Archives pour: Mars 2012
Une « détenue » cesse sa grève de la faim
NDLR : Bizarre que les français ne se soient pas déjà inspirés de pratiques du Hamas ou d'Israël pour anticiper, contrer la « menace islamiste », pour « neutraliser » des sujets tels que Merah, avant qu'ils ne sévissent. Ce sera peut-être le thème de prochains débats et colloques, une fois le problème de la grande criminalité définitivement résolu. Nicolas Sarkozy nous en parlera peut-être, après ses échanges avec l'IPJ. « Excessif, pas légal, inadéquat, injuste, surtout si c'est exécuté sans procès décent », rouspètera Maître Eolas et sa cour, toute la gauche aussi ? Mais que n'a-t-on pas déjà fait au cours des années et des siècles passés, en France, pour contenir la folie, pour le maintien ou pour le rétablissement de l'ordre public... ou pour « placer », « sauver » des enfants - ce dont personne ne s'émeut. Français, soyez vous-même, exprimez vous dans les urnes, soutenez Sarkozy et la droite la plus populaire, ne vous laissez rien dicter par les bien-pensants, qu'attendez vous pour faire « sécuriser », pour enfin « aseptiser » votre territoire ?
LE FLASH > Actualité
Une détenue cesse sa grève de la faim
AFP Publié le 29/03/2012 à 21:32
Une détenue palestinienne, Hanaa Chalabi, emprisonnée en Israël, qui refusait de s'alimenter depuis 43 jours, a accepté d'arrêter sa grève de la faim, annoncé jeudi soir le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë.
"Hanaa Chalabi a accepté d'arrêter sa grève de la faim à la suite d'un accord avec les autorités israéliennes aux termes duquel elle va être exilée dans la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP M. Qaraqaë. Selon le club des prisonniers palestiniens, Hanaa Chalabi sera exilée à Gaza pendant une période de trois ans.
Les victimes de viols brisent le silence sur Twitter
NDLR : J'ai le sentiment qu'après cette campagne de tweets de victimes de viols, RSF et Christophe Grébert sont maintenant franchement en porte-à-faux... Pour ces féministes, tant qu'elles n'auront pas versé dans des petites phrases trop imprudentes, le pseudo anonymat des réseaux devrait s’avérer protecteur.
Société
Les victimes de viols brisent le silence sur Twitter
La Parisienne | Damien Licata Caruso | 27.03.2012, 14h40 | Mise à jour : 18h56
«#jenaipasportéplainte parce que j’avais honte de m’être «laissée faire» et de ne pas avoir crié assez fort»... C'est sur Twitter que certaines victimes de viols libèrent enfin leurs paroles.
«Je n'ai pas porté plainte », le mot-clé en tête de twitter
Depuis le lancement jeudi de leur campagne de sensibilisation, les féministes du collectif «Pas de justice, pas de paix» ont ainsi recensé plus de 540 témoignages bruts postés sur le réseau social. Le hashtag «#jenaipasportéplainte» trônait vendredi matin en tête des mots-clé sur Twitter.
Selon les associations féministes, plus de 70 000 femmes, soient 90% des victimes de viols, n'osent porter plainte, voire même se confier à un proche. Honte, pression familiale ou peur de ne pas être prises au sérieux, les raisons de leur silence sont toujours les mêmes.
Mais à l'inverse des autres réseaux sociaux, Twitter permet l'anonymat quasi complet et les langues se délient plus facilement qu'au commissariat.
Questions sur la surveillance de Mohamed Merah par la DCRI
NDLR : La surveillance, le dépistage et le suivi de ces suspects devrait être confié à des juges pour enfant et à des travailleurs sociaux, ces créatures savent « anticiper », ou encore lire dans « les larmes » comme d'autres liraient dans les entrailles d'un poulet... boucher, couper aussi l'accès aux voies de recours.
Questions sur la surveillance de Mohamed Merah par la DCRI
Le Monde.fr | 22.03.2012 à 12h03 • Mis à jour le 22.03.2012 à 12h20
Par Yves Bordenave et Laurent Borredon
Côté face, l'information est rassurante : Mohamed Merah était fiché par les services de renseignement français depuis 2011 et cela a permis son identification rapide. Côté pile, il y a une interrogation : la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) aurait-elle dû neutraliser un tel terroriste en puissance ?
Le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a lancé les hostilités, jeudi 22 mars au matin, sur Europe 1 : "Je comprends qu'on puisse se poser la question de savoir s'il y a eu une faille ou pas. Comme je ne sais pas s'il y a eu une faille, je ne peux pas vous dire quel genre de faille mais il faut faire la clarté là-dessus." Lors de sa conférence de presse, mercredi 21 mars, le procureur de la République à Paris, François Molins, s'est également défaussé sur la DCRI : "Dans la mesure où les renseignements sont connus, les gens sont suivis. Et puis après, ils sont traités par les services de renseignements. Je pense que c'est une question que, le cas échéant, vous devriez poser à la Direction centrale du renseignement intérieur".
A la DCRI, le service de renseignement issu de la fusion, en 2008, de la DST (direction de la surveillance du territoire, contre-espionnage) et des RG (renseignements généraux), les policiers, dont le métier est d'avoir un coup d'avance, ont senti dès mercredi qu'ils allaient être dans le collimateur.
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21 mars : Journée mondiale de la Trisomie-21
NDLR : Le parquet général de Versailles a-t-il une idée de ce qu'est la trisomie 21 ?
Le Soleil > Opinions > Points de vue
21 mars : Journée mondiale de la Trisomie-21
Publié le 21 mars 2012 à 08h00 | Mis à jour à 08h00, cyberpress.ca
Une résolution de l'ONU en 2011 a institué la date du 21 mars comme Journée mondiale de la Trisomie-21. L'occasion se présente donc pour faire le point sur la situation actuelle de la Trisomie-21 au Québec.
Dans un premier temps, il est utile de se remémorer quelques-uns des grands titres de l'actualité en lien avec la Trisomie-21. «Saint Jude; un homme atteint de Trisomie-21 passe plusieurs jours avec le cadavre de son frère avant de mourir de faim et de soif (2010)», «Utilisation du Taser pour maîtriser un homme de 43 ans atteint de Trisomie-21 (2009)», «Un homme accusé d'avoir agressé sexuellement une dame trisomique de 47 ans (2008)», «Hôpital Sainte-Justine: un garçon de 9 ans trisomique n'est plus le bienvenu (2006)», «L'agresseur d'une jeune trisomique voit sa peine réduite (2004)», «Une fillette trisomique de 7 ans n'est pas la bienvenue dans sa classe (2004)», «Une femme trisomique de 41 ans morte de faim et de soif après le suicide de son frère aîné qui s'occupait d'elle (2004)».
Sans oublier l'actuel gouvernement du Québec qui a mis en place un programme de dépistage prénatal de la Trisomie-21, envoyant ainsi le message à la population que mieux vaut ne pas vivre du tout que de vivre avec une Trisomie-21. À l'égard de celles-ci, ce fut d'ailleurs la seule générosité dont s'est senti capable le gouvernement du Québec. Cette politique du «contentezvous» les a enfoncées brutalement, ainsi que leur famille, dans une situation de repli et dans un grand sentiment d'isolement et d'incompréhension.
Ce petit tour d'horizon nous fait constater à quel point rien n'est facile, même de nos jours, pour les personnes vivant avec une Trisomie-21. Il s'agit bien là d'une grave injustice à leur égard puisqu'elles méritent bien plus que l'abandon général à leur endroit.
En effet, les personnes vivant avec une Trisomie-21, bien qu'aux prises avec un retard sur le plan intellectuel...
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Toulouse : il faut s'indigner
La vie et les enfants, c'est sacré ? Je pense que je vais l'écrire 100 fois, en ajoutant #LOL à chaque ligne.
Sarkozy dénonce le « cynisme » de Hollande
NDLR : Plus de 800 réactions à cet article, sur le site du Figaro... Au cours d'une campagne présidentielle, le parti de Sarkozy peut-il à ce point nier ou ignorer son bilan, son oeuvre ? Au cours des prochaines semaines et alors que les socialistes du quartier m'avaient assez bien compris, dimanche dernier, je vais essayer de faire réagir l'UMP, de les débusquer, de les faire sortit de leur mutisme. Sarkozy et son entourage, ces grands naïfs ou hypocrites, savent que l'assistance éducative, ca fonctionne très mal... Je n'ai pas rêvé, en 2008, lors d'un colloque d'humanistes ou de travailleurs sociaux, le Directeur national de la PJJ leurs a lui-même lançé qu'ils bossaient comme des gorets, en des termes bien évidement un peu moins « explicites ». Quant à Nicolas Sarkozy, Nadine Morano et Jean-Marie Bockel (j'en passe, la liste serait longue...), ils ont également eux aussi très souvent raillé la justice et la protection de l'enfance. Il faut croire qu'ils ont tous déjà tout oublié. Au cours des années passées, je pense leurs avoir fait découvrir que d'autres juridictions que celle du juge pour enfant peuvent également rendre un peu n'importe quoi, ce que Sarkozy et son entourage savent aussi, bien sûr. Ce que m'a répondu le Ministère de la justice, en mai 2010, tend aussi à le confirmer, j'ai souvent été très bien reçu et compris par ces sphères. Suivra donc bientôt une « bataille des idées », autre chose que de simples « regrets » ou des « condoléances » présentés par Sébastien Huygue ? Ce serait super, j'y suis amplement préparé. Cette bataille ou guerre des idées, je l'ai depuis longtemps entamée, beaucoup avec des publications, dans ce blog, ainsi que dans des prétoires, au cours des années passées, beaucoup aussi au cours de mes nombreuses sorties. J'étais encore dans le champ de la bataille des idées, ce 3 mars, au Mémorail de Caen, lorsque je traitais Magalie Bodon-Bruzel de charalatan. Et je me situerais à nouveau dans le champ des idées lorsque je critiquerais encore le travail ou les théories de Richard Josefsberg.
ACTUALITÉ > Présidentielle
Sarkozy dénonce le «cynisme» de Hollande
Mots clés : Présidentielle, Lyon, Nicolas Sarkozy
Par Charles Jaigu
Mis à jour le 17/03/2012 à 20:33 | publié le 17/03/2012 à 19:19, le Figaro, extrait
Lors d'un grand meeting à Lyon, le président-candidat a fustigé les «mensonges» de son adversaire socialiste qu'il appelle à une «bataille des idées» plutôt qu'à une «guerre des mots».
Nicolas Sarkozy s'est livré samedi lors d'un meeting dans la banlieue de Lyon à une charge au canon contre son adversaire socialiste, François Hollande, accusé notamment de «mensonge» et de «cynisme». Depuis plusieurs jours, l'objectif est simple: à la faveur de sondages qui le placent à égalité, «débusquer» le candidat PS, le faire sortir de son «terrier», éroder son image «de prélat chattemite et onctueux», selon un sarkozyste.
Simple et efficace... à peu près
Je pense que Sébastien Huygue, Secrétaire national de l'UMP en charges des questions de justice, a maintenant enfin et bien reçu mon RAR du 27 février dernier, à son attention. Je me demande si cet envoi a été lu. Sur Twitter, après un ou deux échanges avec lui, j'ai proposé à Monsieur Huygue de lire mon billet du 12 courant, dans lequel je commentais rapidement un arrêt que vient de rendre la cour d'appel de Versailles, Un faux ou un vrai torchon ? Après cela, Monsieur Huygue pourrait avoir conclu qu'on m'aurait « retiré mes enfants ». C'est inexact, seule mon ainée Justine a un jour comme « disparue », elle a été « prélevée » dans ce qui était ma famille. Je note qu'on m'a fait part de « regrets ».
En 1999, la mère de Justine décédait très subitement, dans le service d'urgence d'une clinique privée, Hospitalor, à Saint Avold (57). En 2002, un juge d'instruction de Sarreguemines (57) concluait à un non-lieu, après plainte en raison d'un homicide involontaire. L'instruction avait cependant mis en lumière quelques carences de ce service d'urgence, suite à quoi j'avais engagé un recours contre cette clinique, Hospitalor, ou l'Etat. Mais en 2008, Strasbourg (67) n'a pu que constater que le dossier médical de la mère de Justine s'était « évaporé », quelque part entre l'instruction et un expert missionné par le tribunal administratif. En insistant sur ces points, le décès suspect et subit de la mère de Justine, puis son dossier médical égaré voire même détruit par la justice, avant l'issue des procédures, l'UMP finira peut-être par me faire part de nouveaux « regrets », assortis cette fois de « sincères condoléances »...
Une capture sur Twitter, de ce 18 mars, 6h00
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Sarkozy parle à « la majorité silencieuse »
NDLR : Après tout ce qui s'est passé, pas de réactions au contenu de mon blog, juste du off, très occasionnellement, parfois des « s'il vous plait, modifiez ceci et cela, pliiiize, ne publiez plus... » ou encore, « oui, on le sait bien, la justice, ça fonctionne mal, mais avez vous fait appel ? » La « majorité silencieuse » à laquelle Sarkozy vient de s'adresser, je l'ai souvent sondée au cours des années passés. Récemment, après avoir échangé sur twitter puis avoir écrit à Sébastien Huygue, cellule riposte UMP, je sondais donc encore une fois des socialistes, ceux du quartier, en les incitant aussi à lire également mon blog. Un peu comme Sarkozy, et alors que je suis effectivement très souvent lu et entendu, je me doute que tous ces silencieux ou taiseux n'en pensent pas moins, et qu'ils prennent aussi et très régulièrement des décisions. Je pense que le comité de soutien qui se constitue autour de Christophe Grébet et de monputeaux.com devrait pouvoir confirmer, l'association ARVA qui soutenait Arthur et Valentine devrait pouvoir confirmer également, des silencieux peuvent parfois se rassembler et agir ou réagir.
LE FLASH > Présidentielle
Sarkozy parle à "la majorité silencieuse"
AFP Publié le 16/03/2012 à 13:50
Le président-candidat Nicolas Sarkozy a exhorté aujourd'hui, lors d'un meeting à Meaux, "la majorité silencieuse" des Français à refuser "le diktat de la pensée unique" et "les scénarios écrits à l'avance" pour permettre sa victoire le 6 mai.
"Pendant cinq ans, j'ai donné à la France tout ce que je pouvais lui donner et je vous dis, du fond de mon coeur: j'ai fait tout ce qui était humainement possible avec une seule idée, tenir, tenir, tenir, envers et contre tout pour que la France tienne", a-t-il déclaré aux militants (plus de 2.000, selon l'UMP) réunis au Gymnase Tauziet, à Meaux, la ville dont le secrétaire-général de l'UMP, Jean-François Copé, est maire.
"Refuser le diktat de la pensée unique"
"Lorsqu'on est président de la République, il faut avoir du courage, il faut savoir dire non, il faut savoir résister", a-t-il insisté pendant son meeting après avoir visité le quartier de Beauval, axée sur la rénovation urbaine. "Dans ces deux mois qui restent, la victoire, le résultat, dépendra de vous, comme jamais dans l'histoire politique de notre pays, jamais. Vous n'imaginez pas", a lancé le chef de l'Etat.
"Si le peuple de France décide que la majorité silencieuse refuse le diktat de la pensée unique, refuse les scénarios écrits à l'avance, refuse qu'on lui impose des idées dont elle ne veut pas, et si ce peuple de France, où qu'il se trouve, quel qu'il soit, dit "maintenant, ça suffit, c'est nous en liberté qui choisirons le prochain président de la République" alors je vous le dis, mes chers amis, oui, on va gagner", a-t-il assuré sous les "Nicolas président!" de la salle.
Un faux ou un vrai torchon ?
La chambre des mineurs ou des créatures inférieures de la cour d'appel de Versailles semble m'avoir encore rendu un truc étrange, un faux en écriture publique, ce serait grave, à moins qu'il ne s'agisse à nouveau d'un véritable torchon. Merci, Lise, ou je ne sais trop qui d'autre ! J'avais fait appel d'une décision du juge ou bourreau pour enfant de Nanterre, de septembre 2011, comme une certaine logique, naturelle, et des écrits me suggéraient de le faire. Je pourrais maintenant me pouvoir pour une quatrième fois en cassation, comme une pièce jointe à cet arrêt de Versailles tend à m'y inciter... ça coûte, beaucoup.
Il faut que j'y réfléchisse, cassation ou pas ? Est-ce que cela me serait encore utile à démontrer quelque chose, ou à publier des billets hilarants ? Comme la cour d'appel de Versailles vient de foirer également la notification de cet ultime arrêt, je devrais pouvoir prendre deux ans, ressasser d'abord les éléments de cette procédure judiciaire, authentique, et d'aucune façon archaïque et moyen-âgeuse, puis ensuite seulement, décider ou renoncer à faire déclarer un pourvoi de plus.
Ces jours-ci, après une admission à Béclère, après avoir été dorloté et choyé par des étrangers (facilement reconnaissables à leurs faciès ou à leur mauvaise expression), j'ai appris ce que coûte une intervention chirurgicale en urgence, en bloc opératoire en grêve. Avant de faire travailler encore l'institution judiciaire française pour pas grand chose de plus, je vais donc peut-être préférer mettre de côté, pour plus tard, pour plus utile et surtout pour plus intelligent, plus efficace.
Ce dimanche, j'ai croisé des socialistes, ils faisaient le tapin à quelques pas de chez moi. 2012, c'est concrêt, de grands partis sont à la chasse aux voix... J'ai le très net sentiment que les socialistes savent également que dans ce beau pays, la France, les prétoires fonctionnent plutôt mal. Je leurs ai parlé quelques minutes après leurs avoir glissé une carte de visite. Réagiront-ils ? Je ne le pense pas. Il y a peu, j'écrivais à Sébastien Huygue, Secrétaire National UMP à la Justice, ma correspondance semble être parvenue à bon port. Il suivra donc certainement encore un de ces longs silences assourdissants.
Parmi mes lecteurs, certains vont - à nouveau - se demander qui est Julie. J'ai déjà répondu à cette question. Ce n'est pas ce simple détail qui me fait penser à un éventuel faux en écriture publique et en tous cas, à un torchon trompeur.
« M l' Avocat général ne formule aucune observation. SUR CE... »
Quoi faire encore ?
Il faut que je réfléchisse maintenant, que j'imagine, mûrisse, que je pense au prochain hack ou à un délit d'opinion que je vais commettre. Je ne parle pas de mon échange récent avec la police, j'ai pu constater que cela n'intéresse personne.
Le directeur des RH aimait porter l’uniforme de la gendarmerie
NDLR : Ca me rappelle un échange tendu avec la police, devant l'ENM de Paris, en septembre 2010, moi, déguisé en fou, et eux, en vrais agents... Puis en octobre 2010, la cour de cassation cassait et annulait un arrêt de la cour d'appel de Versailles. Je constate à nouveau que certains accoutrements sont, en effet, à proscrire
Loire - Justice.
Le directeur des ressources humaines aimait porter l’uniforme de la gendarmerie
Publié le 07/03/2012 à 06:01, Le Progrès
Tribunal de Roanne. Dans le cadre d’un jeu de rôles, un directeur des ressources humaines portait un uniforme du GIGN et arborait un insigne des parachutistes. Cette infraction lui a valu hier une amende de 3 500 euros.
« Il n’est pas interdit de jouer, mais il est interdit de porter, en public et de manière continuelle, l’uniforme d’une institution. Tous les jours, des gens déguisés en faux policiers escroquent des personnes âgées ». Loin de jeter l’opprobre sur le prévenu, le substitut du procureur a certainement voulu donner hier « une leçon de morale » à ce directeur des ressources humaines d’un groupe industriel.
Clash, au Mémorial de Caen
Je n'aurai pas conscience des troubles que je crée autour de moi, pensait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, ce « précieux atout », mais parfois malade. J'ai le sentiment d'avoir encore bien foutu le bordel, ce coup-ci, au Mémorial de Caen, au cours puis à la fin d'une journée d’étude, « La perpétuité perpétuelle ». « Foutez le bordel », m'avait dit un magistrat, lors d'une manifestation historique de la justice, fin novembre 2007... foutre le bordel, agacer ou même sérieusement embarasser des pros, je n'ai fait que cela, depuis 2003.
Que faudrait-il que je fasse de plus, maintenant ? Aurai-je dû poignarder un juge, comme cette mère du secteur de Metz, et risquer de prendre 20 ans, voire même perpert à vie, puis expier en UMD, un trou du cul de l'univers carcéral ? Ou aurai-je du agir comme Chantal Clos et attirer Agathe dans un bois plutôt que de lui répondre efficacement dans un prétoire ? Je pense qu'on ne me reverrait plus de si tôt non plus... « quel soulagement », pourraient ensuite lâcher quelques cyniques !
Foutre le bordel dans la rue, parler, crier, médiatiser, dans des prétoires aussi, et jusque dans ceux de la cour de cassation, ça m'occupe. C'est parfois amusant, souvent enrichissant aussi, même si j'ai très souvent le sentiment que les pros de cette justice poussent le bouchon un peu trop loin. Jusqu'où vont ils oser le pousser, justement ? Ce 2 mars, à Caen, on m'a répliqué que j'étais hors sujet. Ah bon ? Je traitais publiquement l'un de leurs intervenants annoncés, l'un de leurs contributeur, de charlatant ! Je pense m'être rendu une fois encore au bon endroit, pour m'adresser aux bonnes personnes. Je crois que le juge pour enfant Jean-Pierre Rosenzweig ne se risquera jamais à me contredire. Foutre le bordel et même parler dans un Mémorial, oui, je n'hésite pas, surtout lorsque je crois avoir de bonnes raisons de l'ouvrir.
Je n'en suis en effet pas à mon coup d'essai. En septembre 2008, au cours du colloque international « Culture psychiatrique et culture judiciaire : relire Michel Foucault », j'avais parlé également, puis il me semble que le juge Jean-Olivier Viout m'avait répondu. Je venais de rappeler qu'en 1983, Michel Foucault nous avait mis en garde contre l'erreur judiciaire. J'avais aussi évoqué le fiasco Dils ou de l'affaire de Montigny-lès-Metz, et que des experts psy n'avaient pas pu lire le passé. Jean-Olivier Viout m'a simplement répondu qu'il fallait respecter l'autorité de la chose jugée. En 2010, on nous reparlait encore du cas Dils, de la qualité des auditions ou des expertises : « une petite précision », un élément « essentiel », « qu'on oublie souvent », « Patrick Dils, à l'époque de sa garde à vue, a huit ans de maturité, il est expertisé comme tel par les... par les experts euh... par un psychologue ». Evidemment, je ne sais pas lire l'avenir. Quand Jean-Olivier Viout me répondait, en septembre 2008, je pensais surtout à son rapport sur l'affaire d'Outreau, ainsi qu'à Lire et écrire l'avenir, L'astrologie dans la France du Grand siècle (1610-1715). Du colloque de septembre 2008, je retenais ensuite d'abord une définition de Daniel Zagury, celle de « l'expert bouffon », dont le rôle est, selon lui, de « déculpabiliser le juge ».
Ce vendredi 2, après la seconde table ronde et au cours des débats avec la salle, on m'a répondu que le sujet du colloque était la perpétuelle à perpétuité, et pas autre chose. Je venais d'expliquer un peu d'où je leurs parlais, de mon parcours ou périple chez le juge pour enfant, lui-même assisté par des crevures, épaulé par un « psychologue » et puis enfin sauvé par le Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je parlais aussi d'iFRAP. On aurait voulu m'interrompre, mais j'ai rebondi et insisté, car en janvier 2005, iFRAP avait publié un dossier complet sur la protection de l'enfance, paru dans sa revue Société civile : « Enfants placés : les `'rapts" de l'Administration ».
J'avais parlé d'un « rapt de mineur » à Bodon-Bruzel, lorsque ce « psychiatre », expert auprès de la cour d'appel de Paris, me recevait enfin ; ma fille Justine avait alors bel et bien « disparue ». J'avais aussi expliqué à Bodon-Bruzel que les travailleurs sociaux de l'OSE France avaient oeuvré comme en 1850, période à partir de laquelle un père pouvait être déclaré « indigne » ; j'aurais l'opportunité de reparler de cela à la fin du mois, je pense, avec Irène Théry, à l'université de Caen. Ensuite, à Caen, j'ai parlé de la trisomie 21 de ma soeur aînée, un « antécédant familial », pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel... puis tout est parti en vrille, je venais de lancer aussi que si elle avait été présente, je n'aurai pas hésité à traiter publiquement Magalie Bodon-Bruzel de charlatant ; un modérateur m'a répondu qu'il s'y serait opposé alors que je venais de l'exprimer !
Tandis que je parlais, on me demandait aussi de formuler une question. Me sentant pressé, j'ai alors demandé si l'ouvrage présenté, La perpétuité perpétuelle, et les intervenants du jour étaient crédibles, puisque le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle-même contributeur, juge des contenus, pourtant publiés par iFRAP, inpertinents. Les modérateurs m'ont renvoyé à mes « difficultés personnelles » ou à mes affaires « d'ordre privé » ; je leurs ai rendu leur micro. Quelqu'un d'autre que moi a également jeté le discrédit sur l'expertise d'iFRAP, les renvoyant vers le ministère de la justice et des statistiques officielles... mais potentiellement inexploitables. Bref, ces débats sont souvent houleux.
Aujourd'hui, je regrette de ne pas être allé déja au clash à la préfecture de Créteil, fin avril 2009, au cours du colloque Autour de l'enfermement. J'en conserve des photos. Bodon-Bruzel intervenait. Mais j'allais d'abord à Créteil pour rencontrer Françoise Sironi, et pour sa propre présentation, « Psychopathologie de l’incarcération politique ».
Autour de l'enfermement... à Créteil, le 30 avril 2009
Après la cloture du colloque de ce 2 mars, à Caen, j'ai persisté, j'ai insisté auprès des modérateurs. L'un deux, Yannick Lécuyer, je crois, celui qui m'avait répondu qu'il ne m'aurait pas permis de traiter Magalie Bodon-Bruzel de charlatant, m'a assuré qu'il se battrait pour que je puisse critiquer l'ouvrage présenté ce 2 mars, à Caen ; merci ! Ce vendredi, et alors que leur présence était pourtant annoncée, Magalie Bodon-Bruzel était absente, le Directeur de iFRAP également, il me semble ; dommage. Une copie papier de mon billet du 27 février pourrait bientôt parvenir à Sébastien Huygue, un RAR attend d'être retiré à la Poste. Dans les prochains jours, je vais également envoyer une courte baffouille au Directeur de iFRAP.
J'ai bientôt encore du pain sur la planche. Ce vendredi 2 mars, la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime délibéré, il me sera notifié, dans les prochains jours, par la Poste. Quand j'en aurais pris connaissance, je pense que je critiquerais à nouveau le travail et d'avantage encore la thèse de Richard Josfsberg, Educateurs en internat, Tentative d'élucidation... Ca m'occupera, en attendant que la cour de cassation me rende elle également un ultime arrêt. Ce week-end, en ressassant l'ensemble de mes affaires « d'ordre privé » ainsi que les actualités du moment, je me disais finalement qu'il y a pire comme périples, parasites ou même comme aventures. On aurait pu partir en famille avec Costa croisières, aujourd'hui parfois bradées à -70%, et toujours présentées avec un avis « excellent ».
Pour m'occuper encore, je n'ai plus mieux à faire de mon existence et de mes jours de congés... Anastasie me convie, pour discuter de l'un de mes billets d'août dernier. Il semblerait que la Police Nationale n'apprécie pas de voir une photo dans mon blog ou journal, celle que j'ai prise dans le bureau d'un policier, l'été dernier. L'Administration me refusait alors un écrit, souhaitant me faire part d'un avis du parquet, mais oralement uniquement. Passant outre le refus et la consigne du parquet au commissaire, ignorant ce que souhaitait m'imposer la police, une notification orale uniquement, j'ai très discrètement pris une photo, d'assez bonne qualité. Je n'ai pas l'intention de modifier ce déjà vieux billet, ni d'en supprimer la moindre image ou photo. Il y a quelques temps, nous apprenions que Tristane Banon était tout contente avec une lettre du parquet au fond de son sac à main ; que dirait-Banon, si elle devait, un jour et sous la contrainte, la déchirer ? Qu'aurait dit Banon si le parquet ne lui avait jamais rien communiqué ? Je vais pouvoir en discuter, en débattre, très prochainement, avec un commandant de police, pour commencer... Ca ira, je pense. Anastasie et moi, nous avons déjà flirté ensemble, plus d'une fois même, ce que Maître Delphine Roughol, cafard d'enfants, devrait pouvoir confirmer.
Quelle farce, « jailli un fleuve de liberté » Anastasie convie... |