Archives pour: Janvier 2010, 19
Un triplet gagnant : MAM, Lathoud et... Botton ?
Il m'arrive parfois d'avoir le sentiment d'halluciner lorsque je m’égare ici et là, dans mes lectures, sur la toile.
C’est à ces moments là que je vérifie d’abord différentes informations, voire que j'écoute même en premier tout ou partie de discours officiels. Une toute nouvelle association, « Prison du cœur », pour aider les nouveaux détenus à supporter le « choc carcéral » ? Par le passé, Dati avait souvent fait rire ; je pense que MAM et Lathoud vont très rapidement la détrôner. On lit Botton, sur rue89, puis on en verse déjà de premières larmes : « Aujourd'hui, la prison, ça arrive à tout le monde. Avec les nouvelles lois sur la conduite en état d'ivresse, vous pouvez vous retrouver en prison après avoir fait la fête, un vendredi soir. Et vous êtes confronté au choc carcéral. Vous êtes sonné, perdu, votre famille ne sait pas où vous êtes. » Botton poursuit, et vous endolori les zigomatiques : « La magistrature a sauvé ma vie. Tout le système judiciaire a sauvé ma vie. »
Sur http://www.pierrebotton.com/, j'adore la présentation, en 4ième, du livre « V.I.P. en prison, la vérité ». J'adore également ce billet de Philippe Bilger, de novembre dernier, éclairé par l'histoire ainsi que par l'actualité la plus récente... « Je ne dénie évidemment à personne le droit de réfléchir, de s'émouvoir ou de critiquer mais il y a une forme d'arrogance chez d'anciens condamnés qui leur fait confondre leur expérience singulière avec le pluriel d'une pensée et d'une vision équilibrées et lucides. »
Il y a depuis quelques temps bien trop de suicides en prison, on nous le dit depuis des lustres, MAM souhaite donc maintenant « tester sur le terrain un certain nombre d'actions. » Jean-Amédée Lathoud que je qualifierais bientôt et sans la moindre gène de « souteneur », à la tête de la pénitentiaire, pour « mieux » traiter ce que la morale réprouve, voire même pour « parfumer » tout simplement, mais « avec le coeur », ceux que la Société française souhaitera « neutraliser » ? Chaperonnée par sa chancellerie, cette scène a quelque chose d'ubuesque et d'irréel.
Je préfère pour ma part d'autres territoires, loin de telles esbrouffes, bien en amont de ces « traitements » par l'intimidation et par la force, par l'enfermement, des disparitions ou des suivis approximatifs. Une association oeuvrant depuis quelques années dans le secteur de la protection de l'enfance m'a proposé de préparer ou d'assiter à des forums théatre qui pourraient un jour permettre à des parents et à des professionnels de la Dass de se rencontrer.
MAM confie à Pierre Botton une mission sur la prison
Le Figaro, par Laurence de Charette, le 18/01/2010 | Mise à jour : 10:30, extrait
« Je sais de quoi je parle », assure l'ancien homme d'affaires et ex-gendre de Michel Noir, écroué dans les années 1990. Il a été l'un des détenus les plus médiatiques de France dans les années 1990 : Pierre Botton, revient aujourd'hui sur le devant de la scène avec le projet d'humaniser la détention. Avec un soutien de poids : celui de Michèle Alliot-Marie, qui l'a invité à présenter à son côté, ce lundi après-midi, ses projets, qui débuteront par une expérimentation à la prison de Nanterre, un établissement accueillant un grand nombre de jeunes de banlieue. « L'atout de Botton, explique un membre de l'Administration pénitentiaire, c'est d'être un ancien détenu, mais aussi d'avoir gardé un carnet d'adresses… » Pierre Botton devrait en effet mettre à contribution ses relations dans le monde artistique et culturel et les emmener à l'intérieur des murs de la prison. Mais pas uniquement pour rencontrer les détenus : l'homme d'affaires veut également valoriser l'action des surveillants pénitentiaires.
La sodomie reste interdite en Malaisie
AFP, 19/01/2010 | Mise à jour : 12:21
La justice malaisienne a rejeté le recours d'un homme qui protestait contre l'interdiction de la sodomie, un délit passible de 20 ans d'emprisonnement, a-t-on appris de source judiciaire. La cour d'appel de Kuala Lumpur avait été saisie par Abdul Rahim Abdul Rahaman, un homme de 39 ans, qui faisait appel de sa condamnation à 60 ans de prison pour 22 actes de sodomie d'un adolescent de 14 ans. Il a affirmé que la relation était consensuelle.