« Fiesta ! | Y aurait-il différentes manières d'interpréter ces mêmes faits ? » |
70 années se sont écoulées
« Il vaut mieux ne pas remuer la merde », pourrait reprendre un colonel. Je sais, mais c'est plus fort que moi.
Où en sommes nous, 70 ans plus tard ? Les discours d'hier, à Gdansk, « très modérés », ont été salués par la Belgique. Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) nous apprenait qu'il juge « exagérée » la menace nucléaire iranienne. Nous attendons toujours la libération de Clotilde Reiss... et celle de Gilad Shalit.
Ce n'est pas sans raisons que je prend de telles notes. A qui veut l'entendre (pas les juges de mon coin, la plupart sont bouchés), j'explique que j'étudie des conflits de toutes natures, en me demandant parfois quelle est la place de l'enfant - ou de personnes vulnérables voire de « victimes » - dans ces espaces où se querellent des adultes.
D'après des juges, ma fille Justine n'aurait jamais été manipulée. Je pense que les mêmes marteleront qu'elle n'a même jamais été instrumentalisée. Je me dis pour ma part que des adultes peuvent parfois être très cons.
Monsieur Philippe Douste-Blazy aura ici certainement une opinion. Début 2005, peu avant que Justine ne disparaisse pour 3 à 4 années, alors que je m'étais déjà beaucoup plaint auprès des juges et du Conseil général du Val d'Oise, que je me plaignais encore beaucoup de sa situation au sein de l'établissement de l'OSE France de Taverny, ce lieu prétendu « neutre », et du travail des professionnels de l'OSE France avec le corbeau et le pasteur, un congrès avait fait rager quelques adultes. J'en ai encore des notes, certaines sont aujourd'hui au fond de mes références.
Toulouse, lundi 21 mars 2005
2ème Congrès international dans le cadre des
Rencontres Franco-Israéliennes de
Victimologie de l’enfant
Je regrette que certains aient cru possible de réduire le champ de vos travaux à une seule cause, alors que la victimologie des conflits, concerne tous les enfants de la planète et toutes les situations de violence dans le monde. ... Un discours de P. Douste-Blazy.
L'année d'après, en 2006, des adultes avait manifestement été manipulés par des médias. Je vais continuer à mettre en mots tout ce que j'ai étudié au cours des années passées, même si ça pourrait déplaire à certains juges de mon secteur. Je m'en fous, certains ne sont plus saisis, notamment le juge Anne Valentini, tandis que les autres, ceux de la cour d'appel de Versailles, sa chambre des mineurs, je vais les faire perdre encore, si nécessaire.
Je me demande si certains qui se sont prononcés ou qui se sont impliqués ou investis dans cette affaire ont bien conscience de s'être aventurés parfois sur de véritables territoires de guerre, contemporaines, où les débats font très souvent rage. Sur ces territoires, régulièrement des adultes n'hésitent pas un seul instant à manipuler des enfants - souvent même leurs cadavres - pour faire valoir leur point de vue... voire peut-être même, pour dynamiser un marché, tout simplement. Oui, je sais... « L'homme n'est pas une marchandise comme les autres », nous a dit notre chantre.
AP - Mon Jul 17, 2:52 PM ET
Israeli girls write messages on a shell
Voir Online controversy over graffiti by Israeli kids
Qu'en pense Monsieur Bernard Kouchner, lui qui pourrait aujourd'hui très bien connaitre le dossier de l'Arche de Zoé, ces « pieds nickelés » partis « sauver » des « orphelins » du Dafour ? Mais il a peut être tout oublié.
A l'OSE France et alors qu'on peut très raisonnablement affirmer que Justine est une enfant « de boches », Messieurs Richard Josefsberg et Eric Ghozlan pourraient également avoir des opinions à tous ces sujets.
Fin janvier 2007, j'ai assisté aux discours d'inauguration de la maison Ensemble, à Saint Germain. A cette occasion, Monsieur Roger Fajnzylberg m'a proposé un rendez-vous dans son bureau, rue du Temple. J'avais pu lui exposer la nature des difficultés que je rencontrais. Il devait se renseigner puis me recontacter. M. Fajnzylberg m'a finalement simplement dit que les professionnels de l'OSE France avaient tout fait « dans l'intérêt de Justine ».
Au château, qui m'a très souvent renvoyé vers ses dépendances, ses tribunaux, je pense qu'ils sont effrayés, comme à l'OSE France. Le château ne me répond plus depuis de très longs mois. Je n'envisage même plus d'écrire là bas.
Oui, je le sais bien aussi, des juges dans notre secteur ont établi tout à fait autre chose. Par exemple, que ma cadette serait née en 2001, rappelant que ma soeur aînée est trisomique... Maintenant que Justine est à l'internat, à 500 km, plutôt ravie d'y être bien qu'elle se plaigne de la distance qui nous sépare et de contraintes encore, je vais tranquillement pilonner et bavarder, comme depuis toujours, jusqu'à la main-levée de son « placement ».