« Absolument dé-bor-dée ! | Outrage à un préfet : amendes requises » |
Droit de réponse de la Licra
NDLR : La Licra semble également bien connaitre ces vieux textes de 1881. J'ai le sentiment qu'un bouquin de Maurice Berger, pédo-psy, n'a jamais suscité aucune réaction, ni de la part de la Licra, ni de la part du MRAP, ni d'ailleurs de la part d'autres associations et humoristes. Je m'en étonnais encore en février 2009, dans mon billet Valse avec les loups. Aujourd'hui, plus rien ne me surprend. Un peu plus loin, en meurthe-et-moselle, Enfance et Partage insiste, redemande ou aurait même obtenu l'audition d'un juge pour enfant ? « C’est attendu pour demain ? » Cela leurs avait pourtant déja été refusé. Mes Constantino et Vaissier-Catarame auraient-ils réclamé une « révision » d'une décision de la cour d'appel de Nancy ? Mais la presse a pu rapporter n'importe quoi ; je vais lire ce qui paraitra encore, au cours de ces prochains jours.
Voir aussi Loup... Qui es tu ?... et Quelques discours, le bon docteur et la naissance du récit noir.
Un coupon d'un ancien Républicain Lorrain
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Droit de réponse de la Licra
Publié le mardi 29 juin 2010 à 11H00, l'Union
« La Licra a poursuivi Dieudonné M'Bala M'Bala pour avoir tenu à son sujet dans le journal l'union les propos suivants : « Ce sont des associations mafieuses qui organisent la censure. Je pense que ce sont des organisations qui nient tous les concepts du racisme à part celui qui concerne les Juifs. En fait, ce ne sont que des officines israéliennes ». Le 8 juin 2010, le tribunal correctionnel de Reims l'a reconnu coupable du délit de diffamation publique et l'a condamné à 5 000 euros d'amende. Dans l'édition de l'union, datée du 9 juin 2010, M. Bruno Testa s'est cru autorisé d'écrire dans un article intitulé « La mouche du coche - Liberté de censure » : « Mafieux » n'est certes pas le mot adéquat. Mais que la Licra cherche à intimider ceux qui condamnent la politique israélienne, qui peut le nier ? « Officine israélienne » ? Officiellement non, mais ne mériterait-elle pas le label ? ». Il est inacceptable que sous couvert de commenter une décision de justice, M. Bruno Testa réitère la diffamation commise par Dieudonné M'Bala M'Bala, en justifiant et légitimant les propos scandaleux qu'il a tenus, et qui ont été condamnés en des termes sans équivoque par le tribunal correctionnel de Reims. Les accusations de M. Bruno Testa procèdent d'une méconnaissance totale de ce qu'est la Licra et des combats qu'elle mène, en toute indépendance, depuis des décennies contre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme. Il est intolérable qu'il puisse ainsi être porté atteinte à son honneur et à sa considération. »
JUSTICE assises de meurthe-et-moselle
Mattéo, 2 ans, mort dans l’indifférence
29/06/2010, Républicain Lorrain, extrait
A cette époque-là [NDLR : en octobre 2003], la maman a été placée en garde à vue. Puis son enfant avait fait l’objet d’un placement par un juge des enfants remplaçant du TGI de Briey. Mais une semaine plus tard, la juge titulaire revient et rend l’enfant à sa mère. Deux mois plus tard, survient le drame. Les deux avocats de l’association partie civile Enfance et Partage, Mes Constantino et Vaissier-Catarame, ont demandé l’audition de cette juge. C’est attendu pour demain. Hier, les personnalités des deux accusés ont été passées au petit tamis. Delphine Bailleux, 20 ans à l’époque, mère immature, accro à la télé, très détachée de son fils. Damien Billiaux, 21 ans, paumé, caractériel, pervers pour le psychiatre, ayant peu de sentiments pour sa compagne et son fils. Celui-ci est poursuivi pour violences habituelles et violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La maman répond de non-dénonciation. Aujourd’hui seront évoqués les faits. Le verdict est attendu jeudi. M.-O. N.
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Depuis hier, ce procès sordide a pourtant pris une nouvelle tournure. Pour cause : de nouveaux éléments sont apparus, qui tendraient à accréditer la thèse d’une mort par strangulation. Jusqu’alors, il semblait acquis de tous que le bambin de deux ans avait péri par suffocation passive. En termes plus prosaïques, Mattéo se serait étouffé avec son vomi, couché sur le ventre et sanglé trop fermement dans ses draps. Un collège d’experts parisiens avait conclu en ce sens sur la base d’éléments du dossier. Or, un médecin légiste nancéien et deux confrères alsaciens ont approché le corps de plus près et écarté cette thèse. Car l’enfant n’avait pas mangé avant d’être couché et aucune trace de régurgitation n’a été constatée durant l’autopsie.
Publié le 30/06/2010, de source
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/region/article/3406715/Matteo-et-maintenant-la-these-de-la-strangulation.html
Mattéo, élevé et dressé comme un chien
Publié le 01/07/2010,
Le Républicain Lorrain, extrait
Pendant une heure, l’ancienne juge des enfants du TGI de Briey a expliqué pourquoi, en septembre 2003, elle rend Mattéo, 2 ans, à sa mère, Delphine Bailleux, contre l’avis du service d’aide sociale à l’enfance et malgré des certificats médicaux très alarmants. « Aviez-vous eu l’impression d’avoir été baladée par la mère ? », questionne Me Constantino, représentant de l’association Enfance et Partage. « La décision prise n’a pas été la bonne. Mais je n’avais qu’une année de pratique. Je me suis trompée sur la possibilité de cette mère à s’occuper de son enfant. » En septembre 2003, pendant l’entretien qu’elle a eu avec l’accusée, elle voit devant elle « quelqu’un de fragile, d’immature et peut-être sous influence. Mais dans la seconde partie de la rencontre, j’ai eu l’impression qu’elle avait pris conscience des enjeux ».
Mère manipulatrice
Delphine Bailleux serait-elle une manipulatrice ? Sa demi-sœur, tante de Mattéo et partie civile, répond devant les jurés. « Delphine a toujours été menteuse, se présentant comme une victime. Pour moi, elle est aussi responsable que lui. » « Son fils, c’était son portefeuille », rapporte un ami du couple. Les faits lui donnent raison. Son fils à peine froid, la maman demande à son concubin de ne pas dire qu’il se trouvait à son domicile, elle avait peur de perdre ses allocations familiales.
Le Monde pour Le Monde.fr | 02.07.10 | 10h06 • Mis à jour le 02.07.10 | 11h25, extraits
"France Inter est MA radio", "Val démission" ou un plus direct et provocateur "Jean Cule Hees". A l'appel de l'intersyndicale de Radio France et de plusieurs réseaux sociaux, près de deux mille personnes se sont rassemblées, jeudi 1er juillet en fin de journée, devant la Maison de la Radio à Paris (16e), pour protester contre le non-renouvellement des contrats de Stéphane Guillon et Didier Porte sur France Inter.
[...] Dans un entretien à l'AFP, M. Val a réfuté toute accusation de censure. "Je trouve insultant et un peu déplacé pour les 400 salariés de France Inter, journalistes et producteurs, et pour les millions d'auditeurs que Didier Porte et Stéphane Guillon s'érigent en étendard exclusif de la liberté d'expression sur le service public, a-t-il dit. Je n'ai jamais censuré personne. Tous les journalistes et producteurs de cette antenne ont, auront, ont eu une liberté absolue pour faire leur travail, mais il y a des comportements indignes, diffamants, qui n'ont pas leur place sur une antenne de service public".
"On vous donne rendez-vous ici en 2012 lorsque Val et Hees repartiront avec des plumes et du goudron et nous, nous pourrons à nouveau écouter la différence", a lancé M. Guillon. L'humoriste, surpris de croiser Dieudonné, venu le soutenir entouré de ses gardes du corps, a préféré repartir.
Daniel Psenny
De source http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/07/02/stephane-guillon-en-2012-val-et-hees-repartiront-avec-des-plumes-et-du-goudron_1381972_3236.html