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Dès le départ, juge, inquisiteur et parti ?
Je brasse encore mes papiers, à la recherche d'une décision dite « de justice ». J'ai toujours eu le sentiment que le juge Anne Valentini a été assez rapidement juge et parti dans cette histoire. Un jour, j'ai reçu une convocation puis je me suis plaint. Avec le recul, j'ai le sentiment qu'au moment d'une notification, le greffier du juge Anne Valentini ne m'a pas communiqué la page 2 d'une décision de Nanterre de mai 2003. A l'époque, vers juin 2003, un avocat m'avait confirmé que le juge pour enfant pouvait parfois communiquer ou notifier un peu n'importe quoi.
Mais le juge Anne Valentini avait ensuite très vite jugé qu'il n'y avait eu aucun couac dans son cabinet. Par la suite, s'obstinant, cette même juge a donc fini par missionner ses psychiatres ou psychologues. Il fallait bien par tous moyens sauver sa face, celle de son greffier, « sauver » aussi ma fille Justine ainsi que la face des pros de l'OSE France ?
Cette décision, à la suite, est aujourd'hui bien évidement définitive. Elle mérite un certain respect, comme d'autres.
Je cherche encore
Je recherche encore une décision rendue il y a quelques temps, par le tribunal administratif de Strasbourg. J'ai à nouveau mis la main sur la correspondance ci-dessous après laquelle je m'étais fait un plaisir de relancer le Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire, Monsieur Nicolas Sarkozy : « Vous m'appreniez qu'un traitement approprié allait suivre. Toutes ces troupes et investigations ou ce traitement ont-ils progressé ? » Je vais encore en rire pendant des années. C'est après l'échange ou l'envoi de ce genre de correspondances que ces services publics, cabinets ou l'Administration plus généralement fini par ne plus jamais vous répondre.
Bien plus tard encore, sa justice reconnaissait qu'en mai 2007, j'étais déjà très fâché et faisais enfin un sit-in devant sa chancellerie. Dans mes dernières conclusions déposées à Versailles, en décembre dernier, je me plaignais encore de la dénaturation des éléments de la procédure. Après cela, ce 15 janvier 2010, sa magistrature a rendu un arrêt un peu moins brouillon. Je suis curieux de lire ce qu'elle rendra prochainement ; la quille, c'est pour plus tard, peut-être à la fin 2011.
Aujourd'hui, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Il n'est plus possible de demander des investigations complémentaires ni aucune contre-expertise. En effet, depuis quelques temps et tout en bougeant finalement tout de même un peu ses plumes, après avoir à mon avis rejugé une voire quelques décisions définitives, la procédure « d'assistance éducative » m'ayant parfois coupé des voies de recours, comme un mollusque accroché à son rocher, sa magistrature s'en tient à l'autorité de choses grossièrement sélectionnées et parfois prétendues jugées. J'ai fini par être depuis quelques temps entièrement satisfait par l'enchevêtrement de toutes ces correspondances, jugements ou arrêts et leurs motivations.
Ces jours-ci, j'ai été très surpris par l'aménagement du territoire, autours du village de Marly, près de Douais, dans le département du Nord. Par le passé, j'ai un peu étudié l'industrie française de la protection de l'enfance, voir par exemple Très cher divorce... ou « Silence, on souffre ». D'autres ont un moment parlé « d'épuration sociale », en banlieue parisienne ; j'en avais retenu qu'il y avait effectivement des lectures sociologiques à ne pas décrire, on m'avait déjà mis en garde dès 2005, plus encore en 2006, lorsque je me référais d'avantage à des procédures et procédés d'ères révolues, l'Ancien régime et le bas moyen-âge. Je crois que la France est brouillée avec certains pans de son histoire.