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1958-2008 : la Constitution de la Ve avait 50 ans
Ces jours-ci, après avoir visité encore Canal Académie, la « première radio académique francophone sur internet », des écrits, propos, pensées ou opinions m'ont intrigué plus que d'autres. Suite à cela, j'ai passé commande de Ruban blanc, ce fameux film de Michael Haneke, et d'un collectif qui pourrait être autorisé, Les 50 ans de la constitution, paru chez LexisNexis Litec, en octobre 2008. Selon des présentations, « cet ouvrage réunissait les plus grandes signatures à l'occasion de cet anniversaire » et de « la plus importante révision constitutionnelle depuis 1962 ». Peu après la parution de cet ouvrage, la cour de cassation française allait rappeler quelque chose d'assez fondamental.
La Constitution- La Constitution du 4 Octobre 1958
Dernière mise à jour: 1er février 2010
Sur www.legifrance.gouv.fr, extraits
Art. 34. - La loi fixe les règles concernant : ... le statut des magistrats ;
J'ai souvent eu le sentiment d'avoir parfois, bien en marge des officiels, assisté ou contribué à de petits et à grands évènements, des commémorations, des fêtes et des manifestations de toute nature et qu'un jour, certains pourraient percevoir une réalité insupportable. Je ne sais pas encore comment ranger ou classer cet ouvrage du Cercle des Constitutionnalistes, « créé le 24 janvier 2008, ayant pour but de promouvoir la connaissance du droit constitutionnel et des institutions politiques ». Le gouvernement des juges, mode d'emploi, de Michel Troper, est un peu petit à ses côtés. Raison contre pouvoir de Chomsky et Bricmont est encore d'une dimension différente, peut-être plus proche de certains ouvrages d'Onfray et d'autres critiques, de réprouvés, de républicains, de vrais passionnés ou de défroqués aussi. Je pense que je pourrais m'épargner la lecture de la contribution d'André Vallini ; par le passé, il présidait la commission Outreau, ce naufrage manifestement pas plus avéré qu'un improbable prosélytisme religieux. La laïcité de la République est un chapitre qui va m'intéresser plus que d'autres ; mais avant cela, je crois que je vais relire encore un peu de David Hume, revisiter encore Beccaria, tel qu'il peut être perçu par des moldaves. D'autres chapitres vont aussi me plaire, j'en suis assez sûr. Sous Philippe Seguin, la Cour des comptes a produit des rapports croustillants.
Au fil de mes errements sur le site de Canal Académie, je suis tombé sur deux documents qui pourront encore m'en apprendre beaucoup. La prudence - des actes d'un colloque de 2007 - serait « une sagesse pratique, humaine, consistant à chercher l‘action droite (juste) dans un monde aléatoire ». Je vais le lire avec un très grand intérêt, il semble inviter à opposer la prudence ou la précaution à la raison. Je vais devoir relire aussi des opinions et articles récents de la Croix qui nous expliquaient pourquoi la France avait dû s'apprêter comme elle l'a fait, face à l'hypothétique catastrophe H1N1. Pour le moment, j'écoute avec attention La justice de l’Eglise, une communication de Mgr Patrick Valdrini, recteur émérite de l’Institut catholique de Paris, prononcée devant l’académie des sciences morales et politiques, le 2 octobre 2006. « Le juge dans l'Eglise s'adonne à sa tâche, loin des regards, seul avec Dieu... en oubliant ce qu'elle fût par le passé... l'organisation judiciaire de l'Eglise catholique est peu connue, sauf des spécialistes, des connaisseurs, elle est rarement présentée dans les publications à larges diffusions... » J'apprends, comme lorsque j'étudiais des tribunaux rabbiniques. Je relève un lapsus, « persécu... » mais l'orateur se reprend immédiatement. Il nous parlait alors d'une simple « perquisition » menée dans le cadre d'une affaire qui mêlait « justice d'Etat » et « justice d'Eglise ». Des « laïques » peuvent être juge ? « Il n'est pas bon de porter des conflits devant des juges païens » ? La séparation des pouvoirs semble être un impératif. On pourrait même en appeler parfois à la rote ? Les droits peuvent-ils être protégées ou le sont-ils réellement ? L'orateur cafouille assez souvent mais je l'écoute avec prudence. J'inscris aussi deux dates à mon agenda.
Pour le moment, il y a tout de même plus important, par exemple, le génocide rwandais et cette « compétence universelle qui s'arrête encore au périph » ; il fallait écouter France Info et avoir lu un récent Charlie hebdo. Un sondage TNS Sofres m'apprend que Anne Roumanoff serait aujourd'hui l'humoriste préférée des français ; « avant en France on avait la gauche caviar, maintenant on a la droite cassoulet : une petite saucisse avec plein de fayots autour ». Morano revient aussi à la charge avec ses projets et bracelets en faveur des femmes battues ou victimes de violences dites conjugales, on ne pourra pas dire que ce gouvernement n'a pas tenu ces promesses. Nous en parlerons encore ces prochains jours, jusqu'au 8 mars au moins. Mais l'information du jour a pu être diffusée par RTL ? Nous apprenions que les gaulois de Gouvieux étaient à leur cour d'appel. Les fidèles ou avides du nouveau Détective connaissent bien cette affaire.
Le Rwanda, seize ans après...
France Info - 10:00, extrait
Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi à Kigali pour une visite historique de quelques heures destinée à tourner la page, seize ans après le génocide, du lourd contentieux qui empoisonne les relations entre la France et le Rwanda. Cette visite, la première d’un président français depuis le génocide de 1994, intervient trois mois après la reprise officielle des relations diplomatiques entre les deux pays.
RTL info | 25 févr. 2010 | Màj 10h30
Enquête RTL : deux enfants retirés à leur famille d'accueil pour "trop d'affection"
Retirés pour "avoir reçu trop d'affection". RTL vous raconte ce matin l'histoire de deux enfants placés dans une famille d'accueil, à Gouvieux, dans l'Oise, puis retirés par la justice à cette famille afin de ne pas compromettre un éventuel retour auprès de parents biologiques. La justice en a décidé ainsi car les enfants avaient développé "trop d'attachement" pour leur famille d'accueil. Avant leur placement, les deux enfants ont subi abus sexuels et maltraitance. Le père et la mère biologiques ont tous deux été condamnés pour cela. La famille d'accueil, qui n'a pas revu les enfants depuis qu'ils ont été placés en foyer il y a quelques mois, a décidé de faire appel. Appel qui a lieu ce jeudi matin à Amiens.
Un son
Dominique Tenza | 25 févr. 2010
"Le choix de RTL" : depuis 5 ans, Anne-Charlotte et Emilien ont vécu dans cette famille d'accueil
En marge de toutes ces écoutes, lectures et reflexions, j'aide encore un peu cette blogueuse, une mère qui tente de se faire entendre. Elle se débrouille comme elle peut, sans journalistes ou médias traditionnels, sans l'aide de barbouzes ni le soutien d'élus ou d'une horde de gaulois. Depuis quelques temps, cette mère souhaiterait consulter des dossiers administratifs et judiciaires qui concernent ses enfants mais ses démarches n'ont pas encore pu aboutir.
Il y a quelques jours, elle m'informait qu'elle avait reçu une réponse du ministère de la justice. Elle pourrait avoir reçu un peu mieux qu'une vulgaire lettre type. Cette mère se plainte d'un certain nombre de difficultés qu'elle « rencontrerait » alors que ses enfants sont « placées », très probablement « confiés » maintenant à l'ASE. Je lis quelques chose d'assez similaire sur le site Internet de la mairie de Gouvieux : « Ils sont éloignés, isolés de nous jusqu’à présent. » Dans la presse, je peux encore lire que « Gouvieux n'avait plus aucunes nouvelles d'eux. Le village cherchait à joindre quelqu'un pour qu'on les leur remette [NDLR : les doudous], mais ils étaient sans cesse renvoyés sur des répondeurs. »
D'une correspondance du 11 février 2010, à lire sur SOS Villages de Marly
Depuis septembre dernier, nous n'avons nous-même plus de nouvelles ni la moindre relation avec mon aînée, Justine ; je ne l'ai revue que très ponctuellement, à l'audience, en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles. La quille suivra, m'a-t-on dit, fin 2011... Je suis pour ma part accoutumé à ces pratiques archaïques, barbares ou moyenâgeuses ; il me semble qu'elles sont très courantes lorsque le juge pour enfant est saisi et que la Dass s'occupe d'enfants. De début novembre 2005 à fin mai 2008, je n'avais pas eu de nouvelles ni aucun contact avec Justine, « dans son intérêt » ; au cours de toute cette période, près de trois longues années, on ne m'avait communiqué qu'un unique bulletin scolaire.
La justice qui s'est abattue à Gouvieux semble avoir communiqué quelques informations à nos médias traditionnels, très probablement du fait des pressions exercées par ces gaulois et leur élu : « La juge des enfants avait souligné `' le professionnalisme " de l'assistante familiale des deux enfants. Elle a choisi de les placer dans un foyer, pour, qu'ensuite, ils rejoignent le domicile de leur mère biologique. » C'est assez surprenant car, selon RTL et les sons publiés ce jour, la mère biologique d'Anne-Charlotte et d'Emilien serait « légèrement débile », on nous invite à relire la CEDH :
Enquête RTL : deux enfants retirés à leur famille d'accueil pour "trop d'affection"
C'est encore un dossier « complexe, sensible ». Je note qu'auprès de leur cour d'appel, Gouvieux ou ces gaulois et leur élu ont pu obtenir un « complément d'information ». Cette justice semble être assez différente de celle que rend le tribunal pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles. A ma connaissance, cette mère de Vallauris à qui je donne quelques coups de pouces n'a pas de problèmes de « santé mentale », elle m'a plutôt parlé d'un « divorce difficile », d'une séparation très « conflictuelle », puis du « placement » de ses enfants, précédemment « confiés » à l'association SOS Villages d'enfants, leur structure de Marly, dans le Nord. En juin 2009 et alors que cette mère s'était déjà beaucoup plainte, les travailleurs sociaux demandaient à ce que ses enfants soient maintenus dans le Nord :
D'un jugement du 4 juin 2009
Cette mère n'est pas hostile au principe même du « placement » et de cette « aide » apportée à ses enfants. Elle a cependant depuis longtemps le très net sentiment que la situation « stagne », s'aggrave même. Il est déjà très difficile d'entretenir ou de rétablir des relations avec un seul enfant « placé », surtout lorsque des professionnels s'opposent ; j'ai pu le constater lorsque ceux de l'OSE France puis de l'ARSEA « travaillaient » avec un corbeau et un pasteur, « en faveur » de ma fille Justine. Mon petit doigt me dit que maintenant, la chancellerie ou Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la justice, pourrait confirmer que les résultats sont parfois mitigés lorsque la Dass « travaille ». Je constate que tout semble être plus éprouvant encore lorsque la Dass « aide » une mère et plusieurs enfants d'une même fratrie.
En juin 2009, ce juge pour enfant pourrait lui-même avoir eu un sentiment assez similaire, il notait alors que « des méthodes de travail ne correspondaient pas aux objectifs fixés ». De tels paragraphes ou mentions dans des motivations ne me surprennent absolument pas ; ils pourraient choquer des juges de Nanterre ou de Versailles mais on devrait à mon avis en lire beaucoup plus souvent dans des décisions de juges pour enfants. Aujourd'hui, les enfants « placés » de cette mère de Vallauris semblent tous être répartis ou éparpillés dans des foyers et des familles d'accueil différentes, principalement dans le Nord. Or en juin 2009, rien ne faisait obstacle à ce que l'un de ces enfants, toujours dans le Nord, soit « déplacé » dans le sud, rapproché de sa mère :
D'un jugement du 4 juin 2009 ou « juste le bordel »
13 commentaires
LEMONDE.FR avec AFP | 25.02.10 | 12h38 • Mis à jour le 25.02.10 | 13h55, extrait
Avec sa délégation, qui comprend le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, Nicolas Sarkozy a ensuite visité le musée pendant vingt minutes.
Celui-ci retrace l'histoire du Rwanda depuis la colonisation belge jusqu'au génocide, qui a fait plus de huit cent mille morts (selon l'ONU) en grande majorité des Tutsis, et l'arrivée au pouvoir de l'actuel président Paul Kagamé. A deux reprises, M. Sarkozy a été interpellé par le guide du musée sur le rôle de la France dans les événements de 1994. Depuis cette date, le régime de Paul Kagamé accuse la France de complicité dans le génocide pour avoir soutenu le régime de son prédécesseur Juvenal Habyarimana. Paris a toujours rejeté ces accusations.
UN PRÉSIDENT MUTIQUE
Devant une photographie montrant un véhicule militaire français passant devant un groupe de civils armés de fusils, accompagnée d'une légende indiquant que "la France a joué un rôle en armant et en entraînant les forces armées rwandaises", le guide lui a lancé: "Ici, c'est la responsabilité des Français". Nicolas Sarkozy est resté muet.
Le même guide lui a ensuite montré un portrait de l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan en rappelant à son visiteur que "lui a demandé pardon" pour les errements de la communauté internationale en 1994. Là encore, le président français n'a rien répondu. Avant de conclure sa visite, Nicolas Sarkozy a signé le livre d'or du mémorial.
De source http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/02/25/sarkozy-au-rwanda-la-france-doit-reconnaitre-ses-erreurs_1311160_3212.html
AFP, 26/02/2010 | Mise à jour : 09:37, extrait
Le Premier ministre britannique Gordon Brown s'est dit "consterné et attristé" par la décision aujourd'hui de la cour suprême birmane de confirmer la condamnation de l'opposante Aung San Suu Kyi à 18 mois d'assignation à résidence.
"Je suis consterné et attristé que l'appel d'Aung San Suu Kyi contre la condamnation imposée par le régime ait été rejeté", a déclaré M. Brown, reconnaissant que ce n'était "malheureusement pas une surprise".
"Du début à la fin, le seul objectif de cette parodie de procès a été d'empêcher Mme Suu Kyi de prendre part aux élections", les premières depuis 20 ans, promises dans les prochains mois, a-t-il estimé.
AP, 26/02/2010 | Mise à jour : 10:16
Le président Nicolas Sarkozy prononcera un discours au Conseil constitutionnel lundi après-midi "à l'occasion de l'entrée en vigueur de la question prioritaire de constitutionnalité", annonce le palais de l'Elysée dans un communiqué aujourd'hui.
"Cette procédure issue de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 offre à tout justiciable, dans le cadre d'une instance en cours devant une juridiction, la possibilité de faire prévaloir les droits et libertés garantis par la Constitution sur les lois qui y porteraient atteinte", rappelle la présidence de la République.
Appel du placement des enfants de Gouvieux
26/02/2010 | 09:06, extrait
La Justice avait placé en foyer d'accueil un frère et une soeur jusqu'ici dans une famille à Gouvieux depuis cinq ans. A l'époque, les deux enfants avaient été placés sur recommandations des services sociaux après soupçons de maltraitance de la part de sa famille originelle.
Helena Pottiez, directrice du service Enfance et familles au Conseil général de l'Oise, expliquait le 14 novembre que : "La famille d'accueil a pour métier d'accueillir les enfants pour un temps donné et à un moment les enfants partent (...) Comme un travailleur social qui suit un enfant, à un moment donné il ne le suivra plus. (...) Là, cela fait plusieurs mois que l'on prépare ce changement de lieu d'accueil dans un projet de relation mère-enfants. Ce qui nous mobilise, ce sont les enfants et leur maman".
De source http://nord-pas-de-calais-picardie.france3.fr/info/picardie/appel-du-placement-des-enfants-de-gouvieux-59339674.html
Ces parents d’élèves protègent les enfants placés
Le Parisien | 13.11.2009, extraits
L’affaire des deux enfants placés que veulent récupérer les services sociaux tourne au bras de fer. Le département demande le recours à la force.
Une véritable petite armée de l'ombre s'est constituée en quelques jours autour de deux enfants vivant en famille d'accueil à Gouvieux et scolarisés à l'école du Centre. Dotés d'un plan de bataille et d'une solide organisation, les parents d'élèves font tout pour déjouer le retrait d'un frère et d'une sœur de la maison dans laquelle ils ont été placés il y a cinq ans par les services sociaux. La tension est montée d'un cran depuis hier et l'éventualité que la force publique oblige les deux enfants à suivre les agents de l'aide sociale du département se renforce. La décision de transférer les jeunes de 6 et 10 ans et demi vers un foyer d'accueil du Compiégnois avait été confirmée par la justice le 6 novembre. Mardi dernier, Yves Rome, le président socialiste du conseil général, s'est donc adressé au parquet de Senlis afin qu'il saisisse le préfet, seul habilité à autoriser le recours à la force publique. L'affaire est d'autant plus délicate que la famille vit dans un logement de fonction de l'Aga Khan. Le mari, qui est employé de l'Aga Khan Studs, travaille pour les activités hippiques du prince. Hier, Patrice Marchand, le maire UMP de Gouvieux et par ailleurs conseiller général d'opposition, a opté pour l'apaisement (lire encadré). L'élu, très concerné par l'affaire, avait physiquement empêché les premières tentatives de retrait des enfants le 2 novembre. « Nous sommes prêts à aller assez loin » Les services sociaux avaient choisi d'agir de la sorte, estimant que l'assistante familiale outrepassait son rôle et prenait des « décisions unilatérales » à propos des jeunes. Une analyse qui a choqué dans la commune: « Comment peut-on reprocher à une famille d'accueil de trop aimer des enfants? » interrogeaient les parents solidaires. Depuis lundi, ils organisent tours de garde et plannings. Chaque jour, les enfants arrivent et repartent discrètement de l'école. La veille se poursuit après 16h30 et la fin des cours. « Nous avons constitué un réseau d'une centaine de personnes », explique Nora Ferhat, présidente de l'association des parents de l'école du Centre, Papas et Mamans volontaires (PMV's). Nous avons les téléphones de ceux qui sont joignables à tout moment, après 16h30. Les premiers contactés savent qu'ils doivent bloquer avec leur voiture la rue menant au domicile. » Combien de temps durera une telle mobilisation? C'est la question. « Nous n'en savons rien, mais nous sommes prêts à aller assez loin », prévient Nora Ferhat, au nom des parents.
De source http://www.leparisien.fr/oise-60/ces-parents-d-eleves-protegent-les-enfants-places-13-11-2009-709346.php
Samedi 14 Novembre 2009
GOUVIEUX (60) « D'autres alternatives possibles »
L'association des assistants familiaux Les Enfants d'abord se dit « scandalisée » par le sort réservé aux deux écoliers que les services sociaux souhaitent retirer à leur famille d'accueil.
L'association des assistants familiaux et maternels de l'Oise, dont fait partie la Godvicienne à qui les services sociaux veulent retirer les deux enfants qui lui étaient confiés depuis cinq ans, affaire qui suscite une grosse mobilisation à Gouvieux, s'est dite « scandalisée » par le traitement de ce dossier. Elle apporte tout son soutien à l'assistante familiale de Gouvieux.
La suite: http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/D-autres-alternatives-possibles
GOUVIEUX (60) Les enfants « devenus otages »
Helena Pottiez, directrice de l'Enfance et de la Famille au conseil général, défend la décision de justice de retirer les deux frère et sœur à leur assistante familiale. Elle réagit aux attaques.
Helena Pottiez, directrice de l'Enfance et de la Famille et responsable de l'aide sociale à l'enfance au sein du conseil général, réagit à l'article paru samedi dans lequel l'association les enfants d'abord se disait « scandalisée » par la volonté de retirer deux frère et sœur à leur famille d'accueil à Gouvieux.
Sur la décision de retirer les deux enfants de Gouvieux : « Que les choses soient bien claires : l'aide sociale à l'enfance ne retire pas un enfant accueilli chez une assistante familiale parce que serait prodigué « trop d'amour » mais bien parce que différentes expertises - de l'aide sociale à l'enfance et d'experts extérieurs - indiquent clairement qu'une réorientation des enfants est expressément nécessaire pour leur développement à venir. L'assistante familiale de Gouvieux a elle-même contribué à cette nouvelle orientation, et a même accompagné les enfants sur leur nouveau lieu d'accueil, ainsi que la maman, lors de rencontres préalables ! L'attitude de l'assistante familiale, agent salarié du Conseil général, en est d'autant plus incompréhensible, voire inquiétante aujourd'hui ».
Sur cette déclaration de l'association qui indiquait que « L'aide sociale à l'enfance est prise à défaut » : « A Gouvieux, ce n'est pas l'aide sociale à l'enfance qui est prise à défaut, mais bien l'assistante familiale et sa posture professionnelle. Rappelons en effet que le rôle de l'assistante familiale est de travailler comme professionnelle à la reconstruction des enfants et de leurs relations avec leurs parents naturels. Cette réalité du métier ne peut être contestée surtout par une représentante « autoproclamée » des assistantes familiales qui avoue d'ailleurs son ignorance sur le fond même du dossier dans l'interview : "On ne sait pas trop (ce qui se passe)" ! »
La suite: http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Les-enfants-devenus-otages
AFP, 26/02/2010 | Mise à jour : 15:02, extraits
La ville belge de Mouscron, dans l'ouest du pays, a décidé d'offrir deux poules pondeuses à chaque foyer candidat pour inciter à réduire le volume des déchets ménagers, explique la municipalité. Pour les foyers intéressés, "c'est double bénéfice", souligne le responsable de la Cellule environnement de la municipalité, Christophe Denève: non seulement ils réduisent le contenu des sacs poubelles en nourrissant les poules avec les déchets de cuisine quotidiens, mais ils bénéficient aussi en même temps une production d'oeufs à peu de frais.
[...] Les services de la ville frontalière, proche de Lille (nord de la France), délivreront une formation obligatoire aux candidats sur la meilleure manière d'élever des gallinacés. Les candidats doivent également prendre quelques engagements écrits à l'issue de leur session de formation: "s'engager à ne pas manger les poules avant deux ans, à ne pas les céder à des tiers, et autoriser la ville à effectuer des contrôles" inopinés à domicile pour vérifier que les bêtes sont bien traitées, souligne M. Denève.
Suu Kyi: USA "condamnent" la détention
AFP, 27/02/2010 | Mise à jour : 09:06, extrait
Le département d'Etat américain a indiqué qu'il "condamnait" le maintien en détention de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, décidé hier par la Cour suprême de son pays. "Nous condamnons la décision de la Cour suprême", a déclaré un responsable du département d'Etat sous le couvert de l'anonymat, estimant que la lauréate du prix Nobel de la paix, 64 ans, restait assignée à résidence "pour des raisons purement politiques". La Cour suprême de Birmanie a décidé de rejeter un appel de l'opposante contre sa condamnation à 18 mois d'assignation à résidence alors que se profilent les premières élections dans le pays depuis 20 ans. Elle avait été condamnée en août 2009 à trois ans de réclusion et de travaux forcés pour avoir brièvement hébergé un Américain qui avait réussi à nager jusqu'à son domicile, situé sur les rives d'un lac. La sanction avait été immédiatement commuée en une prolongation de la résidence surveillée à laquelle elle est astreinte depuis 2003.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/27/01011-20100227FILWWW00482-suu-kyi-usa-condamnent-la-detention.php
http://www.rtl.fr/fiche/5934793275/belgique-la-ville-de-mouscron-offre-des-poules-pour-reduire-les-dechets.html
Emilien et Anne-Charlotte vont retourner dans leur famille d'accueil
Un heureux dénouement pour Emilien et Anne-Charlotte, ces deux enfants de six et onze ans qui avaient été retirés de leur famille d'accueil à Gouvieux, dans l'Oise. Les services sociaux estimaient alors que les deux petits recevaient "trop d'affection" et s'étaient trop attachés à leurs parents de substitution. Ces derniers avaient contesté cette décision, et la justice vient enfin de leur donner raison. Pour la famille et les proches, c'est une véritable délivrance...
De source http://www.rtl.fr/fiche/5944456232/emilien-et-anne-charlotte-vont-retourner-dans-leur-famille-d-accueil.html