Archives pour: Mai 2010, 10
Refuser l’oubli, affirmer quelque chose
J'ai beaucoup discuté ce soir, avec plusieurs personnes. J'ai à peine pris le temps de dire bonjour à Madame le Maire ; je lui avais déjà parlé par le passé. Lorsqu'elle a entamé son discours, un détail au sol a rapidement retenu toute mon attention. La LDH était présente ou représentée, comme d'habitude à l'occasion de ces grandes cérémonies ; ce monsieur m'a fait sourire lorsqu'il m'a dit qu'il est possible de s'opposer aux juges... Mais j'ai surtout pris le temps de discuter avec des représentants et proches de la communauté haïtienne.
J'ai pu constater que d'autres que moi ont été sensibles aux discours de Pierre Berger. Je pense avoir été très bien compris et avoir bien entendu également mes interlocuteurs, surtout lorsque nous parlions de l'après séisme, d'enfances, de situations individuelles ou méconnues, peu ou non médiatisées, ainsi que d'appels aux fonds, de l'utilisation de ces fonds et de leur possible « évaporation ».
J'ai évidemment un peu parlé de « protection de l'enfance » ou de pratiques parfois très douteuses, de « pressions » également, des difficultés que Madame Muller rencontre, de la situation de ses enfants, très sommairement de ce qu'avait traversé le petit fils Madame Millet, de mes propres difficultés « familiales », beaucoup de « combats » parfois menés en m'inspirant d'anciennes Gazettes du Palais, de la jurisprudence de la cour de cassation ainsi que du Code noir.
J'apprends que notre chantre « a tout de même palié son absence en faisant lire un message en son nom, par son ami Brice Hortefeux ». Ce soir, Monsieur Besson, un balnéolais, s'est retourné et nous a fait rire ; à ce moment là, il me semble que nous discutions de circulaires, de bonnes volontés, de mois et d'années qui s'écoulent, de divers standards et de contraintes administratives. Je portais mon nouveau tee-shirt ou la peau de cet ours sur mon dos.
Aujourd'hui - 19:10 - RFO, extrait
10 MAI. "Refuser l’oubli, affirmer une volonté"
Refus de l’oubli. Dans son discours écrit, Nicolas Sarkozy a mis l’accent sur l’importance de "refuser l’oubli, et d’affirmer une volonté". Refuser l’oubli, « pour ces millions d’hommes et de femmes victimes dans leur chair et dans leur âme d’un système fondé sur une injustice séculaire. D’un long combat de tous ceux qui n’ont jamais cédé à la déshumanisation qui leur était faite, et qui ont fait leurs idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité ». « La France se grandit à regarder son histoire en face, en assumant ses parts d’ombre et d’indignité ». Le chef de l’Etat fait ensuite référence à la loi Taubira voté en 2001 qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité, et l’instauration de la Journée nationale des mémoires de la traite en 2006.
Une volonté. Lutter contre toutes formes de survivances de l’esclavage au 21ème siècle. « La France, pays des Lumières et de la liberté, est aujourd’hui à l’avant-garde de la lutte contre l’esclavage moderne, fléau qu’elle est déterminée à combattre sans faiblir… Nous n’avons pas le droit de transiger sur le respect de la dignité humaine, parce que nous ne pourrons jamais tolérer l’exploitation des plus faibles et des plus démunis » affirme Nicolas Sarkozy dans son discours lu par le ministre Brice Hortefeux dans le jardin du Luxembourg.
Au ministre de cette justice franco-moldave
Cette semaine, je pense que j'aurais le temps de m'arrêter à la Poste. Je devrais également envoyer une copie de ces observations aux assistants de Maître Charles Halter, notaire, tout en les invitant à me communiquer les leurs, s'ils en ont de quelconques à formuler. Mes observations déposées ce 3 mai, à Versailles, sont ici, au format PDF, avec les pièces jointes. Ce qui parvient au juge pour enfant de Nanterre est là, également au format PDF.
Lettre ouverte - au format PDF, avec deux des pièces jointes
Madame Michèle Alliot-Marie,
garde des Vélodromes et ministre de cette Justice franco-moldave,
J’ai fait appel d’une décision du juge des tutelles d’Antony (92) du 15 mars 2010. La cour d’appel de Versailles a convoqué pour ce 25 mai prochain, le greffe me demandant de déposer mes « éventuelles » observations avant ce 4 mai (pièce n° 1).
Ce 3 mai, au greffe de Versailles, je constatais que j’étais le premier ou le seul à déposer des observations. Je constatais également que le dossier avait déjà été transmis au ministère public, il est donc susceptible de formuler bientôt un avis sans même m’avoir lu.
Ce 3 mai, le greffier affirmait qu’il ferait rapidement suivre mes observations tout en m’invitant également à les communiquer au ministère public. Vous trouverez donc, ci-joint, copie de ces observations (pièce n° 2) que j’ai déposées, ce 3 courant, au greffe de la 2ième chambre 1ère section civile de la cour d’appel de Versailles.
Ci-joint, vous trouverez également copie d’une lettre ouverte (pièce n° 3) qui parvient au juge pour enfant de Nanterre. Il devrait bientôt convoquer, pour juillet prochain.
Les documents que je joignais aux pièces n° 2 et 3 seront consultables aux greffes de Nanterre et de Versailles. Ces documents sont également tous consultables sur Internet, je les ai publiés dans mon blog, à l’adresse suivante : http://justice.cloppy.net
Par ailleurs, je vous informe qu'il pourrait y avoir un problème au palais de justice de Paris. En effet, j'ai le sentiment que des services égarent ce que j'essaye de faire parvenir au procureur près ce prétoire (pièce n° 4). Par le passé, celui près le tribunal de grande instance de Nanterre ne recevait pas grand chose non plus.
Cordialement.
P.S. : Je confirme ce que j'écris au juge pour enfant de Nanterre, ma soeur trisomique emmerde maintenant ton ministère public. J'invite les pas contents à trouver un drapeau français.
Pièces jointes, toutes publiées et commentées, parmi d'autres, sur Internet :
1) Une convocation, pour ce 25 mai, journée internationale des enfants disparus,
2) Des observations déposées ce 3 mai 2010, à Versailles,
3) Une lettre ouverte au juge pour enfant de Nanterre
4) Une correspondance de mars dernier, restée lettre morte
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