« #fusillades à Paris | Suisse : « Christine Bussat a des fourmis dans les jambes » » |
Scellés détruits dans l'affaire Borrel : la même justice pour tous ?
On m'avait dit que c'était normal, fréquent, habituel, que passé un certain temps, les tribunaux finissaient par égarer ou même par détruire ces affaires, les scellés... « C'est une tentative d'assassinat du dossier qui pourrait compromettre la condamnation des auteurs », a estimé la veuve du magistrat ? Puis qu'il fallait alors engager un recours contre l'Etat ou s'en accomomder. La « justice » étant la même pour tous en France, elle finira un jour par tenter d'infliger un « traitement psychiatrique » à la veuve Borrel également, dans le but de la faire taire, ou pour l'aider, pour l'aider à tourner la page ? Ces « soins », je les refusais, et libre depuis, je proteste ou rigole encore.
Dans l'affaire Borrel, nous retiendrons qu'il a pu s'agir d'un suicide. Le magistrat s'était-il immolé tout seul en contrebas de sa voiture ? Dans l'une de mes diverses affaires, mi 2008, la justice semblait avoir détruit un dossier médical, l'essentiel du dossier, suite à un décès suspect, en milieu hospitalier. Plus de scellés, fin des procédures
Scellés détruits dans l'affaire Borrel: Taubira ordonne une enquête
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/11/2015 à 13:12 Publié le 12/11/2015 à 13:02
La garde des Sceaux Christiane Taubira a ordonné aujourd'hui qu'"une inspection" soit diligentée après la destruction de scellés dans l'enquête sur l'assassinat du magistrat français Bernard Borrel, retrouvé mort près de Djibouti en 1995. La ministre de la Justice "a immédiatement saisi l'Inspection générale des services judiciaires" et "prendra les décisions qui s'imposent au vu des conclusions de cette inspection", selon le communiqué de la Chancellerie.
Des scellés "importants" ont été détruits par les services judiciaires, "compromettant la poursuite de l'enquête" sur l'assassinat du magistrat français Bernard Borrel, retrouvé mort près de Djibouti en 1995, a assuré aujourd'hui l'avocat de la famille, Me Olivier Morice.
Parmi ces scellés, un briquet, une sandale et des bidons d'essence retrouvés sur les lieux. "C'est un désastre judiciaire", a estimé Me Morice qui demande que la garde des Sceaux, Christiane Taubira, ordonne une inspection au sein des services concernés. Magistrat français détaché à Djibouti, Bernard Borrel avait été retrouvé mort le 19 octobre 1995, le corps en partie carbonisé, en contrebas d'un ravin, à 80 km de Djibouti. L'enquête française, ouverte depuis 1997, a d'abord privilégié la thèse du suicide, avant de se réorienter sur celle d'un assassinat. La cour d'appel de Paris a demandé en septembre que de nouveaux actes soient effectués notamment l'analyse d'une sandale, d'une trace papillaire sur un briquet et du carburant utilisé pour l'immolation.
"Ces scellés ont été détruits, les services invoquant le fait qu'un non-lieu a été rendu dans le dossier, ce qui est complètement faux", a relevé Me Morice.
"C'est une tentative d'assassinat du dossier qui pourrait compromettre la condamnation des auteurs", a estimé pour sa part Elisabeth Borrel, la veuve du magistrat. Pour elle, l'assassinat de son mari est "un crime d'État qui pourrait impliquer l'actuel président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh", alors chef de cabinet du président Hassan Gouled Aptidon. L'affaire Borrel a empoisonné pendant des années les relations entre Paris et son ex-colonie, où la France dispose d'une de ses premières bases militaires à l'étranger.
5 commentaires
#Justice > Rebondissement dans l'affaire #Borrel : des scellés importants détruits.
>> https://t.co/CMSouYYs0p pic.twitter.com/VntJN73xQY
— iTELE (@itele) 13 Novembre 2015
La destruction en décembre 2014 aurait été opérée à la suite d'une mention erronée dans le dossier, indiquant qu'une ordonnance de non-lieu avait été rendue le 19 septembre 2003.
Parmi ces scellés détruits, « une soixantaine d’objets » selon la famille de Bernard Borrel, un briquet, une montre, une sandale et des bidons d'essence retrouvés sur les lieux du drame à Djibouti. Des objets sur lesquels comme par hasard la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a demandé en septembre dernier que de nouveaux actes soient effectués, notamment l'analyse d'une trace papillaire.
« Certaines de ces expertises ne pourront plus être menées », regrette Elisabeth Borrel, la veuve de Bernard Borrel, elle-même magistrate.
Publié le 12-11-2015 Modifié le 13-11-2015 à 00:23
De source RFI/Afrique http://www.rfi.fr/afrique/20151112-assassinat-juge-bernard-borrel-djibouti-dizaines-scelles-detruits-crime-justice
Si la veuve a de la chance, les scellés #Borrel sont peut être juste égarés. De 2009: https://t.co/ImNklSCFT6 pic.twitter.com/dU6Znqc4D9
— Bruno Kant (@bkant) 13 Novembre 2015
Juste une boulette, "une faute de retranscription de numéro de dossier", selon une source judiciaire. Voilà #Borrel https://t.co/S5tbSBWO4o
— Bruno Kant (@bkant) 13 Novembre 2015
- merci de nous retrouver la savate et le bidon
- oui, nous l'avions bien... #Borrel #LOL pic.twitter.com/ABn1eHU2tR
— Bruno Kant (@bkant) 13 Novembre 2015