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Christophe Alévêque maintient ses injures sur Zinedine Zidane
Christophe Alévêque maintient ses injures sur Zinedine Zidane devant le tribunal
News publiée Le Jeudi 2 Février 2012 à 18:32, Pure People
Ce jeudi 2 février s'est ouvert le procès de Christophe Alévêque devant le tribunal correctionnel de Paris où il est accusé d'avoir injurié Zinedine Zidane au cours d'un entretien donné à SportMag le 3 janvier 2011.
Il décrivait l'ancien meneur de jeu des Bleus et du Real de Madrid en des termes fleuris, lui reprochant notamment d'être devenu un homme sandwich, "d'être une pute", "lisse" et "con comme une bite".
Alors aujourd'hui, en arrivant au tribunal, Christophe Alévêque, qui avait fait le déplacement contrairement à Zinedine Zidane, n'avait pas envie de rire, même s'il est arrivé plutôt serein, maintenant ses propos. "Je ne dis jamais que je suis allé trop loin, l'humour ne va jamais trop loin, a-t-il déclaré avant son audience. Je suis un bouffon, j'ai critiqué avec mes mots quelque chose que j'ai trouvé vulgaire."
Mallaury Nataf : « Je suis SDF depuis mars »
NDLR : Nataf, une « op' de comm », peut on lire parmi les commentaires, 20 Minutes, à la suite de leur décryptage. Comment faudrait-il au juste interpréter la comm de l'ex-magistrat Patrick Kiel ? Je me demande maintenant surtout ce qu'est devenue Christianne F. ou Felscherinow, sa trace s'est perdue en janvier 2011.
Média
Mallaury Nataf devenue SDF: Pourquoi ça choque?
Créé le 03/02/2012 à 17h39 -- Mis à jour le 03/02/2012 à 17h46, 20 Minutes
DECRYPTAGE - L'ancienne actrice de la série d'AB Productions «Le Miel et les abeilles» a expliqué au Parisien qu’elle était devenue SDF. Une annonce qui fait beaucoup jaser. «20 Minutes» fait le point...
Evidemment, on se souvient de sa fossette au menton, de ses yeux bleus, voire de son absence de culotte lors d’un passage télévisé, en 1999… Le fait d’apprendre dans Le Parisien que Mallaury Nataf du «Miel et des abeilles» est devenue SDF est donc en soi un étonnement. Mais tout de suite, on parle de sa «manucure», du manque de crédibilité du témoignage. Comme s’il était impossible de passer du statut de «star» d’AB productions à SDF.
Vulnérabilité des acteurs
«C’est pourtant une histoire qui renvoie à des cas classiques», explique à 20 Minutes le sociologue Serge Paugam, directeur de recherches au CNRS, spécialiste de la pauvreté. «Cette jeune femme semble avoir vécu des ruptures cumulatives: une série d’échecs à partir d’un échec professionnel».
La révolte des parents privés de leurs enfants
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RÉFORME
La révolte des parents privés de leurs enfants
Le Parisien | Valérie Urman | 13.05.2001
Réunis pour la première fois hier, les parents d'enfants « placés » ont fait entendre leur voix. Selon eux, les juges et les procureurs ont trop de pouvoir. Le gouvernement, qui les a entendus, présente une réforme mercredi.
POUR LA PREMIÈRE fois, ils sont venus parler sur la place publique. Les parents d'enfants placés ont tenu hier leurs « premières assises nationales », réunis par l'unique association à les représenter en France, le Fil d'Ariane. Environ 100 000 enfants sont, actuellement, retirés à leur famille. La justice, saisie d'environ 120 000 « mineurs en danger » sur une année, ordonne une fois sur trois le placement de l'enfant, soit 38 500 mesures nouvelles. Des chiffres énormes, dont l'importance même, alarme désormais autant les associations familiales que les juges et les pouvoirs publics. « Il arrive que l'on aille chercher un bébé tout juste sorti de la maternité... Il faut mettre en oeuvre d'autres moyens de prévenir les situations à risque », observe Ségolène Royal, qui souhaite « réduire le nombre de placements de moitié ». Secrétaire d'Etat à la Famille, intervenue hier, elle présentera mercredi la réforme de l'aide sociale à l'enfance en Conseil des ministres. Plusieurs rapports officiels remis au gouvernement ces derniers mois démontrent l'emballement abusif des procédures. Faute de prévention adaptée, des placements « économiques » achèvent de couler des familles pauvres qui ont cumulé les difficultés de l'exclusion, voire de l'errance. « Avec les 800 F à 1 000 F ( 122 € à 152,45 €) par jour que coûte l'enfant dans une institution, on pourrait aider la famille à se relever », relève Catherine Gadot, présidente fondatrice du Fil d'Ariane. « 'ai mis six ans à prouver que je m'étais reconstruite » Dans tous les cas, les droits fondamentaux des parents ne sont pas respectés. Les familles n'ont pas accès au dossier avant d'être convoquées chez un juge. Les parents « débarquent » dans le bureau, 8 fois sur 10 sans avocat, sans être informés des griefs invoqués par les services sociaux. En cas d'urgence, près d'une fois sur deux le placement intervient sans audience préalable des familles. Celles-ci attendent même la convocation du juge de longues semaines après le placement, parfois sans nouvelles de l'enfant. Or, les ordonnances provisoires de placement, difficiles à contester en appel, sont souvent renouvelées quasi automatiquement. La réforme attendue permettra aux parents d'accéder à l'ensemble du dossier. Elle imposera aussi au juge de recevoir la famille au plus tard 15 jours après le placement de l'enfant. Les procureurs aussi devraient voir leurs pouvoirs mieux encadrés. Actuellement, ils peuvent placer un enfant en urgence sans passer par un juge, « sans recevoir la famille, sans motiver sa décision et sans possibilité d'appel », déplore Jean-Pierre Rosenczweig, président du tribunal pour enfants de Bobigny. « Informer les parents, c'est un petit minimum, concède Catherine Gadot, qui s'est vu retirer sa fille de l'âge de 10 mois à six ans. On vous colle l'étiquette de mauvais parent, après on n'arrive plus à remonter la pente. » Elle-même n'a pas contesté le placement, justifié par le climat familial difficile. Mais, elle regrette que « l'affaire a été entendue en une demi-heure. J'avais ma fille le week-end, le reste du temps personne ne me tenait au courant du quotidien, de ses petites maladies, de l'école. La mesure a été reconduite tous les deux ans, ça durait un quart d'heure devant le juge qui se fondait sur le dossier des services sociaux. En plus, cela se passait mal avec l'éducateur, j'ai mis six ans à prouver que je m'étais reconstruite. »
Le Parisien
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