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Un 20 novembre, un combat pour le droit à l'enfant
Edit de ce 20 novembre, en fin de journée…
J’ai dû bien lire le JDD puis le Monde ; Victor Klemperer nous disait que la langue ne ment pas, il s'était trompé ? Pour Adrien Taquet, l’opinion de ceux qui ont une expérience du « placement » d’il y a 15 à 18 ne compte plus, on élimine donc effectivement Lyes Louffok et même @Repairs75, moi aussi, même si mon expérience, dont dans des tribunaux, remonte à 10 et à 5 ans pour ses derniers effets. Taquet nous l’explique pour France Inter, l’invité du week-end… ajoutant : « on doit aux enfants placés qu'ils soient des enfants comme les autres ». Et nous nous limiterons donc au rapport pour les #EnMarche remis ce jour à Taquet, par Gautier Arnaud-Melchiorre, il est allé sonder des enfants actuellement « placés » pour recueillir leurs témoignages. « Je compte apprendre des choses que nous, adultes, experts, politiques, qui ne sommes pas à hauteur d’enfants, ne pouvons pas percevoir », indique le secrétaire d'État chargé de l'Enfance et de la Famille. C'est bien, Taquet, des experts et des politiques vont pouvoir lire et apprendre.
« J'ai l'impression d'être un colis », apprend-on avec France Bleue. C’est ce qu’un enfant de 15 ans récemment revenu chez sa mère avait expliqué, l’été 2009. « Placé, déplacé... sans savoir pourquoi ni avoir un mot à dire ». Les choses auraient-elles tant changées depuis ? « Le rapport est accompagné d'une "charte des droits des enfants protégés" dont le premier point proclame : "j'ai le droit d'être un enfant ou un adolescent comme un autre". » Ca va bien les avancer, ces « colis », une telle charte. L’introduction par France Bleue ou avec Taquet sur France 2 est orientée « dysfonctionnements majeurs, agressions sexuelles, ruptures traumatisantes, et même de la prostitution » ; manquent les addictions, les violences agies/subies autres que sexuelles, les sujets des insultes, des fugues, les sujets de la santé et de la scolarité, etc. Le rapport et son tome pour les retranscriptions de témoignages d’enfants sera à lire. « Les situations sont aggravées en fonction des lieux d'accueil. "L'engagement" de nombreux professionnels est réel, mais trop de mineurs subissent des "dysfonctionnements majeurs" explique Gautier Arnaud-Melchiorre. » Comme par le passé, récent, ces 10 à 20 années passées ? Rien n'a changé ? On en découvrira plus une fois la charte et ce rapport publiés quelque part, probablement des centaines de pages.
« "Il y a encore ce sentiment d'être vus comme des +enfants de la Ddass+, cette expression qui leur colle à la peau. Ces enfants veulent être des enfants comme les autres, on le leur doit" » semble avoir exprimé Adrien Taquet. Peut-on parler de l’ASE, de la protection de l’enfance, de l’Aise Sociale à l’Enfance lorsqu’on a très raisonnablement le sentiment d’avoir ou d’avoir eu encore affaire à cette Ddass, à ses pratiques et à ces établissements d’antan ? Que la Ddass change, évolue un jour, et l'on parlera beaucoup plus volontiers de protection et d'Aide Sociale à l'Enfance.
Enfant de la DDASS, par MC Jean Gab’1, ça commence à dater, d’antan également. « Imagine les glandes, de n'pouvoir voir les tiens, faute de rien, Parce qu’à partir de maintenant, c’est à eux qu’t’appartiens, Trimbalé comme une vieille grole... C’est un luxe, et les jours d’fêtes pas d’quoi grimper aux lustres, Juchés sur ses dossiers, jugé et puis casé, Parce que tes vioques n’arrivent plus à s’blairer ». Sinon écouter Keny Arkana - Eh connard. Ou encore, « pour plus d'antan », réécouter (mais très attentivement) le témoignage d'Assia, prostituée à l'âge de 14 ans, un « malaise » récent, avec C8, sur le plateau de TPMP... « On était en foyer, on s'est connu en colonie », « on était en fugue, de plus de 10 jours, j'étais virée du foyer, si je partais, où aller ? » ; sa maman : « de là, j'étais en prison, j'écris au juge des enfants, au procureur » #hope #ASE #Ddass « elle était placée », « pendant un an, pas une réponse ».
Par ailleurs, j’ai lu La Croix, leur hebdo pour ce week-end. Dix pages, et dès l’introduction, quelques propos sur l’association Repairs, des « ex-placés », peut être aussi des « ex-suivis par les services ». « Partager ensemble ce que l’on a traversé permet de se réapproprier la narration de nos histoires… » Après l’avoir étiqueté « vu les chez LFI », les LaRem #EnMarche vont donc pouvoir lui apposer aussi un sticker « aperçu maintenant au voisinage des cathos intégristes et donc de Zemmour ». Lyes semble avoir été choqué d’apprendre que son vécu présente des similitudes avec des vécus d’orphelins de la seconde guerre mondiale, une période depuis très documentée ; en fouillant un peu plus, il aurait pu en trouver d’autres, de pupilles d’il y a plus d'un siècle, ou encore d’enfances volés sous Debré, à la Réunion, pour repeupler la Creuse et ses champs. Ni père ni mère, Histoire des enfants de l'Assistance publique (1874-1939), par Ivan Jablonka… « En faisant entendre les voix qui vibrent dans les archives, Ni père ni mère tente de comprendre l'expérience du vivre-sans-parents, où se mêlent sentiment d'humiliation, solitude et liberté. »
Ce 20 au soir, ce nouveau rapport et la charte restent introuvables. Mais cela vient tout juste d’être remis à Taquet, et va être publié prochainement. En attendant, il y aurait à relire un document de travail n° 263 2021, produit par l’INED, « Violence sous protection. Expériences et parcours des jeunes récemment sortis de placement » Libé, sur cette étude : « Le sujet s’est imposé par la force des choses. Engagées dans une enquête sur les trajectoires des jeunes sortant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), des chercheuses de l’Ined (Institut national d’études démographiques) ont constaté qu’une thématique revenait fréquemment dans la bouche des interrogés : la violence. »
Edit de ce 21 au soir… Sauf un barouf pour 240 enfants « sous protection » et dans ce cadre, la remise du rapport à Adrien Taquet, je n’ai pas remarqué grand-chose, ce week-end, pour la promotion des droits de l’enfant. Un peu de lumières bleu Unicef dans des villes, des forums, des activités pour des enfants… ainsi qu'en marge et dans leur entre-soi, les très classiques conférences de professionnels de l'action sociale. Dans la rue et sur Twitter, juste les manifs habituelles (gilets jaunes, anti-vax/pass, …) ainsi que des manifs depuis 15 ans courantes à l’horizon du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femme (en gros, les violences conjugales, l'inceste, la parole des femmes, des enfants, la prostitution, l'autorité parentale). Avec le Républicain Lorrain de ce 19, nous lisions qu’on peut encore parler « d’assistance publique » ; relire donc également « Ni père ni mère », cet ouvrage de Ivan Jablonca. « Un sujet trop abordé de manière critique », lisait-on encore sur cette feuille, en Lorraine ; tout le monde sait très bien que la critique de l'action/inaction publique ou de professionnels et de leurs méthodes ou travail est historiquement insupportable, rejetée, systématiquement irrecevable, surtout dans les prétoires de la « protection de l'enfance ». Hier, avec France Inter, L’invité du week-end, on apprenait que Adrien Taquet voudra aussi remettre en cause un chiffre qui avait été avancé par des sociologues, suite à leurs études dans la rue, mais autour de 1998… depuis, la crise de 2008 est passée, puis celle du covid s’est inscrite dans la durée ; j’imagine qu’un ultime rapport « plus apolitique #EnMarche et clairvoyant » va un jour paraitre : « soyons précis, parce qu’il y des chiffres qui tournent dans tous les sens… un SDF né en France sur quatre est passé un moment par l’aide sociale à l’enfance… c’est ça le vrai chiffre, qui mériterait d’ailleurs d’être creusé, et on va s’y atteler ». Attendons, « la vérité ».
Dans le JDD de ce dimanche 21, « Après MeToo, le féminisme marque des points », une pleine page, dont sur des chiffres et leurs évolutions, de 2016 à 2021 : après 15 ans (et beaucoup plus) de luttes et de critiques, de multiples immixtions dans l’espace public, les Femen, éphémères, des manifs, des statistiques, des chiffres puis des estimations, des études, des articles de presse à tous sujets, dont le clito, etc, « il apparait clairement que les Français aspirent à ce que le gouvernement fasse du droit des femmes un objectif prioritaire. […] Critiques vis-à-vis des pouvoirs publics les personnes interrogées semblent elles aussi souvent démunies… ». L’article élogieux sur le travail de Gautier Arnaud-Melchiorre était à lire dans le JDD de la semaine passée ; suivaient une belle page du Monde, une autre du Républicain Lorrain. Avec des journalistes domestiqués, de grands médias régionaux ou nationaux aux ordres ou à l'écoute et bien attentionnés, c'est facile : un Secrétaire d'Etat et qui il a missionné communiquent, les journaux du pays publient, propagent, du dithyrambique. Comme tout est cautionné par le gouvernement #EnMarche #LaRem c'est indiscutable et peut être diffusé sans aucun contrepoint, diffusé tout en cassant Lyes louffok, « lui est trop colérique, trop critique, à nous en demander de trop ».
Elles étaient 400 dans Paris, souvent moins à manifester, vers 2008, elles peinaient à se faire entendre ; j’ai pas lu ni compté, aujourd’hui ; « ielles » #NousToutes et si on les compte doivent être des milliers à crier régulièrement dans les rues, tantôt « patriarcat, loi du père », « Cantat » ou « DSK », « Polanski », parfois « inceste » ou comme très récemment, à crier après s'être emparées des recommandations de la CIIVISE. Aujourd'hui, dans la rue, avec des cris de radicaux pas loin... jusqu'à « révolution » et cris encore dissonants pour le commun, des cris et attentes des pires. Il faut croire que certains sujets ne sont d’intérêts que par le chiffre des RT, des TT, ou par le nombre de ceux qui crient - peu importe ce qui est crié, on retient le nombre, les RT ou les présences dans la rue - mais c’est moins vrai pour qui connait l’Histoire et des phénomènes type « nuit debout » ou encore « gilets jaunes » - les uns crient en nombre, rien ne se passe, les autres ont un relais du genre #EnMarche Adrien Taquet, efficace. C’est cependant peut-être une piste pour Lyes Louffok et les Repairs, devraient-ils gonfler leurs effectifs, agiter plus leurs relais ces années qui vont suivre… Pour RESF et les migrants, ça avait fonctionné, sensibiliser, mobiliser, la gauche elle-même avait été agréablement surprise par le résultat, conséquent et durable. Mobiliser en faveur de cette enfance en perdition risque d’être plus compliqué, car avec des enseignants persuadés, qui « signalent », et avec des pans de gauche qui subsistent ou vivent des « sauvetages » et de « placements » longs d’enfants dans des villages éloignés ; « des métiers difficiles » ; tandis que plus ces enfants vont mal, davantage le « prix de journée » est élevé ; comme les migrants et les MNA, un sujet très susceptible de fragmenter leurs opinions. Et moi, dans cette Histoire, c’est simple : « juste un troll » diront Arianne Chemin, PDR et Marie Vaton, Nadine Morano, cette poissonnière, Laurence Rossignol, Aude Lorriaux, toutes outrées, comme beaucoup ; en près de 20 ans, je dois avoir outré un très grand nombre, « un individu à bloquer, à ne pas lire. » Je m'en fous de qui me lit ou non, autant de ce qui va suivre encore #indifférence
Des #révolution de gauche occupés par le djihad et leurs luttes pour permettre à chacun #liberté de voiler les fillettes. En mode arc-en-ciel, contre le patriarcat, oui, c'est tout à fait crédible, et des femmes en nombre soutiennent. Pendant ce temps, des gamins et des gamines vivent des choses « exceptionnelles » #radieux « sous protection ».
Dans ce même JDD, imprimé, aux indiscrets et en très bref, la « fin de cavale » d’une mère : « une infirmière en fuite depuis plus de huit mois avec sa fille M., 6 ans… interpelée mercredi par les gendarmes… elles se cachaient. Toutes les deux sont en bonne santé. » Une contradiction qui a dû mettre tous nos conspis et ceux qui la soutenaient en émoi. En octobre, nous découvrions des recommandations de la CIIVISE, qui « demande la suspension des poursuites pénales pour « non-représentation d’enfant » contre un parent qui priverait de visite l’autre parent soupçonné d’inceste. Enfin, la commission recommande de « croire l’enfant ». » A lire sur le JDD… « "Ma cliente a été mal reçue, on ne l'a pas crue, conteste l'avocat de la mère, Paul Gallix. Et comme souvent dans ces dossiers délicats, il n'y a pas de preuve." La jeune femme, convaincue que sa fille était en danger, refusait de remettre M. à son père. Elle avait médiatisé son combat sur les réseaux sociaux, en lien avec l'association controversée Wanted Pedo. […] Début 2021, l'infirmière avait transmis aux enquêteurs un échange à tournure pédopornographique que son ex aurait eu sur Facebook avec une jeune fille de 14 ans. Problème : si le profil de l'adolescente était un faux, conçu selon le parquet à la demande de la mère par un militant gravitant autour de l'association Wanted Pedo, les investigations ont montré que celui du père avait aussi été créé de toutes pièces ; les perquisitions ont mis cet électricien hors de cause. […] l'association s'était désolidarisée de l’infirmière, estimant que "cette dernière […] leur a menti, a caché des éléments en sa possession et a produit des faux". » Juste le bordel. J’en retiendrais qu’un parent ou une mère qui proteste est très certainement un gros menteur, et que « s’iel » a quelques soutiens, il ne pourrait s’agir que de déséquilibrés. Ou nous finirons par conclure que tricher, produire, valider et approuver jusqu'à des faux, tromper pour parvenir à tous fins « dans l'intérêt de l'enfant » est une violence, un monopole d’Etat et des travailleurs sociaux.
Cette infirmière et les militants qui l’ont soutenue, peut-être une espèce de Chantal Clos, et au lieu de s’en prendre à l’avocate du père en la trainant dans les bois, elle aurait envisagé de disparaitre avec sa fille, un peu comme une Mireille Millet, elle avait tenté de soustraire Sébastien de la broyeuse. Les histoires se répèteraient, à peine autrement.
Disparition à Montpellier : fin de cavale pour **l'infirmière** et sa fille de 6 ans
Publié le 17/11/2021 à 18:06, mis à jour le 18/11/2021 à 10:08
Midi libre, extrait...
Elle était recherchée dans le cadre d'une instruction ouverte pour soustraction de mineure et un appel à témoins avait été lancé par la juge d'instruction au début du mois. L'infirmière avait disparu avec sa fille après que le juge des enfants avait pris la décision de placer M. sa fille de 5 ans, auprès de l'Aide sociale à l'enfance. Accordant à la mère un droit de visite médiatisé deux fois par mois.
Une mesure que la mère n'avait pas supportée alors que cette dernière refusait de remettre la fillette à son père sur ses jours de garde suspectant de se sa part des actes de violences sexuelles sur la fillette. Ce que ce dernier a toujours nié. Des allégations que la justice après enquête a estimé infondées
Je n'affiche pas ici le visage ni le nom de « l'infirmière », je laisse le JDD et d'autres journaux ou talents s'en occuper.
Tromper, un monopole. Qui me fait évidemment repenser encore à la harangue de Ostwald Baudot à ses pairs, 1974... « La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) Ne vous contentez pas de faire votre métier. Vous verrez vite que, pour être un peu utile, vous devez sortir des sentiers battus. [...] Qu’on le veuille ou non, vous avez un rôle social à jouer. Vous êtes des assistantes sociales. [...] Il y a des tâches plus utiles que de chasser ce papillon, la vérité, ou que de cultiver cette orchidée, la science juridique. [...] Soyez partiaux. [...] Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père [...] »
Du JDD de ce 21 novembre
« Ne pas respecter nos décisions ainsi que tromper, c'est mal ! »
« On n'aime pas lire les citations. » J'en aurais une belle pour Adrien Taquet, le Monde, le JDD, le Républicain Lorrain, les DNA... « Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. » • Albert Londres, Terre d'ébène, 1929
Ce 22 novembre, après mise à jour, ASH publie comme des informations contradictoires… En tous cas, sur 2004 à 2005, le référent familial de l’OSE France était comme absent ou déconnecté du terrain également, lorsque je l’appelais, il devait à chaque fois aller d’abord se renseigner ; et ces temps là seraient révolus, datés d'il y a plus de 15 ans : « Le bilan tiré de ces nombreux entretiens est en demi-teinte. Si les enfants font état des bons moments passés avec les travailleurs sociaux et soulignent leurs qualités professionnelles, de nombreux dysfonctionnements sont pointés du doigt. En premier lieu, les jeunes souhaiteraient davantage rencontrer leur référent ASE. » « "On entend les enfants placés d'hier, jamais ceux d'aujourd'hui" : à 26 ans, il donne la parole à ces mineurs », lisait-on dans le JDD, il y a 8 jours... C’est peut-être bien l’inverse, effectivement, qui s’est produit, on aura encore étouffé les voix de ceux qui avaient été « placés », et qui pouvaient nous raconter exactement les mêmes choses, avec un discernement différent.
Je reste impatient de découvrir la charte et le rapport #EnMarche avec Taquet. Je viens de survoler le récent rapport annuel 2021 du Défenseur des droits sur la santé mentale des enfants, leur droit au bien-être. A le lire, page 52 (et autres), en 10 à 20 ans, pas grand-chose n’a évolué : « Le Défenseur des droits relève que, de manière générale, la santé est insuffisamment prise en compte dans les parcours des enfants confiés à l’ASE que ce soit lors de l’évaluation de leur situation, lorsqu’ils sont confiés à l’ASE ou pendant leur prise en charge. » En 2013, rentrant d'une journée de présentation par l'ONED, je publiais ici Les carences massives de la protection de l'enfance... « Premier point proclamé par la charte des assistés #LaRem "j'ai le droit d'être un enfant ou un adolescent comme un autre". » On s’étonne ensuite, comme je l’exposais en mars 2011, à la cour d’appel de Versailles, si des enfants en nombre finissent à la rue, avec un bagage scolaire limité, ou simplement déscolarisés à l’issue du cursus de « sauvetage ».
Si mes sources sont bonnes, c'est le moment que choisissent 3 000 magistrats et une centaine de greffiers pour publier et signer... « Nous, juges des enfants, en sommes réduits à renouveler des mesures de suivi éducatif sans voir les familles, parce que le nombre de dossiers à gérer ne nous permet pas de les recevoir toutes. » J'ai du mal avec le concept. Il faudrait alors 1/ que les parents ou la famille se soucient ou aient les moyens (dont intellectuels) de se soucier 2/ qu'ils trouvent la voie pour faire appel 3/ que la cour d'appel fasse parfois autre chose que confirmer. « Alors que se sont ouverts les états généraux de la justice [cent vingt jours de consultation citoyenne et de débats qui ont démarré le 18 octobre] avec pour objectif annoncé de renouer les liens entre les citoyens et leur justice, nous, juges du quotidien des tribunaux judiciaires, souhaitons témoigner de nos expériences et de nos inquiétudes sur les conditions dans lesquelles la justice est rendue en France et sur l’affaiblissement de l’Etat de droit qui en découle. » Des juges et le parquet puis un OPJ pour un juge d'instruction avaient insisté pour que je « supprime » mon blog ; il est toujours là, et je ne le regrette pas. S'il est illisible pour beaucoup, tant pis, ou vraiment tant mieux. « Nous, magistrats, faisons le même constat que les justiciables. Nous comprenons que les personnes n’aient plus confiance aujourd’hui en la justice que nous rendons, car nous sommes finalement confrontés à un dilemme intenable : juger vite mais mal, ou juger bien mais dans des délais inacceptables. » J'ai mal en lisant leur tribune.
Revoir L'enfant de personne, cette « fiction » sur l'histoire de Lyes, écouter encore Agathe lui dire de patienter, d'y croire, demandant à Lyes d'attendre que la justice entende enfin ; en vrai, Emilie et Agathe n'ont pas insisté, elles savaient l'inutilité ? « Dans la vraie vie, l’agrément lui a été refusé et elle n’a pas insisté », lisait-on sur Ouest-France... Dans mes histoires, sur des années dans des tribunaux, c'était encore différent, la justice s'était donné absolument tous les moyens, des renvois, des confirmations, des rejets, avec trois tours à la cour de cassation, une débauche, puis jusqu'à pour tout écraser, étouffer sous le tapis, et pour nier fermement... en « m'aidant » même, au printemps 2013, pour que je cesse d'en parler, de militer ; mais ce milieu restait cordial avec moi : « allez vous faire mieux conseiller. »
Ca ne va probablement pas s'arranger de si tôt ; suite à sondage CSA récent : « lorsque l’on demande aux Français ce qu’ils pensent quand on parle des institutions judiciaires, ils sont 67% à évoquer des éléments négatifs. [...] 93% des sondés jugent la justice «trop lente», et 69% qu’elle est «opaque». [...] Seule une minorité de Français (34%), la considèrent efficace et estiment qu’elle traite tous les citoyens de manière égale. [...] ceux qui croient le plus dans les institutions judiciaires sont les jeunes âgés de 18 à 24 ans (55%) et les jeunes de 25 à 34 ans (56%). [...] le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire «entend rétablir la confiance entre les citoyens et l'institution judiciaire, en premier lieu en leur permettant de mieux connaître la justice et son fonctionnement», explique le gouvernement. En effet, selon l’enquête CSA, 51% de la population affirme mal connaître le fonctionnement ».
Mes billets du mois d'octobre semblent encore être beaucoup lus. Ils illustrent à mon avis très bien la pratique, une méthode, avec des juges, ou comment des travailleurs sociaux peuvent s'obstiner, s'emparer, prélever et offrir un enfant :
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2021/10/
« Le maintient du lien familial est un problème, il faut oser le rompre ! » Avec les bons bagages théoriques, par nos experts en séparation et en motivations, c'est facile à faire. Il existe une école où tout professionnel peut aller s'instruire à ces fins :
Un Diplôme Universitaire, en Protection de l'Enfance
http://justice.cloppy.net/ ... /2021/11/13/un-diplome-universitaire-en-protection-de-l-enfance
Autorité de la chose viciée
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2021/11/06/vicie-est-le-bon-mot
Mon blog avec mes plus récentes publications deviennent ainsi d'utilité publique, pour les décennies à suivre. Beaucoup pourront s'en inspirer pour dévoyer ce qu'on appelle communément « la justice » et pour pousser des mômes dans les couloirs de l'adoption, où il en manque tant depuis qu'à l'international il n'est plus possible d'en acheter si facilement.
28 février 2018, 12:39 CET, mis à jour le 1 mars 2018, 15:29 CET, theconversation.com, extrait... When Ethiopia stopped allowing its children to be adopted by foreign parents in January, it became the latest country to eliminate or sharply curtail the practice. In recent decades South Korea, Romania, Guatemala, China, Kazakhstan and Russia – all former leaders in foreign adoption – have also banned or cut back on international custody transfers. In 2005, almost 46,000 children were adopted across borders, roughly half of them headed to a new life in the United States. By 2015 international adoptions had dropped 72 percent, to 12,000 in total. Just 5,500 of these children ended up in the U.S., with the remainder landing in Italy and Spain. Today, most children adopted internationally come from China, Democratic Republic of the Congo and Ukraine. But even China, which has been the top sending country since the late 1990s, has decreased its foreign adoptions by 86 percent. Why are international adoptions imploding?
Gautier Arnaud-Melchiorre s'en va, par DM, il m'a expliqué qu'il ne faisait que passer pour quelques mois. Pour produire un rapport ; « un cahier de doléances qu’il remettra samedi 20 novembre, à Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’enfance. […] il a persuadé Adrien Taquet, qui avait remarqué son discours constructif » (« Sortons de l’impasse du misérabilisme ») lors d’un colloque, en 2009, de lui confier une mission de six mois : « Gautier est un garçon persévérant et tenace », confirme en souriant le secrétaire d’Etat », lit-on chez le Monde, dans un papier de Ariane Chemin. « A 2 mois, « Gautier a des gestes lents, sourit peu et ne gazouille pas. Son regard est vif et fuyant », dit le fameux rapport. Après plusieurs semaines de pouponnière loin de sa mère, tout s’arrange. » Encore un canard, et des observations. Pour Macha, la fille de Zakharova, le « placement » l’avait « sauvée » de l’autisme ou de l’amour trop étouffant d’une mère Russe. Mon ainée a été « sauvée », elle aussi, j'avais trop et si longtemps contesté et critiqué son « placement »... Après une période, bien accompagné par l'OSE, Sébastien avait été expulsé dans de la merde et de la pisse de chat ; où il était arrivé « sur décisions de justice », chez sa mère, était si beau que la petite soeur qu'il y trouvait finissait elle aussi « placée ». Pour mon ainée, c'était différent, « placée en internat », un art, « on a rien pu faire de plus, ensuite on l'a déscolarisée. » Il doit s'agir du graal du travailleur social, de tout juge et des cours d'appel, une tâche dure, s'assurer que tous ces enfants seront affectés, et que la plupart d'entre eux s'écrouleront. « Ecoutez ceux qui ont tout surmonté ! »
Au passage, je note que Ariane Chemin ou le Monde pourraient avoir repéré des « trolls » sur internet. Sur twitter, des anti-#LaRem ou des trolls, quelques uns qui critiquent ou qui expriment des désaccords ? C'est intolérable au Monde ? Pour ma part, j'avais remarqué l'absence du Monde et de ses experts en justice, entre autres, au procès en appel de Mathieu, un mineur plutôt très mal encadré ; au Chambon, il avait violé puis fait fumer Agnès ; un énorme couac de la protection de l'enfance. La peine de Mathieu avait été confirmée en appel, le tout premier condamné à cette peine : la perpétuité réelle, de ces peines à la prison pour une période longue et allant jusqu'à la mort enfin du mineur condamné.
Justice : perpétuité pour l'assassin d'Agnès
Publié le 11/10/2014 21:16, francetvinfo.fr, extrait... Matthieu, est un adolescent aux lourds antécédents. Il avait déjà violé une jeune fille, un an avant Agnès. Son profil est jugé dangereux par les experts et la cour qui le condamne à perpétuité. "La perpétuité, c’est l’exclusion. C’est l’anéantissement de l’être humain. On a beau nous dire qu’il sortira un jour, vous croyez qu’il y aura un collège d’experts qui le laissera sortir ?" a estimé son avocate, Maitre Joëlle Diez.
Lyes louffok, on l'écarte, on l'avait déjà bien compris avec le JDD de dimanche dernier. « Il est excessif, trop colérique, avec Marie Vaton, il réclame des contrôles, peut-être même des contrôles de nos pratiques, qu'il souhaiterait homogènes sur le territoire national ! » Le Monde confirme, nous allons travailler à partir de ce que nous apporte Gautier Arnaud-Melchiorre pour les #EnMarche #LaRem un rapport apolitique, et des solutions attendues par Adrien Taquet : une charte à placarder dans les lieux d'accueil. Trois axes principaux, donc, à moins qu'on en découvre un jour d'autres :
• On laisse encore s'exprimer Lyes, il porte un discours très en faveur de l'adoption des enfants de l'ASE
• Une charte, et si dans 10 ans nous constations son inefficacité, nous aurons heureusement eu recours à l'adoption
Lyes louffok, on l’écarte. Mais je l’imagine intervenir prochainement pour cette formation par l’université Paris-Diderot et l’OSE France, aux côtés de Richard Josefsberg et de Maurice Berger, pour y expliquer que « il faut tout rompre, la cour d'appel confirmera, surtout si des professionnels tels que de l’OSE, en amont, ont estimé qu’il y avait un problème. » « Sinon, ça peut faire plus tard des enfants [maghrébins] barbares », ajoutera Berger, « avec un professionnel pour l’enfant, nous aurions souvent pu éviter le pire. » « Des Merah et des frères Kouachi, faut pas que ça se reproduise ! »
Il est terrible ou très transparent sur certaines pratiques de terrain, Maurice Berger ; en octobre 2008, il renvoyait à un documentaire #Infrarouge « mes premiers pas d’éducateur » diffusé ce 16 novembre 2021 : « votre travail comme le mien est basé sur observer l'autre, découvrir l'autre »... comme des canards, observer des humains comme des canards, des êtres dénués de tout. « Cette réflexion a débuté après que j’ai observé à de nombreuses reprises, et à chaque fois avec un adolescent différent, une scène toujours identique dans le tramway de Saint-Etienne. » Observer les humains, et rapporter, un art. « Depuis qu’il est resté allongé à la pouponnière… » ou variante, « depuis qu’elle a été tabassée en foyer, chez nous, et encore plus depuis qu'il n'y a plus personne pour la faire soigner, elle va autrement, vraiment mieux. » Un art.
Maurice Berger, Dunod, 8 octobre 2008, page 107, l'éloge de l'avocat de l'enfant
Voulons-nous des enfants barbares ? Prévenir et traiter la violence extrême
Lyes et peut-être aussi Gautier qui sont revenus, de bien loin. Pour eux, les mères étaient le problème, avant l’ASE. En tous cas, tant mieux pour eux - et sincèrement. Des exceptions, comme Perrine Goulet, placée à 9 ans, ou encore Elie Wiesel, revenu aussi. Qui confirment qu’on peut revenir du pire et réussir, brillamment, un vrai message d’espoir pour tous. Des exceptions qui se relèvent ou ne s'écroulent pas, il en a existé, il en existera encore. « On les a aidé, on a réussi ! »
« Le droit à l’enfant, ça n’existe pas ! On doit parler de confier des enfants à des familles méritantes ! » Vers 2007, Catherine Gadot s’était beaucoup inquiétée, une nouvelle loi avait introduit un entretient avec les mères au cours de leur grossesse, pour s’assurer qu’elles sont dignes. Il subsiste une difficulté mineure, sur laquelle travaillent Monique Limon et autres députés, dans le but d’inscrire mieux dans le code civil les critères de « délaissement » des enfants. « Vers une éthique de l’adoption... Favoriser l’utilisation de la procédure de délaissement ». On ajoute le mot « éthique » et ça sonne toujours mieux, plus acceptable, on ajoutera plus tard « bientraitance » encore. Au besoin, on ira piquer quelques bonnes idées au Canada, nos cousins et si proches. A l’horizon, exactement la même chose qu’il se passe au Royaume-Unis, où les unes, des mères, des parents, sont décrétés indignes et les autres déclarés plus aptes, selon les services sociaux.
Vers quelle éthique de l’adoption ?
La Croix, le 03/12/2019, extrait... La fusion en un organisme unique du Conseil national pour la protection de l’enfance, du Groupement d’intérêt public Enfance en danger et de l’Agence française de l’adoption (AFA) est en marche. À marche forcée, même. À peine présentée par Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance, cette fusion doit désormais aboutir le 1er janvier 2021 ainsi qu’il vient de l’annoncer.
Dernière modification : 4 novembre 2021
Proposition de loi relative à l’adoption
vie-publique.fr, extrait... Cette proposition de loi fait suite au rapport "Vers une éthique de l’adoption, donner une famille à un enfant" de la députée Monique Limon, qu'elle a rédigé en 2019 avec la sénatrice Corinne Imbert. Selon l'exposé des motifs, quatre ans après l'entrée en vigueur de la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfance, le régime juridique de l’adoption connaît encore des lacunes auxquelles il faut remédier.
À jour au 31 août 2021
Ce document a valeur officielle
chapitre P-34.1
Loi sur la protection de la jeunesse
http://legisquebec.gouv.qc.ca, extrait, l'essentiel
2.3 Toute intervention auprès d’un enfant et de ses parents en vertu de la présente loi doit: a) viser à mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant et à éviter qu’elle ne se reproduise; b) privilégier, lorsque les circonstances sont appropriées, les moyens qui permettent à l’enfant et à ses parents de participer activement à la prise de décision et au choix des mesures qui les concernent.
Non au projet de loi sur l'adoption
Catherine Gadot
Dans Journal du droit des jeunes 2009/5 (N° 285), pages 13 à 16
www.cairn.info, extrait... Nous disons, que rares sont les parents qui se désintéressent de leur enfant. On les met seulement de côté, ils sont totalement mis knock-out par les services de la protection de l’enfance. Tout est bon pour les évincer, pour les retirer de la vie de leur enfant. En définitive, les parents gênent. Les familles d’accueil adeptes de l’adoption. Il est devenu très difficile d’adopter. La durée moyenne d’une procédure est de cinq ans, le dossier à fournir est volumineux et doit être parfait. Le pourcentage de chances d’aboutir est de moins de 50%. Heureusement, beaucoup de familles candidates à l’adoption ont trouvé un autre système : elles deviennent « famille d’accueil ». La procédure est simple, un petit dossier à remplir, une petite enquête sociale, un petit stage et l’on devient famille d’accueil agréée. Elles seront payées pour élever l’enfant, auront droit à des indemnités de toute sorte, aux congés payés, le tout sans aucune responsabilité civile ou pénale. L’Aide sociale leur livre leur premier enfant. Si l’enfant est trop difficile, il suffit de le renvoyer aux services sociaux comme on renverrait un téléviseur défectueux chez son concessionnaire, pour qu’il le remplace.
A la une
Les enfances dérobées de la Réunion
Mis à jour le 26 janvier 2006, le Monde, extrait
Les services sociaux vont mettre un zèle particulier à une mission qui, selon l'IGAS, jouira de "l'attention personnelle de Michel Debré" . Les familles en difficulté sont légion. Misère, alcoolisme, illettrisme font des ravages. Les 2 CV de la direction départementale de l'action sanitaire et sociale (Ddass) vont sillonner l'île pour alimenter le pont aérien et contenter leurs supérieurs. José Cotché se souvient comment, à 12 ans, lui et neuf de ses frères et sœurs ont été emmenés. "Ma mère est morte en janvier 1965. Une femme a débarqué à la maison, a discuté avec mon père. Elle est revenue quelques semaines après. Mon père a lancé au grand frère : 'Abel, prépare tes frères et sœurs. Ils partent.'" Certains fonctionnaires savent se montrer persuasifs. Ils pourraient bien avoir extorqué des signatures d'abandon ou de délaissement temporaire à des parents en position de faiblesse. L'IGAS note que le nombre de pupilles déclarés à la Réunion a doublé entre 1963 et 1968. Avec un art consommé de la litote, le rapport souligne "l'existence éventuelle de promesses faites aux parents". Il s'interroge sur "le respect des intérêts des mineurs tels qu'appréciés à l'époque", sur le "caractère très succinct de certains dossiers", voire sur leur "absence". Bizarrement, nombre d'archives ont brûlé dans des incendies, qui alimentent aujourd'hui la suspicion.
Ca va foirer. A commencer pour tous ceux qui ne seront pas adoptables, genre, les « incasables » ou les « trop perturbateurs », peu importent les raisons - violences ou crises incontrôlées, addictions, troubles psy plus ou moins sérieux, sexualisation précoce ... En tournant entre familles d’accueil et foyers ou établissements plus spécialisés, ceux-là auront une charte à y contempler. On dira d’eux que « ils se sont déterminés encore à mettre le dispositif en échec. »
En tous cas, c’est gonflé. « Constatant que ça se passe si mal chez nous et avec nous, nos accompagnements, nos maisons, les familles d’accueil, on va essayer en donnant des enfants à des familles qu’on n’aura plus à suivre non plus. » Ces dernières étant déjà idéalisées, sans aucun risque, dont d’accident, de perte d'emploi ni même de divorce dans la vie.
Ces jeunes dont les services sociaux ne savent plus quoi faire
LE MONDE | 05.08.08 | Extrait... Dans le jargon des travailleurs sociaux, on les appelle des "incasables". Des jeunes, en grande difficulté, face auxquels les institutions sociales, scolaires, médicales et judiciaires apparaissent dépassées. Des mineurs passant d'un dispositif à un autre, d'une structure d'accueil à un foyer, d'un service pédiatrique à un institut thérapeutique, sans jamais trouver de réponse efficace à leur souffrance. Des cas extrêmes, quantitativement limités, figurant parmi les quelque 250 000 mineurs bénéficiant de mesures de protection de l'enfance en France, mais qui perturbent la vie des établissements scolaires, des foyers, des hôpitaux.
Interview
Mineurs placés : «C’est le système qui broie les gamins, et non l’inverse»
Libé, publié le 15 novembre 2021 à 20h51, extrait... Lyes Louffok... Rien n’a changé. Le gouvernement se félicite de son enveloppe de 600 millions d’euros, mais c’est toute la politique publique qu’il faut repenser ! D’entendre des responsables politiques dire, «ces enfants-là mettent en échec le système», ça me rend fou. C’est le système qui broie les gamins, et non l’inverse. Il faut un contrôleur, qui veille sur les conditions de prise en charge dans les structures. Un avocat pour chaque enfant, pour faire valoir ses droits devant le juge. Avec la crise sanitaire et sociale, de plus en plus d’enfants sont en attente d’être placés. Tout le système est embolisé, les éducateurs craquent de partout. C’est en train de nous péter à la gueule et personne ne bouge.
« Le combat des « enfants de l'ASE » pour faire changer le système
Manque de moyens, maintient du lien familial, maltraitances... »
« A partir de l’an 2000, toutes les autorités chargées des services de l’enfance
ont reçu l’ordre d’augmenter le nombre des adoptions, autant que possible »
« Si on pouvait faire mieux, rapidement, on le ferait »
Arash Derambarsh radié : « incompréhensible », il fait appel
On attend les éclaircissements du barreau ou du Courrier de l'Atlas, les six avocats d'Arash ont rien compris
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« Pour la paix, il faut en finir avec l'éducation à l'occidentale »
Edit... à lire sur Marianne, plus intéressant que certaines menaces et salades sur Twitter : « Idriss Sihamedi, agitateur controversé à la tête de cette ONG proche du salafisme, doit répondre ce vendredi 18 décembre devant le tribunal correctionnel de 80 tweets véhéments qu'il a expédiés à Zineb El Rhazoui, exposant des éléments sur sa vie privée. » « Des messages souvent accompagnés du hashtag #BalanceZinebElRhazoui, ensuite repris ensuite en masse par sa communauté de plus de 41 000 abonnés qui, à leur tour, composaient des missives, pour certaines injurieuses. »
Edit... A l'instant, TV5Monde tweete : « Nigéria : Libération d'élèves kidnappés (conseiller présidentiel) »
Edit... l'agence Anadolu en ajoute : « Nigeria: 344 élèves kidnappés par Boko Haram, la semaine dernière, libérés »
Plus tard encore, Ouest-France publiait : « Je comprends pourquoi on les tue » : Une mère d’élève condamnée à trois mois de prison avec sursis ». Laxisme, diront les uns, encore de l'islamophobie d'Etat, s'indigneront les autres.
Edit du 18. Selon le Point, Arash Derambarsh viendrait de perdre une bataille devant le CNESER ; un article réservé aux abonnés. Mais peu importe, la vérité #AltFacts est déjà parue sur France Soir : « Arash Derambarsh a de son côté interjeté appel devant le Conseil National de l’enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) et a assorti cet appel d’une requête dite « sursis à statuer ». [...] Ce sursis à statuer a été rejeté car le CNESER a considéré que le dépôt de la requête du sursis à statuer a été fait hors du délai de deux mois. Cette irrecevabilité est contestée par les avocats d’Arash... » Pas grand chose de neuf, donc, sinon que ces procédures avancent bien.
Edit du 18, qui a bien sa place dans ce billet également… Entendu au journal de 17H17 d’hier, ou sur France Inter : « Macron, il a choppé le covid, vous avez vu ça ou pas ? […] et c’est une bonne nouvelle.. oui, car cela fait trois ans et demie que nous attendions quelque chose de positif chez Emmanuel Macron ». Hier également, SITE rapportait : « Jihadists Joyous for Macron Testing Positive for COVID-19 ». Soit enfin un sujet qui peut amuser tout le monde.
Pourquoi nos islamistes n'y ont-ils pas déjà pensé, juste enlever et cacher des élèves d'un lycée ou d'un collège public pour répondre plus énergiquement à Gérald, qui de son côté, fait fermer et liquider des écoles ou des associations qu'il estime trop hors les clous ? « Nigeria : ce que l'on sait de l'enlèvement par Boko Haram... les détails sont sur France TV Info... On est encore sans nouvelles de plusieurs centaines élèves du lycée de Kankara... Dans un message audio de propagande, celui-ci explique : "Je suis Abubakar Shekau et nos frères sont derrière les enlèvements de Katsina." [...] "Ce qu'il s'est passé en Katsina a pour but de décourager les pratiques anti-musulmanes comme l'éducation occidentale qui n'est pas ce que permet Allah et son Prophète", a déclaré Abubakar Shekau. » C'est plutôt à ces pratiques au lieu de la situation des noirs dans les USA des années 60, des Ouïghours en Chine ou des réfugiés Rohingyas que Idriss Sihamedi et Marwan Muhammad devraient se référer lorsqu'ils nous parlent d'une islamophobie d'Etat anti-Islamistes ? Ce serait inaudible en France, et pourrait expliquer que Idriss a supprimé son tweet « Allah akbar, kouffar, vous moquez pas ! » ?
Sur Twitter, plusieurs univers s'agitent, je n'en publie pas tout, inutile, les intéressés sont déjà au parfum, sont abonnés les uns aux autres. Pour le CCIF, CAGE était ou resterait une association comme une autre, sans problème, pour CAGE, la France est le problème, « join us », logique, ça coule de source. Marwan, pour sa part, s'étonnera évidemment encore de voir son portrait associé à des publications de journaux en France... Pour Mediapart et Marwan, le problème est à situer chez Gérald, ce qui est simplement normal également. Autour des mots clefs Baraka City et Idriss Sihamedi, c'est devenu un peu chiant, dès lors qu'on y oppose un peu de résistance, des répliques et arguments pertinents, on y fini accusé de « cyber-harcèlement » puis rapidement menacé d'une plainte auprès de la police ; ça ne me semble pas si anormal non plus venant de partisans d'une liberté d'expression totale, mais d'une géométrie qui leurs conviendrait beaucoup mieux.
Vox Société
Georges Bensoussan relaxé: une victoire pour la liberté d’expression
Par Barbara Lefebvre
Publié le 19/09/2019 à 16:48, Mis à jour le 19/09/2019 à 17:17, le Figaro, la chute
Cette affaire illustre, enfin et c’est le plus grave, le problème de la judiciarisation croissante du débat d’idées en France, sous l’effet d’une perversion de l’esprit démocratique. La loi ne doit pas être faite pour incriminer l’esprit critique mais pour le protéger. Or, depuis la loi Pleven de 1972 extrapolant sur la loi sur la presse de 1881, des groupes autoproclamés défenseurs de telle ou telle minorité - opprimée par principe - disposent du pouvoir de déclencher seuls l’action pénale. Ceux que Philippe Muray appelait les «groupes d’oppression» prouvent qu’il existe aujourd’hui une privatisation de l’action publique et que, le plus souvent, cela se fait au service de la censure. Il serait temps que le pouvoir politique prenne la mesure du danger démocratique que représente cette inflation de lois visant à réprimer les opinions «déviantes». D’abord parce que cela ne les fait pas disparaître de l’expression publique, ensuite parce qu’une démocratie est précisément ce régime de liberté qui s’oppose à la police de la pensée.
CAGE et Dalloz affolent leurs troupes
Pompeo poursuivait donc son trip #freedom en Israël. Ses déplacements et discours ont été scrutés jusqu'ici, devraient commencer à affoler, jusqu'à Ankara et Islamabad. Erdogan et Imran Khan vont-t-ils sous peu conspuer l'Administration de Trump ? Chez Dalloz, on s'affole, mais pour un tout autre motif : « Le nombre de textes au Journal officiel du jour... »
Pakistan: le Premier ministre affirme avoir subi des "pressions" pour qu'Islamabad reconnaisse Israël
i24NEWS, 13 novembre 2020 à 16:06, dernière modification 14 novembre 2020 à 10:10, extraits
Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a affirmé avoir subi des "pressions" de certains pays pour que son gouvernement reconnaisse l'Etat d'Israël, a rapporté vendredi l'agence de presse turque Anadolu. [...] Le Premier ministre pakistanais a également estimé qu'Israël avait eu une "profonde influence" sur les Etats-Unis, et qu'elle avait été amplifiée avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
BDS: US to label Israel boycott movement as 'antisemitic' https://t.co/w9zduAvpGk
— CAGE (@UK_CAGE) November 19, 2020
Mais ça va pas, le Journal officiel ?
— Editions Dalloz (@Dalloz) November 19, 2020
Islam de France : le CFCM présente à l’Elysée un projet de « conseil des imams » https://t.co/NiAQxlzPiD
— Le Monde (@lemondefr) November 19, 2020
Le "ouin-ouin" qui insulte tout le monde, montre son vrai visage haineux de la #Police!
Il nous déteste à nous harceler sur les réseaux.#TahaBouhafs est contre la #SecuriteGlobale, car contre la #Police.
Bientôt ce sera fini avec la #PPLSécuritéGlobale!#AssembleeNationale pic.twitter.com/YnuqWUtegq— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) November 17, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | Le secrétaire d'État américain visite la #colonie israélienne de "#Psagot" dans le centre de la #Cisjordanie (Autorité de radiodiffusion d'Israël)
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 19, 2020
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Couac à Panthéon-Sorbonne : le parquet de Paris ouvre une enquête
Enfin, et qui tombe à point. On va pouvoir s'occuper et rire autrement ce soir, d'autres sujets. Et encore avec la thèse et le doctorat de Maître Arash Derambarsh, élu de Courbevoie. Puis nous attendrons d'ultimes publications sur France Soir ou dans tout autre média improbable qui va démentir ou mieux nous expliquer ce qu'il faut croire et soutenir...
A propos de thèse puis de doctorat et enfin avocat boxeur redoutable, les travaux de Maître Besma Maghrebi ou @BMMAvocat m'ont pas mal intrigués ce mois-ci. J'aurais bien aimé la lire, approfondir, mais ça ne va pas être possible. Je n'ai pas accès aux bibliothèques universitaires en ligne, et ce n'est pas le reconfinement qui va me faciliter l'accès.
Edit, du 31 au soir, tard. La brève AFP était courte. J'étais occupé ailleurs. J'avais juste eu le temps de repérer un tweet et thread de @these_synthese, un twittos utile, puis de lire un article du Parisien. Arash Derambarsh « ne savait pas », un Jawad, pouvions nous comprendre récemment, « présomption d'innocence ! », ajoutaient ses avocats. « Pas de plagiat », nous redit-on encore par voie de presse, un « simple problème de méthodologie », on le savait.
« Alors qu'il préparait cette thèse, mon client a été lâché au dernier moment par son directeur, observe l'un de ses avocats, Me Francis Teitgen. Il a dû changer en catastrophe d'université et travailler dans l'urgence, alors oui, il existe des problèmes de méthode. » C'est nouveau, Arash Derambarsh aurait donc été contraint d'en finir, dans la précipitation, ou en présentant un document très inachevé pour sa soutenance ? Nous devrons patienter pour que tout soit clarifié.
« En clair, c'est une histoire de plagiat avec un plagieur mais pas de plagiés », résume Me Francis Teitgen, c'est nouveau aussi. Mais il ne faut peut-être pas gober tout ce qu'on lit dans les journaux, on pourrait bien y lire qu'on nous confirme qu'il existe un plagieur, voire une belle histoire, une fable. Avec @these_synthese nous discutions de copiers/collers ; puis de « plagiat académique » après avoir avoir lu une décision de section disciplinaire, puis encore des journaux.
Avec cet article du Parisien, nous apprenons également que Arash derambarsh a affectivement déposé plainte contre X, contre ou ciblant @these_synthese, un à plusieurs anonymes qui tweetent. Pour quantité de tweets, dont énormément nous informent. Une plainte au motif de « harcèlement d'une personne au moyen d'un service de communication en ligne », et non pour diffamation... Thèse et Synthèse « qui, au travers de plus de 1000 tweets, avait dénoncé le plagiat sur le réseau social, en début d'année. » On discutait de beaucoup de copiers/collers, ça aurait été mal interprété ?
Des centaines et même milliers de tweets ne devrait pas être réel un problème ? Il est simple de masquer des notifications et sujets dans ses mentions et dans sa TL. On peut bloquer ou masquer des comptes, mais ça peut être fastidieux. Les tweets m'avaient pour la plupart semblé être aggrégés ou marqués par les caractères « @these_synthese », il pouvait être possible de les faire figurer aux mots masqués pour ne plus jamais voir aucun de ces tweets ? Plus tard, les gens tweetaient et reweetaient parfois des journaux ainsi que du France Soir... ça ne comptait plus pour du harcèlement ?
Aujourd'hui, le compte de @these_synthese affiche environ 1300 tweets, dont 1000 auraient été envoyés en février ?
Thèse plagiée à @SorbonneParis1 : le parquet de Paris ouvre une enquête https://t.co/rFdZaib9MD
— Thèse et Synthèse (@These_Synthese) October 30, 2020
De mon côté, j'ai un soucis @These_Synthese, je pourrais facilement commander et lire certaines thèses, mais pas celle de @BMMAvocat https://t.co/Jsn7QbTXhe #avocat #doctorat #Arash pic.twitter.com/dYTX1GZbvM
— Bruno Kant (@bkant) October 17, 2020
Dénoncer son voisin : un geste simple utile civique
J'en ai souvent rigolé, en janvier 2015 beaucoup, dans le cadre de l'Etat d'urgence ainsi que de ses prémices, nos fins limiers et nos oreilles aussi bouchés ou bornés soient-ils allaient être attentifs aux moindres détails ou bruits alarmants.
Sur Twitter, j'apprends que mes quelques envois et suggestions d'alors ont peut-être fait mouche. Il faut croire tout ce que témoins et victimes racontent, on nous le rabâche maintenant tout le temps ; et je repense encore aux articles de France Soir #Arash ainsi qu'aux rumeurs concernant les chefs en cuisine, dont Taku Sekine... A propos de soupes et salades, il faut que je trouve Libé du 23, on nous annonçait sa parution depuis des semaines. L'un ou l'une affirme, tout le monde avale et retweete, ou un OPJ boit et transcrit soigneusement aux fichiers ; le contradictoire, on verra à l'occasion.
En 4 à 5 tweets, Margaux Durand-Poincloux, avocate, nous a exposé l'histoire d'un des accusés dans le cadre du procès et de l'affaire #CharlieHebdo un mis en cause car suspecté de radicalisation. Mais en réalité, il n'aurait regardé que Bernie, le film d'Albert Dupontel. Il aura effectué 4 ans de prison pour des coups de pelle vus sur son téléphone et qui l'auront fait bien rire ; un film lui-même très décalé, il s'en souviendra ; un témoin ayant vu la scène et ces rires semble l'avoir dénoncé aux autorités... L'avocate ajoutait : « Le témoin - un membre de sa belle-famille -, le seul indiquant des indices de radicalisation dans le dossier, et dont on comprend qu’il déteste l’accusé, n’avait jamais [été?] ré entendu sur la question. » Contradictoire et confrontations, c'est pour les pneus crevés, sinon, on se contente d'enregistrer et de coter ?
Mais on ne me lit jamais tant que cela, il s'agit juste de conjonctions de bêtises et de natures humaines #forfuit
Le sujet est à nouveau cruellement d'actualité, depuis #Conflans nous sommes repartis de plus belle à la chasse aux suspects, aux présumés tels, aux fouilles et enquêtes dans les voisinages. Appelez, signalez ou expliquez juste à qui sonnera à votre porte ? « A qui le tour ? » publie Charlie en plagiant les matériaux de propagande de #DAESH de 2015, ça doit faire rire ou grincer encore à travers toute la planète, et particulièrement dans les groupuscules des plus agités.
À l’audience d’hier, ce témoin précise qu’il s’est « trompé », et que c’était la vidéo d’un coup de pelle, qu’il regardait en public. À force de détails, tout le monde comprend à l’audience que l’accusé regardait en fait Bernie Noël, film d’Albert Dupontel.
— Margaux Durand-Poincloux (@LezardLeon) October 23, 2020
Un appel du ministère de l'ordre public : "Dénoncer son voisin : un geste simple, utile, civique"
Merci Bernard, 16 sept. 1984, de source INA
Non! Le voisin! http://t.co/0vqEDRpDAD
RT @Alkanz Bonsoir @HaimKorsia le gouvernement appelle à dénoncer nos concitoyens ...— Bruno Kant (@bkant) January 28, 2015
République décapitée : à qui le tour ?
Retrouvez :
👉 Le coup de gueule de Yannick Haenel
👉 Les professeurs nous écrivent
👉 Se réveiller dans un sarcophage : le témoignage de Simon Fieschi, grièvement blessé le 7 janvier 2015
En vente dès demain ! pic.twitter.com/uKKXovVBvJ— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) October 20, 2020
Des nouvelles pour @atabula_info #TakuSekine https://t.co/Mea3UE47Sf
— Bruno Kant (@bkant) October 22, 2020
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Nous n'aurions plus le droit de parler ?
La droite réclame des mesures radicales en accusant la gauche, qui réplique en brandissant encore le repoussoir de l’extrême droite... Et nous autres, on va s'abstenir, que pourrions nous ajouter qui ne serait pas mal perçu aussi ?
A peu près tout le monde semble être en colère et cherche des réponses. Il y a celles de Autain, un thread de Fourest...
C'est un bon moment pour ne plus s'en remettre qu'aux profils certifiés, d'élus, de people et de journalistes, de préférence, populaires et au grand nombre de followers ? J'ai repéré Fatih Karakaya qui m'a paru particulièrement gratiné, croustillant.
Je vais me méfier plus encore des profils certifiés, ou comme depuis toujours, les lire mieux avant de RT quoi que ce soit d'eux. Tu te présentes à un scrutin, tu obtiens la vignette, mais tu te contentes en réalité de tweeter n'importe quoi en affichant #journaliste ou sinon, pourquoi pas, #avocat ou #Arash qui seraient eux même tous tellement plus pertinents ?
J'en profite pour mieux noter qu'un engagement tel que en faveur de femmes sinon banalement humanitaire peut également beaucoup aider dans la vie. « Si tu nous touches, des milliers de gens vont mourir de faim et de soif ! »
Je suis atterrée par le niveau du débat public, monopolisé par les semeurs de haine. J'exprimais ma colère sur @franceinfo ce matin 👇 pic.twitter.com/OpwovMQgkI
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) October 22, 2020
Un thread court de @CarolineFourest sur les #conspirationnistes https://t.co/mv9tPUUWEY
— Bruno Kant (@bkant) October 22, 2020
Et ça c'est un compte certifié... https://t.co/e9CDTpqMWN
— Boulette d'Avienne (@BZHDeveloper) October 21, 2020
Un #journaliste certifié qui pourrait imaginer qu'on souhaitera le museler. J'ai pourtant pris plaisir à le lire ainsi qu'à lire et écouter ses sources et autres experts. #conspirationnisme https://t.co/kq8yMOwgPA https://t.co/d3QIk2Lgbo pic.twitter.com/P2uyG02UqK
— Bruno Kant (@bkant) October 22, 2020
Les GJ et la Vérité pour Adama en PLS 😏 https://t.co/cpAFcaFSvW
— OPJ2.0 (@AtOMiK_x4) October 22, 2020
"N'abandonnez pas votre combat. Nous sommes à vos côtés", a déclaré le président du Parlement... les membres de l'opposition, pour la plupart emprisonnés ou poussés à l'exil, avaient "une chose que la force brutale ne pourra jamais vaincre: la vérité" https://t.co/1Zkr3lHCvq
— Bruno Kant (@bkant) October 22, 2020
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NASH : Pierre Ménès raconte son match contre la maladie
J'ajouterais peut-être quelques lignes ici, dans les prochains jours. Un client de Arash, qui s'oppose à So Foot.
« WTF : Pierre Ménès n’a même pas écrit son livre » publiait récemment Foot Radio... « WTF », ils doutaient ou restaient pantois ? Un bouquin qui, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer en lisant So Foot du 9 octobre, n'était pas vraiment une banale et pauvre bio d'un footballeur. Dans un article suivant, Foot Radio se risquait à écrire : « Mais Pierre Ménès n’a pas apprécié que l’on dise qu’il cachait le fait d’avoir une biographe et ce lundi il a annoncé avoir porté plainte contre So Foot, son patron et le journaliste auteur de l’article. « Plainte déposée devant le doyen des juges d’instruction du TJ Paris contre @sofoot @FranckAnnese et @TheoDenmat pour diffamation. Je confirme que j’ai toujours affirmé que le livre « 2ème mi-temps » a été écrit par @catsiguret car j’étais trop malade », a fait savoir le consultant de Canal+. »
NASH : Pierre Ménès raconte son match contre la maladie - Le Magazine de la santé
13 avr. 2017, proposé par la chaine Allo Docteur
Emmanuel Trumer accuse : « le bluff absolu », répond Me Arash Derambarsh
Edit de 17h55, déjà... Une réaction de Emmanuel Trumer que j'avais évidemment informé. Ce qu'il a envoyé est limpide: « Ma plainte pour harcèlement moral est en instruction. C'est sur conseil de mon avocat, qui lui n'a pas volé son diplôme, que je suis plus silencieux sur les réseaux sociaux. C'est volontaire et je pense que vous le comprendrez le temps de l'instruction et jusqu'au verdict. » « Je serai tout à votre disposition lorsque le jugement sera rendu, comme mon avocat je suppose. En attendant c'est la justice qui travaille. Et puis ça ne me fait pas de mal de couper, plus globalement. Même si je pense beaucoup à vous et à ceux qui m'ont toujours soutenu. A vite »
Puis je lui répondais : « Si j'ai remis cela en avant, c'était uniquement pour mettre en lumière des stratégies médiatiques de Me Arash. Et pour le reste, tout à fait d'accord avec vous, laissons la justice rouler toute seule et jusqu'à ce qu'elle ait rendu une décision définitive. » Ici, je dois citer ma source. « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy
Il y a quelques jours, je remarquais que Pierre Ménès compte parmi les soutiens de Arash, un soutien d'envergure. Quelqu'un de la télé ? On peut raisonnablement parler d'un gros influenceur, son compte affiche 2,5 M followers. J'en restais là, Arash peut avoir ses soutiens et libre à ces derniers de faire et de propager ce qu'ils ont envie.
Soutien @Arash https://t.co/7O960MLA0X
— Pierre Ménès (@PierreMenes) August 25, 2020
Depuis, aux archives de Twitter, j'ai trouvé un court échange entre @Arash et @parisPasRose. Si j'avais souhaité lire comment travaille un avocat ayant pu bénéficier de la passerelle du doctorat en droit, je n'aurais jamais trouvé mieux ? Dans cet échange, je découvrais que Me Arash est le défenseur ainsi qu'un communiquant de Pierre Ménès. Et je lis maintenant tout autrement le court tweet ou ce franc soutien à Arash affiché par Pierre Ménès.
Avant de poursuivre ici, il faut peut être d'abord lire deux coupons de presse du 26 décembre 2019 :
• du Parisien, Pierre Ménès visé par une enquête préliminaire pour harcèlement moral
• chez RMC Sport, Accusé de harcèlement et d'homophobie, Pierre Ménès contre-attaque
Pour Me Arash, il ne faut pas lire le Parisien ; ce sera de toute façon compliqué pour quiconque n'y est pas abonné, l'article leurs est réservé. Nous y apprenons que pour l'avocat de Pierre Ménès, il ne s'agissait que d'une coutume d'un milieu, d'un très commun langage fleuri, qui ne témoigne que d'une grande affection :
Pour le communiquant Arash, il faut lire RMC Sport, pas autre chose. Il existe une tribune à lire sur France Soir ?
Je suis un des 1er soutien et défenseur de la lutte contre l’homophobie chère @ParisPasRose. Mes propos dans cette interview ont été coupés.
Lisez plutôt l’article de RMChttps://t.co/h2ER1lhtHO
Par ailleurs, j’ai toutes les pièces qui vous prouveront que c’est de la diffamation— 🇫🇷 Arash Derambarsh 🇪🇺 (@Arash) December 27, 2019
J'ai évidemment lu aussi RMC Sport. « Le journaliste vedette de Canal Plus entend contre-attaquer en déposant plainte à son tour et dément toutes les accusations à son encontre par le biais de son avocat auprès de RMC Sport. L’affaire fait grand bruit depuis quelques jours dans le paysage médiatique français et sur les réseaux sociaux. » J'en retiens principalement ce passage où le stratège Arash semble nous parler, @these_synthese va aimer :
On dirait que l'avocat nous explique qu'il n'y avait eu aucun contradictoire, que son client attendait impatiemment d'être auditionné par la police pour avoir enfin l'opportunité de tout dissiper, et que cette histoire construite par Emmanuel Trumer, les réseaux sociaux et la presse n'était que du « bluff absolu ». J'en conclue que si Me Arash, ses soutiens, ses journalistes, ses avocats me lisent, ils disposent de toutes les clefs pour me comprendre. Jean-Philippe Elie va rire.
On s'était inquiété, mais tout va bien
Depuis quelques jours, @these_synthese restait inactif. Un « lampiste », avais-je écrit plus tôt, mais très utile, depuis des mois, ce compte nous éclaire à divers sujets. Je suppose que les anonymes qui sont derrière lui se reposaient, peut être en attendant les éventuelles suites ou les convocations annoncées par Arash et ses nombreux avocats.
De source Twitter, topic Arash Derambarsh, doctorat, avocats, Paris 1...
La mèche ou détonateur : « Les mille et une vies d'Arash Derambarsh » ?
D'abord une nouvelle. Nous attendions un rapport ou avis de Panthéon-Sorbonne, mais depuis ce 30 septembre, rien n'a fuité. Un twittos a émis l'hypothèse que ce document a pu être transmis au parquet, très susceptible de mener déjà une enquête préliminaire. En effet, au cours de cet été, Thomas Clay avait saisi la justice, c'est à lire ou à relire sur le Monde : « Après la sanction disciplinaire, le volet judiciaire. Il y a un peu plus d’un mois, le 21 juillet, la section disciplinaire de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne avait annulé pour plagiat une thèse de droit et retiré le diplôme de docteur à son auteur, Arash Derambarsh. Une décision extrêmement rare. Mercredi 2 septembre, l’administrateur provisoire de l’institution, Thomas Clay, a effectué un signalement auprès du parquet de Paris. »
La vrai nouvelle du moment étant qu'au cours d'une conférence de presse, ce 8 courant, Thomas Clay, l’administrateur de Paris-I, et selon AEF, a précisé que « le système sera "transformé de fond en comble". "La vérification systématique du plagiat est en place depuis 2018, mais nous allons être beaucoup plus vigilants sur la composition des membres des jurys et sur la concordance avec la spécialité scientifique du directeur de thèse" ». 2018, l'une de périodes charnières à bien retenir avant de choisir et de solliciter un avocat qui aurait pu profiter d'une telle « passerelle »...
Tout le monde ou qui lisait connait Arash depuis 2008 au moins, l'apogée des blogs, Facebook ayant été crée en 2004, on publiait, nous partagions et nous commentions déjà beaucoup. Je vais l'appeler Arash pour faire plus court que Arash Derambarsh et car c'est ainsi qu'il est très connu, notamment du fait de son pseudo Twitter, @Arash. C'est peut-être même ainsi qu'il restera maintenant incrusté dans l'Histoire médiatique et universitaire, quoi qu'il suive : « fais ta thèse à l'arash », « devient M1, docteur, avocat à l'arash »... Par le passé, en 2008, il s'était distingué en annonçant avoir été élu Président de Facebook, une info qui avait rapidement fait rire partout. Depuis, avec le temps et ainsi que après de nouvelles informations parues dans la presse ou échangées sur les réseaux sociaux, les plus médisants ricanent en le présentant comme ne s'étant construit, maintenu et juché toujours plus haut rien que avec la lumière ainsi qu'en rejetant brutalement tout ce qui pourrait ternir son aura.
L'article « les milles et une vie » avait fait plus d'une fois du bruit. Arash n'avait pas porté plainte contre les Inrocks, juste contre Libé ou Lionnel Joffrin, ce dernier, presque un assez banal porteur de message, avait signalé l'existence de cet article des Inrocks. Chez Valeurs Actuelles, nous pouvons lire que cette plainte contre Lionnel Joffrin n'avait jamais pu aboutir en raison d'une nullité. Prudence, donc, car ni l'enquête des Inrocks ni la brève de Libé et son titre n'ont été débattus dans un prétoire... 75% de l'article des Inrocks reste depuis longtemps réservé à leurs abonnés.
Cet article des Inrocks qui déplait très fortement à Arash avait à nouveau provoqué tout plein de réactions, de frictions et de rires suite à un tweet de Ganette, du 2 août 2018. Aujourd'hui, ce tweet de Ganette toujours en ligne affiche 203, Retweets, 31 Tweets cités, 470 J'aime. D'anciens tweets ont été depuis supprimés. Le 3 aôut 2018, des gens se posaient encore des questions, on peut le deviner autour d'un tweet de Marie Turcan ainsi que autour d'un tweet du 6 août 2018, Jean-Phillipe Elie discutait avec Bruno Dondero ainsi que avec Yann Bisiou ; dans cette dernière discussion, Arash était mentionné, ainsi que Frédéric Lefebvre et Université Paris 1 Pantheon-Sorbonne. On pouvait à l'époque facilement constater soi-même que la thèse de Arash n'était pas consultable, pourquoi ?
Thèse et Synthèse que Arash accuse depuis des semaines ou des mois n'allait sortir de l'oeuf que beaucoup plus tard, en février 2020... Je crois qu'une mèche a pris feu au cours de ce mois d'août 2018 (peut-être même en 2008...), et que Thèse et Synthèse n'y était alors pour rien du tout. Même si depuis quelques temps, Arash et ses soutiens, France Soir ainsi que le Courrier de l'Atlas et France Maghreb 2 souhaiteraient nous faire croire tout autre chose, que les gens derrière Thèse et Synthèse sont les principaux coupables... Trouve un lampiste, dresse lui un beau portrait, dépeint le bien d'autres bords que le tien, tape dessus, parles en à ton entourage et à tes électeurs, fais RT, surtout du France Soir ?
Jean-Philippe Elie, récemment accusé d'avoir cyberharcelé Karine Isambert ? Plutôt que d'envoyer une femme chez la police pour s'y plaindre de n'importe quoi, j'aurais déposé plainte contre cet élu, il semblait « harceler » Arash depuis 2015 Au moins... je l'ai un peu relu, depuis, cet élu et journaliste n'a pas cessé. J'aurais peut-être même déjà porté plainte aussi cet été 2018, contre Ganette, plutôt que de téléphoner à son cabinet.
Quel peut être le sens de toutes ces gesticulations de Arash et de ses conseils ? On peut aujourd'hui avoir le sentiment que quiconque s'exprime ou relaye des informations de quelque manière que ce soit finira assigné et sanctionné au motif de cyberharcèlement... Pour avoir la paix, faudrait-il que nous rangions tous aux côtés de Arash et pour taper sur les messagers plutôt que de lire les informations autres que celles des tribunes de Arash ? Une prestation de Arash pour Sud Radio nous éclaire. Je suppose que sa diffusion est autorisée, c'est une publication Facebook de Courbevoie 3.0, avec au micro Arash Derambarsh, l'auteur de Tomber 9 fois, se relever 10 (ça semble bien être de source Sud Radio) :
Maître Besma Maghrebi : « je découvre avec stupeur »
Elle n'avait peut être pas trop tort, cette avocate qui découvrait récemment Twitter.
Je découvre avec stupeur depuis quelques jours que Twitter est 1 lieu de non droit qui laisse ressortir le côté sombre des gens se cachant derrière l’anonymat pour beaucoup. Prônant le respect je ne répondrai pas aux personnes visiblement sans éducation. Je me respecte ⚖️ !
— Maître Besma MAGHREBI (@BMMAvocat) September 27, 2020
"Cela a pris du temps", tweetait @TurcanMarie, en février, pour "la fameuse thèse". Par contre, @These_Synthese @CloLepetit la lumière a-t-elle été suffisamment faite pour qu’on lise mieux tout ces comptes qui soutiennent Arash ou qui semblent juste s’inspirer de telles méthodes? pic.twitter.com/9nKlhHyetW
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
PS, @TurcanMarie @These_Synthese @CloLepetit, contrairement à ce que voudra peut-être faire croire @HautainMaitre, mes propos, je les assume. pic.twitter.com/mrvklCKMnR
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
Le plus dingue: une comédienne qui soutient Arash contre @these_synthese serait aussi celle qui accuse Luc Besson pour des faits commis en 1995… Va-t-elle rester longtemps crédible?
Le témoignage de Karine Isambert https://t.co/orRDK9BhSJ #ThéatreAussi #MeToo #Courbevoie— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
Une mondaine barrée, elle proteste
Edit/ajout du 9 au soir, tard... Je crois que cette page est tournée. La fois passé, vers les 22 à 28 septembre, je n'avais jamais remarqué de TT Arash, avec tout de même pas mal de tweets et échanges ainsi que avec occasionnellement de l'astroturfing (maladroit, limité, peu efficace), mais sans TT. Cette fois ci, le phénomène est resté encore plus discret. Aucun compte officiel ou sérieux et gros ne semble s'en être mêlé. Je crois qu'à quelques tweets et FAV près, tout est fini. Pour le moment. Manquait une querelle vive anti c/LREM attisée #CancelCulture dont par nos féministes.
Cependant, et contrairement à ce que nous lisons dès le titre ou appeau à trolls de France Soir, Jean-Philippe Elie n'est pas encarté LREM. Je n'ai pas vu d'article dans un vrai journal, je suppose qu'en constatant en chute l'absence de contradictoire (l'élu n'aurait pas pu être joint par France Soir avant parution), tout professionnel s'est prudemment abstenu. Bien-sûr, quelques un.e.s ont pris fait et cause en faveur de la comédienne, sans probablement réfléchir plus, voire en n'ayant jamais lu davantage que le titre ou un tweet ; on a bien pu lire ou relire comment la faune des réseaux sociaux avait pu être agitée, manipulée ces semaines passées, et rien qu'avec des fake news #agissons publiées initialement par des influenceuses en cuisine... d'accord, fake news, c'est méchant, trop dur, on ne va pas jeter ainsi le discrédit sur absolument tout ce qu'il était possible de lire ou d'entendre ces semaines et mois passés.
Et entre temps, donc, infoCourbevoie a disparu, magique, est devenu newsinfos12.
Sinon, on attend le rapport ou avis Pantheon-Sorbonne, bientôt. Non sur ce qu'il s'est passé, mais sur ce qu'ils pourraient améliorer. Et une décision de l'ordre des avocats, dans 6 à 8 mois. Ce qui vient d'advenir avec la contribution bien involontaire de Jean-Philippe Elie... bah, sans intérêts, en fait. C'était une production artistique ? L'élu l'a annoncé et je crois qu'il est déterminé, il ira jusqu'au procès en diffamation contre ce « journal » et la prétendue « victime ». Ce sera une sorte de remake Eric Brion c/Sandra Muller ? Le tribunal va distinguer « barrée », puis « barrez vous » où elle s'était immiscée, et le cas échéant, l'article ou cette interview, cette tribune ainsi que ce petit bruit récent sur Twitter pourraient être vite jugés très excessifs. Mais laissons d'abord la dame se défendre, exposer mieux dans un prétoire les éléments dont elle disposait avant cette publication de France Soir, puis les juges jugeront.
Cet épiphénomène #NePasLaisserPasser nous renseigne un peu sur ce qui pourrait encore suivre, avec cette fois, les contributeurs de Thèse&Synthèse. Car Arash Derambarsh, son entourage, ses avocats et journalistes semblent avoir l'intention de les doxxer tous, ou en tous cas, celle de les trainer dans un tribunal. De vagues hypothèses #teasing #agissons ont été déjà exposées dans un article du Courrier de l'Atlas : « parmi les intervenants réguliers du compte, un professeur de droit de Lyon 3 [...] mais aussi un opposant politique à Arash Derambarsh à Courbevoie. » Un mot a été lâché, « délation ». Thèse&Synthèse ne m'a pas semblé impressionné par ces menaces ou un tel risque, a même déjà plaidé coupable, d'avoir trouvé 92% de copier/coller... Cherchant moi-même le rapport CNIL du 13 juin 2013 référencé dans la thèse, on m'a suggéré d'aller plutôt voir mieux à la page 236...
Une avocate d'Arash Derambarsh avait pu s'exprimer sur France Maghreb 2, j'ai pas trouvé la redif en ligne.
La stratégie est étrange. Celles de Kerviel et de ses conseils opposés à la SocGen étaient souvent assez claires. Récemment, Me Branco a exprimé des trucs sur Twitter, il a repris la défense de Marvell Fitness... Mais se taper les murs et faire rire ou mal négocier les virages, parce que c'était beau si ça pouvait passer ? Zut, là, je viens de plagier Bar2, JoeBarTeam. Je me demande vraiment à quoi ça rime, ce que certains choix et comportements ainsi que tout ce bazar médiatique pourrait changer au fond, au disciplinaire, un jour maintenant au CNESER, et puis un autre moment à l'ordre des avocats, ainsi qu'en appel et tout ça. Des mois, des années encore à lire parfois à souvent du France Soir et puis des tweets quelconques ? « Affaire du plagiat : innocenté par une enquête, Arash Derambarsh annonce déposer une plainte », c'était aussi grotesque et également sur France Soir.
En octobre 2009, je recevais un mail d'Amazon, un bouquin venait de paraitre. J'en avais juste retenu la référence et quelques mots de sa 4ième, dont : « Tout art martial nécessite apprentissage. L’Université initie au droit. Elle n’enseigne pas la stratégie ; la dialectique et la rhétorique ne figurent plus à son programme. Or ces matières concourent autant au gain d’un procès que la connaissance de la loi. ». Un bouquin qui m'avait semblé inutile. J'avais déjà accompli des choses assez particulières, théoriquement, en l'état du droit alors en vigueur, et vu le statut de la magistrature, impossibles à accomplir. Ce serait peut-être un bouquin utile à Arash Derambarsh et sa sphère ? Mais il ne suffirait pas de copier/coller, certainement pas. Tactiques et stratégies judiciaires... c'était chez LGDJ, il doit en exister d'occasion ou des rééditions. Avec de bonnes tactiques, on « récuse » même un avocat de la partie adverse ; mais pour cela, il faut évidemment également avoir des moyens, les ami(e)s et des comptes Twitter ne suffisent pas.
Edit du 12 octobre... simple insertion d'un tweet.
C'est comme s'ils avaient publié une déposition de plainte ou un réquisitoire avant même une enquête. @jpelie Et vous, là, accusé par une femme, soutien de @Arash, lui-même restant magnifique et fier dans sa robe de #avocat ou avec son écharpe d'élu. @Arash en dit quoi? https://t.co/OGAM42zdds
— Bruno Kant (@bkant) October 12, 2020
Tu as de grosses difficultés, dont sur Internet? Tu envoies une femme chez la police puis tu publies sa plainte pour convaincre le public :-) #Courbevoie #Puteaux
— Bruno Kant (@bkant) October 13, 2020
Ce n'est pas le maire de @VilleCourbevoie mais un adjoint pic.twitter.com/BwzMXdfuHg
— Bruno Kant (@bkant) October 13, 2020
Un article vient de paraitre dans ce qu'il subsiste encore d'un grand journal, « Jean-Philippe Élie, élu LAREM visé par une plainte pour cyber harcèlement ». Une tribune rubrique opinions et entretiens... Des allégations évidemment relayées sur Twitter, mais pour le moment, juste par quelques twittos et pas du tout par une presse sérieuse. Cette dernière s'y aventurerait-t-elle dans un climat post naufrage de la presse du pays ?
L'article de France Soir tend à certifier le compte de Karine Isambert ; aurait-il été usurpé ou piraté ? Il ajoute que « La rédaction de FranceSoir a essayé de contacter Mr Elie qui n’était pas disponible pour répondre », ce que l'élu de Courbevoie et journaliste a vite contesté. J'imagine que l'élu va contester à peu près tout de ces lignes, sinon les plus grandes et évidemment le cyberharcèlement ; à sa place et dans un contexte où tout le monde discute encore beaucoup de #Metoo, je contesterais également « la honte doit changer de camps poke @DontSilenceMe2 ».
Il fallait être bien barrée pour s'obstiner sur cette voie, tarée, folle. Ou déterminée, simplement déterminée à nuire. En martelant même et insinuant sans la moindre preuve qu'une nuée de « faux comptes » et « téléguidés » « l'insulte » sans cesse alors qu'elle même ne faisait que défendre la très « grave » et noble cause perdue de Arash Derambarsh. Naïve pour croire que personne ne réagirait à ses positions, délires rhétoriques et tweets, ni à ces stratégies pour espérer diviser, fragmenter et pousser les débats dans un caniveau, en les couvrant d'une brume de rumeurs. Quelqu'un d'éduqué peut-il raisonnablement croire que cela aurait une quelconque influence sur les sections disciplinaires universitaires, sur l'ordre des avocats, sur une cour d'appel ou même celle de cassation ? Une bonne comédienne ou un pigeon au moins doit pouvoir y croire... et s'y cramer toute seule. « Cela m'affecte moralement et dégrade ma réputation professionnelle et l'image des victimes », oui, oui, et qui doit bien faire rire en soirées ou aux brunchs.
Mais elle proteste, bien sûr ; pour France Soir, elle affirme également s'être rapprochée de Maître Besma MAGHREBI-MANSOURI, l'avocate qui s'est récemment mangé le gros front sur Twitter de la sphère universitaire, d'autres avocats de barreaux divers ainsi que de journalistes déjà. L'avocate qui s'occupe depuis peu de la communication et de la défense de Arash Derambarsh - « présomption d'innocence, il savait pas ! »
Parce que la honte doit changer de camps, j'ai déposé plainte contre Jean-Philippe Elie.#NeRienLaisserPasser@MarleneSchiappa @WAI_WomenAid @Interieur_Gouv @Mediapart @edwyplenel @marineturchi @DontSilenceMe2 https://t.co/yP4dE7bUv3
— Karine Isambert (@karineisambert) October 6, 2020
C'est pourtant très facile à comprendre, une mondaine à 3 couleurs, de victime, de Productrice/professeure de théâtre I Comédienne ainsi que d’affabulatrice. https://t.co/1RaCLc1qsl #nerienlaisserpasser pic.twitter.com/iipcnKONd8
— Bruno Kant (@bkant) October 9, 2020
Je découvre avec stupeur depuis quelques jours que Twitter est 1 lieu de non droit qui laisse ressortir le côté sombre des gens se cachant derrière l’anonymat pour beaucoup. Prônant le respect je ne répondrai pas aux personnes visiblement sans éducation. Je me respecte ⚖️ !
— Maître Besma MAGHREBI (@BMMAvocat) September 27, 2020
Je trouve que ce papier de France Soir illustre très bien ce que je tweetais le mois passé. On n'a aucun argument solide pour répondre à @these_synthese? @jpelie Alors on salit quiconque n'est pas aux côtés de @arash. https://t.co/glkQ58gmZg
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2020