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Un militant relaxé après des menaces de mort contre Sarkozy
A la cour d'appel, on explique « c'est long parce qu'il y a beaucoup de demandes, d'autres contentieux sont très longs aussi ». N'y a-t-il pas urgence à réparer une erreur de la justice ? « Il n'y a pas d'erreur puisque ce monsieur a finalement été relaxé ! » Juridiquement vrai, c'est le principal, non ? • Voir ce PDF, un peu particulier
Voir aussi Aider les autres, plus qu'une vocation, et veiller à ne pas faire de fâcheux amalgames avec L’homme qui a menacé de mort Sarkozy s’explique. Voir également A l'heure de l'astronavigation ou quelques débats suscités par l'affaire de Tarnac
Un militant relaxé après des menaces de mort contre Sarkozy
Par Reuters, publié le 20/02/2009 à 16:45
SAINT-NAZAIRE, Loire-Atlantique - Un militant régionaliste breton a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, où il était jugé pour menace de mort contre Nicolas Sarkozy.
Sylvain Rabouillé, 40 ans, avait été interpellé en juillet 2008 en état d'ébriété la veille d'un déplacement du chef de l'Etat à Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique).
Militant de l'Union démocratique bretonne (gauche autonomiste), l'homme se trouvait alors à proximité d'une cabine téléphonique d'où une personne avait appelé la gendarmerie pour dire: "Sarkozy, demain, il est mort".
Le parquet, qui estimait que le délit de "menace de mort à l'encontre d'un élu public" était constitué, a décidé le renvoi en correctionnelle de Sylvain Rabouillé.
A l'audience, le substitut du procureur avait toutefois requis l'abandon des poursuites, faute de preuves.
"Ces poursuites ont été engagées non pas en raison de la gravité des faits mais bien de la personnalité de mon client", a plaidé Etienne Boittin, l'avocat du militant régionaliste, qui réclamait également la relaxe.
Le 10 mars, c'est encore le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire qui devra juger un homme soupçonné d'être impliqué dans des heurts en marge de la manifestation pour la défense du pouvoir d'achat et du service public le 29 janvier dans les rues de la ville.
Il aurait insulté le président de la République, ce que Nicolas Sarkozy, absent, n'a pas pu entendre. Mais un policier a rapporté les injures, ce qui a déclenché des poursuites pour "offense au chef de l'Etat".
Guillaume Frouin, édité par Yves Clarisse