Mot(s) clef: bouffon
Entrave à la saisine de la justice
NDLR : Il suffit de bons bouffons en blouse, des « psychologues » ou des « médecins polyvalents », d'un rapport administratif ou deux, à moins que quelques allégations de très intègres sociaux respectueux, ça peut suffire également, et le gentil juge pour enfant peut tout étouffer. Dans la pire des situations, de nouveaux juges, l'avocat de l'enfant, la chambre du conseil de la cour d'appel et sa première présidence sauront toujours trouver les pirouettes qui sauveront la dignité des juges et prétoires ou cours saisis.
Bulletin d'information n° 708 du 1er octobre 2009
N°1188
ATTEINTE A L'ACTION DE JUSTICE
Entrave à la saisine de la justice.
Non-dénonciation de mauvais traitements infligés à mineur de 15 ans.
Prescription. - Délai. - Point de départ.
Le délit de non-dénonciation de mauvais traitements sur mineur de 15 ans, prévu et puni par l'article 434-3 du code pénal, est un délit instantané dont la prescription court à compter du jour où le prévenu a eu connaissance des faits.
Crim. - 7 avril 2009. CASSATION PARTIELLE SANS RENVOI
N° 09-80.655. - CA Angers, 14 janvier 2009.
M. Pelletier, Pt. - Mme Radenne, Rap. - M. Salvat, Av. Gén. - SCP Vier, Barthélemy et Matuchansky, Av.
Un commentaire de cette décision est paru dans la revue La Semaine juridique, édition générale, n° 22, 27 mai 2009, Panorama, n° 1929, p. 44. Voir également la revue Droit pénal, n° 7-8, juillet-août 2009, commentaire n° 91, p. 23, note Michel Véron ("Le point de départ du délai de prescription"), également publiée dans la revue Droit de la famille, n° 7-8, juillet-août 2009, commentaire n° 98, p. 37.
Portrait d'un médecin polivalent
Voir aussi Car tout se soigne, désormais… des sujets à soigner à tout prix. Egalement très intéressant, le n° 101 de Santé Mentale, La paranoïa, et La psychiatrie - et la justice - à l'épreuve du scientisme, etc, etc.
Voir aussi sur Justice au singulier, Daniel Zagury refuse la clé, et « L'expert bouffon » ?
De la page 14 du journal Femmes 3000 n° 36
NDLR : Claude Duviau, un homme « pouvant être dangereux dans certaines circonstances »...
Assises - Procès Duviau : le verdict attendu aujourd'hui
TF1-LCI - le 09/03/2007 - 09h56
Lors de l'audience de jeudi, Claude Duviau, l'agriculteur jugé pour le meurtre de deux contrôleurs du travail, a raconté le drame presque minute par minute mais sans pouvoir expliquer son geste. Il comparaît depuis lundi devant les assises de la Dordogne pour homicides volontaires sur personnes chargées d'une mission de service public, Sylvie Trémouille et Daniel Buffière, tués de coups de fusil de chasse après un simple contrôle de travailleurs saisonniers dans l'exploitation de Duviau.
Loup... Qui es tu ?...
NDLR : Voir également Quelques discours, le bon docteur et la naissance du récit noir.
Le programme du colloque
Du dossier de presse de la campagne Enfance et Partage 2008...
La visibilité médiatique de procès mettant en cause des adultes accusés de mauvais traitements à enfants -quel qu'en soit le résultat- peut-elle faire progresser la cause de la protection des intérêts des mineurs chez les magistrats et dans l'opinion publique ?
Rodolphe Costantino : La médiatisation de certains procès a pu avoir des effets désastreux sur l'opinion publique, et au-delà, dans nos enceintes judiciaires. Il est bien évident, par exemple, que la couverture médiatique d'affaires où des adultes ont été accusés à tort, a fait se propager en force une suspicion généralisée autour de la parole de l'enfant et de sa crédibilité. Mais ces affaires ne sont pas légion, et il est important que continue de leur être opposé le flot perpétuel des procédures aboutissant à des condamnations. Outre que la médiatisation permet de conserver présent à l'esprit de l'opinion que la maltraitance des enfants est une réalité bien vivante de notre société, elle permet à ceux qui se sentent concernés (auteurs et victimes) d'entrevoir que ces faits ne demeurent pas impunis. La médiatisation de ces affaires contribue de surcroît à maintenir une sorte d'état de vigilance et à cet égard elle s'apparente aussi à un outil de prévention.
La nef des fous
La nef des fous
Sébastien Brant
La Nuée Bleue, 2005
Traduit de l'allemand par Madeleine Horst
Présentation. C’est en février 1494, durant le Carnaval – la saison des fous – que parut à Bâle (Suisse) Das Narren Schyff du Strasbourgeois Sébastien Brant. Le succès fut foudroyant et durable. Jamais depuis l’invention de l’imprimerie, un livre en langue allemande n’avait connu un pareil succès.
Brant, dominé par l’idée que les malheurs des hommes résultent de leurs péchés, entreprend de leur montrer la laideur de leurs vices ou folies et présente une galerie de portraits de fous où chacun pourra se reconnaître. Rien n’échappe à sa rigueur impitoyable : l’orgueil, la fraude, le blasphème, l’usure, mais aussi la manie des voyages, la désobéissance au médecin, les sérénades nocturnes…
Derrière le moraliste âpre et sans concession, pointe un observateur fin, souvent truculent. Cette attention aux hommes et à la vie – magnifiée par la superbe série de gravures sur bois, à laquelle Albrecht Dürer, jeune, aurait travaillé – confère à La nef des fous une vigueur et une modernité sans ride.
L'auteur. Né à Strasbourg en 1458, Sébastien Brant est décédé en 1521. Créateur de la Narrenliteratur, un genre littéraire burlesque et bouffon, cet humaniste est considéré comme l’un des plus grands auteurs et poètes du monde rhénan.
A force de ne pas Comment « poussent » les enfants, à la BNF | ||
Egalement à la BNF... L’enfant doit pousser droit "comme un I" ;
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Petite digression
Voir aussi les actes du colloque L'évènement dans l'espace euroméditerranéen, Mémoire, Identité et Communication, septembre 2006, dans le cadre des 1ères journées scientifiques euroméditerranéennes.
Petite digression
un texte de Voltaire, probablement publié en 1766
Dans les commencements de la fondation des Quinze-Vingts, on sait qu’ils étaient tous égaux, et que leurs petites affaires se décidaient à la pluralité des voix. Ils distinguaient parfaitement au toucher la monnaie de cuivre de celle d’argent; aucun d’eux ne prit jamais du vin de Brie pour du vin de Bourgogne. Leur odorat était plus fin que celui de leurs voisins, qui avaient deux yeux. Ils raisonnèrent parfaitement sur leurs quatre sens, c’est-à-dire qu’ils en connurent tout ce qu’il est permis d’en savoir; et ils vécurent paisibles et fortunés autant que des Quinze-Vingts peuvent l’être. Malheureusement un de leurs professeurs prétendit avoir des notions claires sur le sens de la vue; il se fit écouter, il intrigua, il forma des enthousiastes: enfin on le reconnut pour le chef de la communauté. Il se mit à juger souverainement des couleurs, et tout fut perdu.