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Vacances, vacances judiciaires
C'est le moment de chausser les tongs, on ne lit plus grand chose dans les journaux, comme tous ces étés. Tongs qu'il ne faut pas aller trainer dans le Colorado, il y pleut des ours, des arbres - « wow... that wasn't very accurate. » Ce qui nous renvoie donc loin, dans quelques semaines, à la rentrée, ou très tard en septembre, pour la découverte et la lecture d'informations encore susceptibles de faire grincer et beaucoup rire, de ces informations que je préfère d'entre toutes.
Pour cet été et mon blog, je n'avais plus qu'un unique et dernier projet de billet, sur Batman ou Eolas ; avec l'intention d'ajouter quelques lignes sur l'IPJ, cette association ou cet « institut » pourtant bien connu ; j'attendais d'avoir en main un exemplaire de Marianne. Depuis quelques temps, je pensais à nouveau à tweeter moins, à laisser aussi mon blog de côté, pour quelques semaines ou mois ; je vais prendre des vacances, comme les journalistes - mais sans ouvrir mon blog aux stagiaires d'été.
Il me reste deux corvées, pour les prochains jours : une lettre et trois questions à expédier, à l'attention de l'ordre des avocats de Metz, un jugement entre mes mains, que je pourrais faire signifier par huissier. Parmi mes trois questions à l'ordre, je leurs demande s'ils connaissent Robert Faurisson, l'authentique, ses discours, ses luttes - délibéré à suivre, le 15 septembre.
Passé la fin septembre, les journalistes nous reparleront de Batman, ce lolymous ou l'« anonyme », cette Nabilla #Twitter du monde du droit. Mais je serais alors surtout impatient de découvrir le jugement qu'aura rendu le tribunal, ses motivations, un jugement qui pourrait nous rappeler que les mots ont un sens ainsi que, parfois, une certaine portée.
Nous reparlera-t-on de Angers ? J'attendrais également ce que nous lirons encore sur cette fillette « placée » à tort. Dans dix ans, nous décrouvrirons une jurisprudence, des motivations, une histoire très compliquée et des discours nous rappelant l'affaire Benjamin, ce né sous x, mais de père reconnu ? Puis dans vingt ans, on nous lâchera encore que les abus et dérives dans ces milieux, à la DASS, ces voleurs, ou à l'adoption, en France, n'étaient que des mythes.
Dans Marianne n° 950, un numéro spécial Batman, élogieux, dans l'édito de Jacques Julliard, nous lisons en gros, en gras, ainsi qu'en rouge : « malaise dans la civilisation », « quand le délire devient réalité, c'est cette réalité qu'il faut combattre. » Ca me fait en premier repenser à tout ce que nous disait Nietzsche ; « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » Dans un ouvrage #LMEF paru en septembre 2014, Alexandra Riquet, journaliste, et Bernard Laine, documentariste, nous expliquaient que ces « placements abusifs » ou « à tort » n'existent pas ; seul une unique histoire ou cas très particulier semblait avoir retenu leur attention...
Enfants en souffrance... la honte, | Rendu en juin dernier, par le TGI de Metz, |
La Montagne, 29 avril 2006 « On ne fait pas volontairement des placements abusifs »,
« les éducateurs agissent en amont... il faut que les parents changent et adhèrent, sinon... »
« peu d'entre eux ont des avocats et rares sont ceux qui ont consulté leur dossier »
parmi mes références, depuis des années déjà
http://t.co/PwFRrMX8vG @nicoprn 4 mois plus tard, pas de nouvelles? Toujours affairés autour du dossier, les #celebs? pic.twitter.com/SoV29eGCf3
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015