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Une toute nouvelle icône française : Tristane Banon
Je renseigne ou préviens d'abord mes lecteurs habituels ainsi que ceux qui me découvriront. Tristane Banon est d'un milieu auquel je n'appartiens pas, celui des peoples, des militants approuvés, des romanciers et des journalistes. En cas de pépin, ces gens s'enlisent puis s'enfoncent très bien tous seuls, parfois épaulés par des avocats, ils n'ont pas besoin de mes contributions, bien au contraire. Tristane Banon pourrait avoir beaucoup couché, c'est ce qu'elle exposait ce mercredi soir, pour « Semaine d'enfer ». Mais ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, elle n'a jamais couché avec moi et je ne crois pas que je coucherais un jour avec elle, même pas par imprudence ou par inadvertance. Je n'ai donc pas d'intérêts particuliers à faire la promotion de cette nouvelle icône, Tristane Banon. Coucher, j'y ai déjà songé, c'est peut-être une nécessité, quand on a surtout trop couché, voire découché, ces gens finissent parfois par parler de vous, le cas DSK nous l'a amplement démontré. Ces précisions faites, je peux poursuivre, livrer une opinion susceptible d'être assez neutre ?
Comme beaucoup, je lis toujours les journaux et j'écoute des discours des peoples. Par moments, j'ai le sentiment d'halluciner et, souvent, je suis partagé entre hilarité et complaisance, celle qui trahirait qu'au fond de moi, je reste d'abord hilare. Je pouffais encore ce 3 novembre, en découvrant une interview de Banon pour Elle. « Tristane Banon est déterminée, habitée par ses convictions et l’envie que son affaire, tant médiatisée, permette de faire changer les choses. Mais elle reste encore fragile, usée par ces mois de combat médiatico-judiciaire et ces huit ans et demi de `' vie volée " ». N'est-ce pas émouvant ?
Dans cet interview pour Elle, je pouffais encore en lisant que « considérant que la reconnaissance de son statut de victime par le parquet de Paris était suffisante », Banon s'était adressée au château, « avec Olivia Cattan, demandant à être reçues par Nicolas Sarkozy sur cette question », le délai de prescription dans les cas d’agression sexuelle. Pour le moment, Tristane Banon et Olivia Cattan n'auraient pas reçu de nouvelles des résidents du château.
Alexandre, ce gamin de 13 ans qui ne souhaite pas être « placé », a aussi écrit à Sarkozy. Je crois que ce collégien attendait également des « nouvelles », Alexandre et sa soeur, un peu plus jeune, en attendent peut-être encore. Je pense que nous sommes nombreux à écrire ou à nous bousculer parfois aux portillons du château, mais que pas grand monde n'y sera reçu. Ce 26 octobre, une femme tentait de s'y immoler, je pense qu'elle avait aussi été refoulée...
De temps en temps, j'écris ou j'envoie encore des trucs au château, mais je n'attends plus de réponses pertinentes de la part du Président de cette République. En tant que femme, « victime », et profitant d'une entrée de Marie Georges Buffet, Tristane Banon sera peut-être mieux reçue par Sarkozy ? En février 2011, le château avait très bien reçu gilles Patron, le père d'accueil de Laeticia et de sa soeur jumelle, Jessica Perrais... c'était avant que le drame de Pornic n'éclate vraiment, puis suscite un scandale national
Après un « calvaire » de huit ans, une « vie volée », puis quelques mois passés à s'épancher dans la presse ou pour des plateaux people, Tristane Banon a donc enfin remporté un « statut de victime »... et une très simple correspondance du parquet de Paris. On croit rêver, on en reste pantois. Vivons nous dans le même pays ou sa justice est-elle effectivement rendue de façon si différente dans Paris intra-muros, de façon si différente pour la classe ou la caste des people ?
Le 21 mai dernier, dans le JDD et une tribune intitulée « Le retour du mâle dominant », se demandant encore si « L’Omerta serait [...] une tradition française », Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes, et Fadila Mehal, Mariannes de la diversité, soulignaient, entre autres, que « La présomption d’innocence concernant Dominique Strauss-Kahn fut légitimement érigée par les uns et les autres mais présumer que la victime disait peut-être la vérité ne fut pas envisagé. Seules quelques voix politiques s’élevèrent comme celle de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. » Le titre de cette tribune était-il un clin d'oeil à NQF, septembre 2002 ? Où en sommes nous aujourd'hui, après toutes ces semaines et mois au cours dequelles on nous a beaucoup bercé avec ces scandales et affaires dites DSK, puis du Carlton de Lille, ou avec ces affaires qui concernent plus précisément Tristane Banon, qui a dit vrai, qui a dit faux, qui est maintenant discrédité et qui l'est peut-être un peu moins ?
On nous avait parlé d'une tentative de viol, de violence, de la violence de DSK à l'encontre de Tristane Banon. On nous avait parlé de faits très graves, passibles des assises, ou les journalistes nous ont-ils exposé n'importe quoi ? Début octobre dernier, nous apprenions ensuite que la plainte de Banon contre DSK a été classée sans suite. Il semblerait que contrairement à ce qu'elle nous avait pourtant annoncé, Tristane Banon ne contestera pas ce classement par le parquet de Paris. Ce dénouement me surprend alors que la « victime » se voulait toujours très persuasive. Aurais-je loupé des épisodes ou le parquet de Paris ne nous aurait-il pas tout dévoilé des charges susceptibles de peser contre DSK ? Aujourd'hui, et de l'avis même de Tristane Banon, nous ne pouvons plus parler que d'une assez banale agression sexuelle, « un baiser volé », des faits reconnus par DSK, mais du bout des lèvres, et des faits d'ailleurs « prescrits ». Je suppose qu'ici et là, dans des commentaires ou dans des bistrots, certains parleront longtemps encore de violence et d'une tentative de viol... en brandissant donc une simple lettre du parquet de Paris. Dites moi que j'hallucine ou offrez moi un p'tit rouge.
On nous expose que DSK a pu mentir, qu'il a parfois changé de version, qu'aujourd'hui, qu'hormi avoir tenté d'embrasser Tristane Banon, DSK ne se souvient plus de rien, qu'il a pu tout oublier, comme un Mirmand. Je suis vivement déçu, par DSK comme par tristane Banon et leurs soutiens. Pourquoi ne sont ils pas chacun allé au bout de leurs combats, l'un d'eux pour être effectivement « blanchi », l'autre pour obtenir une véritable condamnation, un jugement, autre chose qu'une très banale « lettre du parquet » ? Je suis déçu par DSK comme par tristane Banon, elle n'a pas maintenu sa version non plus. Le premier a tout oublié, ne se souvient plus, et la mémoire de la seconde aurait soudainement également flanchée ? J'ai surtout le sentiment que DSK et Banon sont tous les deux normalement intelligents et qu'ils sont chacuns assez bien entourés et conseillés.
Je suis d'autant plus déçu que j'ai acquis le livre de Tristane Banon, « Le bal des hypocrites ». Je m'étais même précipité pour acquérir ce « roman » dès sa première parution, pensant que de prochaines éditions allaient être « censurées », dépouillées de quelques paragraphes portant atteinte à « l'homme babouin », dépouillées de quelques portions « trop engagées ». Il semblerait maintenant plutôt que Tristane Banon, comme le parquet de Paris, ne pouvaient pas maintenir l'hypothèse ou l'accusation de la « tentative de viol » par DSK, des faits qui n'auraient pas été prescrits, selon les explications qui nous ont été communiquées. « Le bal des hypocrites », aux côtés de quels objets d'études le classer ?
Une simple « lettre du parquet » de Paris, qu'en pensera Nafissatou Diallo, elle qui a finalement été discréditée par le parquet et par un juge de New-York ? D'après ce qui s'est propagé jusqu'en France, la salive de Diallo a été retrouvée mèlée au sperme de DSK... mais du fait des incohérences de Diallo et de son entourage, de leurs revirements ou de changements de versions, le procureur avait préféré abandonner les poursuites. Ne se serait-il pas produit quelque chose d'assez similaire en France, dans le cadre de cette affaire Banon contre DSK, mais sans l'intervention d'un vrai juge ?
Des lettres, des « lettres du parquet », des constats ou des extraits de minutes d'huissiers de justice, des lettres de l'Elysée, d'une étude de notaire, des extraits de cadastre, des lettres du Ministère de la Justice ou de l'Intérieur, de la MIVILUDES, des jugements, des ordonnances, des arrêts, etc, et même de nombreux livres ainsi que des articles de presse et de bonnes vidéos, j'en ai personnellement rassemblé un très gros paquet au cours d'environ dix années et de multiples procédures. Il semblerait que ça ne prouve rien, rien de bien intéressant, en tous cas, pas pour certains juges, pas pour le parquet du coin non plus. Cherchez la cohérence chez ces peoples, journalistes et militants parisiens alors que je n'ai jamais changé de version, parfois d'avis ou d'objectifs, mais jamais de version
Une simple « lettre du parquet » de Paris... Quelques temps après mai 2010 et après avoir soufflé dans des bronches à la chancellerie, le parquet de Paris avait aussi fini par me répondre en me communiquant une « lettre ». L'été dernier, je n'ai pas eu de lettre, j'avais du voler une photo dans le bureau d'un OPJ. Je me demande si Tristane Banon, « victime », et ses soutiens savent ce que peut être un « combat » lorsque la justice est saisie. J'ai des doutes, d'assez sérieux doutes. Au cours de ces dernières années, j'ai connu des gens qui se sont battus, pour déccrocher autre chose que de simples « lettres du parquet ». Mémé Mireille avait même combattu jusqu'au bout, comme ça arrive parfois lorsque la justice est saisie. D'accord, d'accord, des gens comme ça, ou comme moi, nous ne somme pas des journalistes ni des peoples parisiens. Mais mémé Mireille, la grand mère de Sébastien, avait gagné quand même. Bref
Si une « lettre du parquet » suffisait à octroyer un statut de victime, voire même à condamner quelqu'un comme par décrêt, circulaire ou simple correspondance administrative, cela se saurait. Je pense que nous n'hésiterions plus à couper la tête de nos 8 500 magistrats et à les remplacer par d'assez banals employés de bureau ou par des juges pour enfants.
Une « lettre », après des débats, après une confrontation ou avec quelques éléments de preuves en main, c'est en réalité assez facile à écrire. Des avocats ou des experts - tel que des médecins, pas des « psychologues », ni des charlatants - peuvent souvent en produire d'assez pertinentes. Quand le parquet produit un écrit, il est parfois plus joli ; pour le conserver au fond d'un sac à main, c'est évidemment mieux ; mais pour parler librement, ce genres d'écrits, du parquet, sont à mon avis tout de même souvent très insuffisants. Je pense que Tristane Banon ne parlera plus jamais ou que très exceptionnellement d'une « tentative de viol » ; mais je peux me tromper. Elle n'avait peut-être pas besoin de beaucoup plus dans le cadre de ces histoires qui l'opposaient depuis huit ans quand même à DSK. Après sa version, elle a peut-être aussi changé tous ses objectifs ? Depuis ce mercredi, il semblerait que notre nouvelle icône houspille beaucoup Anne Sinclair.
Ces jours-ci, un autre litige a aussi retenu mon attention. Selon une interview pour l'Express, cet été, Tristane Banon critiquait aussi le Cherche Midi. Selon Europe 1 avec AFP, le Cherche Midi a rapidement réfuté les accusations :
L'Express, le 04/07/2011 : Et sur le plan professionnel ?
Tristane Banon : A plusieurs reprises, je me suis retrouvée blacklistée, sans comprendre. Je travaillais dans un endroit et, du jour au lendemain, tout se passait mal. Un exemple: j'étais directrice de collection au Cherche Midi depuis l'été 2009. Tout se passait bien jusqu'au mois de septembre 2010, où tout d'un coup le patron, Philippe Héraclès, me dit que je travaille mal, etc. Je n'ai pas compris. Et il y a peu de temps, sur Internet, j'ai lu une interview de lui révélant qu'il avait un accord de principe avec les collaborateurs de DSK: quand celui-ci annoncerait sa candidature, le Cherche Midi publierait son livre de campagne. Je trouve la coïncidence étonnante. Nous avons rendez-vous aux prud'hommes le 25 octobre pour requalification de contrat.
On apprend que de grosses tuiles en auraient suivies de précédentes ? D'après Europe 1, dès juillet, nous pouvions donc lire une réaction de Philippe Héraclès, PDG du Cherche Midi : « C'est avec stupéfaction que j'ai pris connaissance des propos diffamatoires de Tristane Banon me mettant en cause dans une interview de l'Express ». Puis ce 26 octobre, par exemple sur l'Express, nous pouvions lire que « Le jugement du tribunal des prud'hommes de Paris dans l'affaire qui oppose l'écrivaine Tristane Banon et Le Cherche Midi éditeur sera connu en juin 2012, a indiqué mercredi la maison d'édition, au lendemain d'une audience de conciliation. » Notre nouvelle icône vendrait-elle parfois la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Les journalistes qui la reçoivent ne pourraient-ils pas parfois inciter Tristane Banon à être un peu plus prudente ? Je n'ai pour ma part que très peu parlé d'un litige dont j'ai récemment retrouvé des traces dans des comptes-rendus analytiques de scéances du conseil municipal de la ville d'Asnière-sur-Seine (9-2). Lorsque je n'ai pas de traces, je me tais.
Quand une tuile tombe du toit, il arrive que d'autres suivent. Dans certaines histoires, il peut parfois pleuvoir des tuiles et on peut occasionnellement penser à d'étranges ou « d'étonnantes coïncidences ». Les plus fragiles et les vrai paranos développeront des théories conspirationnistes, ils soutiendront, martelleront que ce sont toujours les mêmes qui font tomber toutes ces tuiles, les jetant les unes après les autres du toit. Des travailleurs sociaux, des juges, des « psychologues » et des « psychiatres » peuvent développer et soutenir des théories tout aussi fantasistes ou farfellues que des conspirationnistes. DSK aurait-il pu tirer des ficelles du Cherche Midi ? Rho, c'est pas possible, « l'homme babouin » aurait-il vraiment osé ?
Début 2004, la ville d'Asnières n'a pas honoré un contract, c'est ce que soutenait une « victime », ma compagne d'alors, qui s'est ensuite tournée vers le tribunal administratif. En 2009 seulement, je crois, le tribunal administratif de Versailles a condamné la ville d'Asnières. Mais malgré cette condamnation, la « victime » était insatisfaite et a donc fait appel. Ce genre de procédures peuvent s'étendre sur des années, ces litiges ne se résolvent pas avec de simples « lettres » du parquet. Voyons donc, en juin 2012, comment notre nouvelle icône s'en sera sortie, contre le Cherche Midi, ou inversement.
18 commentaires
De toute cette bataille juridique et médiatique, la journaliste a fait un livre, Le bal des hypocrites. Pour en parler, elle s’offre la couverture du Tecknikart du mois. Le magazine culturel risque de surprendre ses lecteurs. La jeune femme apparaît tout au naturel, les poings serrés et avance, telle une guerrière libérée de ses chaînes. Le mensuel titre en grosses lettres blanches «Bats-toi ou crève», le cri de l’âme de Tristane?
L’écrivain continue sa bataille dans la presse
Publié le 04 Novembre 2011 à 15h49 par Laure Costey
Extrait de source http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/video_-_tristane_banon_heroine_des_medias_246037
Tristane Banon sur C+:"Pourquoi le doute profite t-il à l'accusé et pas à la victime ?" Parce qu'on ne peut pas mettre la victime en prison.
Vu sur http://fr.twitter.com/#!/Maitre_Eolas/status/115847800025137152
D'après Me Eolas, avocat blogueur contacté par LEXPRESS.fr, dans une procédure classique, la plainte déposée par Tristane Banon serait restée lettre morte. Et de déplorer, dans ce contexte, l'audition de Dominique Strauss-Kahn en tant que témoin. "C'est un procédé scandaleux et une manoeuvre délibérée utilisée par le parquet pour détourner la loi, analyse-t-il. Dominique Strauss-Kahn n'est pas 'témoin' des faits reprochés par Tristane Banon, il en est l'auteur présumé!"
En effet, selon l'article 105 du code de procédure pénale, "les personnes à l'encontre desquelles il existe des indices graves et concordants d'avoir participé aux faits dont le juge d'instruction est saisi ne peuvent être entendues comme témoins".
Mais en entendant DSK comme témoin - alors qu'il est nommément visé par la plainte de Tristane Banon, la Brigade de répression contre la délinquance contre la personne (BRDP) s'octroie ainsi le droit de l'auditionner sans la présence de ses avocats, qui ne peuvent avoir accès au dossier... Ce qui porte "atteinte aux droits de la défense", c'est-à-dire ceux de DSK, souligne Me Eolas.
[...] L'experte en droit pénal avance une autre hypothèse à l'audition de DSK: le parquet pourrait manquer "d'indices graves et concordants" pour montrer que l'ex-patron du FMI a commis une infraction et ainsi justifier son placement en garde à vue.
Actualité > Société
Affaire Banon: pourquoi DSK est entendu comme "témoin"
Par Julie Saulnier, publié le 12/09/2011 à 10:19, mis à jour à 14:45
De source http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/affaire-banon-pourquoi-dsk-est-entendu-comme-temoin_1029135.html
La participation d'Anne Sinclair au Huffington Post français, le site politique de débats, que Le Monde entend lancer est conditionnée à la clarification de sa situation personnelle. Aussi longtemps que son époux restera impliqué dans une procédure de justice, Anne Sinclair éprouvera les plus grandes difficultés à reprendre une activité journalistique. L'extinction de la procédure pénale américaine et le classement sans suite de la plainte de Tristane Banon pouvait lui laisser espérer que la page serait tournée, mais l'affaire du Carlton de Lille laisse, de nouveau, planer une épée de Damoclès sur le couple. Il ne se passe plus un jour sans que l'instruction ne connaisse un rebondissement et que les Guignols de Canal+ ne fassent de DSK leur tête de turc.
Toujours aimée des Français, Anne Sinclair reste à l'écart de la polémique, François Morel ayant été le seul humoriste à la tourner en dérision sur France Inter. La solidarité sans faille dont l'ancienne animatrice a fait preuve à l'égard de son mari est rarement critiquée, mais cette bienveillance ne durerait pas si Anne Sinclair reprenait une activité journalistique de nature politique.
De source http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/information/65594/anne-sinclair-bienvenue-chez-tf1-.html
De source http://www.philippebilger.com/blog/2011/09/une-france-en-r%C3%A9duction.html
Moi c'est (bip) avec qui ça s'est très mal passé, un chimpanzé en rut".
"Il m'a proposé qu'on se voie, il m'a donné une adresse que je ne connaissais pas (...). Là, il a gentiment fermé la porte. J'ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer. Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre parce qu'il m'a dit: Je n'y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main. Et puis après, de la main, c'est passé au bras et puis, c'est passé un peu plus loin. J'ai tout de suite arrêté".
"Après, ça s'est très très mal fini. On a fini par se battre quand même, ça s'est fini très très violemment. On s'est battu clairement, au sol (...). Moi, j'ai donné des coups de pieds. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean". "Quand on se battait, je lui avais dit le mot viol pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur plus que ça".
Si Tristane Banon a redit sa satisfaction d'avoir été entendue par la justice [NDLR: le parquet de Paris] elle s'est insurgée de l'indulgence accordée à DSK. Pour elle l'homme politique est « malade » et aurait besoin d'un traitement. Elle accuse alors ses proches de trop le couvrir plutôt que de l'aider : « L'addiction sexuelle, ça se soigne. [...] Si on ne le soigne pas, c'est criminel. » a-t-elle asséné.
Ses accusations se tournaient notamment vers Anne Sinclair, l'épouse de Dominique Strauss-Kahn : « À trop protéger les gens qu'on aime, par amour à mon avis [...] on en finit par devenir soi-même criminel. [...] Il faut s'endormir avec ça. À sa place, j'aurais du mal ». Tristane Banon affirme en effet que l'ancienne journaliste vedette de TF1 doit accepter sa part de responsabilité dans les différentes histoires d'agressions sexuelles dont est accusé DSK.
Mais Anne Sinclair a fait son choix. Malgré les épreuves, elle fait preuve d'un soutien indéfectible à son mari. Que voulez-vous, le cœur a ses raisons que la raison ignore...
Anne Sinclair face aux accusations de Tristane Banon
Article par Marine CLUET, le 05/11/2011
Extrait de source http://people.plurielles.fr/news-people/anne-sinclair-face-aux-accusations-de-tristane-banon-6809194-402.html
Vendredi 4 novembre 2011 à 06h00 | Mis à jour le 4 novembre 2011 à 08h46
Par Véronique Fourcade
L'affaire DSK côté famille
Ivan Levaï, journaliste et ex-mari d'Anne Sinclair, signe un livre-témoignage dans lequel il défend bec et ongles Dominique Strauss-Kahn. Une position qui lui vaut d'être vilipendé dans les médias
«Chronique d'une exécution » (Le Cherche Midi, 189 pages, 15 euros) commence par le maelström qui réveille son auteur à 4 h 30 du matin le 14 mai lorsqu'il apprend l'interpellation de DSK. Il s'achève au retour en France d'« Anne et Dominique », le 4 septembre. Ivan Levaï tient une sorte de journal sur les développements de l'affaire, y consigne ses réflexions, illustrées de nombreuses citations littéraires et d'anecdotes sur les affaires de sexe qui ont bousculé les puissants du monde.
« Sud Ouest ». Ce livre est un plaidoyer doublé d'une autobiographie qui décrit vos connexions entre familles recomposées. Qu'est-ce qui vous a poussé défendre ainsi Dominique Strauss-Kahn ?
Ivan Levaï. C'est une voix amicale : je ne suis pas avocat, ou policier, ou psy pour ceux que j'appelle « ma tribu ». J'ai tenté de faire comme un travail de journaliste, en restant froid et neutre. Il se trouve que je suis le premier mari d'Anne Sinclair. Ce n'est ni ma faute ni la sienne. C'est donc pour nous une histoire de famille, puisque nous avons des enfants ensemble. Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé impliqué dans une histoire de dimension planétaire.
À partir du 15 mai et durant tout l'été, j'ai été sollicité par tous les médias pour m'exprimer sur l'affaire. J'ai répondu négativement en expliquant que je publierais un livre au terme du procès. Je ne pensais pas que ce serait si rapide.
Extrait de source http://www.sudouest.fr/2011/11/04/l-affaire-dsk-cote-famille-544569-4697.php
Levai sur DSK Vs Polony & Pulvar [Pol] Ruquier... par peanutsie
Afin de lui permettre de poursuivre "publiquement (...) sa démarche de vérité" - et de tenter de remédier à l'image que ces attendus donnent de leur client - les avocats de DSK, Mes Henri Leclerc et Frédérique Baulieu, ont rendu publique une partie de cette déposition.
On y lit cette question des enquêteurs à l'ex-favori socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 sur le détail des faits survenus dans un appartement parisien, en février 2003. Et sa réponse: "J'ai essayé de la prendre dans mes bras. J'ai tenté de l'embrasser sur la bouche. Elle m'a repoussé fermement. Elle m'a lancé, en substance 'Ca va pas!' J'ai de suite relâché mon étreinte, elle s'est emparée de ses affaires et elle a quitté l'appartement furieuse".
Le parquet a considéré que cette amorce de baiser pouvait "être qualifiable d'agression sexuelle", délit prescrit trois ans après les faits, ce qui a justifié le classement sans suite de la plainte contre DSK.
"Chacun peut ainsi apprécier le comportement de Dominique Strauss Kahn, mais il ne constitue en aucune façon, au plan juridique, une agression sexuelle. Les faits dénoncés par Tristane Banon sont imaginaires", concluent ses avocats.
Avec AFP
De source http://www.lexpress.fr/actualite/politique/selon-dsk-banon-l-a-repousse-il-l-a-laissee-partir_1040680.html
De la même URL... Verbatim
Les avocats de DSK, Mes Henri Leclerc et Frédérique Baulieu ont transmis une partie des questions posées par les policiers à Dominique Strauss-Kahn lors de son audition le 12 septembre et les réponses de l'ex-favori socialiste pour l'élection présidentielle.
- Question: "Pouvez-vous nous relater le déroulement de cette entrevue?
- Réponse: "Tristane Banon est arrivée, nous nous sommes assis, elle dans le fauteuil et moi dans le canapé. Elle m'a posé quelques questions peu différentes de celles du premier entretien. Après 25 voire 30 minutes, elle a terminé ses questions et nous avons discuté d'une façon plus légère. Nous avons "badiné". Nous avons adopté un ton de conversation plus personnel."
- Question: "Qu'entendez-vous par "badiné"?"
- Réponse: "Je lui ai demandé quels étaient ses goûts en matière d'art, de littérature, de voyages. Nous avons parlé sur un ton plus léger. Ensuite nous nous sommes levés pour partir. J'ai alors tenté de l'embrasser. Elle m'a repoussé. Elle a quitté les lieux mécontente. Le tout s'étale sur environ 30 voire 45 minutes."
- Question: "Pouvez-vous détailler cette scène?"
- Réponse: J'ai essayé de la prendre dans mes bras. J'ai tenté de l'embrasser sur la bouche. Elle m'a repoussé fermement. Elle m'a lancé, en substance 'Ca va pas?'. J'ai de suite relâché mon étreinte, elle s'est emparée de ses affaires et elle a quitté l'appartement furieuse."
Extrait de source http://www.lexpress.fr/actualite/societe/affaire-du-carlton-dsk-n-a-pas-ete-violent-avec-moi_1045098.html
Voleurs d'enfance by bkant
Puis il avait encore suivi un scandale chez nous avec le reportage "Jamais sans ma mère", qui critiquait l'ASE, l'équivalent de la DPJ, en France. Ca avait ému autant que le reportage sur la DPJ. Pour l'une des familles, il avait suffit de changer d'éducateurs et les enfants rentraient à la maison... ou en étaient rapprochés.
Tristane Banon se confie à Paul Arcand
Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le vendredi 21 octobre 2011 à 08h44. Modifié à 11h37.
Exclusif (98,5 FM) - Depuis le jugement du parquet de Paris, Tristane Banon porte toujours sur elle la lettre qui dit que Dominique Strauss-Kahn est un agresseur sexuel.
De source http://www.985fm.ca/international/nouvelles/tristane-banon-se-confie-a-paul-arcand-103039.html
Leur son... oui, tout à fait, notre nouvelle icône a raison, en France, "on en veut pas à la personne qui a le vice, mais à celui qui le montre", et en France, "des gens sont en effet très puissants"... mais tous ne sont pas tout à fait intouchables.
De source http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Carlton-Eiffage-compte-50.000-euros-de-voyages-et-parties-fines-418707/
"Pendant tout l’été, ils ont prié pour que les enquêteurs du procureur de New York, au pic de l’affaire, ne tombent pas sur leur escapade", admet un de leurs avocats. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que des policiers français, depuis le mois de février, les pistaient déjà. Rétrospectivement, DSK a aussi beaucoup de chance qu’il n’y ait eu aucune fuite du dossier lillois alors qu’il était en prison aux États-Unis. "À Paris, certains savaient et ont préféré ne pas en rajouter", confie une bonne source.
De source http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/DSK-les-filles-et-les-factures-414883/
Le grand show de Brigitte Lahaie sur la sexualité où chacun s'exprime librement, sans craindre le moindre jugement.