Archives pour: Mars 2013
Un ultime résumé
Comme je l'ai souvent fait pour beaucoup de mes billets, ici, par commodité, je rédigerais, j'éditerais, cet ultime résumé en ligne, sur plusieurs jours. Puis je modifierais cette courte introduction. Le rédiger sera long, fastidieux et surtout éprouvant. Autant que les premiers éléments de ce billet soient alors rapidement en ligne. Beaucoup pourraient ensuite mieux me comprendre, comprendre de quoi je parle depuis des lustres, de quoi je souhaite encore parler maintenant. Hormis quelques paragraphes relatifs à des faits récents, ce que je décris, dépeins, dans ce billet, est connu par beaucoup ; j'en ai souvent parlé, discuté, avec de nombreuses personnes, au cours des années passées.
On m'avait plutôt suggéré d'écrire un résumé de toutes ces histoires en une simple page, résumé que je produirais peut-être ultérieurement, pour entête, si des journalistes ne s'en occupent pas très prochainement.
J'ai deux filles, nées de deux unions différentes ; la grande est née en 1993 ; la petite est née début 2003. C'est surtout ou principalement du « sauvetage » de la grande par la protection de l'enfance dont je me plains. Avec la petite, qui a 10 ans, malgré une séparation d'avec sa mère, en 2010, puis des échanges virulents entre moi et son avocate, Maître Agathe Cordelier, ça va, j'ai des DVH classiques, un week-end tous les 15 jours, etc, après une décision rendue par un JAF, fin 2011. Par le passé, en 2003, une page pouvait suffire ; ma cadette naissait, puis ma grande, qui va avoir 20 ans, allait ensuite être « placé », « sauvée ». Aujourd'hui, je souhaite parler de ce qui s'est tramé en 10 à 15 ans, pas d'un scooter volé, un résumé ne suffirait pas ! Et pourvu, qu'ensuite, ma cadette ne soit pas « placée » à son tour, parce que j'écris et bavarde encore... En novembre 2005, ma cadette avait elle-même échappée à un tel « sauvetage » dont je me plains, le « placement » et « l'assistance », la « protection » dont aurait bénéficié ma fille ainée, entre 2003 et 2011 ; en 2005, je m'exprimais déjà beaucoup, de trop, au gout de certains, et depuis, je n'ai pas changé, bien au contraire.
La protection de l'enfance, cette « mère maltraitante » (le Monde du 13 février 2013), régulièrement décriée, sinon en perpétuelle quette de plus de moyens, réagira-t-elle au bruit que je fais encore, depuis quelques jours, ou martèlera-t-elle encore que mon ainée a été « sauvée », effectivement « aidée », qu'au cours des années passées, ces professionnels n'auront toujours qu'oeuvré dans l'intérêt de mon aînée ? Richard Josefsberg, de l'OSE France, et Thomas Resch, de l'ARSEA Alsace, daigneront-ils prochainement discuter avec moi de santé, de scolarité, et même de moralité ? J'en doute ; leurs missions sont terminées, ils ont fini de bâcler leur travail, « en faveur » de mon ainée... Maître Charles Halter, notaire, souhaitera-t-il nous parler de son travail, des carences de son étude que des juges des tutelles m'ont prêtées ? Maître Delphine Roughol, avocat d'enfant, aura-t-elle quelque chose à nous raconter, se fera-t-elle porter pâle, ou commencera-t-elle plutôt par négocier d'abord encore un renvoi, ainsi qu'un ticket restaurant ? La Caisse d'Epargne région Lorraine pourra-t-elle ou non nous parler de secret bancaire ? Qu'aurait à nous raconter le couple Clementz, rien du tout, comme pour France 2, fin mai 2008 ? Souvent, j'ai provoqué tous ces gens, il n'a jamais suivi qu'un grand silence...
Oui, fin 2005, la protection de l'enfance avait envisagé de s'occuper aussi mal de ma cadette. A cette période, sur Internet, je ne soulignais que trop l'irrationnel des décisions du juge pour enfant de Nanterre : comment ces professionnels pouvaient-ils « sauver » la grande et ne s'être jamais souciés de la petite, comment pouvaient-ils m'estimer « dangereux » pour la grande, son « psychisme », et n'avoir jamais rien envisagé alors pour « sauver » aussi la petite ? Dans la foulée, les travailleurs sociaux de l'OSE France rendaient un rapport au juge pour enfant dans lequel une allégation exprimait soudainement leurs « plus grandes inquiétudes » pour ma cadette ! A l’époque, j'étais défendu par Maître Henri Lacamp ; il avait su réagir et répondre efficacement, soulignant qu'alors, hormis une phrase de ce rapport de l'OSE France, aucun autre élément ne permettait de penser que ma cadette encourait un quelconque risque... Pour ma part, à cette période, j'avais surtout perçu d'ultimes pressions, un réel chantage encore : « fermez la, M. Kant, si vous tenez à la petite. »
Par le passé, je ne faisais pas que m'exprimer sur Internet, dans des forums de milieux associatifs, de télé, de aufeminin.com et dans le forum du Monde, le journal. Je suis bavard. Je m'étais aussi souvent adressé à des autorités, par écrit, en communiquant déjà des résumés ; j'ai souvent reçu des réponses, au cours des années passées. Au cours de l'été 2005, je recevais une première réponse de l'Elysée. En 2003 déjà, je recevais une réponse de Michèle Estraillier, pour le Conseil général des Hauts de Seine ; je m'étais alors plaint de l'ASE. Puis je me plaignais ensuite, auprès du juge pour enfant, du fonctionnement de son cabinet ; il m'avait répondu ; plus tard, ce même magistrat m'intimait en premier de cesser de lui écrire ; puis entre ce magistrat, Anne Valentini, et moi, tout s'est envenimé à tel point qu'elle s'est sentie obligée ensuite de retenir le dossier de mon ainée entre ses mains, jusqu'à l'été 2005, elle s'est obstinée, pour en finir... obstinée à tel point que Anne Valentini a même choqué Anne le Cunff, le juge des tutelles, qui siégeait alors à Antony. Il me semble que ce magistrat, Anne Valentini, a depuis été muté ou promu à Bobigny. L'été 2004, à l'audience, en présence du juge pour enfant, Richard Josesberg, Directeur de Taverny, m'avait reproché de m'être exprimé dans le forum du Monde, le journal ; je n'ai jamais su quels écrits m'avaient valu ces récriminations. En 2004, Marc Scotto me répondait, pour le Défenseur des Enfants, bureau de réclamation qui me répondait à nouveau fin 2005... Je m'étais encore plaint au Défenseur des Enfants au cours de l'été 2005 ; à l'audience et alors qu'il souhaitait plaider, Anne Valentini a rabroué Maîre Lacamp, mon avocat, et l'a fait taire ! Tout et tous me renvoyaient à chaque fois vers les tribunaux, vers le juge pour enfant, vers la cour d'appel de Versailles, sa chambre des mineurs, et m'incitaient donc à me résigner, à me taire, ou à me débrouiller tout seul, avec un avocat ; me suggérer le suicide aurait été plus sincère.
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Quand je ressasse et repense à tous ces détails, je suis juste envahi par un profond sentiment d'aversion. Pour la grande, jusqu'en 2007, Maître Henri Lacamp et moi même luttions également, ce que je vais redécrire à la suite ; en vain. Après 2007, je me suis mis à agir seul, sans avocat, lorsque je pouvais me représenter en personne, et en me défendant de façon plus radicale, en optant pour des stratégies de combats, de guerre ; Maître Lacamp ne m'aurait peut-être pas suivi sur ces terrains, car fréquemment moins consensuels ; par ailleurs, en me défendant en personne, j'allais aussi faire quelques économies ; je ne suis pas à l'aide juridictionnelle, et tous ces recours et procédures, cumulés, sont alors vite très onéreux ; j'ai commencé à bûcher plus le droit, puis je croisais un juriste, G., qui m'a donné un bon petit coup de pouce, gracieusement. De fin 2005 à mi, voire même fin 2008, nous n'avions plus reçu aucune nouvelle de mon aînée. En 2008, avec une procédure de prise à partie, je provoquais un changement de juge au siège ; puis en 2009, période où nous pouvions enfin renouer, nous repassions des vacances d'été, réunis, en famille. Ensuite, les hostilités reprenaient, et j'ai renoncé, face à l'obstination, la perversion de professionnels et de tiers ; nous reperdions à nouveau tout contact avec mon ainée. Pendant tout ce temps, depuis 2005 et jusqu'à septembre 2011, les époux Clementz, « tiers dignes de confiance », étaient « garants » de la relation père-enfant de mon ainée ; depuis l'été 2009, et sauf très ponctuellement, à la cour d'appel de Versailles, en 2010, je n'ai à nouveau plus aucun contact ou échange avec mon ainée. Dès début 2003, la protection de l'enfance insistait, très pesamment, pour que mon ainée soit « durablement » confiée à ses tantes maternelles ; ensuite, les juges m'ont souvent demandé de me taire, ainsi que d'attendre que le temps passe, puis d'attendre la majorité de mon ainée... elle est majeure, depuis septembre 2011.
Depuis 2003, tout en me défendant, en tentant de défendre mes enfants et ma famille, j'étudiais la protection de l'enfance, et je documentais plus particulièrement de quelle façon travaillaient les juges pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles, comment travaillaient des professionnels de l'ASE, de l'OSE France, puis de l'ARSEA, et bien plus encore. J'ai plusieurs fois pensé à jeter l'éponge, au cours des années passées ; mi-2006, je découvrais La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, puis j'échangeais même brièvement avec son auteure, Lucie Poirier ; j'ai souvent été remotivé par de telles lectures, ou par des échanges sur ces thèmes.
Je vais être prolixe, comme souvent, suffisamment exhaustif. Certains me reprocheront ensuite, à nouveau, d'étaler « la vie privée de ma fille ainée » ? C'était un argument que des professionnels m'avaient parfois avancé, par le passé, à huis-clos, en chambre du conseil, m'intimant de ne plus m'exprimer, alors que je publiais déjà beaucoup. J'avais alors bien expliqué à qui voulait l'entendre, puis à mon ainée lorsque je l'ai pu, que je n'exposais pas sa « vie privée », mais essentiellement la façon dont avaient travaillé des professionnels de la justice, de la protection de l'enfance. En étant prolixe, je vais rapidement dissuader mes lecteurs les moins intéressés ; ils iront lire plus court ou plus intéressant, ailleurs qu'ici ; cela contribuera à occulter des détails, dans ce blog, qui relèveront, malgré tout, parfois de plus intime.
Je vais donc récidiver, dans le présent billet, puis probablement encore susciter l'ire et des répliques de ceux qui se sont appliqués ou lourdement impliqués, au cours des années passés, pour « sauver » ma fille ainée. Que ces professionnels réagissent alors encore, qu'ils n'hésitent pas un seul instant. Mais qu'ils réagissent cette fois-ci enfin hors du huis-clos, où le juge pour enfant de Nanterre et la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles ne nous convie maintenant plus ? Je doute que ces professionnels et même des tiers l'ouvrent un jour, sauf si des journalistes savaient leurs arracher quelques mots. Par le passé, ces professionnels et tiers, de vrais couards, ne se sont jamais aventurés hors de la chambre du conseil, cet espace clos qui les protégeait eux même, et où ils pouvaient improviser, prêcher, déblatérer, au détriment de mon ainée, au détriment de ma cadette aussi, au parfait mépris de ma famille également.
En janvier dernier, je pensais à tourner la page ; j'y avais souvent songé par le passé, j'y songeais à nouveau après avoir entendu Eric Mouzin. Puis une mouche m'a repiqué ; je publie, bavarde et gigote encore. Il y a quelque jours, on me lâchait que ce que je tweetais était décousu ; 140 caractères, c'est court ; j'ai rapidement rédigé un billet en reprenant d'anciens éléments, dont un PDF de 100 pages contenant beaucoup de correspondances qui me sont parvenues par le passé ; on m'a ensuite rétorqué que je n'étais plus crédible !
Je me suis surtout dit encore qu'il fallait que des journalistes s'emparent à nouveau de ce que je raconte aujourd'hui, pour crédibiliser mes discours, et crédibiliser surtout les éléments dont je parle, les faits que je décrits, que je commente. Après mon passage remarqué à Saint Cyr, puis ces portes closes, ce vendredi, à la mairie de Fresnes, un article est encore paru, dans le Parisien du Val de Marne : « Interdit de conseil municipal ». Mais à la parution de cet article, ce 4 mars 2013, d'autres mots semblent avoir été retenus ; mènerais-je aujourd'hui un « combat symbolique » ? Où va-t-on ! Que vais-je encore lire ou entendre, au cours des prochains jours ? Maître Eolas, me lançant à nouveau d'aller me faire soigner, comme il l'a déjà fait, début décembre 2008 ? Mes « combats » n'avaient alors absolument rien de symboliques. Lorsque je lis, aujourd'hui, Le Progrès du 5 mars 2013, j'ai pour ma part vraiment le sentiment que mon « combat » est encore très concret et toujours d'actualité, susceptible en tous cas de retenir quelques attentions : « Les jeunes parents clament leur innocence mais sont empêtrés dans une spirale juridique et administrative complexe. » Courage ! Considérer que mes « combats » ne seraient aujourd'hui plus que « symboliques » serait indécent ; début 2010, à la cour d'appel de Versailles, pour justifier la prorogation du « placement » de mon ainée, les travailleurs sociaux de l'ARSEA finissaient par arguer que j'avais ces « combats » à mener, dans le prolongement d'une lutte alors pourtant très concrete, notamment contre eux. Je comprends cependant bien que pour quelques voix, dont celles de magistrats, l'intégralité de ces procédures en matière « d'assistance éducative » s'est spontanément éteinte avec la majorité de mon ainée, en septembre 2011 ; « silence, circulez, et cessez surtout de ressasser encore ce passé si embarrassant ! »
J'ai ensuite évoqué l'affaire Mouzin et l'affaire Bamberski, deux pères qui se sont battus durant des années, Monsieur Mouzin se bat d'ailleurs encore. On m'a rétorqué que Estelle pourrait encore être vivante, qu'il faut persister, toujours la rechercher, et qu'il fallait absolument que l'assassin de Kalinka soit condamné, mais que je devrais, pour ma part, tout lâcher avant que je ne « devienne chèvre »... Comme si mes propres affaires ou « combats » n'étaient aujourd'hui plus que très « symboliques », car ce mot a été lu, il y a peu, dans un journal. Ca suffit ! Attendons de découvrir ce qui suivra ou non. En tous cas, non, je ne virerais pas chèvre ; j'ai d'ailleurs pris la ferme décision de parler, maintenant, plutôt que virer effectivement chèvre, en m'engageant à nouveau dans des procédures et dans des prétoires, ces maisons qui rendent parfois bien fou, dans le cadre de nouveaux recours contre l'Etat, ou de recours auprès de la CEDH, contre la France.
Après ces précédentes et récentes réactions, sur Twitter, j'écris cet ultime résumé en me doutant qu'un comique plagiera prochainement Lang, et me lancera que dans mes affaires, « il n'y a pas mort d'homme ! » Oui... mais ce serait alors omettre, ignorer un petit détail : la mère de ma fille ainée est morte à moins de 30 ans, très subitement ; après de premiers examens, par un généraliste, pour des douleurs persistantes et vives, elle avait été admise dans un service d'urgence, service qui avait ensuite lui-même reporté des examens au lendemain ; elle est morte dans la nuit, faute d'examens et de soins ; j'y reviendrais. Ce petit détail parmi beaucoup d'autres, dans mes affaires « d'ordre privées » change déjà un peu la donne : je pourrais aujourd'hui encore attendre un procès, comme le père de Kalinka en attendait lui-même un, durant des années... Non, je ne consacrerais plus 15 à 20 ans à cette affaire là, un décès suspect, en 1999 ; je compte simplement en reparler maintenant, reparler également du « placement de ma fille ainée, ainsi que de quelques autres broutilles ou détails qui ont aussi affecté mes enfants et ma famille, au cours des années passées. Ce décès subit, si jeune, ainsi que la façon dont cette affaire a été ensuite bâclée par la justice me permettraient probablement de justifier déjà mes agissements ou comportements récents, mes revendications, dans le but de prendre la parole dans l'espace public. Qu'auraient lâché L'IPJ et Joel Censier, les aurait-on sommé de se taire si la justice avait égaré ce dossier d'instruction, ou l'un de ses élément essentiels au renvoi devant un tribunal ? J'y reviendrais, plus en détails, ou sur des détails qui figurent d'ailleurs déjà dans ce blog, parmi de nombreux autres.
Pour la suite de ce billet, je vais être encore assez exhaustif, explicite ; je l'ai souvent été, dans ce blog, comme ailleurs.
Qui suis-je ? Est-ce que c'est important ? Par le passé, on m'a parfois confondu avec un homonyme, j'en ai repéré plusieurs, dont un prêtre ou pasteur en Allemagne, et un cariste, quelque part en région parisienne. Quelques internautes auraient parfois souhaité que je sois ce cariste. Et dans les prétoires, particulièrement dans celui de Anne Valentini, j'ai souvent eu le sentiment qu'on s'était également trompé sur ma personne ; en entrant en audience, avec ce magistrat précis, j'avais purement et simplement l'impression de m'être trompé de pièce tant le costume qu'elle m'avait taillé ne me correspondait pas... Même en janvier 2010, chez le Délégué du Procureur de Paris, j'avais eu le sentiment que quelqu'un s'était trompé sur ma personne, il me rappelait alors la loi que je connaissais déjà. Et à la cour d'appel de Versailles, on m'a longtemps pris et fait passer pour un demeuré, jusqu'à ce que je fasse casser pour une seconde fois cette baronnie ; depuis cette période, la cassation d'octobre 2010, la chambre du conseil s'est même vidée ; entre la fin 2010 et jusqu'à 2012, à Versailles, je ne retrouvais plus que les juges et les avocats généraux... Si cette jurisprudence de la fin 2010 avait pu exister bien avant cette période, le cours de cette histoire, le destin de mes enfants et de ma famille aurait certainement été très différent ; tant pis ; le mal a été fait, et tout a été écrit, beaucoup par les magistrats.
L'assistance éducative, ce n'est pas du pénal, c'est du civil. Le juge pour enfant rend des décisions que son cabinet notifie ou non. Ces décisions sont le plus généralement assorties de l'exécution provisoire, elles s'appliquent dès qu'elles sont rendues ; et lorsqu'on a connaissance de l'existence d'une de ces décisions, on peut toujours faire appel ; comment revenir, quelques 3 à 10 mois plus tard, sur le passé, lorsqu'une ordonnance ou un jugement a déjà produit des effets ? Mais qui suis-je ? Ceux qui me lisent, il y en a bien, attendaient peut-être une autre réponse à cette interrogation. Un hackeur, un hacktiviste ? Quelques uns devraient pouvoir confirmer, ou se sont déjà fourvoyés à ces sujets là aussi.
« Vous reprennez les pièces, et vous les remontez de façon différente,
le hacking, c'est rien d'autre que cela » ; Piratage, sur France 4, avril 2011
Aujourd'hui, parmi ce qui me définit le mieux, figure probablement l'affection de ma soeur aînée qui est trisomique. En 2006, le Docteur ou charlatan Magalie Bodon-Bruzel (lire Clash au Mémorial de Caen) rendait un rapport que les juges de Nanterre et de Versailles ne m'ont jamais permis de contester ; dans son introduction, cet expert auprès de la Cour relevait en premier cet « antécédant familial ». On ne m'avait plus lancé une crasse pareille depuis l'école primaire : « voyez d'abord la soeur qu'il a ! » Il y a près de 50 ans, la génétique balbutiait encore ; lorsque ma mère avait souhaité comprendre ce qu'avait ma soeur ainée, pourquoi elle était si différente, les médecins lui ont répondu : « Madame, elle est comme ça, car vous êtes vous même comme ça... » Un prête poursuivait ensuite : « c'est votre croix, vous devrez la porter. » Je pensais que depuis les années 60 à 70, les scientifiques avaient pu vulgariser leurs travaux, mais je me trompais ; je suis blasé, désabusé depuis très longtemps maintenant. Dans ce même rapport, affligeant, consternant, mais dont Nanterre s'est emparé, pour mieux motiver le « placement » de mon ainée, l'expert me reconnaissait ensuite tout de même « quelques capacités intellectuelles »...
Mais la protection de l'enfance ou ces spécialistes en savoirs, psychanalyse et psychiatrie de comptoir (j'y reviendrais) m'infligeaient déjà des affronts bien avant que ce fumeux rapport ne soit rendu et versé au dossier « d'assistance éducative » de mon ainée. Pour son entretien, Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à l'Unité pour Malades Difficiles de Paul Giraud ! Bien plus tard, fin 2009, un enfant passait par la fenêtre, à Orly ; n'aurait-il pas pu être surprotégé, « aidé », lui aussi, comme l'aurait très longtemps été ma fille ainée ? Le but inavoué de tels professionnels est peut-être précisément de compromettre durablement l'avenir de familles et d'enfants... Des articles publiés par le Parisien m'avaient intrigué ; un père, sortant de Paul Giraud, avait jeté son fils par la fenêtre du deuxième étage ; je m'étais rendu à Orly, j'avais alors mené ma petite enquête dans le voisinage et même très brièvement rencontré la mère, pour en discuter. « Schizo », m'avait-on très sobrement lâché au café du coin, avec un petit signe de la main montrant la tête...
J'ai parfois connu ou croisé quelques délinquants. Mais de vrais déviants, j'ai pu en connaitre et en étudier alors que je fréquentais assidument les prétoires et ces professionnels de la protection de l'enfance. Avant cela, j'avais plutôt une meilleure compréhension de ce qu'est la déficience, ou de ce qu'est le handicap. Récemment, un élu m'a donc suggéré de m'engager ; je pense pourtant avoir encore ou déjà fait beaucoup depuis 2003, ça ne suffira pas ? Par le passé, ma propre mère était engagée, dévouée même, en faveur de personnes handicapées ; elle a même présidé L'Association Familliale d'Aide à l'Enfance Inadaptée de Sarreguemines, de novembre 1986 à janvier 1993. J'ai été profondément outré en lisant l'expertise de Magalie Bodon-Bruzel et en découvrant que pour Nanterre, comme pour Versailles, une soeur trisomique est en premier un « antécédent familial »... Ma mère est morte en mai 2006 (plus de précisions, dont le faire-part de décès). Ma mère avait-elle appris que ces magistrats réclamaient une expertise psychiatrique, puis que ce charlatant, ce bouffon auprès de la Cour, me conviait puis me recevait en Unité pour Malade difficile (un petit bureau, passé l'accueil) ? Inutile de me dire qu'il vaut mieux ne pas remuer la merde, un colonel nous l'a déjà expliqué... Je n'envisage pas de m'engager d'avantage, surtout après tous ces silences en retour. Vu ce que je lui exposais, l'élu m'intimait également de retourner plutôt dans des tribunaux ; ça suffit, je ne sais déjà que trop bien comment ceux-ci fonctionnent habituellement. Je vais juste continuer à foutre encore un peu le bordel, faire du bruit dans l'espace public, et demander à parler, de ces 10 à 15 années passées. Refuserait-on à une femme battue de parler de ses épreuves récentes ? Je n'ai pas été entendu, en décembre 2004, lorsque ma fille a été tabassée, à Taverny, dans la maison d'enfants Elie Wiesel ; c'est également de ce genre de détails dont je souhaite parler.
Ma fille ainée est donc née en 1993, à Paris. Il s'agit bien d'un livret de famille délivré par la ville de Paris.
A suivre... en cours d'édition et de relecture.
« Expérience éducative » : le créateur de l'Ecole en bateau aux assises
NDLR : « Unique ». « Enfants, ils étaient partis pour accomplir un rêve et ont vécu l’emprise, dit leur avocat. Ils se sont battus pour en briser la gangue. Puis ont lutté avec courage contre l’inertie de la justice. » 20 ans, des années de luttes et d'attentes, entre des faits, et un procès ! Pour mieux comprendre, lire Hervé Lehman, Justice, une lenteur coupable. Comme si après avoir constaté quelques anomalies dans propres mes affaires, j'allais, moi-même, encore me battre 10, 15 ou 20 ans de plus, ce qu'un élu m'a récemment invité à faire... Non, j'en ai assez fait, j'ai déjà 10 à 15 ans derrière moi, je ne souhaite pas en ajouter encore autant ! Je préfère parler, maintenant. J'ai simplement choisi l'autre voie que les tribunaux, connue : des commentaires et l'imputation de faits précis, la diffamation, par des paroles et des publications. Les pénalistes ne jureront que par leur matière et leurs savoirs ou pratiques. Mais les journalistes et les pénalistes le savent, à mon avis, parler, aujourd'hui, sera aussi efficace qu'un procès dans 20 ans
Actualité > Faits divers
Pédophilie : le créateur de l'Ecole en bateau aux assises
Le Parisien | P.É. | Publié le 05.03.2013, 07h04
Le voilier-école proposait une expérience éducative unique. Aujourd’hui, quatre personnes, dont le patron du projet, Léonid Kameneff, sont jugées pour viols sur des élèves.
Permettre « l’épanouissement des enfants » par « l’apprentissage de l’autonomie ». Expérience éducative lancée dans le sillage de mai 1968, l’Ecole en bateau a emmené dans ses lointaines croisières quelque 400 jeunes de 1969 à 2002, pour la plupart des garçons âgés de 10 à 14 ans.
« Interdit de conseil municipal »
Encourageant. Suite à ce qui s'est passé, vendredi soir, à Fresnes, puis ce coupon de presse, paru ce matin, dans le journal, il n'y a d'abord eu que deux réactions sur Twitter : une personne m'a suggéré de me taire, et une autre m'a répondu qu'elle s'en fout même de la jurisprudence de cour de cassation que j'ai pu produire en octobre 2010.
Mais des jugements lapidaires, l'indifférence et même le mépris, moi, ça va, j'y suis accoutumé. Pendant 10 ans, très peu de gens ont réagit à ce que je faisais, disais et décrivais, ou alors ont parfois réagit de façon très hostile. Tout est donc aujourd'hui parfaitement normal, ou comme par le passé. Et comme je le suggérais moi-même, dans un précédent et récent billet, si j'avais écouté tous ceux qui m'avaient intimé de me taire, de ne rien faire, de laisser passer tempêtes et bourrasques, de tourner les pages, écouté ceux qui me raillaient ou méprisaient ce que je faisais, ces années passées, je me serais croisé les bras dès 2003, ou j'aurais alors déjà vaqué à d'autres occupations... il y a 10 ans, alors que ma fille ainée allait être « placée », que ma famille allait être pressée, laminée, broyée.
Cependant, avec les journalistes, et même les élus et d'autres avec qui j'ai pu discuter de vive voix, ça va mieux ; certains comprennent en tous cas bien le sens de mes récentes et ultimes démarches. Je n'en raconte pas d'avantage, ici, dans ce blog, où je compte encore beaucoup moins de réactions que sur Twitter ; j'ai mieux à faire de mon temps, par exemple, travailler maintenant pour que je puisse assister au prochain conseil municipal de ma ville, ce 28 mars.
Par ailleurs, je découvrais, à l'instant, un article de la Nouvelle République du 28 février dernier. Un Thouarsais se dirait « désespéré » de la non-application de décisions de justice ; résiderait-il également en Moldavie française, cet espace d'infra-droit dans lequel les lourdes et longues procédures engagées dans les tribunaux, parfois sur des années, ne produisent que très rarement autre chose que des constats d'échecs ? Combien j'ai pu entendre d'histoires pareilles, ou lire des coupons de presse de natures similaires, au cours des années passées. Ce Thouarsais déclarerait surtout « comprendre » ces pères « en détresse » à l'origine d'actions coup de poing et médiatiques : « Je suis porté par l'espoir de ces hommes qui se mobilisent afin d'en finir avec cette injustice », lit-on encore sur la Nouvelle République.
Par le passé, vers 2003, dans un forum, je lisais un autre père, dans une situation similaire à celle de ce Thouarsais, qui se battait lui-même, depuis plus de 10 ans, pour caresser l'espoir de revoir ses enfants. « Allez vous battre », me disait-on alors. Mais pour quoi, au juste, fallait-il se battre ? Pour le fun, pour se taire, déjà par le passé, pour souffrir et sourire en silence, toujours sans susciter les moindres remous, et ne plus en reparler, ni aujourd'hui, ni jamais ? Quelle cacophonie, que de cris et complaintes, que d'irrationnel, dans ces journaux et sur Twitter ; quelle hypocrisie, souvent aussi, lorsqu'il s'agit de familles, de relations et d'enfances, de difficultés éprouvées dans des tribunaux, dans ces domaines. Je pense que je vais plutôt écouter encore les quelques voix qui me suggèrent occasionnellement de parler.
J'ai donc bien été « interdit de conseil municipal ». Selon mes sources, dont le secrétariat général de la mairie, que j'ai appelé, ce matin, ce n'est pas le maire de Fresnes qui m'a interdit l'accès à la mairie. Ce vendredi soir j'écrivais d'ailleurs déjà au préfet du Val-de-Marne, me demandant pour quels motifs un commissaire s'opposait à moi, m'interdisant alors fermement l'accès à la mairie ; d'autres se sont déjà vu refuser l'accès à des mairies, lors de séances de conseils municipaux, mais pour des motifs manifestement très différents. J'attends une réponse, pour comprendre, voire même pour contester éventuellement ce qui me sera communiqué ; selon un mail qui m'est parvenu ce matin, les services concernés de la préfecture devraient avoir bien reçu mon propre message.
Le Parisien, édition du Val de Marne, 4 mars 2013
En réalité, nos journalistes et cinéastes ont la mémoire courte ?
Il faut que je sorte, j'ai des chaussures à tester, sur le centre Pompidou. J'ai des projets de billets, je les écrirais plus tard. Ces temps-ci, on nous a beaucoup bassiné avec le « masculinisme », et avec l’émergence de « nouvelles » formes de protestations, en France. En 2006, je sortais encore, tandis que d'autres se resuspendaient dans des hauteurs...
Si l'on écoutait tous ces juges, ainsi que ces étouffeurs qui sévissent dans les journaux, on ne protesterait plus jamais.
Lille
Suspendu sous un pont pendant la fête des pères
Publié le 20 juin 2006. 20 Minutes
Prêt à sauter dans le vide. Un père de 58 ans a passé la nuit de dimanche à lundi accroché par un baudrier à un pont haut de 30 mètres à Havrincourt (Pas-de-Calais). Il protestait contre le partage de la garde de son fils. « Il fait souvent des choses de ce genre lors de la fête des pères », affirmait Lionel Antinori, adjoint au maire d'Havrincourt. « Je suis déjà allé au pont de Normandie en 2004 », a déclaré ce père en colère. Ne voyant son fils que tous les trois mois depuis son divorce, il mise sur des actes spectaculaires pour attirer l'attention.
Selon la gendarmerie d'Arras, le tribunal avait prévu une garde alternée puis l'a révoquée. Pompiers et gendarmes ont assuré sa sécurité jusqu'à la fin de son action, hier à 10 h 30. L'homme a ensuite été entendu par la gendarmerie de Bertincourt. Il affirmait même hier vouloir rencontrer les rapporteurs de la commission parlementaire sur l'affaire Outreau, « pour leur expliquer comment ça se passe dans le cabinet du juge des affaires familiales ». Le dossier a été confié au parquet de Saint-Omer.
E. L. (avec AFP)
©2006 20 minutes
Liste électorale : Rama Yade nie et dénonce une affaire « politique »
Ca ne s'arrange pas, les histoires de Rama Yade, c'est incompréhensible, alors que saisir un juge pour se faire inscrire sur la liste électorale, lorsqu'une commission s'y est opposée, c'est pourtant très facile. Le ministère public n'a requis que 5 000 euro d'amende ? Ce ne sera pas assortit d'une interdiction d'accès à sa mairie ? En cas de condamnation, Rama Yade pourra probablement faire appel, puis plaider alors avec un nourrisson dans les bras... Décision le 28 mars.
Le 28 mars prochain, j'essayerais, pour ma part, à nouveau, d'assister au conseil municipal de ma ville, Fresnes, dans le Val-de-Marne, et de parler. C'est pas gagné, d'abord car les débats ne porteront peut-être qu'essentiellement sur les rythmes scolaires, puis ensuite, car à la mairie, je fais donc clignoter l'indicateur « persona non grata », j'y attire d'ailleurs même la police nationale... je fais surtout beaucoup fantasmer le commissaire de l'Hay-les-Roses ; il ne m'a pas précisé ce qu'il avait imaginé, ce qui motivait ce « contrôle de papiers » parfaitement en règle, mais lui-même et ses services n'ont donc trouvé qu'un chiffon dans ma poche... ma petite et nouvelle banderole, qu'ils m'ont d'ailleurs restituée.
Du Dictionnaire des curieux... Complément pittoresque et original
Il y a 10 jours, alors que je venais de perturber une messe à Saint-Cyr-l'Ecole, puis d'en informer l'Elysée, j'étais à la Sorbonne, pour écouter François Hollande, le Président de la République, en personne ; le Conseil d'Etat n'avait pas refusé mon inscription ; le quartier était sécurisé, l'accès à la Sorbonne était filtré, exclusivement réservé aux porteurs d'une invitation personnalisée... Je sais rester sérieux lorsque les évènements ou mes interlocuteurs le sont eux-même.
Au conseil municipal d'hier soir, je souhaitais parler de justice, celle rendue par les tribunaux, voire même de plus arbitraire et aléatoire encore, de justice rendue par les élus et les services sociaux, et non parler de taxes et impôts et de leur affectation ou redistribution ; je souhaitais parler de justice locale, administrative et civile, et de ses effets, de violence et de maltraitance institutionnelle, un fléau qui peut rapidement laminer, broyer, massacrer des enfants, des parents, toute une famille ; si, ça se démontre, et très facilement, il suffit de bien lire l'affaire de la cantine d'Ustaritz pour s’apercevoir que de petits couacs dans une existence peuvent tout faire basculer...
La mairie de Fresnes ainsi qu'un élu étaient assez bien informés de toutes mes intentions, par téléphone, comme par mail. J'ai maintenant l'impression que le conseil municipal ne souhaitera pas entendre mes questions, ni surtout mon introduction à ces sujets, et certainement pas après la façon dont j'ai été extirpé et interdit d'accès, hier soir, à la mairie, pour des motifs farfelus, purement fantaisistes. En avril 2011, un petit groupe étiqueté Bloc Identitaire avait fait irruption dans la mairie d'Anger, provoquant de réels troubles au cours d'un conseil municipal ; en juin 2012, le leader de ce groupe, un fonctionnaire, poursuivi au pénal, avait finalement été relaxé par la cour d'appel d'Anger.
Au cours de ma conversation, semaine passée, avec un élu d'ici, il m'a également été expliqué que pour ses citoyens, la ville de Fresnes organisait une « permanence d'accompagnement juridique et administratif ». Selon le site Internet de la ville, ou encore, selon les archives du Parisien, elle est accessible sur rendez-vous, pourrait n'être planifiée qu'assez ponctuellement ou qu'occasionnellement seulement, et me semble surtout être une réponse très légère à mes discours, ainsi qu'un service aux fresnois extrêmement superficiel, insuffisant.
Semaine passée, j'apprenais également que ce 1er mars, en raison des congés scolaires, quelques élus pouvaient être absents. Avoir été banni, hier, ne me dérange donc pas ; ce qui s'est tramé, après quelques tweets, coups de fils et envois de mails était déjà suffisamment drôle. Fin mars, Jean-Jacques Bridey, député-maire, devrait être présent.
Dans le hall de la mairie, hier soir, aucune plaquette ou document n'a retenu mon attention ; car avant de m'en faire arracher, j'avais tout de même pu parcourir le hall, ses présentoirs. J'attends donc d'en entendre et d'en découvrir plus. Si je pouvais en discuter, ce 28 mars, avec des citoyens de ma ville, je devrais être très rapidement éclairé. Mais les sujets de la justice administrative ou civile, de ses effets, ou du droit et de son application dans ces matières n'intéresseront peut-être pas du tout les fresnois, en ce cas, je le percevrais également très vite.
Liste électorale: Rama Yade nie et dénonce une affaire "politique"
Créé le 28-02-2013 à 09h02 - Mis à jour le 01-03-2013 à 15h46
Mots-clés : procès, Législatives 2012, Parti Politique
NANTERRE (AFP) - Jugée au tribunal de Nanterre jeudi pour faux, usage de faux et inscription indue sur une liste électorale à Colombes (Hauts-de-Seine) où elle est élue d'opposition, l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade a nié toute volonté de tromperie et dénoncé une affaire "politique".
La justice soupçonne la vice-présidente de l'UDI de Jean-Louis Borloo, 36 ans, d'avoir triché à deux reprises sur sa domiciliation pour pouvoir conserver son inscription sur la liste électorale. D'abord en décembre 2009 lorsqu'elle a fourni l'adresse de sa permanence. Puis deux ans plus tard quand, après avoir été radiée d'office de cette liste, elle a tenté de se faire réinscrire en déclarant avoir emménagé dans un appartement de la ville.
"Rien n'est faux. Il n'y a eu aucune volonté de tromperie", a plaidé son avocat Me Antonin Lévy, déplorant une procédure disproportionnée.
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Un mail à l'Etat, dans le Val-de-Marne
Ce soir, j'ai été interdit de conseil municipal. Ca m'aura au moins permis de constater une fois encore que dans ce pays, Internet, le téléphone, le mail et Twitter semblent plutôt bien fonctionner. J'ai pu inquiéter quelques élus de ma ville ; quelqu'un qui sait lire et écrire et qui peut discuter 45 minutes avec un conseiller municipal, débattre, doit probablement pouvoir poser des questions beaucoup trop embarrassantes pour ces sphères
J'ai écrit à la préfecture, à l'attention du préfet, via http://www.val-de-marne.pref.gouv.fr ; j'en garde trace. Il y a aussi de petites coquilles dans ce nouvel envoi à la suite, les cases pour correspondre sont un peu étroites... J'attends donc maintenant trois éventuelles réponses : du préfet, de l'Elysée ainsi que de France 2, leur médiateur de l'information.
Ici, à Fresnes, au prochain conseil municipal, ça va barder pour de bon, ce sera autre chose que #Puteaux, ou alors, l'opposition n'a plus sa place en mairie. La dernière fois que je me suis fait embarquer de cette façon, arbitraire, pour satisfaire ou rassurer un puissant, c'était à la demande d'un délégué de la Défense Nationale...
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Votre nom: KANT Bruno
Sujet: A l'attention de Monsieur le Préfet / Obscruction d'accès au conseil municipal
Message: Monsieur le préfet, Ce premier mars 2013 au soir, à Fresnes, Val-de-Marne, se déroulait un conseil municipal. Je suis entré dans la mairie, peu avant 19h00, pour suivre ce conseil, ainsi que pour pos...
Monsieur le préfet,
Ce premier mars 2013 au soir, à Fresnes, Val-de-Marne, se déroulait un conseil municipal. Je suis entré dans la mairie, peu avant 19h00, pour suivre ce conseil, ainsi que pour poser des questions aux élus, comme le prévoit ce cadre.
Mais avant que ne commence le conseil municipal, et que sa salle ne soit accessible au public, trois policiers se sont approché de moi. Ils m'ont demandé mes papiers; je leurs ai remis mon récent passeport biométrique français. Ils ont ensuite enfilé des brassards criards "Police", puis m'ont annoncé qu'ils m'embarquaient au commissariat, pour un contrôle. J'y ai été conduit sirènes hurlantes... mais sans menottes ni contrainte musclée.
Arrivé au commissariat, je me suis senti fermement retenu, de façon abusive. On m'a refusé une garde à vue, refusé la consultation d'un avocat, refusé également la consultation d'un médecin (j'ai une plaie, mais que j'ai d'avant cette intervention; je n'ai rien à reprocher aux agents qui semblaient exécuter des ordres). J'y ai été retenu pendant environ 40 minutes, à l'issue desquelles Monsieur le commissaire en personne m'a informé que j'étais interdit de conseil municipal, à Fresnes!
Pendant toute la durée de ce contrôle approfondi de mes papiers parfaitement en règles, on m'a de surcroit privé d'un chiffon, de mes clefs, de quelques pièces, de mes cigarettes et de mon briquet, puis surtout de mon smartphone.
Lorsque j'ai été enfin relâché, je suis retourné à la mairie de Fresnes, à pied, pour y récupérer mon véhicule. Ayant vu de la lumière, je me suis approché de la mairie, pensant que je pouvais accéder à la salle du conseil municipal, pour y poser des questions, ou échanger avec d'autres citoyens qui ont été autorisés à suivre les débats du jour...
Mais devant la porte de la mairie, j'ai été rapidement bloqué, à nouveau par trois agents de la police nationale! Ce soir, je restais donc définitivement interdit de conseil municipal et de questions à mes élus! A la suite, un mail que j'envoyais récemment à la mairie de Fresnes, pour que vous puissiez prendre connaissance de la nature des questions que j’envisageais de poser ce soir, ou un cour d'un prochain conseil municipal (il m'avait été dit que ce soir, en raison des congés scolaires, une partie des élus seraient absents).
Par courrier postal, en retour de ce mail, Je vous serais reconnaissant de m'informer si vos services, la Police Nationale, vont m'interdire systématiquement l'accès à chaque conseil municipal, à Fresnes, Val-de-Marnes, et si je serais également à chaque fois interdit de questions, aux élus, au cours des prochains conseils municipaux de ma ville.
Pour ma part, je vous informe déjà de mon intention de me rendre aux prochains conseils municipaux de Fresnes pour les suivre, pour y poser des questions, ainsi que pour discuter avec des citoyens de la ville de Fresnes.
Je vous prie de croire, Monsieur le préfet, en l'assurance de mes plus respectueuses salutations.
Bruno Kant
Je préfère en rire
Ce lundi 25, j'ai raté le Concours de la Conférence, avec, pour invité, le journaliste Stéphane Durand-Souffland, co-auteur de « Bête noire » ; oh, dommage ! Mais j'étais très occupé avant cette date, ce rendez-vous m'est ensuite un peu sortit de l'esprit ; puis ce lundi soir, j'étais surtout fiévreux et au lit... L'un des sujets de cette 7ième scéance était « Faut-il s'allonger ? » Sur twitter, beaucoup m'ont blacklisté, des militants, des politiques, beaucoup de journalistes et de professionels du droit aussi ; comme si quelques BL voire même des suspensions ponctuelles de compte Twitter suite à pluie de BL pouvaient me faire taire ou même m'affecter. J'aurais adoré interrompre leur culte, cette scéance précise, me lever, ce lundi soir, étendre ma nouvelle banderole et parler... ou tenter de l'ouvrir pour entendre quelques bavards, des gens de robe, et leur public me lancer en coeur : « Silence ! Assis ! Dehors ! »
A cette conférence, sur l'ile de la cité, dans le palais de justice Paris, j'avais déjà eu l'opportunité d'entendre Matthieu Aron, ainsi que Eric Dupond-Moretti ; j'aurais alors déjà pu intervenir, ou parler, protester. Mais il suivra d'autres opportunités, après les remous encore ou déjà suscités par cet ultime documentaire sur l'affaire dite d'Outreau, « l'autre vérité », par Serge Garde ; je vais regarder ce « film » avec intérêt, non sans repenser encore à Présumé coupable, en repensant aussi à une conférence du 18 décembre 2006, au centre Pompidou, « La figure de la victime comme nouveau sens de la peine » ; en mai, l'an passé, sous mon billet Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...», une certaine AK m'informait que ce documentaire de Serge Garde devait suivre ; j'ai déjà bien rit, hier soir, sur Twitter, en lisant ce que rapportaient des journalistes, quelques uns assistaient à une projection, à la maison du barreau de Paris... Un beau bâtiment, cette maison, située juste derrière le palais, un lieu de dialogue et de rencontre ou, pour ce qui m'amuse encore aujourd'hui, le secteur où la police m'a arrêté, fin novembre 2009, pour ma première garde à vue. Oui, je rouspète et je me promène depuis des années déjà
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est lui-même bien trop bavard... »
« Silence », c'est ce que ne m'ont que trop souvent lancé des juges, au cours des années passées, en audience, à huis-clos... En juillet 2005, à Nanterre, chez le juge pour enfant, même mon avocat a été très fermement rabroué et prié de se taire. Ce qu'a pu produire mon avocat, à la cour de cassation, comme beaucoup d'autres choses aussi, a fini balayé également, par le juge pour enfant de Nanterre et par la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles également. Mais parler et agir m'aura donc tout de même permis de remporter de vrais victoires ; par exemple, en 2009, nous allions passer un été en famille ; les juges s'étaient opposés à toutes relations entre ma fille ainée et nous, ce qu'était sa famille, puis allaient ensuite persister sur cette voie... Aller jusqu'en cassation, trois fois, m'aura également permis de confirmer que des ouvrages tels que de Jacques Donzelot (La police des familles, 1997) et de Gwenola Kerbaol (La responsabilité des magistrats, 2006) peuvent encore être utiles ; c'était également une victoire, pour le monde de la recherche au moins, dont je validais des travaux. Plutôt que de parler, d'agir, d'échanger aussi, avec d'autres, j'aurais peut-être du m'allonger, et laisser filer le temps ; aujourd'hui, je ne serais qu'un « papa en colère » parmi beaucoup, un « pas content », voire même un vrai suspect (merci de me dire un jour de quoi je serais coupable), qui protesterait sans grand chose de bien concret entre les mains... Si je m'étais allongé en 2006, ou même dès 2002, pour servir de carpette, plutôt que de réagir dans des tribunaux, Serge Charnay, « porte-drapeau des pères en détresse » ou pour les journaux, pourrait alors me représenter également.
Serge Charnay ne semble pas être très enthousiasmé par l'idée de retouner dans des tribunaux ; je le comprends. Selon Metro France du 20 courant, « Sur sa situation personnelle, il dit "ne se faire aucune illusion." La préfecture lui a proposé un rendez-vous avec un juge aux affaires familiales." Mais cette proposition n’engage absolument pas la magistrature. Je vais quand même prendre tout ce qui est à prendre." » Du papier, à l'issue d'ultimes procédures et si la justice du secteur de Nantes sait notifier, Serge Charnay aura ensuite, au minimum, ramassé quelques feuilles de papiers ou des torchons de plus. J'ai pu bien entendre Me Sandrine Caron, l'avocate de l'ex-femme de Serge Charnay... elle a parlé, pour BFMTV ; encore une belle plaie ? Les discours de cette avocate me rappellent ceux de Me Delphine Roughol, également les écrits de Me Agathe Cordelier ; ont-elles toutes été à la même école ? Oui, que peut-on en penser ; les #avocats de la famille et de l'enfance vont-ils tous à la même école ? Si Serge Charnay est aujourd'hui fortement encouragé à retourner dans des tribunaux, pourquoi les magistrats de Nanterre et de Versailles tendaient-ils constamment à m'en chasser, à me dissuader, ou même, à m'en refuser l'accès ? Comment se fait-il que des hommes, des pères, suscitent parfois autant d'inquiétudes dans l'esprit de professionnels du droit ou de l'enfance ? Dans d'autres affaires ou secteurs, des enfants peuvent passer par la fenêtre, personne ne cherche à « anticiper » les désastres...
Cette semaine, Stéphane Hessel est parti. Je ne partageais pas ses convictions, mais j'avais pris plaisir à l'entendre, il était intarrissable malgré son grand âge, ce fin et piquant diplomate, ainsi que pris plaisir à discuter quelques minutes avec lui ; j'avais pu le rencontrer le 31 mai 2011, à la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Paris, alors que je persistais, que je ne m'allongeais donc pas, que je récidivais même, me défendant ou répondant encore et toujours à Nanterre ainsi qu'à la cour d'appel de Versailles... Selon le Parisien, Ayrault et le gouvernement, ces gens si soucieux des droits des femmes, des LGBT et des papas aussi, ont salué l'homme engagé, Stéphane Hessel, qui incarnait « l'esprit de résistance » ; selon le Figaro, pour Copé, patron par intérim de l'UMP, Hessel était « un grand Français » ; je préfère en rire.