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« Le village des enfants placés », encore de la #propagande
Depuis quelques semaines maintenant, je réfléchis à déposer une plainte au pénal. Ma fille ainée avait été « sauvée », « placé », prélevée dans ma famille, donnée à des tiers qui réclamaient sa garde – mais aussi plus que cela. Nous avions deux enfants, ma cadette a perdu sa grande soeur... Des travailleurs sociaux ainsi qu'un magistrat avec le soutien du parquet s'étaient obstinés, avaient bricolé pour que mon ainée disparaisse.
Dès l’été 2005, je parlais d’un rapt de mineur, d’un enlèvement ; ma démarche était alors peut être maladroite, mais mon exposé d'alors ainsi que les faits étaient déjà explicites. Je ne pourrais malheureusement pas porter plainte au motif de disparition forcée, l’article 221-12 du code pénal, ce texte n’ayant été créée que en août 2013 ; mais peu importe. « Elèvement et séquestration de mineur, par ruse et avec usage de violences » devrait faire l’affaire. Cependant, et tandis que j'ai tout mon temps, à l'occasion, je lirais ce qu'il s'est dit aux alentours de New York, en 2006 :
Après le documentaire sur Vercheny, dès les premières minutes, la propagande en faveur de la fondation Action Enfance et de leur village à bar-le-Duc, ainsi qu'en faveur de nos autorités me fait encore bondir :
Le village des enfants placés
De source My TF1, le 03 octobre 2021, avec un replay disponible 30 jours
Ils ont entre six et onze ans et des parents qui ne peuvent plus les prendre en charge. Un juge a décidé de les placer dans un pavillon d'accueil où ils vivent tous ensemble un peu comme une famille. Quatre éducateurs se relaient 24 heures sur 24. Tous habitent l'une des neuf maisons du village de la fondation Action Enfance, financée à 80% par le Conseil départemental et à 20% par des dons privés. Cette structure a été créée pour qu'à la douleur du placement ne s'ajoute pas la séparation avec un frère ou une sœur. Là-bas, on essaie de reconstruire ces enfants cabossés par la vie et de retisser le lien avec leurs parents quand c'est encore possible. À la sortie des classes, ce sont donc les éducateurs qui viennent chercher les enfants à l'école publique de Bar-le-Duc. Arrivés il y a un an et demi, Mathis et son grand frère Cameron peinent encore à s'acclimater. Leurs parents, marginaux et sans ressources, n'ont plus qu'un droit de visite très limité. Maëlys, elle, est orpheline. Elle vit au village depuis ses quatre ans et n'en partira qu'une fois majeure. Charlène, Timéo et la petite Maëlys, eux, sont arrivés il y a trois ans. Leurs parents ont été jugés inaptes à s'occuper d'eux, mais aujourd'hui, ils affirment avoir changé.
Cet extrait vidéo est issu du replay de Sept à Huit life, émission d’information et de reportages hebdomadaire diffusée sur TF1 et présentée par Harry Roselmack. 7 à 8 propose 3 à 4 reportages sur l’actualité du moment&nbp;: politique, faits divers, société ou encore évènements internationaux.
« Placés pour une durée indéterminée, privés de leurs parents, ils ont dû quitter leur maison, leur école, pour venir au village… » « A midi, il était déjà énervé… il a régulièrement des problèmes de comportements… à six ans, T. a des troubles de l’attention, et du mal à s’exprimer… sa sœur jumelle M. accuse elle aussi d’importants retards de langage… retirés de leur famille à l’âge de deux ans, ils ont d’abord été placés à la pouponnière… avant d’arriver au village, un an plus tard… quand Nora a accueilli les jumeaux, ils étaient incapables, à trois ans, de prononcer le moindre mot… » Des enfants brisés, même pas propres, arrivés donc de la pouponnière, en couches ? « Avec ses collègues, elle a dû s’armer de patience, et tout reprendre à zéro ». Formidables métiers, que ceux de torcheurs, d'atèles et de remodeleurs d'enfants.
Des parents par contre cassés, décrétés défaillants ou débiles par un juge, un employé de bureau, des parents beaucoup trop cabossés, définitivement très carencés ou extrêmement indignes. Mais les marginaux et sans ressources pourraient donc toujours espérer quelques points rencontres. Fourniret et Monique avaient été déchus de leurs droits sur leur fils. Au printemps 2010, j'avais suggéré au juge des enfants de Nanterre de me déchoir enfin, moi également : « A l'occasion, vous pourriez envisager de me déchoir pour ne plus m'accorder qu'un simple droit très occasionnel et approximatif de surveillance sur ma fille aînée, ce serait plus conforme à ce que je peux encore exercer - car j'apprécierais aussi, parfois, un peu plus de franchise, d'honnêteté et de sincérité de la part de la magistrature de ce pays. »
Dans les faits, passé l'été 2005, je n'allais plus jamais être informé autrement que de façon tardive, approximative et parcellaire aux audiences, aux audiences lorsque j'en provoquais. J'étais déchu dans les faits de l'autorité parentale, dès 2004 même, plus jamais je n'allais être consulté ni d'ailleurs être informé décemment lorsque je ne sais qui dont Richard Josefsberg, directeur d'une MECS à Taverny, et puis le pasteur d'Uhrwiller prenaient des décisions importantes pour l'éducation ou la vie et l'avenir de mon ainée. Je finissais déchu, comme un Fourniret et une Monique, tandis que certains avec qui j'en discutait pouvaient considérer que « c'était ainsi normal, légitime ; il n'y a pas de fumée sans feu. » Les apparences étaient évidentes pour tous, et ça pouvait suffire : mon ainée était « placée, sur décision de justice. » « Oui, c'était effectivement cruel, mais absolument nécessaire », pourrait ici ajouter tout un troupeau de magistrats et le parquet.
Pour moi, la réalité était différente. Il fallait protéger l'OSE France et leur MECS, puis même des magistrats, dont Anne Valentini, partiale, puis de façon plus limpide encore Xavier Serrier, franchement surpris à partie, en 2008... il fallait aussi soutenir et réconforter le pasteur d'Hurwiller ou les époux Clementz, ces prétendus « garants de la relation père-enfant » et « tiers dignes de confiance », les pauvres, je troublais de trop comme trop fréquemment leur tranquillité, même après une interdiction stricte infligée par Nanterre puis validée par la cour d'appel de Versailles. Peu allait importer pour ces gens les conséquences et préjudices pour les membres de ma famille, et même les préjudices pour mon ainée qu'ils prétendaient ainsi « assister, aider, sauver, préserver » de ma personne, son père, alors que cette gamine avait déjà perdu sa mère, en 1999, dans des conditions suspectes et qui relevaient déjà de la non assistance à personne en danger.
Je profite de ce billet pour noter ce qu'est le secret professionnel ou le sacrement de pénitence, pour l'Eglise :
Edit... pour ajouter et noter, garder trace d'un petit mot du Vatican : « Je désire exprimer aux victimes ma tristesse, ma douleur pour les traumatismes subis, et aussi ma honte, notre honte, ma honte pour une trop longue incapacité de l’Eglise à les mettre au centre de ses préoccupations. Je prie, et prions tous ensemble, à toi Seigneur, la gloire, à nous, la honte. C’est le moment de la honte. »
