Archives pour: Novembre 2020, 21
Erdogan percevrait-il que le vent a tourné ?
Edit du 21, tard... Après avoir été traités de fascistes, les appels à faire examiner la « santé mentale » de Macron, ceux au boycott des produits Français, Yeni Şafak passe à plus dur : nazis... Bientôt, on finira traités de frères Kouachi ?
Edit du 22. Selon des tweets d'hier comme du jour, Erdogan insiste, déclare sa flamme à l'Europe. Quelqu'un lui a dit de lâcher l'Europe, au minimum jusqu'en 2053, et d'ici là, d'aller s'occuper de ses relations avec l'Azerbaïdjan ?
Du 22 encore. « Aujourd'hui, aucun pays européen n'a plus d'illusions sur ce que sont M. Erdogan et son régime », lisions nous il y a même pas 8 jours. On a des nouvelles de la pétition et des demandes d'asile politique pour Idriss Sihamedi et les 47 employés de Baraka City ? Après deux renvois pour motif de COVID, leurs avocats vont enfin pourvoir soutenir leurs exposés auprès du Conseil d'Etat. « Leur requête en référé-liberté sera examinée lundi matin à Paris par la plus haute juridiction administrative, qui devrait ensuite rendre sa décision dans les deux jours. [...] Les responsables de l'ONG, dont Idriss Sihamedi, ont depuis demandé "l'asile politique" au président turc Recep Tayyip Erdogan. » Sur Twitter, amusé, on m'envoyait : « il risque d'y avoir quelques dissensions d'opinions entre islamistes : si Idriss Sihamedi va en Turquie, il lui faudra être un peu moins salafiste et un peu plus frériste... »
Ce même jour, surprise, Mediapart envoie : Chine, Enquête, « Dans les camps chinois, l’enfer des Ouïghours », par Rachida El Azzouzi. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? « Tortures, déportations, campagne de « rééducation », travail forcé, violences sexuelles, stérilisations et avortements massifs sous la contrainte… L’ampleur et la sophistication de la répression de la minorité musulmane par le pouvoir chinois sont de plus en plus documentées. » En effet, tout le monde devrait savoir. De la part de ce journal, on se serait plutôt attendu à une une sur le CCIF et Baraka City ?
[ÉDITION SPÉCIALE] Ouïghours : tortures, déportations, «rééducation», travail forcé, violences sexuelles, stérilisations… L’ampleur de la répression de la minorité musulmane par le pouvoir chinois de plus en plus documentée. @RachidaElAzzz @Mediapart
▶️ https://t.co/m2kitUs94s pic.twitter.com/hwSZd25wzD— Edwy Plenel (@edwyplenel) November 22, 2020
Aujourd'hui, le contexte est donc #BoycottFrance ces chiens, des fils des chiennes, des nazis #PreferTurkishProducts avec Erdogan affairé à vendre ses fromages au nom du prophète ﷺ ou même d'Allah... ainsi qu'à développer son industrie et son ambitieux nouveau programme d'exportation. En juin 2015, RFI publiait : « Le président turc Recep Tayyip Erdogan a entamé mercredi une visite de deux jours en Chine. Il est accompagné d'une centaine de chefs d'entreprise dans ce voyage dominé par la signature d'accords et de contrats. Lors de sa rencontre avec son homologue chinois, Xi Jinping, Erdogan devrait donc éviter le dossier qui fâche : les Ouïghours. Le sort de l'ethnie turcophone du Xinjiang, dans l'ouest de la Chine, a attisé les tensions ces dernières semaines entre Pékin et Ankara. » Erdogan, coutumier des faits, critiquer vertement, lever les foules, pour ensuite aller mieux se réconcilier ?
7 Juillet 2015, SaphirNews : « En plein jeûne du mois de Ramadan qui demeure interdit pour cette minorité musulmane persécutée, la Turquie a officiellement protesté vendredi 3 juillet. Depuis, de nombreuses manifestations de soutien se sont multipliées à travers le pays. À Ankara, près de 2 000 personnes ont marché en direction de l'ambassade de Chine pour dénoncer les persécutions. Au même moment, des manifestations de soutien ont également été organisées en Europe, la plupart par la diaspora turque, à Berlin, à Vienne et à Bruxelles. Parmi les slogans scandés : « Ne garde pas le silence face à l’oppression, élève la voix. [...] la veille, jour de manifestation à Istanbul, des violences ont été déplorées par des Sud-Coréens confondus avec des Chinois, agressés au palais de Topkapi situé au cœur de la vielle ville, par des manifestants nationalistes turcs, selon le quotidien turc Milliyet. « Je ne suis pas Chinois, je suis Coréen ! » » C'est effectivement pratique, la religion, qui parmi les 1,5 milliards de Musulmans et nos nombreux défenseurs des ethnies, des minorités et des droits de l'homme n'y serait pas sensible ? Quelques bons à très mauvais discours, de petits mots à en extraire et à partager, des papiers de journalistes, des contenus validés ou bien choisis à propager, puis jusqu'à la planète entière peut s'emballer.
En février 2019, le Monde publiait : « En 2009, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait accusé la Chine de « génocide » envers la minorité ouïgoure. Mais sa faconde s’est tarie ces dernières années. En froid avec les pays de l’Union européenne, en bisbille permanente avec les Etats-Unis, le numéro un turc oriente désormais sa politique étrangère vers l’Est, soucieux de resserrer les relations avec la Russie, l’Iran, et plus récemment avec la Chine. »
Ce 21 novembre 2020, Anadolu ajoutait, c'est comique : « "Malgré toutes les difficultés qui se présentent, nous avons ouvert une nouvelle ère dans notre combat pour développer, renforcer, enrichir l'ensemble de notre pays, d'Est en Ouest, du Nord au Sud", a-t-il lancé. [...] "Nous ne nous voyons pas autre part qu'en Europe. Nous imaginons construire notre avenir avec l'Europe", a-t-il affirmé. Par ce message, le dirigeant turc veut afficher sa volonté de renouer des liens forts avec les partenaires européens. [...] Erdogan a par ailleurs estimé que certains groupes de pressions font tout en leur pouvoir pour dégrader les relations Turquie-Union Européenne. Mais il garde confiance. "Nous voulons croire qu'aucun pays digne, ou institution, ne se laissera transformer en jouet entre les mains de lobbys ou groupes terroristes dont la seule raison de vivre est l'hostilité à la Turquie", a-t-il avancé. » Conspuer, cracher son fiel, puis séduire, reséduire... Puis si, un jour, ça finissait par ne plus fonctionner, il se plaindra alors de « turcophobie ».
Mais tout cela n'est évidemment qu'inopiné, produit du hasard, une fable, une fiction, un enchevêtrement fortuit des calendriers ainsi que de grossièretés, d'amabilités et de salades telles que usuellement envoyées depuis la Turquie et les sphères qui l'entourent. « Erdogan insulte Macron qu’il juge « en état de mort cérébrale », est à lire sur l'Obs, daté de novembre 2019 ; « Ce n’est pas une déclaration, ce sont des insultes » : la sortie du président turc a conduit Paris à convoquer l’ambassadeur de la Turquie en France au ministère des Affaires étrangères pour s’expliquer. [...] Macron dénonçait l’offensive turque ». « L’ambassadeur, Ismail Hakki Musa, avait déjà été convoqué au ministère des affaires étrangères le 10 octobre, au lendemain du lancement de l’offensive turque contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie », complétait le Monde... Le Parisien avec agences, les 9 et 10 octobre 2019 (article mis à jour) : « Le président turc Erdogan a annoncé ce mercredi peu après 15 heures le lancement d'une nouvelle opération militaire contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) soutenue par les pays occidentaux au nord de la Syrie. [...] Ankara affirme avoir pour objectif de créer une « zone de sécurité » qui aurait vocation à accueillir des Syriens réfugiés en Turquie et à séparer la frontière turque des positions des YPG. »
Erdogan en Chine: le sort des Ouïghours, le sujet qui fâche http://t.co/csBKPFXCRU pic.twitter.com/nqPXh1wIi2
— RFI (@RFI) July 30, 2015
Monde / Culture
Dans le monde musulman, cet inquiétant regain du blasphème
Krithika Varagur — Traduit par Antoine Bourguilleau — 30 mai 2017 à 8h12, Slate, extrait
Trois raisons expliquent la portée symbolique forte du blasphème dans les pays musulmans, dit Paul Marshall, chercheur au sein du Hudson Institute’s Center for Religious Freedom. «La première est le lien étroit entre l’Islam et l’État: les outrages à la religion s’apparentent donc à des offenses à l’État lui-même. La deuxième est la colère que ressentent de nombreux musulmans quand ils considèrent que leur Dieu ou leurs croyances ont été insultés –un élément religieux authentique et qui ne doit pas être écarté au motif qu’il ne s’agirait que d’un épiphénomène qui dissimulerait les “vraies” raisons, comme certains libéraux ont trop tendance à le penser. Et la troisième, c’est que cette colère fait l’objet de grandes manipulations, que les gouvernements et les partis exploitent à des fins politiques, souvent pour faire tomber leurs adversaires – comme Ahok en Indonésie ou Raif Badawi [un bloggeur dissident condamné au fouet] en Arabie saoudite.»
AVRUPA
Fransız nazizmi!
Haber Merkezi, 22 Kasım 2020, 00:00, Yeni Şafak, alıntı
Fransa Müslümanlara yönelik baskılarını artırıyor. Fransa İçişleri Bakanı Gerald Darmanin, Peygamberimiz'e hakaret eden karikatürlere itiraz eden Müslümanları sınır dışı etmekle tehdit etti: “Bir öğretmene bu tip karikatürleri kullanma denildiğinde, cezai yaptırım olacaktır. Bu suçtan yargılanıp da hüküm giyen yabancılar sınır dışı edilebilir.”
International, Pays-Bas
Recep Tayyip Erdogan dépose plainte pour « insulte » contre le député néerlandais Geert Wilders
Par Jean-Pierre Stroobants
Publié le 27 octobre 2020 à 17h38 - Mis à jour le 27 octobre 2020 à 19h00, le Monde, extraits
[...] Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a chargé, mardi 27 octobre, son avocat de déposer plainte auprès du parquet d’Ankara contre Geert Wilders, le chef de la droite populiste néerlandaise. Le président estime avoir été diffamé et insulté par le dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), qui avait posté, au cours du week-end, plusieurs messages et caricatures sur Twitter.
[...] L’insulte au chef de l’Etat est punissable depuis 1926 en Turquie et peut entraîner une peine maximale de quatre années de prison. Selon le journal turc Birgün, quelque 29 000 personnes auraient été poursuivies sur cette base en 2019. En septembre, une plainte avait été déposée contre quatre journalistes du quotidien grec Dimokratia. Leur journal avait publié une photo du président avec une phrase en turc signifiant « Allez vous faire foutre, M. Erdogan ». Selon les autorités d’Ankara citées par l’agence de presse étatique Anadolu, M. Wilders aurait quant à lui « porté atteinte à l’honneur du président et visé sa personne, sa dignité et sa réputation ».
08h40, le 18 novembre 2020 , modifié à 09h07, le 18 novembre 2020, Europe 1
Politika
Wilders'ın Başkan Erdoğan'ı hedef alan alçak paylaşımına Türkiye'den sert tepki
AA 25 Ekim 2020 Pazar 10:00 - Güncelleme: 25 Ekim 2020 Pazar 14:29, Star, alıntı
Çelik, Twitter hesabından yaptığı paylaşımda, Hollanda'da aşırı sağcı Özgürlük Partisinin Başkanı Wilders'in Cumhurbaşkanı Recep Tayyip Erdoğan'ı hedef alan karikatür paylaşımına tepki gösterdi. Paylaşımında "#TerroristGeertWilders" etiketini kullanan Çelik, "Ahlaksız, insanlık düşmanı ve faşist @geertwilderspvv. Bu ahlaksız faşistlerle mücadele etmek insanlık görevidir. Bunlar ne diyorsa insanlık tam zıddındadır." ifadelerine yer verdi. Çelik, şunları kaydetti:
"Cumhurbaşkanımıza saldırmalarının tek sebebi, Cumhurbaşkanımızın insanlık adına tavizsiz şekilde mazlumların yanında yer almasıdır. Bu insanlık düşmanı faşistlerin Cumhurbaşkanımıza saldırmasından gurur duyuyoruz çünkü bunlar insanlık adına mücadele eden herkese düşmandırlar. Bunların övdüklerinden olmak utançların en büyüğüdür.
#GeertWilders gibi faşistler Cumhurbaşkanımıza saldırırken niyetleri Suriye'de, Libya'da mazlumların kanını dökmektir ve Avrupa'da Hitler'in Yahudilere yaptığı zalimliği Müslümanlara yapmaktır. Cumhurbaşkanımız işte bu faşizme geçit vermiyor. Bu faşistlerle mücadele edeceğiz. Bu mücadeleyi insanlık adına yükselteceğiz. Cumhurbaşkanımızın bu faşistlere geçit vermeyen mücadelesi, insanlık düşmanlarıyla mücadeledir."
On pourrait penser que après tous ses discours, le calif revient pour faire une fellation à l'Europe. C'est haram ou halal ?
"We don’t see ourselves anywhere but in Europe. We envisage building our future together with Europe."
Turkey's President Recep Tayyip Erdogan pic.twitter.com/LXG14aLEzi— TRT World (@trtworld) November 21, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE |Président Erdogan : "La Turquie n'a pas une approche expansionniste et n'interfère aucunement dans les affaires des autres"
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 21, 2020
L'ADÜTDF, c'est quoi ? Une association ou une fédération qui souhaite se substituer au Bundestag ?
Die ADÜTDF kritisiert den Bundestagsvorstoß zum Verbot der Ülkücü-Bewegung. Die Vorwürfe seien „einseitig, verleumderisch und falsch“. Die Entscheidung könne die Diskriminierung im Land vertiefen.https://t.co/ofeQAgGBXx
— TRT Deutsch (@TRTDeutsch) November 21, 2020
Faire de l'Europe la première puissance éducative, sanitaire, digitale et verte. Protéger nos libertés. Réussir ensemble avec l’Afrique. Voilà les combats de notre génération en Europe. pic.twitter.com/h2EMCCOf9F
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 16, 2020
Liftoff! pic.twitter.com/wnkvwe09Lb
— SpaceX (@SpaceX) November 21, 2020
Protocole Covid renforcé dans les école - © Chappatte dans Le Canard Enchaîné > https://t.co/oSStxFpQBn pic.twitter.com/UzMdcNEs6G
— Dessins de Chappatte (@chappatte) November 4, 2020
When one extremist attacks another extremist.. https://t.co/mIgywUTVBD
— inna shevchenko (@femeninna) October 25, 2020