Catégories: Sciences humaines, La psychiatrie, Psychologie, idéologies, Rumeur et crédibilité, Sociologie, anthropologie
Des ateliers pour apprendre à se déplacer
NDLR : S'agirait-il d'une opportunité pour réapprendre d'abord à ne pas tomber sous le bus ? Pourquoi pas.
A la une
Une Caennaise traînée par le train
Ouest-France, jeudi 28 janvier 2010, extrait
Blessée mais vivante ! Elle a été coincée par la porte d'un train, en Ariège. Son mari a porté plainte. « La dernière image est terrible : une poupée de chiffon, bringuebalée entre le train et le quai. » Jean-Yves est encore sous le choc. Photographe à la rédaction Ouest-France de Caen, il ne cesse de se repasser le film du drame qui a failli coûter la vie à son épouse de 44 ans. Ce devait pourtant être un week-end de rêve sur le plateau de Beille (Ariège).
Champigny-sur-Marne (94500)
ÇA BOUGE
Des ateliers pour apprendre à se déplacer
Le Parisien | 20.01.2010, 07h00, extrait
Savoir lire une carte, établir un itinéraire, utiliser les distributeurs de tickets, comprendre la signalétique, passer d’un mode de transport à l’autre nécessite un apprentissage. La RATP a donc ouvert des ateliers mobilité destinés aux personnes de 16 à 25 ans inscrites dans un parcours d’insertion professionnelle ou sociale. Trois niveaux sont proposés : l’initiation pour les personnes n’ayant jamais emprunté les transports en commun. ...
Ces politiques qui s'en prennent aux médias
NDLR : A l'occasion, je vais relire des notes voire même L'omerta française.
Actualités NouvelObs < Médias < Médias & pouvoirs
Ces politiques qui s'en prennent aux médias
NOUVELOBS.COM | 27.01.2010 | 14:43, extraits
Peillon vs France Télévisions, Bayrou vs TF1, Lefebvre vs AFP... Les politiques sont-ils obsédés par les médias ? Ou ont-ils trouvé le meilleur prétexte pour occuper le terrain médiatique précisément ? [...] Au petit jeu du "qui tapera le plus sur les médias", les politiques gagnent-ils à tous les coups ? Pas sûr, car le risque est tout de même de tomber dans l'excès. "Le systématisme et la caricature deviennent rapidement inopérants, comme le montre Frédéric Lefebvre et ses mises en cause de l'AFP", prévient Jean-Marie Charon. Voire de tomber dans le populisme. "Décrédibiliser médias et journalistes, qui jouent un rôle-clé dans l'animation du débat public, cela peut être dangereux", poursuit le sociologue. Au point d'occulter les vraies difficultés auxquelles se heurte la profession. "Les gens qui arrivent avec des vieilles formules et qui réclame des têtes n'aident pas à sensibiliser l'opinion aux vrais problèmes des médias", regrette Jean-Marie Charon. "Les questions de financement des médias, de l'audiovisuel public, des relations entre propriétaires et rédactions, sont des sujets délicats qui renvoient aux questions de démocratie." François Malye abonde dans le même sens. "Le vrai problème dans les médias, c'est l'autocensure car les journaux appartiennent à de grands groupes économiques, et une certaine façon de travailler avec les politiques. Mais sur ces sujets, on entend rarement ces derniers." (Anne-Sophie Hojlo - Nouvelobs.com)
Médias : Le groupe Bolloré censure un papier sur la police
NDLR : De la censure, en mai ou juin 2007 ? Je crois qu'il y avait alors plusieurs articles dans mon blog que le groupe Bolloré n'aurait pas toléré dans son gratuit Matin Plus... Quel est au juste le problème ? Mes plus récentes conclusions n'ont pas été censurées, certains pensaient que j'allais être condamné. Je les avais remises en mains propres, au rapporteur. Mais cela ne me surprend pas vraiment car, comme je l'écrivais dans ces mêmes conclusions, les magistrats professionnels en ont souvent déjà entendu bien d'autres. Depuis, un collège de magistrats a rendu un délibéré, un arrêt ou décision de justice qui sera bientôt définitif. En décembre dernier, je souhaitais aussi verser des suppositoires à ce même dossier, mais le rapporteur les a refusé ; le dossier « d'assistance éducative » de ma fille Justine contenait déjà une carte de visite ainsi qu'une clef USB dont le contenu, un extrait de Fuck You de Lilly Allen, semblait indifférer la Cour.
Le groupe Bolloré censure un papier sur la police
Par D.H. (avec agence), le 04 juin 2007 à 13h10, mis à jour le 04 juin 2007 à 17:55
Rubrique Economie - TF1 News, sur TF1/LCI, extraits
La direction a confirmé lundi avoir refusé de publier dans son quotidien gratuit Matin Plus un article sur les déboires de roms avec la police de Roissy.
[...] La non parution de cet article rédigé par la rédaction de l'hebdomadaire Courrier international, conformément aux accords en vigueur entre les deux titres, a été révélée par le chef du service Europe de l'Est de Courrier International, Alexandre Lévy, sur son blog. Matin Plus est issu d'un partenariat entre le groupe Bolloré (à 70%) et Le Monde (à 30%). Plusieurs pages du quotidien sont réalisées par des journalistes du Monde et de Courrier International, filiale du Monde.
"Petite censure" ou "journal neutre" ?
Selon Alexandre Lévy, l'homme d'affaires Vincent Bolloré, ami proche de Nicolas Sarkozy qui avait disposé de son bateau après l'élection du 6 mai, a refusé de publier cet article relatant les mésaventures de musiciens roms retenus pendant plusieurs heures par la police de Roissy. La raison de cette "petite censure, franche et décomplexée" est qu'on ne pouvait "pas parler de la sorte de la police française" selon Alexandre Lévy.
[...] Comparaison avec "ce qui se passait au temps de l'URSS"
"Nous avons une charte éditoriale prévoyant que nous faisons un journal neutre. Là, on avait un article qui était extrêmement désagréable pour la France parce qu'il comparait ce que faisaient ses fonctionnaires à ce qui se passait au temps de l'URSS", a-t-il expliqué. Pour Jean-Christophe Thiéry, le rédacteur en chef de Matin Plus Serge Nedjar "a pris la décision de ne pas passer l'article et cette décision a été évidemment confortée par Vincent Bolloré" et par lui-même.
SOS Villages d'Enfants : parrainages d'enfants, aide à l'enfance
NDLR : Sa justice souhaitait que je « supprime » mon site Internet. Pourquoi ?
Une copie écran de la page d'accueil de SOS Village d'enfant - Une copie locale
Interpellés pour un masque de Sarkozy
NDLR : Quelle farce...
Interpellés pour un masque de Sarkozy
Lefigaro.fr, 22/01/2010 | Mise à jour : 07:18
Deux professeurs des écoles qui participaient à une manifestation à Nice hier matin ont été interpellés parce qu'ils portaient un masque de Nicolas Sarkozy et brandissaient une pancarte sur laquelle était inscrire le fameux "casse-toi pauvre con", rapporte aujourd'hui Nice-Matin.
Entourés par des policiers nationaux, les deux instituteurs ont été isolés du cortège, puis emmenés au commissariat, où ils se sont vu reprocher une "offense au chef de l'Etat", un délit prévu par la loi du 29 juillet 1881. Le conseiller régional communiste Pierre Bernasconi, venu s'interposer, a également été interpellé.
Les trois personnes ont finalement été rapidement relâchées, tandis que les syndicalistes ont promis de "tous venir avec un masque de Nicolas Sarkozy à la prochaine manifestation".
Extrait de source Nice-Matin
Les enfants d’Haïti : entre l’angoisse des adoptants et le risque du trafic
NDLR : Pourquoi nous parle-t-on de « rapatriements » d'enfants d'Haïti alors qu'il s'agirait plutôt de « sauvetages », voire peut-être même « d'exfiltrations » ? Ces bouteilles d'eau vides dont il est question à la suite me font penser à une manifestation qui avait été organisée par le passé, en Belgique, par SOS Rapts Parentaux. Des chaussures d'enfants avait alors été alignées devant le ministère de la justice ; une photo.
De source France-Info
De source http://rapatriement-haiti.over-blog.com/
Hagenau - Uhrwiller : « Le Noël des aînés, une belle fête »
NDLR : Je comprend mieux pourquoi le pasteur n'a pas pu me téléphoner depuis l'été dernier, pour organiser les DVH en faveur de Justine, il était bien trop occupé à préparer une belle fête pour le troisième âge du village.
De source DNA
Les jeunes de l'UMP : « le pire risque, c'est de ne pas en prendre »
NDLR : Lefebvre a raison (voir plus bas), bientôt les fêtes de fin d'années, noël en famille, la fête avec les amis, tout ça. Prenons des risques moins pires et contribuons au changement du monde, dans cette France d'après la rupture ? Dans ce clip, parmi tous ces personnages, Raffarin est mon préféré. Je me demande si les guignols pourront rivaliser.
De citations prêtées à Nicolas Sarkozy, selon evene.fr... « Si la vérité blesse, c'est la faute de la vérité. », d'une conférence de presse, 4 Mai 2004. « Quand on a le sentiment que le temps est compté, on agit plus et plus vite. », d'une interview dans Le Monde, 17 Juillet 2004. « Tout est complexe entre un homme et une femme, mais quand tout est public, alors les petits événements de la vie quotidienne deviennent des monuments. », témoignage. « L’épreuve, c’est l’absence, pas la blessure de vanité. », témoignage. « A chaque époque ses solutions, mais ses solutions fortes, volontaires, déterminées. », témoignage. « Plus on manifeste un désaccord sur le fond, plus on doit être attentif à la forme. », d'une interview dans Le Monde, 9 Septembre 2006. « Il faut tout faire pour que le travail rapporte davantage que l’assistance. », de l'émission ‘J’ai une question à vous poser’ TF1, 5 Février 2007. « La France n’est jamais aussi prête au sursaut que lorsqu’on la croit sur le déclin. », du Meeting de Cormeilles-en-Parisis, 6 Mars 2007. « L’idéologie de mai 68 sera morte le jour où dans la société on osera rappeler chacun à ses devoirs. », d’un discours Bercy le 29 avril 2007. « Là où vous voyez des critiques, je ne vois que des convictions. », d'une interview dans Le Monde, 7 Septembre 2005.
Copé déplore le clip de l'UMP
AFP, 12/12/2009 | Mise à jour : 12:31
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, n'apprécie pas le clip réalisé par les jeunes de l'UMP, dans lequel plusieurs ministres chantent en play-back, déplorant cette initiative venue "du parti". "Qu'est-ce que vous voulez que j'en dise de ce clip... Ah, non, il ne m'a pas fait rire, non !", a-t-il déclaré sur Europe 1. A la question "Comment autant de ministres peuvent se planter autant, ensemble, sans qu'il y en ait un qui s'en rende compte ?", M. Copé a répondu: "je ne sais pas dans quelles conditions tout ça a été fait. Je sais que c'est une initiative du parti", sous-entendu avec l'aval de son rival Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP. "Je l'ai découvert comme tout le monde", a-t-il lâché en soupirant avant d'ajouter: "franchement, s'il y a bien un sujet sur lequel vous ne me trouverez pas très bavard, c'est celui-là. C'est vrai que ça ne m'a pas convaincu". Dans ce clip, "un lipdub" diffusé sur internet et censé booster l'ardeur militante des jeunes UMP, une pléiade de personnalités du parti présidentiel et de ministres chantent et dansent avec plus ou moins de bonheur sur un tube de Luc Plamondon, composé en 1976 et intitulé "Tous ceux qui veulent changer le monde".
PARIS (AFP), il y a 5 heures — Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a pris samedi la défense du clip controversé des jeunes UMP y voyant "clin d'oeil, humour et second degré", là où les socialistes sont incapables de "chanter ensemble". "Le clin d'oeil, l'humour et le second degré doivent faire partie de la politique, surtout à la veille des fêtes de fin d'année!", affirme dans un communiqué M. Lefebvre, l'une des nombreuses personnalités de l'UMP apparaissant dans ce "lipdub". "Je préfère le sourire et l'action pour soutenir un monde qui change à Copenhague, plutôt que la violence et la provocation de ceux qui ont sali le symbole de la démocratie en envahissant le Parlement", déclare-t-il également faisant allusion au coup de force des militants de Greenpeace le 2 décembre à l'Assemblée nationale. "Et puis, quand on prend plaisir à participer à l'aventure du changement, pourquoi le cacher!", estime le porte-parole de l'UMP. Selon lui, "il y a une certitude, c'est que le Parti Socialiste qui est incapable de se retrouver dans la même pièce, n'a aucune chance de faire un lipdub comme le nôtre! Cela les obligerait à chanter ensemble! Inimaginable!!"
RTL info | 13 déc. 2009 | Màj 14h29, un son
Non, les ministres UMP ne sont pas tous danseurs professionnels
LIPDUB
Le clip des jeunes UMP est "dégoulinant de bêtise"
NOUVELOBS.COM | 10.12.2009 | 16:53, extraits
Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé à tomber, pas franchement emballées. Le premier, l'ancien ministre de la Jeunesse, de l'Education et de la Recherche Luc Ferry a jugé le clip "ridicule" et "consternant". Interrogé sur le Talk Orange-Le Figaro, il est d'abord incrédule : "Non ce n'est pas vrai, vous me faites une blague ? Ils n'ont pas fait un truc aussi nul, ce n'est pas possible". Pour lui, ce clip est "dégoulinant de bêtise. Comment peut-on faire un truc aussi médiocre ?", demande-t-il, se disant "consterné" : "Pour le coup, cela me choque vraiment. Cela me fait de la peine que le show-biz le plus bête, le plus médiocre s'introduise dans la politique comme cela, c'est désespérant". Bon plan com'. Le clip, présenté par les jeunes UMP sur leur site comme "le clip officiel des Jeunes Populaires pour l’année 2010", bénéficie en tout cas d'un plan com' de première main. Une soirée de lancement "en avant première et en exclusivité" est prévue à Paris le vendredi 11 décembre. En bons communicants, les jeunes UMP ont déjà mis en ligne sur leur site le teaser, destiné à nous vendre le clip. Un bandeau s'affiche sur fond noir, avec une accroche à la syntaxe douteuse : "Le pire risque, c'est celui de ne pas en prendre". [...] C'est parti, sur les airs de "tous ceux qui veulent changer le mon-deu/Venez chanter, venez danser/ Tous ceux qui veulent changer le mon-deu/ Venez marcher z-à mes côtés". Préparez-vous à avoir la larmette à l'œil.
L'année Calvin ou « l'audace d'une parole libre »
Une affiche de la Fédération protestante de France
Jean Kiffer : « dans une République normale, on devait en rester là... »
NDLR : Une « publicité » parue en pages Région, dans le Républicain Lorrain du 25/10/2009. Revoir aussi un article paru en juin 2008, dans le même canard, références et extraits à la suite. Sur le net, cet article de juin 2008 semble être incomplet, mais j'en ai une copie quelque part, dans ce blog, dans mes piles ou dans mes étagères.
Pour plus grand et lisible, cliquer ici
JUSTICE
Joel Guitton perd le procès en diffamation
Le procureur, le maire et «l’exploit» de l’huissier
Républicain Lorrain, publié le 17/06/2008
L’ex-procureur de Metz, Joël Guitton, perd le procès en diffamation qu’il avait intenté au maire d’Amnéville, Jean Kiffer...pour une erreur matérielle. Truffé de pièges juridiques, le droit de la presse est une matière redoutable. Les professionnels du monde judiciaire ne sont pas les derniers à se prendre les pieds dans le tapis de la loi du 29 juillet 1881, qui définit les infractions commises par voie de presse et les procédures très particulières qui leur sont applicables. [...] Au cours du conseil municipal du 2 mai 2007, dans l’une de ces diatribes dont il a le secret, Jean Kiffer s’en était pris publiquement au procureur de Metz, comparant ses «méthodes » à celles de la «Gestapo». «Malgré l’inquisition qu’il exerce contre la mairie d’Amnéville, le procureur est resté bredouille », avait fustigé Jean Kiffer, accusant le magistrat de «vouloir [sa] peau ». Ces amabilités tout en nuances étaient remontées jusqu’au [???], dont les oreilles avaient sifflé très fort. [...] Saisi de ce dossier pittoresque, le TGI de Paris vient de rendre son jugement. Sans même se prononcer sur « le fond », la 17e chambre, spécialisée dans les délits de presse, a prononcé la «nullité» de la procédure engagée par l’ex-procureur. ...
Schizophrénie
De source Wikipedia... l'intro
Le terme de schizophrénie regroupe de manière générique un ensemble d'affections psychiatriques présentant un noyau commun, mais dites différentes quant à leur présentation et leur évolution. 'Schizophrénie' provient de « schizo » du grec « σχίζειν » (schizein) signifiant fractionnement et « φρήν » (phrèn) désignant l’esprit. On utilise le pluriel pour désigner ces schizophrénies. Ce sont des pathologies psychiatriques dites d'évolution chronique, débutant généralement à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. La folie, terme analogique est psychose en ce qu'elle se structure, et a le caractère de schizophrénie, épisodiquement, dans les états "dissociés"[1] ...jusqu'à envahir "ce corps qu'a l'esprit".
Les schizophrénies ont pour conséquence des altérations de la perception de la réalité (délire), des troubles cognitifs, et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux plus ou moins importants. Le terme est par ailleurs fréquemment utilisé au sens figuré, notamment dans la presse, pour évoquer des attitudes ou des propos simplement contradictoires.
1. ↑ La schizophrénie, terme au départ évidemment psychiatrique, désigne comme tels les états dit 'dissociés', où l'être est dans le repli et la régression au langage. Éjection du moi, dans la formalité de son juste fonctionnement, altération profonde, elle n'a pas précisément le caractère dit de 'double personnalité' ainsi qu'on l'entend parfois.
De source CNRTL, extraits
SCHIZOPHRÉNIE, subst. fém.
A. − PSYCH. Psychose chronique caractérisée par une dissociation de la personnalité, se manifestant principalement par la perte de contact avec le réel, le ralentissement des activités, l'inertie, le repli sur soi, la stéréotypie de la pensée, le refuge dans un monde intérieur imaginaire, plus ou moins délirant, à thèmes érotiques, mégalomanes, mystiques, pseudo-scientifiques (avec impression de dépersonnalisation, de transformation corporelle et morale sous l'influence de forces étrangères, en rapport avec des hallucinations auditives, kinesthésiques). ...
DÉR.
Schizophrénique, adj. a) Psych. Qui est de la nature de la schizophrénie (supra A) ou qui la dénote. Le schizophrène ne vit plus dans le monde commun, mais dans un monde privé (...). De là l'interrogation schizophrénique: tout est étonnant, absurde ou irréel, parce que le mouvement de l'existence vers les choses n'a plus son énergie (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p. 332). « Attitudes schizophréniques », toutes signalées par leur caractère abstrait et apragmatique, par leur stérilité, leur fixité et leur immobilité (Minkowski): véritables « stéréotypies psychiques » qui finissent par régler tout le comportement du schizophrène (Mounier, Traité caract., 1946, p. 363). b) P. anal. Relatif à la schizophrénie (supra B), qui est déphasé de la réalité, marqué d'une scission interne, d'une dualité insurmontable. [Les centristes en Suède] se trouvent dans une position schizophrénique: d'une part, toute la bourgeoisie traditionnelle a voté pour eux, dans l'espoir de se débarrasser enfin de cet horrible socialisme qui les empêche de dormir; d'autre part, une bonne partie des électeurs s'est laissé séduire par le thème de la liberté, du changement. Il est impossible de satisfaire les deux (Le Nouvel Observateur, 27 sept. 1976, p. 44, col. 2). − [skizɔfʀenik]. − 1re attest. 1917 (J. Rogues de Fursac, Manuel de psych., p. 268); de schizophrénie, suff. -ique*. − Fréq. abs. littér.: 12.
Hortefeux lance l’idée d’un couvre-feu pour mineurs délinquants
Voir aussi Les déracinés de la Creuse : « Puisque l'Etat défend l'Etat... »
Voir également Tristes tropiques de la Creuse, un ouvrage paru en novembre 2004
"Lévi-Strauss a su transformer ses expériences en systèmes de pensée"
LEMONDE.FR | 03.11.09 | 19h42 • Mis à jour le 03.11.09 | 19h54, extrait
"Les sujets traités par Lévi-Strauss sont transversaux et susceptibles de toucher un large public", explique Roland Pourtier, géographe, professeur à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, après l'annonce, mardi 3 novembre, de la mort de l'ethnologue, à l'âge de 100 ans.
En quoi la lecture de Lévi-Strauss vous a-t-elle marqué ?
Je ne suis pas ethnologue de formation, mais géographe. Cela dit, j'ai effectué l'essentiel de mes recherches sous les tropiques, en Asie et en Afrique noire. La lecture de Tristes Tropiques s'est donc imposée très tôt dans mon parcours d'étudiant. C'est une œuvre majeure, essentielle par son approche philosophique de l'anthropologie.
Il y a dans Tristes Tropiques un relativisme qui m'a toujours surpris. Lévi-Strauss interroge des pratiques que nous réprouvons totalement dans notre système de valeur. Prenez l'exemple de l'anthropophagie. Il a une façon très intéressante de la présenter : dans nos sociétés occidentales, nous éloignons les indésirables, tandis que dans d'autres sociétés, on les ingère ! Lévi-Strauss va très loin dans le relativisme culturel. Mais cette ouverture d'esprit a permis de mettre en question notre propre système de valeur qui prétend à l'universalité. Or, on ne peut être ethnologue sans se poser la question de l'universalité.
Hortefeux lance l’idée d’un couvre-feu pour mineurs délinquants
France Info - 22:40, extrait
Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a "lancé l’idée d’un couvre-feu ciblé sur des mineurs délinquants" de moins de 13 ans, mardi soir, à Paris, lors des "rencontres de Beauvau" organisées avec des élus de la majorité présidentielle. “La part des mineurs (dans la délinquance) a augmenté de près de 5% en un an, pour atteindre 18%”, a assuré Brice Hortefeux, en ajoutant que cette délinquance des mineurs était également “de plus en plus violente, avec l’apparition d’armes blanches et d’armes létales”. Elle est par ailleurs “de plus en plus jeune et elle se féminise”, a-t-il souligné. Dans ces conditions, “je suis de plus en plus partisan d’une mesure qui aurait le mérite de la simplicité, de la lisibilité et de l’efficacité : qu’un jeune de moins de 13 ans qui aurait déjà commis un acte de délinquance ait une interdiction de sortie nocturne s’il n’est pas accompagné d’un adulte”, a-t-il dit, spécifiant : il ne s’agit “pas d’une décision, c’est une réflexion”.
Décès de Lévi-Strauss: Sarkozy réagit
AFP, 03/11/2009 | Mise à jour : 19:48
Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage ce soir dans un communiqué à Claude Lévi-Strauss, "l'un des plus grands ethnologues de tous les temps", créateur "de l'anthropologie moderne" et "humaniste infatigable", décédé dans la nuit de samedi à dimanche.
Moments de la diversité culturelle [ou haro sur les institutions privées]
NDLR : Ces références figuraient déjà dans mon blog, depuis janvier 2009. Je mets maintenant ce billet à jour. Fin mai dernier, des juges de Versailles ont donc encore déblatéré rendu un ultime délibéré. J'ai très souvent parlé de laïcité mais je crois que ce discours n'a jamais été entendu (hormis, peut-être, par le pasteur d'Uhrwiller ainsi que par les travailleurs sociaux de l'OSE France). Donc, très prochainement, plutôt que de fêter encore 1905, une ère qui semble depuis quelques temps révolue, en décembre, je fêterais à nouveau la circulaire Chaumié.
Voir aussi La clameur, le haro, les cas de flagrance ainsi que Un drôle de système, un billet du 16 mai 2009
Moments de la diversité culturelle
Diogène n° 219 – 2007/3, sur CAIRN
Les Presses Enfantines Chrétiennes au XXe Siècle
Par Hasse Bissette, paraissait ce 22 janvier 2009
L'indignation : Histoire d'une émotion politique et morale (XIXe-XXe siècles)
de Anne-Claude Ambroise-Rendu, Christian Delporte, Lise Dumasy, Loïc Artiaga, Collectif
Décembre 2008, aux éditions du Nouveau Monde
Présentation de l'éditeur. Réaction de colère, bouffée de révolte, cri lancé contre l'injustice, expression brutale ou sourde du mépris et parfois de la haine, l'indignation est une émotion qui relève de la conscience morale mais aussi du sentiment politique. Mais elle est bien davantage encore car, en participant à l'exercice du jugement et de la raison, elle contribue également à fonder les identités collectives en termes moraux et politiques. C'est pourquoi l'indignation, actrice essentielle, ces deux derniers siècles, de multiples débats - littéraires ou médicaux, juridiques ou sociaux, politiques ou médiatiques -, fournit l'une des clés qui permettent de mieux comprendre comment les sociétés démocratiques se sont bâties jusqu'à nos jours. L'histoire de l'indignation est à construire: le lecteur en trouvera ici les premiers contours.
Biographie de l'auteur. Anne-Claude Ambroise-Rendu est maître de conférences en histoire à l'université de Paris X-Nanterre et membre du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste en histoire des représentations (XIXe-XXe siècles), elle a notamment publié Crimes et délits, une histoire de la violence en France, de la Belle Epoque à nos jours (Nouveau Monde éditions, 2006), et Petits récits des désordres ordinaires. Les faits divers dans la presse française des débuts de la Ille République à la Grande Guerre (Seli Arslan, 2004). Christian Delporte est professeur d'histoire contemporaine et directeur du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste d'histoire politique et culturelle (XXe-XXIe), il a notamment publié Images et politiques en France au XXe siècle (Nouveau Monde éditions, 2006) et LA France dans les yeux. Une histoire de la communication politique de 1930 à aujourd'hui (Flammarion, 2007).
L'indignation, page 109 ; dessous ce livre, Libé du 14/10
Wait for me
Wait for me, Moby... « please, dont let me make the same mistake again »
p 2009 little idiot drawings by Moby |