Catégorie: Psychologie, idéologies
L'étranger (ou l'Autre), idéologies de la discrimination et du rejet
Quelques définitions de source AIDH.org...
RACISME n.m. 1. Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races" ; comportement inspiré par cette idéologie. 2. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes. Racisme envers les jeunes. Petit Larousse illustré, Paris, 1999.
Relation de domination qui se manifeste à tous les niveaux de la vie sociale et se fonde sur une idéologie justifiant une hiérarchie entre les groupes humains. Le racisme se manifeste dans des idéologies, des représentations, des attitudes et des préjugés, de même que dans des actes concrets de violence ou de rejet, sous forme de discours politiques ou encore de pratiques discriminatoires et de règlements institutionnels étatiques. M. Eckmann
Le racisme est la valorisation, généralisée et définitive, de différences, réelles ou imaginaires, au profit de l'accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier une agression ou un privilège. Le mécanisme du racisme contient trois éléments liés : 1) la mise en évidence de différences (catégorisation), 2) la valorisation de ces différences (hiérarchisation) et 3) l'utilisation de cette différence contre autrui en vue d'en tirer profit (traitement discriminatoire ou violence). La finalité du racisme demeure l'exclusion et la domination. Albert Memmi, écrivain.
Revue Quasimodo
N°6 Fictions de l’étranger
Printemps 2000
276 pages, illustré, couleur et N&B
Intégralité du numéro en ligne
Pour être douloureusement efficaces, les idéologies de la discrimination et du rejet (racisme, antisémitisme, xénophobie, sexisme, ethnodifférentialisme) ont besoin d’inventer, de forger et de désigner un corps « étranger » à mépriser, exécrer, écarter ou abattre. Il s’agit de rendre l’Autre visible afin de déclencher des réflexes identitaires de méfiance, de vigilance, de susciter des aversions et d’entretenir des peurs collectives. Ainsi les dépréciations, les haines et les ressentiments se focalisent et s’hystérisent sur une figure biologique, un « détail » corporel indiquant le mauvais objet ou encore le mal absolu.
Ces morphologies menaçantes, patibulaires sont des fictions de corps totalement construites, le fruit d’élucubrations qui dotent l’Alien d’une apparence répulsive, tordue vers la négativité et générant l’effroi ou l’hilarité. Ces fictions permettent de figer les différences dans un destin anatomique que les idées reçues attribuent à « l’ordre naturel ». Tous les étrangers, tous les ennemis, sont alors mis à la même enseigne corporelle, frappés du même stigmate diabolique, de la même étoile. Contre le triomphe du préjugé, cette livraison de Quasimodo analyse l’élaboration, la diffusion et l’utilisation (toujours répressive, parfois génocidaire) de ces faciès-type.
Dans ce numéro,
Homme et femme, étrangers l’un pour l’autre ?
Hans Blüher, idéologue de la séparation des sexes
Par Didier Herlem
Lao-tseu
TAO-TÖ KING [1967], trad. du chinois par Liou Kia-hway
Gallimard, 1967... 2007
Résumé en 4ième. Le Tao-tö king, « livre sacré de la Voie et de la Vertu », réconcilie les deux principes universels opposés : le yin, principe féminin, lunaire, froid, obscur qui représente la passivité, et le yang, principe masculin, qui représente l'énergie solaire, la lumière, la chaleur, le positif. De leur équilibre et de leur alternance naissent tous les phénomènes de la nature, régis par un principe suprême, le Tao.
« Tout le monde tient le beau pour le beau,
c'est en cela que réside sa laideur.
Tout le monde tient le bien pour le bien,
c'est en cela que réside son mal. »
Les linottes
Courteline, Les linottes, extraits, à propos d'opérettes :
Il n’est pas de genres inférieurs ; il n’est que des productions ratées. Demander strictement aux choses les qualités qu’elles ont la prétention d’avoir, tout le sens critique tient là-dedans !
Il dit, et le mot l’enleva comme un tremplin. On vit alors à quel point il est vrai qu’un fou peut n’être pas un sot. Lâché par les dédales d’une théorie farouche qui mettait le moins et le plus sur un pied d’égalité, il déploya à la soutenir des argumenta-tions aussi désespérément absurdes que puissamment convain-cantes... Un mot amenait un mot. Il finit par envisager la question de la crise des théâtres.
– Les journaux me font suer, dit-il, en se servant un blanc de poulet, et l’information aujourd’hui est faite comme par des gâteux ! De ceci que les théâtres font de l’argent en matinée et que, par contre, leurs recettes journalières ont une tendance à baisser au profit des music-halls et des cinématographes, un reporter tirait hier cette conclusion que les Parisiens n’aiment plus le spectacle le soir. C’est imbécile ! Si le public – ce qui est exact – demeure fidèle à la matinée du dimanche, c’est qu’il y est contraint et forcé. Il ne la préfère pas… Loin de là… Il s’en contente, faute de mieux ; il l’accepte comme pis-aller, comme on mange des merles faute de grives.
Gütlight pensa comprendre.
– Il est certain, dit-il, que le prix élevé des places…
Mais il dut s’en tenir là.
La figure de la victime comme nouveau sens de la peine
Conférences, débats, rencontres
Cycle : La scène judiciaire
Centre Pompidou, petite salle, 18 décembre 2006, 19h00
Ces dernières années ont été le théâtre d'une montée en puissance de la figure de la victime sur la scène judiciaire. L'idée que la peine prononcée est indispensable pour que la victime ou ses proches puissent faire leur deuil est devenue une évidence.
Certains regrettent ces transformations quand d'autres s'en félicitent. Il nous revient alors, non pas de louer ou de condamner ce phénomène, mais de comprendre comment le thème d'une souffrance de la victime tend à réorganiser le sens de la peine.
A Metz, le juge des victimes critique « les professionnels de la compassion »
Article publié le 16 Janvier 2008
Source : LE MONDE
Extrait : Le tout nouveau « juge délégué aux victimes » du tribunal de Metz a vivement critiqué ses nouvelles fonctions, lundi 14 janvier, lors de l'audience de rentrée de sa juridiction. Pascal Bridey, qui préside déjà la commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI), a évoqué « les remous et les réserves » que suscite l'instauration de ce juge d'un type inédit, voulu par le président de la République et mis en place par la garde des sceaux Rachida Dati. Chaque tribunal de grande instance compte ainsi un juge des victimes depuis le 2 janvier. « Les juristes se demandent si ses attributions relèvent bien de la mission d'un juge qui, normalement, n'a pas à prendre parti », a observé M. Bridey.
L'enfant chef de la famille
L'enfant chef de la famille
Daniel Marcelli
Essai (poche), 02/2006
Mot de l'éditeur
Jadis, les plus jeunes obéissaient aux anciens. Aujourd'hui, la famille se conforme aux diktats de l'enfant. D'où nous vient cette conception de l'enfant roi ? Ne s'agit-il pas d'une construction idéologique, celle d'un individu au potentiel déjà inscrit dans son patrimoine génétique, au service duquel les parents, les éducateurs, la société dans son ensemble doivent se mettre, si ce n'est se soumettre ?
L'autorité qu'il s'agit, dit-on, de restaurer doit être fondée sur la confiance et l'échange, et passer par la reconnaissance de la dépendance de l'enfant vis-à-vis des adultes. Ce principe fondamental de la vie sociale est trop souvent nié. Mais comment l'articuler avec les exigences actuelles de démocratie et d'épanouissement de l'individu ?
Dépassant les débats convenus sur l'enfant roi, Daniel Marcelli nous propose une nouvelle conception de l'autorité. Un livre foisonnant de pistes et d'arguments qui bat en brèche le « politiquement correct ».
Le procès Megel ou l'anti-Outreau
Enquête
Le procès Megel ou l'anti-Outreau
LE MONDE | 16.05.06 | Extrait
L'histoire aurait pu tenir en quelques lignes dans les colonnes du journal. "La cour d'assises de Paris a condamné, vendredi 12 mai, en appel, l'ancien directeur d'un centre éducatif pour mineurs en difficultés à douze ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur un de ses anciens pensionnaires." Du déjà-vu, du trop souvent lu. On lit vite et on passe. Parce qu'on n'en peut plus des affaires dites de pédophilie, parce qu'il y a trop de victimes proclamées, trop de coupables désignés, trop d'Outreau, trop de doutes. Alors pourquoi s'arrêter sur cette affaire-là ?
Pédophilie - L'ex directeur des Tournelles clame son innocence
TF1/LCI, le 25/04/2006
Robert Mégel, l'ancien directeur du centre pour jeunes inadaptés des Tournelles accusé de pédophilie, a crié haut et fort son innocence. Il a défendu sa thérapie contestée du "beau", dès l'ouverture de son procès en appel mardi à la cour d'assises de Paris.
"On a étouffé cette affaire, aidez-moi !". Robert Mégel, l'ancien directeur du centre pour jeunes inadaptés des Tournelles accusé de pédophilie, a crié haut et fort son innocence mardi, dès l'ouverture de son procès en appel mardi à la cour d'assises de Paris.
Cet homme de 58 ans, instigateur d'une méthode controversée de réhabilitation par le luxe des jeunes défavorisés, est incarcéré depuis le 9 décembre 2004, date de sa condamnation par la cour d'Assises de Seine-et-Marne, à 11 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles sur deux pensionnaires.
Discret, les cheveux courts et le visage souvent tourné vers le sol, l'un d'entre eux est assis avec les parties civiles : Jérôme, 25 ans aujourd'hui, avait raconté en première instance les "masturbations" puis les viols de Robert Mégel alors qu'il avait 14-15 ans et qu'il montait les plateaux-repas du directeur dans son appartement de fonction.
"Le goût et le respect du beau"
"En prison, assure Mégel, des jeunes m'ont écrit pour me dire : 'j'étais avec Jérôme, pourquoi ne m'a-t-on pas interrogé ?' Ils sont venus d'eux-mêmes. Ils savent que c'était faux", dit-il en tendant le bras vers Jérôme. "Ne me montrez pas du doigt !", lance le jeune homme.
Dernier de sept enfants élevés dans un village provençal par une mère veuve, Mégel a retracé les étapes qui l'on vu commencer comme surveillant d'internat à 19 ans pour finir directeur général de ce prestigieux établissement, fonctionnaire détaché régnant sur le château des Tournelles.
Grâce au legs de 38 millions de FF d'une vieille dame, le château offre un cadre luxueux où les éducateurs tentaient d'instiller "le goût et le respect du beau" à des garçons de 7 à 18 ans souffrant de problèmes de comportement.
Une philosophie du beau, explique Robert Mégel, "pour en finir définitivement avec le misérabilisme... comme s'il fallait que le social soit quelque chose qui respire la tristesse, la bouffe de collectivités et les mauvaises odeurs". Et d'invoquer, comme en première instance, le patronnage de la pédopsychiatre Françoise Dolto qui, dit-il, "a soutenu le projet jusqu'à la mort".
Des "fessées institutionnelles"
Robert Mégel avait fort à faire pour effacer de l'esprit des jurés (six hommes et six femmes) l'effet produit par la lecture des charges pesant contre lui : des témoignages répétés d'anciens pensionnaires racontant des agressions sexuelles, prescrites aujourd'hui ; une psychologue invitée à une soirée aux Tournelles surprise d'y voir des hommes nus, la pratique des "fessées institutionnelles" données par Mégel, des photos érotiques.
Un temps portée aux nues grâce aux médias et à des visiteurs prestigieux, sa pédagogie y est aussi écornée. Les virées à Paris avec des pensionnaires mineurs dans des restaurants chics ou des boîtes de nuit, ou encore les voyages au Club Med au Maroc forment une méthode "sans véritable ligne éducative", dira l'inspection générale des services judiciaires.
Oubliés les fastes des Tournelles, Robert Mégel souffre aujourd'hui "d'une maladie chronique grave" qui nécessite des "traitements lourds et contraignants (aux) effets secondaires terribles", a expliqué sa défense, sans vouloir la nommer, pour demander, en vain, sa remise en liberté.
Pendant le long appel des 85 témoins qui défileront durant trois semaines, Robert Mégel lance des petits sourires aux membres de son comité de soutien, magistrats, journalistes, anciens éducateurs..., qui refusent de croire à sa culpabilité.
Qu'en est-il actuellement de la place du père et de la mère ?
Mireille Lasbats
Psychologue clinicienne, expert près la cour administrative d’Appel de Douai
Les besoins d'un nourrisson sont bien spécifiques, tout comme le sont ceux d'un enfant scolarisé dans l'enseignement primaire ou ceux de l'adolescent.
En tout premier lieu, il importe donc de déterminer le stade d'évolution de l'enfant, de considérer son contexte familial et de définir la demande des parents. Je suis favorable à une approche modulée au cas par cas. À cet égard, ma position est plus nuancée que celle de M. Neyrand. Sachant qu'un enfant a sa fragilité, son propre rythme, sa spécificité, une étude individualisée me paraît nécessaire avant toute décision.
Qu'en est-il actuellement de la place du père et de la mère selon les concepts de nos théoriciens et suivant notre pratique sur le terrain ? Nous sommes tous d'accord pour dire que le père et la mère sont absolument indispensables pour l'évolution et l'équilibre de l'enfant. Il n'y a aucun doute à cet égard, les deux sont essentiels.
Au-delà, il importe de définir le domaine d'intervention de chacun. Les apports de l'un et de l'autre parent étant complémentaires, ils ne devraient pas se superposer. Un manque de différenciation entre le rôle du père et celui de la mère - le père voulant jouer le rôle maternant et la mère adoptant une attitude trop autoritaire, paternelle ou masculine - conduit à une confusion des genres et à une perte de repères.
Bien différencier les rôles dans leur complémentarité et dans leur entente est une base d'évolution psychoaffective nécessaire.
Un extrait du rapport d'information n° 349 (2006-2007) de MM. Jean-Jacques HYEST et Nicolas ABOUT, fait au nom de la commission des lois et de la commission des affaires sociales, déposé le 26 juin 2007 : « La résidence alternée : une journée d'auditions publiques pour évaluer la loi du 4 mars 2002 ». L'avis de M. Gérard Neyrand exprimé dans le cadre de cette journée peut être lu à cette adresse.
Nouvelles pratiques sociales
Volume 16, numéro 1, 2003, p. 27-44
Familles en mutation, sur www.erudit.org
L’évolution du regard sur la relation parentale : l’exemple de la France
Par Gérard Neyrand, sociologue
Centre interdisciplinaire méditerranéen d’études et de recherches en sciences sociales
Résumé : La prépondérance de la mère dans le soin et l’éducation du bébé est longtemps apparue comme une donnée de nature, que les travaux psychologiques venaient étayer et renforcer. Mais l’évolution parallèle des moeurs et des théories ont permis de remettre en cause une telle évidence. L’étude de l’évolution des savoirs sur la petite enfance montre que l’on est passé d’un modèle familial organiciste dominant, selon lequel la nature détermine le rôle de chacun, à un modèle beaucoup plus ouvert à l’influence de la société sur les conduites. Notre travail retrace la complexité d’une évolution qui, de nos jours, reste controversée, et en rappelle les enjeux, en ces temps de mise en avant de la parentalité.
[Chiennes de garde] L’arrangement des sexes, Erving Goffman
Lundi 26 août 2002, par Mathieu, extraits
Ce texte inédit du fameux sociologue énonce magistralement comment nos croyances en des différences "naturelles" entre hommes et femmes sont à la fois injustifées et constamment renforcées.
L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial
L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial
Revue Dialogue numéro 165 - Revue trimestrielle
Editions Eres, 2004, ISBN 2-7492-0277-9
Coordination : Benoit Bastard, Annette Langevin
Ont participé à ce numéro consacré à l'autorité parentale dans la famille et l'autorité dans le cadre de l’assistance éducative : Florence Becar, Clotilde Brunetti-Pons, Christine Castelain-Meunier, Claire Davidson (Une histoire de respect), Anne-Marie Devreux, Hervé Hamon, Françoise Hurstel, Didier Lauru, Patrick Mauvais, Gerard Neyrand (Autorité parentale et parentalité. Droits des pères et obligations des mères ?), Sarah Tuil
Garde parentale ; prostitution
Garde parentale ; prostitution
Nouvelles Questions Féministes, vol. 21(2)/2002
Collectif
Publications universitaires romandes / Antipodes
Résumé sur lcdpu.fr : Les médias ont beaucoup parlé des mères françaises qui viennent se réfugier en Suisse pour échapper au droit de visite accordé à leur ex-conjoint. Nouvelles Questions Féministes publie dans son dernier numéro trois articles de fond qui permettent de comprendre l'émergence de ce genre de situations.
L'un d'eux, écrit par Ailbhe Smyth, analyse les politiques qui euphémisent la violence masculine contre les femmes. La tendance aujourd'hui est de psychologiser la violence et d'en faire une affaire de couple ou de famille, "privée". Dans cette optique, on postule que la violence peut être exercée aussi bien par les hommes que par les femmes, on va chercher des hommes battus pour le prouver, et on nie ainsi les rapports de pouvoir qui régissent les relations entre femmes et hommes.
Depuis des années, des mouvements d'hommes divorcés s'organisent pour échapper aux accusations de violence qui leur sont adressées. Ils prétendent que les femmes leur volent les enfants et que leur amour paternel est ignoré : la société, en particulier les juges, se liguerait contre eux, au détriment des vrais intérêts des enfants. Analysant ces plaintes dans les pays anglophones, Lynne Harne montre comment les lobbies des pères ont construit une mythologie habile, qui s'appuie sur la revendication d'égalité. "Nous avons changé" disent-ils, "nous sommes de nouveaux hommes" prêts à s'investir auprès des enfants. Donc : on n'a plus de raison de préférer les mères.
En France aussi la présence du père est devenue LE critère de l'intérêt de l'enfant, au détriment même de sa sécurité. Martin Dufresne et Hélène Palma passent au peigne fin la nouvelle loi française qui impose la garde alternée, quels que soient les motifs de la séparation des parents et l'implication du père dans les soins aux enfants. Dès lors qu'il est séparé de sa compagne, l'homme bénéficie d'une présomption de compétence et de bonne volonté ; même si auparavant il n'a jamais changé son enfant ; même si la mère l'accuse d'inceste ou de violence. En outre, comme l'enfant est censé naviguer entre la résidence de la mère et celle du père, la pension alimentaire est supprimée. Il en résulte une paupérisation des femmes lorsque le père ne tient pas ses engagements quant à la prise en charge concrète des enfants.
Par ailleurs, ce numéro de NQF propose un deuxième groupe d'articles qui traite de la prostitution. Avec des points de vue différents, ceux-ci abordent des questions épineuses. Faut-il considérer toutes les formes de prostitution comme des violences elles aussi ? Doit-on la reconnaître comme un "métier librement choisi" (voir l'interview de Cathy) ou la condamner en tant qu'institution patriarcale et capitaliste (voir la prise de position de la Coalition contre le trafic des femmes) ? Lilian Mathieu quant à lui analyse les déterminations socio-économiques de la vie sur le trottoir. À ses yeux, la prostitution est la conséquence d'injustices économiques structurelles auxquelles il faut prioritairement s'attaquer si l'on veut que les personnes prostituées aient d'autres alternatives d'"affiliation" à la société.
L’enfant, prétexte de toutes les dérives des pouvoirs ?
Par Cécile Nisol, psychologue
Sur sisyphe.org, dimanche 21 novembre 2004, extraits
Que pouvons-nous lire en couverture du Vif-l’Express de la semaine du 28 mai au 3 juin 2004 ? Et quelle photo accrocheuse frappe notre rétine ?
L’article s’intitule : « Pourquoi les pères doivent reprendre le pouvoir aux mères ! », avec la photo d’un homme et d’une femme entourant un nourrisson.
... Les êtres humains les plus touchés par ce genre d’article sont encore et toujours les femmes mais au-delà des femmes, ce sont les lesbiennes qui, comme d’habitude, sont effacées de l’organisation de la société. Pourtant, certaines ont des enfants et ceux-ci n’ont pas plus de troubles psychiques que les autres, ou s’ils en ont, la cause n’est pas dans le couple lesbien mais dans les mécanismes sociaux de stigmatisation.
Pour être de bons parents, il faut donc obligatoirement un homme et une femme respectueux des rôles socialement imposés. Si l’un des critères n’est pas rempli, nous tombons dans la culpabilisation normative ou l’effacement pur et simple. Par exemple, les couples gays et lesbiens ne sont même pas mentionnés dans cet article. Procédé facile qui a fait ses preuves : tout ce qui n’est pas dit, n’est pas symbolisé comme faisant partie intégrante des diversités humaines et donc n’existe pas dans les schémas de la pensée.
Cet article est bien plus dommageable que nous pouvons le penser a priori car au lieu de refléter une société basée sur le respect d’autrui, il est un danger de formatage de la pensée unique contraire à toute démocratie digne de ce nom.
Le livre noir de la garde alternée
Le livre noir de la garde alternée
Dunod, 2006, ISBN 9782100503650
Collectif, par Jacqueline Phélip,
Présidente de l'association L'Enfant d'abord.
Préface de Maurice Berger,
Chef de service en psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Étienne, ex-professeur associé de psychologie à l’Université Lyon 2, et psychanalyste.
Présentation de l'éditeur : La loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale a octroyé aux JAF le pouvoir d'imposer une résidence alternée, au nom de «l’intérêt supérieur de l’enfant». Cet «intérêt supérieur» constitue une formule théorique qui désigne essentiellement l’intérêt des parents. Ces enfants de 0 à 6 ans, mais parfois plus âgés, sont très souvent traités comme des biens indivis qui relèveraient d’un droit de propriété. Ils sont donc partagés, condamnés à mener une double vie, sans repère fixe affectif ni géographique, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent sur la construction de leur personnalité. Malgré les travaux des pays anglo-saxons qui nous ont précédé dans la voie de la résidence alternée et en constatent les méfaits chez nombre d’enfants, la loi définitive a durci sur certains points la proposition initiale. Le présent livre a pour objet de briser cette quiétude, d’informer, d’interpeller les consciences, de provoquer si possible une réaction politique pour modifier le texte de loi.
Recherches et Prévisions n° 88 - juin 2007
Comptes rendus de lectures
Page 139, par Delphine Chauffaut, extrait
L'argumentation de J. Phélip [...] pêche sur deux points essentiels. En premier lieu, elle utilise comme matériau les témoignages de mères auprès de son association, explicitement opposée à la résidence alternée, ainsi que les témoignages de personnes consultant des pédopsychiatres, a priori donc pour régler une situation mal vécue. Certes l'auteure le souligne, le fait que le nombre de cas soit faible n'induit pas qu'on les omette.
Pourtant, partant du constat que des parents ayant des enfants divorcent, la société doit trouver une solution. Les méfaits de la résidence alternée ne sont pas comparés à ceux (peut-être identiques ? peut être plus importants ?) des enfants en résidence unique. En outre, aucun lien n'est fait entre les symptômes développés par les enfants et le type de résidence. L'ouvrage présente ainsi comme unique cause de tous les symptômes de l'enfant la résidence alternée, offrant au passage une image idyllique des mères et satanique des pères qui ne chercheraient, en sollicitant ce fonctionnement, qu'à se venger de leur(s) ex-conjoint(e)(s). On pourrait pourtant imaginer bien d'autres causes au mal-être des enfants, à commencer par une légitime angoisse de la séparation parentale...
Séparation [...], relation à la mère et mode de garde
Par Claire Van Pevenage,
Séparation parentale, départ du domicile parental, relation à la mère et mode de garde
Archives de Carnet/PSY, extrait
Dans chacun de ces trois groupes, on retrouve des sujets qui ont vécu la séparation parentale alors qu'elles avaient moins de six ans et d'autres qui avaient entre six ans et douze ans au moment de la rupture parentale, certaines sont enfants uniques et d'autres ont une fratrie.
... Nous avons mis en évidence que cette relation - à la mère - est liée au mode de garde. Ainsi, aucune des jeunes femmes ayant vécu un hébergement alterné ne vit actuellement de relation d'emprise à la mère alors que cette situation apparaît - avec plus ou moins d'intensité - chez 80 % des jeunes femmes ayant vécu une garde monoparentale "stricte" et 60 % des jeunes femmes ayant vécu une garde monoparentale avec recomposition familiale maternelle.
La relation d'emprise à la mère est corrélée avec d'autres variables. Ainsi, nous avons pu mettre en évidence que 93 % des jeunes femmes qui vivent une relation d'emprise à la mère relatent un manque d'intérêt du père à leur égard ou une absence de relation suite à une rupture et à une dévalorisation importante de ce dernier. Le père est effectivement à l'écart de sa fille et de la relation qu'elle entretient avec sa mère. D'autre part, la présence d'un beau-père positivement investi ne permet pas nécessairement l'évacuation de ce type de relation. Par contre, la collaboration du père dans l'éducation de ses enfants et l'absence de conflits parentaux qui continuent plus de dix ans après la séparation, semblent avoir une incidence positive sur la relation mère-fille. En effet, en aucun cas, les jeunes femmes qui entretiennent une relation d'emprise à la mère ne mentionnent de concertation parentale et 93 % d'entre elles évoquent de multiples conflits parentaux actuels. Ces parents qui ne peuvent s'entendre, plus de dix ans après la séparation, semblent, aux yeux de la jeune femme, incapables de reconnaître l'altérité. Dans les cas de garde monoparentale, le père absent dans le quotidien ne peut plus être un objet d'amour, il est nécessairement source de déception et cela d'autant plus que la mère participe activement (par la dévalorisation et la critique de son ex-époux) à la destruction de son image. L'image paternelle semble alors perdre de sa valeur symbolique.
Les données mises en évidence au sujet de la relation à la mère ainsi que du dégagement de la famille d'origine confirment les développements théoriques relevés dans la littérature et qui considèrent que le dégagement est un processus typiquement post-adolescentaire qui amène une redéfinition complète du système familial. Cette redéfinition implique inévitablement des résistances au changement tant du côté des parents que de celui des post-adolescents. Lorsque les parents sont séparés, le dégagement de la famille d'origine semble d'autant plus difficile que la post-adolescente vit une situation de monoparentalité stricte et qu'il existe d'importants conflits parentaux ainsi qu'une dévalorisation du père. Dans ces cas, le fantasme "d'être tout pour l'autre" (qu'il soit présent chez la fille et/ou chez sa mère) rencontre en partie la réalité puisque la mère qui ne s'est pas réinvestie dans une relation de couple se retrouvera effectivement seule après le départ de sa fille. Si la post-adolescente a vécu une recomposition familiale maternelle, la présence d'un beau-père ne lui permet pas nécessairement de modifier sa représentation maternelle. L'image maternelle reste celle d'une mère seule.
L'ensemble de ces difficultés de dégagement semblent liées à l'absence de concertation parentale. En aucun cas, une relation d'emprise ne se développe alors que les parents sont perçus comme se concertant. Ainsi, si le beau-père peut faire office de substitut paternel partiel en offrant un supplément de reconnaissance et d'éducation à la jeune femme, c'est probablement davantage encore le père en tant que tiers séparateur qui peut faciliter le dépassement du fantasme "d'être tout pour sa mère".
À l'opposé, la garde alternée apparaît comme une formule de garde qui favorise l'autonomisation des post-adolescentes probablement du fait de la reconnaissance inévitable de l'altérité par leurs parents. D'autre part, ces jeunes femmes ont rapidement dû faire le deuil de la présence quotidienne de chacun de leurs parents ce qui n'est pas le cas des jeunes femmes qui ont vécu une garde monoparentale et qui ne font le deuil que vis-à-vis de la présence quotidienne de leur père.
Conclusion
Etant donné l'ensemble de nos résultats et sans perdre de vue que les sujets que nous avons rencontrés sont des sujets tout-venants, nous pouvons estimer qu'aucun mode de garde n'est clairement préjudiciable au développement de l'enfant. Cependant, dans les cas de garde monoparentale et lorsque qu'il n'existe pas de concertation parentale au sujet des enfants, les post-adolescentes expriment d'importantes difficultés au niveau du départ du domicile maternel. Celles-ci sont encore plus intenses lorsque la mère ne s'est jamais réinvestie dans une relation de couple. ...
Nouvelles familles et intérêt de l’enfant, quels parents pour demain ?
Rencontre avec Anne-Laure Mahé pour une lecture-spectacle de son livre 360, rue des Degrés autour du thème de la vie à deux , avec Marie-Hélène Mathioudakis, avocate, spécialiste du PACS au café des Augustes, 5 rue sous les Augustins, à Clermont-Ferrand, le mercredi 21 avril 2004, de 19h à 22h.
Rencontre signature
Anne-Laure Mahé - café des Augustes - Clermont-Ferrand
De source [les meufs] / Agenda
Tétu - Info du 15 février 2001
France (Paris)
Une nouvelle équipe pour le CGL.
Dimanche 11 février 2001, le Centre gai et lesbien de Paris, réuni en Assemblée générale ordinaire, s'est doté d'une nouvelle équipe et d'un nouveau président. ... La nouvelle équipe compte quatorze membres dont Olivier Rouchon au poste de président. Les vice-présidents sont Marie Hélène Mathioudakis et René Paul Leraton. Delphine Boutemy est secrétaire et sera secondée par Philippe Etienne. Henri Maurel, président de radio F.G. est le nouveau trésorier.
Centre gai et lesbien de Paris: 3, rue Keller, 75011 Paris.
Sur la toile: http://www.CGLParis.org
[PDF] Nouvelles familles et intérêt de l’enfant
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML
Stéphane Nadaud, pédopsychiatre ; Marie-Hélène Mathioudakis, avocate ; l’Association des ...
Mix-Cité vous invite à une journée de réflexion sur la parentalité.
www.mix-cite.org/communique/documents/affiche_colloque_parentalite.pdf
[PDF] QUELS PARENTS POUR DEMAIN ?
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML
Mix-Cité vous invite à une journée de réflexion sur la parentalité : ...
Marie-Hélène Mathioudakis, avocate. • Olga Trostianski, adjointe au maire de Paris ...
eleuthera.free.fr/pdf/23.pdf
La mondialisation de la culture
La mondialisation de la culture
de Jean-Pierre Warnier
La Découverte, 2004 pour la 3ième édition
Présentation de l'éditeur. La Quinzaine littéraire. " La mondialisation de la culture condamne-t-elle la planète à la pure et simple américanisation ? J.-P. Warnier s'emploie d'abord à définir les concepts, refuser le flou, et cadre ainsi remarquablement le champ de la réflexion argumentée, pour un bilan contrasté, qui refuse le fantasme d'une entière passivité des sujets, mais souligne l'érosion rapide des cultures de la tradition, sauf exception. Avec vigueur, il s'oppose aux approches " généralisantes ", pour leur préférer l' " étude locale " et, de façon très stimulante, il interroge les " cultures identitaires ", réponse désespérée et désespérante à la grande peur de l'américanisation. Sous des allures de modeste essai, ce petit livre est une belle réflexion politique. " Le Monde. " Combattre cette sorte d'ethnocentrisme dont font preuve ceux qui vivent avec les repères de l'écran cathodique n'est pas la moindre ambition de J.-P Warnier. " Sud-Ouest. " Après s'être interrogé sur la vocation du fait culturel, c'est ce marché mondial de la culture que Warnier explore dans un petit livre " Repères " très ramassé mais particulièrement opportun. [..,] Pourquoi pas, suggère Warnier, à l'instar de l'Organisation mondiale du commerce, une OMC bis de la culture qui lui tiendrait tête ? Précis et stimulant. "
Biographie de l'auteur. Jean-Pierre Warnier et professeur d'ethnologie et d'anthropologie à l'université Paris-V-René-Descartes.
Le traumatisme colonial et la memoire, page 42
Le Monde, 25.06.03
Savoirs,
Les sociétés face à la mondialisation des flux culturels
Conférence disponible via l'article du Monde.
[...] Plus que jamais, l'humanité est fragmentée par des conflits innombrables et souvent violents entre groupes, catégories sociales, communautés, pays. Ces conflits sont d'ordre politique au sens large du terme. Ils sont en partie alimentés par des clivages culturels. Mais ils ont aussi pour conséquence de produire, en permanence, des éléments de culture qui nourrissent la divergence culturelle. En d'autres termes, du fait des conflits politiques, l'humanité est une machine à produire de la différence culturelle. Dans la relation d'opposition, chacun cultive ses spécificités.
Du bon usage des parents
Du bon usage des parents
Par Joseph ROUZEL, 08.2002
Sur psychasoc, extrait
Le placement familial ; ses secrets et ses paradoxes
Le placement familial
Ses secrets et ses paradoxes
Pierre Sans
L'Harmattan, mars 1998
Collection Placement familial et familles d'accueil
Ce qui se passe quotidiennement du côté des familles d’accueil de l’Aide sociale à l’enfance est particulièrement démonstratif de cette négation de la liberté individuelle et familiale, ici, comme ailleurs, en France, et il faut bien le dire partout dans le monde dit “civilisé”. Au nom de l’intérêt supposé de l’enfant, tout paraît permis aux équipes ; elles peuvent entrer partout, poser toutes les questions qu’elles souhaitent, même les plus indiscrètes, dans la plus totale impunité. Bref, la famille doit être transparente. Du côté des familles d’accueil des “placements familiaux spécialisés” ou des “accueils familiaux thérapeutiques” les procédures sont un peu moins inélégantes, elles sont plus enrobées de scientisme et de blabla psy, mais au fond les choses sont identiques. Au nom cette fois-ci du “transfert”, ou de l’étude des “systèmes” et des “interactions”, des investigations de la plus totale indiscrétion peuvent être menées sur la vie familiale, des conclusions rédigées, placées dans des dossiers, transmises à d’autres équipes, voire à des services administratifs, “analysées” en réunion, en toute bonne foi.
Soyons clairs : je ne prétend pas qu’il ne soit pas licite d’étudier la structure des familles candidates à l’accueil, et pourquoi pas leurs motivations, si on s’en sent capable, puis qu’il ne soit indispensable de les suivre pour vérifier que ce qui s’y passe est à peu près conforme à l’intérêt de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte ou de la personne âgée placée. Ce que je conteste est l’esprit dans lequel cela est souvent fait, le manque de critique des risques politiques qui s’y glisse, l’absence d’éthique et parfois du plus élémentaire bon sens.
« Derrière le rideau », comme disent les Chinois
L'éloge de la justice chinoise par Royal fait des vagues
Le Figaro, 20/11/2007, extrait
TOUT AU LONG de son voyage en Chine, Ségolène Royal a affiché sa volonté de « ne pas (se) poser en donneuse de leçons ». C'est au nom de cette attitude de « recherche de dynamiques positives » que, lors de sa conférence de presse finale, mardi, elle a donné acte à la justice chinoise de sa rapidité. « J'ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu'en France. Vous voyez : avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison », a-t-elle déclaré. Un satisfecit surprenant dans un pays régulièrement dénoncé notamment pour ses violations des droits de la défense.
« la justice doit faire peur pour être respectée », a indiqué le ministre
8 juin 2006, RFI, politique française, extrait
Sarkozy : la sécurité, c'est moi
Quoi qu’il en soit, Nicolas Sarkozy a jugé qu’il était temps de reprendre l’initiative médiatique. Peut-être pour essayer de couper court la tentation de l’amalgame du «Sarko-Ségo : même topo». Ou tout au moins, ne pas apparaître en retrait ou à la traîne sur cette question centrale pour les Français. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs profité de l’occasion pour faire part de sa volonté de participer à un grand débat sur la sécurité lors de la campagne présidentielle -pourquoi pas avec Ségolène Royal-, estimant que la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection de 2002 en avait privé les électeurs. Un débat «idées contre idées».
Rester au gouvernement pour le moment
Car des idées, le ministre de l’Intérieur n’en manque pas. Il propose, par exemple, d’être plus sévère avec les multirécidivistes –qui représentent 20% des criminels mais réalisent la moitié des actes- en créant pour eux des «peines planchers» dissuasives car «la justice doit faire peur pour être respectée». Concernant les jeunes, il estime que face à l’augmentation de 80% de la délinquance des mineurs, il est urgent de modifier l’ordonnance de 1945 en vertu de laquelle ils comparaissent devant des tribunaux pour enfants. Ce qui selon lui ne se justifie plus, car «un mineur de 1945 n’a rien à voir avec un mineur de 2006». Dans le même ordre d’idée, Nicolas Sarkozy préconise d’exclure des établissements scolaires les jeunes de plus de 16 ans -âge de la scolarité obligatoire- responsables de perturbations ou de violences.