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« Je devrais dormir pourtant... »
Je rentre d'un séjour à l'étranger, quelques semaines durant lesquelles je n'avait pas fait relever le contenu de ma boite aux lettres. Je n'ai pas mal dormi, bien au contraire, même si je me disais qu'à mon retour, dans ma boite aux lettres dégorgeante, je trouverais peut-être une citation à laquelle je n'aurai donc pas pu répondre. Je n'aurai pas pu me défendre, au cours de ces dernières semaines, mon blog était en effet « techniquement » vulnérable, susceptible d'être « fermé ». Ca ne s'est pas produit, « dommage », se diront certains ; ça m'aurait plu, amusé, comme beaucoup d'autres choses.
Dans ma pile de courrier pas relevé, j'ai trouvé une correspondance de ponctionnaire, datée du 25 octobre. Ayant été absent, loin de tout, je n'ai évidemment pas pu réagir. Par le passé, en 2003, je n'aurai pas payé une ou deux amendes, de petites banalités et des montants pas plus élevés. Les services du Trésor public fonctionnent et ponctionnent généralement assez bien ; je pense que pour ces retards ou ces amendes, peanuts, ils ne se sont pas trompé. Par contre, j'ai le sentiment que l'Administration a décidé de me prélever plusieurs fois la même petite somme... probablement par précaution ? Pour la même référence amende, j'ai trois références d'oppositions administratives distinctes dont deux sont déjà parvenues à ma banque ainsi qu'à mon employeur. Je ne suis pas sûr que cette gourmandise ou cette soudaine frénésie soit normale ; les finances publiques sont-elles vraiment si mal en point, aujourd'hui, en France ? Quoi qu'il en soit, je vais téléphoner à Paris lundi, pour tenter au moins d'y voir plus clair, pour essayer si nécessaire de débuger le poste informatique du Comptable public ; ça pourrait m'épargner des correspondances ultérieures pour obtenir des remboursements d'une pluie de prélèvements qui ne me semble pas justifiée, m'épargner pire, des procédures contre un Etat ou pays déjà très endetté... et demain, peut-être insolvable.
Sous cet amas de lettres et de brochures, j'ai trouvé Le bal des hypocrites, le dernier livre de notre nouvelle icône. J'ai commencé à le lire. Arrivé à la page 15, je n'en pouvais déjà plus de rire. Je vais devoir recommencer, lire et relire cet ouvrage, car je voudrais tout de même comprendre un peu mieux Tristane Banon. Ce qu'elle raconte est loin d'être inintéressant. « C'est pourquoi, quand on invente, on précise `'roman" sur les livres »... Ici, dans mon blog, j'édulcore à peine, je n'invente pas ; je n'ai d'ailleurs jamais mentionné qu'ici, il s'agirait d'un « roman ». D'où je m'exprime, la Moldavie française, les gens n'attendent évidemment pas « le nez en l'air [...] que Batman descende du ciel ». Qu'attendre lorsque la justice est saisie, sinon que ça lui passe, ou comme Alain Marécaux, Noël et la joie de hurler par les barreaux ? Qu'attendre ou espérer, sinon « tout et rien », comme Joël Censier, puis essuyer ensuite une déferlante de violentes désillusions... D'accord, d'accord, dans mes petites histoires ou affaires « d'ordre privé », rien n'est très dramatique, « il n'y a pas mort d'homme », on s'en remettra facilement, je me plains juste et depuis plusieurs années déjà de broutilles et beaucoup d'une sorte de rapt de mineur de moins de 15 ans, celui de ma fille aînée, « placée », après le décès subit de sa mère dans des conditions déjà suffisament douteuses.
En couverture du livre de Tristane Banon, je ne lis pas qu'il s'agirait d'un roman. Pourrait-il s'agir d'un bon essai ? « L'auteur m'invente une vie, des intentions, mauvaises... L'auteur n'est pas écrivain, il est tisserrand, il tricote des farces... présente des tissus de mensonges comme de la soie véritable... » Qu'a lu Banon, DSK, un livre en vente à la FNAC ou des jugements de Nanterre, des arrêts de la cour de confirmation de Versailles ? Les jugements et les arrêts, ça se veut un peu plus sérieux qu'un livre en vente à la FNAC, quoi qu'ils exposent sous les cachets de la République, tout le monde a tendance à y croire. Si elle ne connait pas l'essai, Tristane Banon pourrait maintenant lire L'éloge de la barbarie judiciaire, par Thierry Levy. Comment se porterait-elle aujourd'hui si la version initiale de DSK ou cet ouvrage maintenant en vente à la FNAC, chez Virgin et sur Amazon lui était retombé dessus comme une « vérité lâchée du ciel », s'imposant à tous ?
Le bal des hypocrites, page 15... « Et je suis sûr[e] qu'il dort la nuit. »
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Economie | 11 novembre 2011
Standard & Poor’s, une erreur qui passe mal
Le moment est trop crucial pour que l'événement soit pris à la légère. En annonçant par erreur la dégradation de la note française, l’agence de notation Standard & Poor’s a provoqué colère et incompréhension, des rangs de l’UMP jusqu’à Bruxelles. François Hollande s'est démarqué en estimant que l'agence avait "anticipé" la dégradation de la note française.
Colère, agacement, étonnement. L’erreur de Standard & Poor’s – qui a annoncé jeudi à tort la dégradation de la note française – a fait bondir la droite. D’emblée, François Baroin a dénoncé jeudi une "rumeur assez choquante", demandant une enquête aux autorités boursières. Jean-François Copé est allé plus loin dans la critique vendredi matin sur i>Télé : "Si les agences de notations se trouvent dans cette situation d'imprécision et de non professionalisme, c'est désolant" , s’est agacé le secrétaire général de l’UMP.
Jusqu’à Bruxelles, la bourde de l’agence de notation a fait réagir. "Cet incident est grave et il montre que dans la situation extrêmement volatile et tendue des marchés actuellement, les acteurs de ces marchés doivent faire la preuve d'une rigueur et d'un sens particulier de la responsabilité", a mis en garde Michel Barnier...
La suite: http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Reaction-a-l-erreur-de-Standard-Poor-s-421711/
Economie | 12/11/2011 - 11:04
Madoff : l'indulgence du gendarme de la Bourse
Le régulateur américain des marchés boursiers, la SEC, dont l'aveuglement dans l'affaire Madoff a fait l'objet de violentes critiques, s'est contenté de réprimander huit de ses salariés pour n'avoir pas su empêcher la plus grosse arnaque de tous les temps, rapporte le Washington Post, sur son site internet. L'affaire n'a donné lieu à aucun licenciement, ajoute le quotidien, dont les révélations sont reprises samedi dans le reste de la presse américaine.
La SEC (Securities and Exchange Commission) a été fortement critiquée pour avoir laisser Bernard Madoff opérer pendant des années, en dépit de la multiplication des indices, voire même de témoignages, laissant entendre qu'il y avait anguille sous roche. Bernard Madoff, qui purge actuellement une peine de prison à vie, a dépouillé ses victimes de quelque 50 milliards de dollars.
La direction des Ressources humaines de la SEC et le cabinet juridique embauché pour suivre l'affaire avaient recommandé le licenciement d'un cadre, travaillant dans le service chargé d'inspecter les sociétés d'investissement. Mais la présidente de la SEC, Mary Shapiro, ne s'y est pas résolue, estimant qu'une telle décision aurait pu nuire au travail de ses services.
La suite: http://www.lejdd.fr/Economie/Depeches/Madoff-l-indulgence-du-gendarme-boursier-422033/
L'Allemagne pousse pour une modification des traités de l'UE
LEMONDE.FR avec Reuters | 13.11.11 | 16h57 • Mis à jour le 13.11.11 | 17h19
Pour faire face à la crise financière actuelle, le gouvernement allemand souhaite accélerer la révision des traités européens. Une source gouvernementale allemande, citée par les agences de presse, affirme que la chancelière Angela Merkel veut que les 27 membres de l'UE donnent leur accord à une modification du traité de Lisbonne d'ici la fin de l'année, pour le doter notamment d'un mécanisme permanent de gestion des crises financières.
L'Allemagne souhaite que des propositions concrètes de réforme du traité soient prêtes au plus tard au printemps 2012, afin qu'une "convention gouvernementale" puisse être convoquée. "Le gouvernement fait pression en faveur d'un amendement limité du traité afin de donner à l'UE plus de poids face aux Etats qui négligent les règles budgétaires. Cela devra être réalisé d'ici la fin 2012", a déclaré une source gouvernementale allemande à Reuters.
La suite http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/13/l-allemagne-pousse-pour-une-modification-des-traites-de-l-ue_1603137_1581613.html