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Liste électorale : Rama Yade nie et dénonce une affaire « politique »
Ca ne s'arrange pas, les histoires de Rama Yade, c'est incompréhensible, alors que saisir un juge pour se faire inscrire sur la liste électorale, lorsqu'une commission s'y est opposée, c'est pourtant très facile. Le ministère public n'a requis que 5 000 euro d'amende ? Ce ne sera pas assortit d'une interdiction d'accès à sa mairie ? En cas de condamnation, Rama Yade pourra probablement faire appel, puis plaider alors avec un nourrisson dans les bras... Décision le 28 mars.
Le 28 mars prochain, j'essayerais, pour ma part, à nouveau, d'assister au conseil municipal de ma ville, Fresnes, dans le Val-de-Marne, et de parler. C'est pas gagné, d'abord car les débats ne porteront peut-être qu'essentiellement sur les rythmes scolaires, puis ensuite, car à la mairie, je fais donc clignoter l'indicateur « persona non grata », j'y attire d'ailleurs même la police nationale... je fais surtout beaucoup fantasmer le commissaire de l'Hay-les-Roses ; il ne m'a pas précisé ce qu'il avait imaginé, ce qui motivait ce « contrôle de papiers » parfaitement en règle, mais lui-même et ses services n'ont donc trouvé qu'un chiffon dans ma poche... ma petite et nouvelle banderole, qu'ils m'ont d'ailleurs restituée.

Du Dictionnaire des curieux... Complément pittoresque et original
Il y a 10 jours, alors que je venais de perturber une messe à Saint-Cyr-l'Ecole, puis d'en informer l'Elysée, j'étais à la Sorbonne, pour écouter François Hollande, le Président de la République, en personne ; le Conseil d'Etat n'avait pas refusé mon inscription ; le quartier était sécurisé, l'accès à la Sorbonne était filtré, exclusivement réservé aux porteurs d'une invitation personnalisée... Je sais rester sérieux lorsque les évènements ou mes interlocuteurs le sont eux-même.
Au conseil municipal d'hier soir, je souhaitais parler de justice, celle rendue par les tribunaux, voire même de plus arbitraire et aléatoire encore, de justice rendue par les élus et les services sociaux, et non parler de taxes et impôts et de leur affectation ou redistribution ; je souhaitais parler de justice locale, administrative et civile, et de ses effets, de violence et de maltraitance institutionnelle, un fléau qui peut rapidement laminer, broyer, massacrer des enfants, des parents, toute une famille ; si, ça se démontre, et très facilement, il suffit de bien lire l'affaire de la cantine d'Ustaritz pour s’apercevoir que de petits couacs dans une existence peuvent tout faire basculer...
La mairie de Fresnes ainsi qu'un élu étaient assez bien informés de toutes mes intentions, par téléphone, comme par mail. J'ai maintenant l'impression que le conseil municipal ne souhaitera pas entendre mes questions, ni surtout mon introduction à ces sujets, et certainement pas après la façon dont j'ai été extirpé et interdit d'accès, hier soir, à la mairie, pour des motifs farfelus, purement fantaisistes. En avril 2011, un petit groupe étiqueté Bloc Identitaire avait fait irruption dans la mairie d'Anger, provoquant de réels troubles au cours d'un conseil municipal ; en juin 2012, le leader de ce groupe, un fonctionnaire, poursuivi au pénal, avait finalement été relaxé par la cour d'appel d'Anger.
Au cours de ma conversation, semaine passée, avec un élu d'ici, il m'a également été expliqué que pour ses citoyens, la ville de Fresnes organisait une « permanence d'accompagnement juridique et administratif ». Selon le site Internet de la ville, ou encore, selon les archives du Parisien, elle est accessible sur rendez-vous, pourrait n'être planifiée qu'assez ponctuellement ou qu'occasionnellement seulement, et me semble surtout être une réponse très légère à mes discours, ainsi qu'un service aux fresnois extrêmement superficiel, insuffisant.
Semaine passée, j'apprenais également que ce 1er mars, en raison des congés scolaires, quelques élus pouvaient être absents. Avoir été banni, hier, ne me dérange donc pas ; ce qui s'est tramé, après quelques tweets, coups de fils et envois de mails était déjà suffisamment drôle. Fin mars, Jean-Jacques Bridey, député-maire, devrait être présent.
Dans le hall de la mairie, hier soir, aucune plaquette ou document n'a retenu mon attention ; car avant de m'en faire arracher, j'avais tout de même pu parcourir le hall, ses présentoirs. J'attends donc d'en entendre et d'en découvrir plus. Si je pouvais en discuter, ce 28 mars, avec des citoyens de ma ville, je devrais être très rapidement éclairé. Mais les sujets de la justice administrative ou civile, de ses effets, ou du droit et de son application dans ces matières n'intéresseront peut-être pas du tout les fresnois, en ce cas, je le percevrais également très vite.
Liste électorale: Rama Yade nie et dénonce une affaire "politique"
Créé le 28-02-2013 à 09h02 - Mis à jour le 01-03-2013 à 15h46
Mots-clés : procès, Législatives 2012, Parti Politique
NANTERRE (AFP) - Jugée au tribunal de Nanterre jeudi pour faux, usage de faux et inscription indue sur une liste électorale à Colombes (Hauts-de-Seine) où elle est élue d'opposition, l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade a nié toute volonté de tromperie et dénoncé une affaire "politique".
La justice soupçonne la vice-présidente de l'UDI de Jean-Louis Borloo, 36 ans, d'avoir triché à deux reprises sur sa domiciliation pour pouvoir conserver son inscription sur la liste électorale. D'abord en décembre 2009 lorsqu'elle a fourni l'adresse de sa permanence. Puis deux ans plus tard quand, après avoir été radiée d'office de cette liste, elle a tenté de se faire réinscrire en déclarant avoir emménagé dans un appartement de la ville.
"Rien n'est faux. Il n'y a eu aucune volonté de tromperie", a plaidé son avocat Me Antonin Lévy, déplorant une procédure disproportionnée.
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