Archives pour: 2020 - Mot(s) clef: Karakaya Sihamedi Baraka AKP Charlie Erdogan NPA Zahoor
Selon le CCIF, CAGE serait une association comme une autre
Edit du 27… Après quelques tweets, le CCIF nous a informé qu’il est bien déjà parti à l’étranger. Faire ses valises et partir, puis d’ailleurs ou comme depuis la Turquie, convaincre simplement ses soutiens, c’est tellement plus facile que faire des démonstrations pertinentes dans des tribunaux. Mais la balle sera peut-être encore dans le camps de Gérald, car il me semble que le CCIF avait quelques 8 antennes régionales en France. Qui me fait repenser à SEFCA Puteaux, une association de déviants, qui est un moment devenue SEFCA Europe et pour publier en Suisse, puis aux USA, on y serait tellement plus libre qu’en France aussi, mais qui semble depuis quelques temps avoir disparue.
Edit du 27 encore, quelques premières réactions vues sur Twitter, ou plutôt florilège, c’est de la liberté d’expression aussi : « La dissolution serait illégitime mais, & bien qu’ils se présentaient comme les hérauts irréprochables du droit, ils s’autodissolvent & fuient le terrain de la contestation juridique, font passer la lâcheté pour un pied de nez & l’aveu de culpabilité pour une résistance. Fascinant » « En résumé : « Vous ne nous avez pas dissous car nous sommes partis avant, nananère !» » « #CCiF Nous n’avons rien fait de mal... mais.. nous quittons la France, nous déplaçons nos actifs financiers à l’étranger, nous avons voté une #autodissolution car nous contestons la #dissolution.... bref enfumage, lâcheté et fuite de tout contrôle. » « Pauvres Belges ! Le CCIB va récupérer les activités du parti frère. Mais au moins le CCIF ne peut plus jouer aucun rôle officiel en France comme ester en justice ou rentrer dans les écoles. » « Le #CCIF qui prétend n’avoir rien à se reprocher auto-dissout son association, dispatch ses activités à d’autres associations, va clôturer ses comptes sur les RS et quitter le territoire. Quand on a rien à se reprocher, on se bat, on ne prend pas la poudre d’escampette #lache :clown: » « Cette vraie-fausse auto-dissolution est une habile opération de communication. C’est aussi un aveu. » « Savent-ils que l’auto-dissolution (c’est-à-dire le suicide) c’est « haram » en islam ? » « Le #CCIF quand il fait des pdf VS. Ce qu'il est vraiment » « En perdant le CCIF la République Française perd l'une de ses plus belles ONG qui l'honorait et ainsi un peu de son âme. Du fait de sa corruption la macronie entraîne inexorablement les institutions qui gouvernent la France dans la déchéance. » « Compte parodique ? »
Edit du 27 au soir, après avoir découvert la dernière une de Anadolu Post... Les couards ont fait leurs valise pour continuer à déblatérer, mais d’autre part, c’est confirmé. De source A News rubrique World : « The event, titled "Global Islamophobia: Roots, Context and Deconstruction," which was held by East London Mosque and the London Muslim Centre, discussed wide-ranging issues related to Muslim minorities living in Europe. Narzanin Massoumi -- a lecturer at Exeter University -- said "Islamophobia is a form of racism and should be taken seriously." An online webinar Thursday discussed the roots and context [...] Marwan Muhammad, former director of Collective Against Islamophobia in France (CCIF), criticized France for its latest policies on Islam and Muslims. » « Global Islamophobia » ?
Edit du 27 encore, alors que le CCIF et BarakaCity avec leurs nombreux avocats d'ici et de l'étranger nous ont expliqué que rien ne fonctionne en France... « Le juge des référés du Conseil d’État estime que le recours à la visio-conférence, sans l’accord de l’accusé, autorisé par l’ordonnance du 18 novembre 2020, pendant le réquisitoire de l’avocat général et les plaidoiries des avocats, porte une atteinte grave et manifestement illégale aux droits de la défense et au droit à un procès équitable. » Les détails sont sur www.conseil-etat.fr
Pour beaucoup, la dissolution de Baraka City « pour juste quelques tweets » de son président, Idriss Sihamedi, n'est qu'une flagrante injustice, une réprimande politique islamophobe, dénuée du moindre fondement factuel et juridique. Le Conseil d'Etat vient de se prononcer, et nous attendons donc que la CEDH se prononce à son tour... Il est naturel que quelques vrais avocats les défendent jusqu'au bout, nous n'en cerneront que mieux les limites admissibles en matière de liberté d'association et encore du dicible en France. « Les soussignés - William BOURDON et Vincent BRENGARTH - annoncent saisir la Cour européenne des droits de l'Homme de mesures urgentes de l'article 39, compte tenu de l'absence de voies de recours internes et des effets irrémédiables entrainées par la mesure de dissolution de l'association humanitaire. » Les voies de recours internes ayant été épuisées, ils vont à la CEDH, logique, normal.
Après leurs deux renvois pour motif de covid, Idriss Sihamedi était récemment malade, leurs avocats vont-ils s'y plaindre car le Conseil d'Etat saisi en référé n'a ainsi pas pu statuer dans les 48 heures ? Les demandes de renvoi, ces manœuvres dilatoires, ou juste pour faire trainer les choses urgentes, voire simplement pour faire chier, même en référé, je connais, ça n'y ressemblait pas. Vont-ils à la CEDH pour y espérer une décision de « quatrième instance » ? Si la requête pour sauver Baraka City était mal formulée, nous devrions être rapidement fixés, elle sera bientôt jugée irrecevable. Et puis quoi qu'il advienne, les soutiens de Baraka City resteront tous déçus, il est bien connu que ces voies là ne sont qu'illusoires.
La responsabilité des magistrats
PUF, Droit et justice, septembre 2006
Gwenola Kerbaol
Les notes de la mission de recherche droit et justice
Extrait de la page 18,
c) Les voies de recours
L'existence des voies de recours implique-t-elle l'exclusion de l'action en responsabilité du fait d'un acte juridictionnel ? La réponse ne peut être que négative puisque les deux actions ont un domaine et une finalité distincts. Les voies de recours ne sauraient empêcher l'existence d'un préjudice, ni y remédier. Elles ne sont d'aucun secours dans les cas d'exécution provisoire, en cas de décisions rendues en premier et dernier ressort, en appel ou en cassation.
Le CCIF réagit à son tour, a à répondre à l'Intérieur, la procédure de dissolution d'association est contradictoire. A lire leur tweet sur la partie 7, il y aurait « bourde des services du ministère de l'Intérieur, qui révèle surtout qu'ils sont prêts à relayer la rhétorique de la fachosphère sans aucune distance critique. » Comme si les critiques à l'encontre du CCIF ou même au sujet des « camps décoloniaux » n'avaient toutes et toujours que muries ainsi que émanées des plus extrêmes de ce pays... Faudrait oser le dire franchement, comme Yeni Şafak, ou encore comme le Pakistan, que « des nazis s’apprêtent à faire disparaitre chacun des membres du CCIF », des propos ou éléments de langage qui seraient plus clairs pour leurs nombreux soutiens ? Ca mobiliserait plus et mieux contre les services de Gérald ou encore contre Macron...
Salir les uns, enjoliver les autres, nier ou même ignorer ce qui s'est vu et su, il en restera toujours quelque chose, des très convaincus aussi. En réponse à la partie 5, le CCIF rappelle son grand attachement à la présomption d'innocence de Idriss Sihamedi. Tantôt à souvent, le droit en France est vraiment nul, mais parfois, il est brandit, avancé pour justifier des prises de positions. Sera-t-il utile de rappeler un moment que les droits et devoirs en France constituent un ensemble indissociable, qu'on y picore pas comme dans les rubriques cris et faits divers pour en élaborer un beau rapport ?
Avec la réponse du CCIF à la partie 6, nous apprenons que CAGE ou UK CAGE, des britaniques, est une association d'avocats ou de militants comme toutes les autres, qui aurait tenu des discours même tout à fait similaires à ceux de Jean-David Levitte, ambassadeur français. « Guantanamo est un embarras qui soit être réglé d'une façon ou d'une autres ». « CAGE #StopMacron défend... de la même façon que des avocats et des défenseurs des droits de l'homme le font. » Ces semaines passées, on ne les avait pas trop perçu agir dans les tribunaux, mais plutôt sur les réseaux sociaux, et particulièrement au cours de la seconde quinzaine du mois d'octobre, aux côtés de Baraka City, du CCIF, de Idris Sihamedi, ainsi que aux côtés ou vraiment pas loin des camps de Erdodan, de Malaisie, du Pakistan, d'Indonésie, j'en passe. « CAGE n'a jamais fait l'apologie du terrorisme ni même organisé des manifestations au profit de personnes condamnées pour terrorisme. CAGE défend le droit... » je le note bien, c'est ce qu'ont dû noter les britanniques aussi.
Six universities face inquiry over Cage campus talks
By Gordon Rayner ; Gordonrayner and Tomwhitehead 06 January 2016 • 22:00 pm, The Telegraph, excerpt
Six British universities are facing an inquiry after the controversial human rights group Cage used meetings on campus to encourage the “sabotage” of the government’s official anti-extremism programme. Moazzam Begg, the former Guantánamo Bay detainee who is director of Cage, told students “any right-minded person” would oppose the Prevent strategy, likening it to the methods of the Stasi secret police in the former East Germany. He also told audiences they should have sympathy for jihadists killed fighting with Al Nusra, the Syrian branch of al-Qaeda. Cage was allowed to hold the talks at the end of last year at the six institutions – which include three members of the elite Russell Group of universities – despite being described by Boris Johnson as “an apology for terror”.
Amnesty International UK
Amnesty International responds to questions about Cage
18 May 2020, 02:28pm, www.amnesty.org.uk, excerpt
Further to our statement below, Amnesty International UK's Director Kate Allen today said: “Amnesty no longer considers it appropriate to share a public platform with Cage and will not engage in coalitions of which Cage is a member. “Recent comments made by Cage representatives have been completely unacceptable, at odds with human rights principles and serve to undermine the work of NGOs, including Amnesty International.” She continued: "We had engaged with Cage together with several other organisations on the specific issue of UK complicity in torture abroad, on which they had particular expertise. [...] "Gita’s view was that it was inappropriate for Amnesty International to share a platform with individuals and organisations whose religious or political views were inconsistent with the full range of rights and women’s rights in particular. Amnesty International has never questioned the integrity of this view or the sincerity with which Gita held it. However, it is not uncommon for NGOs to enter into coalitions with other organisations or groups on one specific issue despite their disagreement on others.
Un visuel Amnesty/UK CAGE qui était presque parfait
Amnesty International considers cutting links with pressure group Cage
Mon 2 Mar 2015 19.25 GMT, The Guardian, excerpt
Kate Allen, the UK director of Amnesty, said it had no formal or financial relationship with Cage, but had campaigned with the organisation on issues relating to Guantánamo and torture. She added: “We support the call for a torture inquiry. We do not support all of Cage’s views or agree with how it expresses them. “We are reviewing whether any future association with the group would now be appropriate.” She added that Amnesty condemned any attempt to apologise for Isis or its human rights abuses. The issue is particularly sensitive for the charity given that, in 2010, the human rights activist Gita Sahgal was suspended from Amnesty after criticising its links with Cage.
Amnesty International is ‘damaged’ by Taliban link
The Times, Richard Kerbaj, Sunday February 07 2010, 12.01am GMT, The Sunday Times, excerpt
A SENIOR official at Amnesty International has accused the charity of putting the human rights of Al-Qaeda terror suspects above those of their victims. Gita Sahgal, head of the gender unit at Amnesty's international secretariat, believes that collaborating with Moazzam Begg, a former British inmate at Guantanamo Bay, "fundamentally damages" the organisation's reputation. In an email sent to Amnesty's top bosses, she suggests the charity has mistakenly allied itself with Begg and his "jihadi" group, Cageprisoners, out of fear of being branded racist and Islamophobic. Sahgal describes Begg as "Britain's most famous supporter of the Taliban". He has championed the rights of jailed Al-Qaeda members and hate preachers, including Anwar al-Awlaki, the alleged spiritual mentor of the Christmas Day Detroit plane bomber.
Cage: Important human rights group or apologists for terror?
By Henrietta McMicking
BBC News, published 27 February 2015
October 14th, 2020 | Arrest, Press Release, Raid www.cage.ngo, excerpt... Moazzam Begg, Outreach Director for CAGE said: [...] “Baraka City and Sihamedi enjoy wide spectrum of support from the Muslim community in France. Macron’s popularity is ailing and he is now pandering to the far-right to demonstrate his Islamohobic credentials for the upcoming presidential elections. Macron wants to surpass Marine Le Pen in his anti-muslim rhetoric and policies. As a result Muslims are the prime targets at the altar of his political ambitions.”
www.cage.ngo, excerpt... 6 March 2014 (London, UK) Over the course of the last week, UK counter terrorism police have conducted a series of raids and arrests, all in connection with Syria. Whether it has been Moazzam Begg, the Tahari family, or the heads of UK Muslim charities, a message is being sent by the UK authorities that contributing through civil society to alleviating the humanitarian crisis in Syria is closed to Muslim communities specifically.
Cage asked to remove video over claims
woman's delivery room was 'raided' after giving birth
By Steve Bird, 29 September 2018 • 7:00pm, The Telegraph
Counter-terror police order
controversial Muslim group Cage to
remove 'deliberately misleading' film
accusing officers of 'raiding' a woman
in hospital moments after giving birth
• Cage used the controversial video to attack government's anti-terror strategy
• Featured woman who claimed that she'd had her children taken away from her
• Anti-terror police said it was 'highly misleading' and didn't give the full picture
By Rory Tingle For Mailonline
Published: 11:50 GMT, 30 September 2018 | Updated: 13:22 GMT, 30 September 2018
Sensibiliser tous les Musulmans avec une histoire absolument terrible, on dirait que CAGE n'en est pas à son coup d'essai. « Where were my brothers ? Where were you ? » « That evening I got raided at home too »... « They are not killing our children. Theyre taking our children away. » « What for ? » « Cage, may Allah reward you. » Si CAGE, le CCIF, le NYT, Anadolu Agency, Amnesty ou même Plenel, ses journalistes et ses blogueurs ou dessinateurs souhaitaient un jour discuter plus en détails de juges et de protection de l'enfance, ainsi que d'enfants plus là pour on ne peut savoir exactement quelle raison, mais plus là et sans aucune voie de recours, ce ne sera pas un soucis pour moi.
Puis tombait la partie 8, on apprend qu'il leurs est reproché des commentaires en grand nombre, « de la part de fidèles et internautes qui constituent par eux-mêmes une provocation à la haine, à la discrimination, à la violence. » En retour, le CCIF invite Gérald à faire mieux modérer les réactions à ses propres publications. On y travaille, à tout modérer...
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Dieu est mort
« Diego Maradona, « Dieu » du football, est mort », a publié le Monde. « Dieu est mort », publie en une l'Equipe. Sur Twitter, on peut avoir le sentiment que le sujet divise un peu, et en tous cas, que quelques uns y condamnent fermement des #RIP ou des Allah y rahmo. « Maradona est mécréant »... « Ya des cassos ici qui disent... »
« Entre l'islam djihadiste contemporain et la modernité, il y a un abîme culturel de huit siècles de sécularisation qui rend tout dialogue quasi impossible », lit-on en page 4 de Courrier International du 19 novembre, l'avis d'un intellectuel Libanais. Je n'aurais pas dit huit siècles, mais que environ 1000 ans nous séparent. En France, les cimetières auraient commencés à être réservés aux vrais et bons chrétiens à partir de l'an 1000 à 1100, par là, on peut l'apprendre en lisant Iogna-Prat Dominique, « Ordonner et exclure : Cluny et la société chrétienne face à l'hérésie, au judaïsme et à l'islam, 1000-1150 » ; exit alors les suicidés, les juifs, les musulmans, ils n'y avaient plus leur place. Si mes souvenirs sont bons, André Pichot cite Iogna-Prat dans « La société pure : De Darwin à Hitler », souvent, à travers l'histoire, on avait voulu tout épurer...
Sinon, peut-être, lire « Hérétiques au Moyen Age. Suppôts de Satan ou chrétiens dissidents ? », aux éditions CNRS, par André Vauchez. Emmanuel Macron devrait pouvoir très rapidement s'y retrouver, lui qui aurait la tête si creuse ou malade, selon Erdogan. On y trouve : « Chapitre premier - « Les hérésies de l'an mille » et du XIe siècle ».
Ya des cassos ici qui disent Allah Yarham à ce gros kafir païen de Maradona ça me sidère 😫
— Sofia🌹 (@Rimlou7) November 25, 2020
Maradona est mécréant , dans l'islam il y a des choses inscrites et dont ont ne va pas au dessus point. Un mécréant dans la religion (toute sorte) est un des plus gros péchés
— J'ai le STILES 🪐 (@iliane711) November 26, 2020
Ça s'est passé samedi à Paris. 15 minutes de coups et d'insultes racistes.
La folle scène de violences policières que nous révélons est tout simplement inouie et édifiante.
Il faut la regarder jusqu'au bout pour mesurer toute l'ampleur du problème. pic.twitter.com/vV00dOtmsg— Loopsider (@Loopsidernews) November 26, 2020
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Dissolution de BarakaCity : pas de suspension
Nous n'avions plus de nouvelles de leur demande d'asile politique lancée à Erdogan. Manque encore les pétitions ? Très vite vu sur Twitter : « La confirmation par le @Conseil_Etat de la dissolution de #BarakaCity est un signe fort et attendu. Avec cette décision la France dit clairement qu’il n’est plus possible d’abriter l’islamisme sous couvert d’humanitaire. »
Suite à la fermeture Administrative du LVA des bruyères, à Frontenaud, l'issue d'un recours avait été différente...
De source Twitter
Suite aux mensonges du gouvernement d’@EmmanuelMacron et la fermeture de l’ONG humanitaire et de défense des droits humains, je demande officiellement l’asile politique de @Barakacity au président @RTErdogan ainsi que celle de mon équipe et de moi même,qui subit menaces de mort.
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 28, 2020
Le Conseil d’Etat confirme la dissolution de Barakacity, association qui incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale et banalisait les actes terroristes.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 25, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | #France : le Conseil d’Etat confirme la dissolution de l’#ONG humanitaire #Barakacity. Ses dirigeants saisissent la #CEDH (officiel)
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 25, 2020
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Après la BD, des photos, un roman photo, toute une histoire
Ce 23, un article est paru sur le site du New York Times, par Norimitsu Onishi et Constant Méheut. L'article est facile à trouver, je n'en mets aucun lien ici car il dévoile des identités de mineurs, leur âge, des noms et prénoms, des photos également, dont d'une école, et parce que de nos jours, un rien peut susciter une campagne de harcèlement.
« Au moins 14 élèves ont été interrogés par la police... » « À Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine, une adolescente de 17 ans qui avait à plusieurs reprises exprimé son soutien au meurtrier de M. Paty doit comparaître devant un juge d’instruction. Près de Marseille, deux garçons de 16 ans ont été arrêtés, l’un parce qu’il avait approuvé la décapitation, l’autre pour avoir refusé d’arrêter sa musique et de retirer ses écouteurs pendant la minute de silence. »
« Les médias français citent au moins 17 cas de procédures ouvertes à l’encontre de mineurs », apprend-on là bas ; il pourrait y en avoir eu plus que 17, mais non médiatisées, nous expliquent-ils. Pour d'autres chiffres, présentations et opinions que ceux de New York, on peut également aller lire le Monde : « dilemme », « Un cinquième des 400 incidents lors de la minute de silence pour Samuel Paty sont le fait d’enfants de primaire. Leur jeune âge interroge les enseignants sur le bienfondé de ces signalements. » Selon www.education.gouv.fr, « Plus de douze millions d'élèves fréquentent les écoles, collèges et lycées de notre pays ». Mais ça restera un drame pour ceux qui auront été ainsi affectés.
Tout autre part, comme en aparté, nous lisons : « On pouvait croire l’affaire dépassée, mais il n’en est rien. Ce dimanche, Mila, cette adolescente iséroise de 17 ans victime, en début d’année, de menaces de mort après des propos controversés sur l’islam, est de nouveau la cible d’appels à la haine et à la violence. » A chacun ses ados, ses valeurs, ses totems et les soucis profonds qui vont avec... Chez le New York Times, on apprend encore que : « un des enfants interrogés par la police, revient chez lui après l’école, accompagné par son grand-père... Il dit qu’il a maintenant peur de s’exprimer à l’école. » Il me semble avoir lu que Mila a depuis quelques temps peur de sortir, tout simplement.
« Joint par The New York Times, le parquet de Chambéry a fait savoir que Pierre-Yves Michau, le procureur de la République, n’était pas disponible pour un entretien. » Ca ne me surprend pas du tout. « Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, par la voix d’une porte-parole, a décliné une demande d’interview pour cet article — après l’avoir initialement acceptée — en expliquant qu’il s’était déjà exprimé publiquement sur le sujet de la laïcité et qu’il en estimait biaisée la couverture par le New York Times. » Ca ne m'étonne pas davantage tandis que je sais assez bien ce que peuvent être des « signalements » produits et pris en compte par les gens de ces milieux, une école, le parquet...
« Encore sous le choc de la décapitation, les enseignants ont reçu pour consigne stricte de signaler le moindre commentaire inapproprié, et la police celle de procéder à des enquêtes, selon des entretiens avec des enseignants, des représentants syndicaux et des fonctionnaires de police et de justice », commente le New York Times.
Je n'ai même pas tout lu de leur article. A l'occasion, peut être. Il nous raconte des interventions de police, des rafles, des auditions, des faits bien évidemment éprouvants pour des enfants et leurs mamans, leurs familles. « En France, des écoliers aussi sont pris dans le coup de filet anti-extrémistes » ? Je n'ai pas grand chose à ajouter. Une avocate avait commenté ces procédés, pour des propos d'enfants, ceux de 10 ans. D'autre part, j'avais publié un billet déjà, après avoir lu une BD et suite à plein de bruits sur Twitter encore : « Français, ça suffit ! Où sont tes Lumières ? Réveille toi ! »
Vu sur le site du New York Times, un court extrait, de l'entête de leur article... « 10 ans, avec sa mère »
« interrogés par la police ce mois-ci à Albertville, en France, pour suspicion “d’apologie du terrorisme” »
A Ankara, ils insistent
D'après le Daily Sabah de ce 23 courant, la Turquie nous proposerait des olives pour nous réconcilier, Erdogan donne son feu vert, serait disposé à un dégel des relations. Mais des olives, on en trouve partout, en Grèce, en France, en Italie...
Quel est encore ce concept, là, de l'amitié ou de bonnes ententes ? Qu'un bon chien, mème battu encore, revient toujours à son maître ? « Pourquoi les femmes qui subissent des agressions de leur conjoint ne partent-elles pas dès la première gifle ? » Elles seraient nombreuses à ne jamais partir, et même souvent à revenir, à renouer, quoi qu'il se soit passé et quelles que soient les menaces qu'elles perçoivent, malgré le climat qui leurs est infligé. Pour des olives ?
« Ankara, Erdogan et son AK Parti aim for », oui, oui, bien sûr. On dit aussi que chat ou l'échaudé craint l'eau froide.
« Entre l'islam djihadiste contemporain et la modernité, il y a un abîme culturel de huit siècles de sécularisation qui rend tout dialogue quasi impossible », lit-on en page 4 de Courrier International, un avis d'un intellectuel Libanais. Page 32 : « L'accusation d'islamophobie sert à faire taire les critiques » #CCIF a récemment suivi celle de « turcophobie ». Page 4 encore : « Sensible, le sujet l'est en effet. C'est pour cela que nous avons préféré attendre plutôt que de réagir à chaud. »
En une du Daily Sabah, le lundi 23 novembre 2020
Courrier International n°1568, du 19 au 25 novembre 2020
A #Ankara, ils insistent, "aims for improved ties with #EU", malgré tout ce qu'on a pu voir, entendre et lire au cours des semaines passées https://t.co/VbUJ20WUEh#macron #kurz #erdogan pic.twitter.com/DRUCv4rXjQ
— Bruno Kant (@bkant) November 24, 2020
17 nov. 2020, The Chaotic Blockade: Tehreek-e-Labbaik’s March on Islamabad
Après #blasphemy #islamophobie #BoycottFrance et puis #PreferTurkishProducts #turcophobie le sujet deviendrait donc #Ouïghours https://t.co/JkIF5vI5jv#macron #kurz #erdogan #CharlieHebdo #BusinessFirst pic.twitter.com/bYsWnHOfju
— Bruno Kant (@bkant) November 22, 2020
Recep Tayyip Erdoğan was the subject of our sixth most shared cartoon of 2016 pic.twitter.com/S1jDwFQh2P
— The Economist (@TheEconomist) December 26, 2016
The Allah-Fant in the room pic.twitter.com/yh5gemdroF
— Kraken Robyn ⭐️⭐️⭐️ (@robdetf) April 23, 2013
Le visage du fascisme, du nazisme : Macron, Darmanin et Schiappa
Comment le doigt dans l'anus de Valérie Trierweiler s'est retrouvé dans la bouche de Jean-Marie Le Pen
Alexandre Hervaud — 9 septembre 2014 à 10h05, Slate, extrait
Contacté dans la foulée par LeLab d'Europe 1, Le Pen a un éclair de lucidité (ou un conseil de son communicant), précisant: «Je me demande si je n'ai pas été trompé par une citation qui était sur le Net et dont je n'ai pas vérifié la réalité. C'était paru sur le Net en disant que le président lui avait mis un doigt dans le cul. Dans l'anus. Encore une fois, comme je ne l'ai pas lu, et que je me méfie de ce qui paraît sur Internet... J'ai peur que ce soit une tromperie.»
Quand "Le Figaro" et le Gorafi écrivent (presque) le même article sur Nadine Morano
franceinfo, France Télévisions
Publié le 30/09/2015 17:42 Mis à jour le 30/09/2015 17:52, extrait... Le quotidien et le site parodique affirment tous les deux que le Front national serait embarrassé à l'idée que la candidate aux régionales puisse le rejoindre.
Actualité, Politique
Quand Christine Boutin cite sans sourciller le site parodique Le Gorafi
Février 2014, le Figaro, extrait... Sur BFMTV, la fondatrice du Parti chrétien-démocrate a évoqué au premier degré la «stratégie provisoire d'avancement à potentialité différée» du gouvernement sur la loi famille…
Sur le net, certains se sont spécialisés en bidouillages d’informations, en assemblages, en interprétations des plus improbables, en vrais fake news même. D’où sortait cette histoire « d’ID » et de fichage des enfants Musulmans reprise par le Washington Post puis par les élites Pakistanaises, que France à l’ONU a ensuite tenté de démentir ? De petits extraits de vidéos et même de très gros mensonges en de courts tweets, on en trouve aisément et très vite, il suffit de suivre et de lire des bouffons, des militants, Anadolu ou même TRT, la Radio-Télévision de Turquie, et Middle East Eyes.
Taha Bouhafs, journaliste ou militant, grondé par Marlène Schiappa car il n'avait repris que 23 secondes d'une vidéo et de déclarations à peine plus longues, 1'26" ? « On ne peut pas faire plus clair... Schiappa crache le morceau chez Bourdin. », ajoutait-t-il à l'extrait qu'il retenait. Que la seconde se débrouille, le premier lui répond ensuite : « Je ne suis pas là pour relayer vos éléments de langage à la mord-moi-le-noeud. » Bouhafs est plutôt là pour en substituer d'autres ?
Tantôt des choses vrais, et très souvent de fausses, on avance également. Une nouvelle peste, nous dit Enthoven, mais pourtant bien connue, depuis plus d'un siècle (Gustave Le Bon, ce sont des idées qui datent, on a évolué depuis) :
On est au coeur de la nouvelle peste ici. Entre #Fakenews, racialisme virulent, culture de l'offense, mensonges grossiers (qu'on laisse se répandre avant de les effacer), refus des arguments, et procès en racisme à tous ceux qui sont en désaccord.
— Raphaël Enthoven (@Enthoven_R) November 22, 2020
From Trump to Macron, the media’s habit ignoring the concerns of non-white people and religious minorities puts entire democracies at risk.
— Karen Attiah (@KarenAttiah) November 21, 2020
I do unequivocally apologize for the error I made in saying that Macron's bill targets Muslim children.
I do have a responsibility to facts. And I do not want to make anything harder for my colleagues who are doing an amazing job with a difficult story.— Karen Attiah (@KarenAttiah) November 22, 2020
Wow. Un pote des éditions Les Arènes m'a filé le bouquin de Valoche... je tombe des nues. pic.twitter.com/kJpD7tF2VJ
— Alexandre Hervaud (@AlexHervaud) September 3, 2014
The face of fascism.... education! pic.twitter.com/3HcHfwsVUH
— Ex-Muslims of North America (@ExmuslimsOrg) November 22, 2020
Read link 4 source of story - if fake then get retraction of story published which I gave as link @FranceinPak instead of calling my tweet "fake"! Btw why are nuns allowed to wear their "habit" in public places but Muslim women not their hijab? Discrimination, n'est ce pas? pic.twitter.com/C7ApMN92EJ
— Shireen Mazari (@ShireenMazari1) November 22, 2020
[EXCLUSIF] Une réunion et des échanges impliquant directement Jean-Michel Blanquer prouvent que le ministère de l’éducation nationale a bien entretenu une relation «politique» avec le syndicat pro-gouvernement Avenir Lycéen. @AnttonRouget @Mediapart https://t.co/EMIfSMWp53
— Edwy Plenel (@edwyplenel) November 23, 2020
Erdogan percevrait-il que le vent a tourné ?
Edit du 21, tard... Après avoir été traités de fascistes, les appels à faire examiner la « santé mentale » de Macron, ceux au boycott des produits Français, Yeni Şafak passe à plus dur : nazis... Bientôt, on finira traités de frères Kouachi ?
Edit du 22. Selon des tweets d'hier comme du jour, Erdogan insiste, déclare sa flamme à l'Europe. Quelqu'un lui a dit de lâcher l'Europe, au minimum jusqu'en 2053, et d'ici là, d'aller s'occuper de ses relations avec l'Azerbaïdjan ?
Du 22 encore. « Aujourd'hui, aucun pays européen n'a plus d'illusions sur ce que sont M. Erdogan et son régime », lisions nous il y a même pas 8 jours. On a des nouvelles de la pétition et des demandes d'asile politique pour Idriss Sihamedi et les 47 employés de Baraka City ? Après deux renvois pour motif de COVID, leurs avocats vont enfin pourvoir soutenir leurs exposés auprès du Conseil d'Etat. « Leur requête en référé-liberté sera examinée lundi matin à Paris par la plus haute juridiction administrative, qui devrait ensuite rendre sa décision dans les deux jours. [...] Les responsables de l'ONG, dont Idriss Sihamedi, ont depuis demandé "l'asile politique" au président turc Recep Tayyip Erdogan. » Sur Twitter, amusé, on m'envoyait : « il risque d'y avoir quelques dissensions d'opinions entre islamistes : si Idriss Sihamedi va en Turquie, il lui faudra être un peu moins salafiste et un peu plus frériste... »
Ce même jour, surprise, Mediapart envoie : Chine, Enquête, « Dans les camps chinois, l’enfer des Ouïghours », par Rachida El Azzouzi. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? « Tortures, déportations, campagne de « rééducation », travail forcé, violences sexuelles, stérilisations et avortements massifs sous la contrainte… L’ampleur et la sophistication de la répression de la minorité musulmane par le pouvoir chinois sont de plus en plus documentées. » En effet, tout le monde devrait savoir. De la part de ce journal, on se serait plutôt attendu à une une sur le CCIF et Baraka City ?
[ÉDITION SPÉCIALE] Ouïghours : tortures, déportations, «rééducation», travail forcé, violences sexuelles, stérilisations… L’ampleur de la répression de la minorité musulmane par le pouvoir chinois de plus en plus documentée. @RachidaElAzzz @Mediapart
▶️ https://t.co/m2kitUs94s pic.twitter.com/hwSZd25wzD— Edwy Plenel (@edwyplenel) November 22, 2020
Aujourd'hui, le contexte est donc #BoycottFrance ces chiens, des fils des chiennes, des nazis #PreferTurkishProducts avec Erdogan affairé à vendre ses fromages au nom du prophète ﷺ ou même d'Allah... ainsi qu'à développer son industrie et son ambitieux nouveau programme d'exportation. En juin 2015, RFI publiait : « Le président turc Recep Tayyip Erdogan a entamé mercredi une visite de deux jours en Chine. Il est accompagné d'une centaine de chefs d'entreprise dans ce voyage dominé par la signature d'accords et de contrats. Lors de sa rencontre avec son homologue chinois, Xi Jinping, Erdogan devrait donc éviter le dossier qui fâche : les Ouïghours. Le sort de l'ethnie turcophone du Xinjiang, dans l'ouest de la Chine, a attisé les tensions ces dernières semaines entre Pékin et Ankara. » Erdogan, coutumier des faits, critiquer vertement, lever les foules, pour ensuite aller mieux se réconcilier ?
7 Juillet 2015, SaphirNews : « En plein jeûne du mois de Ramadan qui demeure interdit pour cette minorité musulmane persécutée, la Turquie a officiellement protesté vendredi 3 juillet. Depuis, de nombreuses manifestations de soutien se sont multipliées à travers le pays. À Ankara, près de 2 000 personnes ont marché en direction de l'ambassade de Chine pour dénoncer les persécutions. Au même moment, des manifestations de soutien ont également été organisées en Europe, la plupart par la diaspora turque, à Berlin, à Vienne et à Bruxelles. Parmi les slogans scandés : « Ne garde pas le silence face à l’oppression, élève la voix. [...] la veille, jour de manifestation à Istanbul, des violences ont été déplorées par des Sud-Coréens confondus avec des Chinois, agressés au palais de Topkapi situé au cœur de la vielle ville, par des manifestants nationalistes turcs, selon le quotidien turc Milliyet. « Je ne suis pas Chinois, je suis Coréen ! » » C'est effectivement pratique, la religion, qui parmi les 1,5 milliards de Musulmans et nos nombreux défenseurs des ethnies, des minorités et des droits de l'homme n'y serait pas sensible ? Quelques bons à très mauvais discours, de petits mots à en extraire et à partager, des papiers de journalistes, des contenus validés ou bien choisis à propager, puis jusqu'à la planète entière peut s'emballer.
En février 2019, le Monde publiait : « En 2009, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait accusé la Chine de « génocide » envers la minorité ouïgoure. Mais sa faconde s’est tarie ces dernières années. En froid avec les pays de l’Union européenne, en bisbille permanente avec les Etats-Unis, le numéro un turc oriente désormais sa politique étrangère vers l’Est, soucieux de resserrer les relations avec la Russie, l’Iran, et plus récemment avec la Chine. »
Ce 21 novembre 2020, Anadolu ajoutait, c'est comique : « "Malgré toutes les difficultés qui se présentent, nous avons ouvert une nouvelle ère dans notre combat pour développer, renforcer, enrichir l'ensemble de notre pays, d'Est en Ouest, du Nord au Sud", a-t-il lancé. [...] "Nous ne nous voyons pas autre part qu'en Europe. Nous imaginons construire notre avenir avec l'Europe", a-t-il affirmé. Par ce message, le dirigeant turc veut afficher sa volonté de renouer des liens forts avec les partenaires européens. [...] Erdogan a par ailleurs estimé que certains groupes de pressions font tout en leur pouvoir pour dégrader les relations Turquie-Union Européenne. Mais il garde confiance. "Nous voulons croire qu'aucun pays digne, ou institution, ne se laissera transformer en jouet entre les mains de lobbys ou groupes terroristes dont la seule raison de vivre est l'hostilité à la Turquie", a-t-il avancé. » Conspuer, cracher son fiel, puis séduire, reséduire... Puis si, un jour, ça finissait par ne plus fonctionner, il se plaindra alors de « turcophobie ».
Mais tout cela n'est évidemment qu'inopiné, produit du hasard, une fable, une fiction, un enchevêtrement fortuit des calendriers ainsi que de grossièretés, d'amabilités et de salades telles que usuellement envoyées depuis la Turquie et les sphères qui l'entourent. « Erdogan insulte Macron qu’il juge « en état de mort cérébrale », est à lire sur l'Obs, daté de novembre 2019 ; « Ce n’est pas une déclaration, ce sont des insultes » : la sortie du président turc a conduit Paris à convoquer l’ambassadeur de la Turquie en France au ministère des Affaires étrangères pour s’expliquer. [...] Macron dénonçait l’offensive turque ». « L’ambassadeur, Ismail Hakki Musa, avait déjà été convoqué au ministère des affaires étrangères le 10 octobre, au lendemain du lancement de l’offensive turque contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie », complétait le Monde... Le Parisien avec agences, les 9 et 10 octobre 2019 (article mis à jour) : « Le président turc Erdogan a annoncé ce mercredi peu après 15 heures le lancement d'une nouvelle opération militaire contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) soutenue par les pays occidentaux au nord de la Syrie. [...] Ankara affirme avoir pour objectif de créer une « zone de sécurité » qui aurait vocation à accueillir des Syriens réfugiés en Turquie et à séparer la frontière turque des positions des YPG. »
Erdogan en Chine: le sort des Ouïghours, le sujet qui fâche http://t.co/csBKPFXCRU pic.twitter.com/nqPXh1wIi2
— RFI (@RFI) July 30, 2015
Monde / Culture
Dans le monde musulman, cet inquiétant regain du blasphème
Krithika Varagur — Traduit par Antoine Bourguilleau — 30 mai 2017 à 8h12, Slate, extrait
Trois raisons expliquent la portée symbolique forte du blasphème dans les pays musulmans, dit Paul Marshall, chercheur au sein du Hudson Institute’s Center for Religious Freedom. «La première est le lien étroit entre l’Islam et l’État: les outrages à la religion s’apparentent donc à des offenses à l’État lui-même. La deuxième est la colère que ressentent de nombreux musulmans quand ils considèrent que leur Dieu ou leurs croyances ont été insultés –un élément religieux authentique et qui ne doit pas être écarté au motif qu’il ne s’agirait que d’un épiphénomène qui dissimulerait les “vraies” raisons, comme certains libéraux ont trop tendance à le penser. Et la troisième, c’est que cette colère fait l’objet de grandes manipulations, que les gouvernements et les partis exploitent à des fins politiques, souvent pour faire tomber leurs adversaires – comme Ahok en Indonésie ou Raif Badawi [un bloggeur dissident condamné au fouet] en Arabie saoudite.»
AVRUPA
Fransız nazizmi!
Haber Merkezi, 22 Kasım 2020, 00:00, Yeni Şafak, alıntı
Fransa Müslümanlara yönelik baskılarını artırıyor. Fransa İçişleri Bakanı Gerald Darmanin, Peygamberimiz'e hakaret eden karikatürlere itiraz eden Müslümanları sınır dışı etmekle tehdit etti: “Bir öğretmene bu tip karikatürleri kullanma denildiğinde, cezai yaptırım olacaktır. Bu suçtan yargılanıp da hüküm giyen yabancılar sınır dışı edilebilir.”
International, Pays-Bas
Recep Tayyip Erdogan dépose plainte pour « insulte » contre le député néerlandais Geert Wilders
Par Jean-Pierre Stroobants
Publié le 27 octobre 2020 à 17h38 - Mis à jour le 27 octobre 2020 à 19h00, le Monde, extraits
[...] Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a chargé, mardi 27 octobre, son avocat de déposer plainte auprès du parquet d’Ankara contre Geert Wilders, le chef de la droite populiste néerlandaise. Le président estime avoir été diffamé et insulté par le dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), qui avait posté, au cours du week-end, plusieurs messages et caricatures sur Twitter.
[...] L’insulte au chef de l’Etat est punissable depuis 1926 en Turquie et peut entraîner une peine maximale de quatre années de prison. Selon le journal turc Birgün, quelque 29 000 personnes auraient été poursuivies sur cette base en 2019. En septembre, une plainte avait été déposée contre quatre journalistes du quotidien grec Dimokratia. Leur journal avait publié une photo du président avec une phrase en turc signifiant « Allez vous faire foutre, M. Erdogan ». Selon les autorités d’Ankara citées par l’agence de presse étatique Anadolu, M. Wilders aurait quant à lui « porté atteinte à l’honneur du président et visé sa personne, sa dignité et sa réputation ».
08h40, le 18 novembre 2020 , modifié à 09h07, le 18 novembre 2020, Europe 1
Politika
Wilders'ın Başkan Erdoğan'ı hedef alan alçak paylaşımına Türkiye'den sert tepki
AA 25 Ekim 2020 Pazar 10:00 - Güncelleme: 25 Ekim 2020 Pazar 14:29, Star, alıntı
Çelik, Twitter hesabından yaptığı paylaşımda, Hollanda'da aşırı sağcı Özgürlük Partisinin Başkanı Wilders'in Cumhurbaşkanı Recep Tayyip Erdoğan'ı hedef alan karikatür paylaşımına tepki gösterdi. Paylaşımında "#TerroristGeertWilders" etiketini kullanan Çelik, "Ahlaksız, insanlık düşmanı ve faşist @geertwilderspvv. Bu ahlaksız faşistlerle mücadele etmek insanlık görevidir. Bunlar ne diyorsa insanlık tam zıddındadır." ifadelerine yer verdi. Çelik, şunları kaydetti:
"Cumhurbaşkanımıza saldırmalarının tek sebebi, Cumhurbaşkanımızın insanlık adına tavizsiz şekilde mazlumların yanında yer almasıdır. Bu insanlık düşmanı faşistlerin Cumhurbaşkanımıza saldırmasından gurur duyuyoruz çünkü bunlar insanlık adına mücadele eden herkese düşmandırlar. Bunların övdüklerinden olmak utançların en büyüğüdür.
#GeertWilders gibi faşistler Cumhurbaşkanımıza saldırırken niyetleri Suriye'de, Libya'da mazlumların kanını dökmektir ve Avrupa'da Hitler'in Yahudilere yaptığı zalimliği Müslümanlara yapmaktır. Cumhurbaşkanımız işte bu faşizme geçit vermiyor. Bu faşistlerle mücadele edeceğiz. Bu mücadeleyi insanlık adına yükselteceğiz. Cumhurbaşkanımızın bu faşistlere geçit vermeyen mücadelesi, insanlık düşmanlarıyla mücadeledir."
On pourrait penser que après tous ses discours, le calif revient pour faire une fellation à l'Europe. C'est haram ou halal ?
"We don’t see ourselves anywhere but in Europe. We envisage building our future together with Europe."
Turkey's President Recep Tayyip Erdogan pic.twitter.com/LXG14aLEzi— TRT World (@trtworld) November 21, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE |Président Erdogan : "La Turquie n'a pas une approche expansionniste et n'interfère aucunement dans les affaires des autres"
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 21, 2020
L'ADÜTDF, c'est quoi ? Une association ou une fédération qui souhaite se substituer au Bundestag ?
Die ADÜTDF kritisiert den Bundestagsvorstoß zum Verbot der Ülkücü-Bewegung. Die Vorwürfe seien „einseitig, verleumderisch und falsch“. Die Entscheidung könne die Diskriminierung im Land vertiefen.https://t.co/ofeQAgGBXx
— TRT Deutsch (@TRTDeutsch) November 21, 2020
Faire de l'Europe la première puissance éducative, sanitaire, digitale et verte. Protéger nos libertés. Réussir ensemble avec l’Afrique. Voilà les combats de notre génération en Europe. pic.twitter.com/h2EMCCOf9F
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 16, 2020
Liftoff! pic.twitter.com/wnkvwe09Lb
— SpaceX (@SpaceX) November 21, 2020
Protocole Covid renforcé dans les école - © Chappatte dans Le Canard Enchaîné > https://t.co/oSStxFpQBn pic.twitter.com/UzMdcNEs6G
— Dessins de Chappatte (@chappatte) November 4, 2020
When one extremist attacks another extremist.. https://t.co/mIgywUTVBD
— inna shevchenko (@femeninna) October 25, 2020
Face aux attentats, Amnesty et Middle East Eye pointent les dangers
Un bouquin est paru le mois passé, Face aux attentats, un collectif, paru chez PUF, coordonné par Florence Faucher, politiste, et par Gérôme Truc, sociologue. Voir rubrique Librairie de l'INSHS, du CNRS. Un ouvrage essentiel ? J'en ai ajouté une feuille en page 2, la 79, pour un meilleur aperçu que celui que j'en livre plus bas. « Dans les têtes : dynamique autoritaire ou progression de la tolérance ? » Pour le moment, les plus rageux ne semblent pas se situer en France... Mais selon cette feuille ou Vincent Tiberj, « tout dépendra des élites sociales, politiques et médiatiques. » Qui sont-elles ?
Dès la page 10, de l'introduction encore, et pour qui a suivi, on sent bien que tout dérape, à moins qu'on ne finisse par s'aligner l'an prochain ? « Dans les mois qui ont suivis les attentats de janvier 2015, et dans une moindre mesure ceux de novembre, l'exécutif a bénéficié d'un regain de soutiens, manifestes dans l'opinion publique et dans les attitudes des acteurs politiques. » En France, quelques voix de gauche se sont rapidement et bien distinguées. Celle d'Erdogan dissonait tout le temps. S'en sont aussi mêlés #StopMacron CAGE, quelques twittos, Yeni Şafak, AA, BarakaCity, le CCIF et leurs soutiens, TRT, des contributeurs de Politico, un ex-PM Malaisien, Serdar Çam, Justin Trudeau, Monseigneur Robert Le Gall, Ben Smith pour le New York Times, Ségolène #fraternitude Royal, beaucoup, d'ici et d'ailleurs, de plus hésitants autant que de pires ou même de très silencieux. « Charlie et la laïcité » pourrait avoir inspiré toute la planète.
Pakistan - Le blasphème et la mort
#Islam : le CFCM se range aux demandes d’Emmanuel Macron
👉 Le Conseil français du culte musulman a présenté les grandes lignes d’un conseil des imams, et devra rédiger d’ici quinze jours une « charte des valeurs républicaines ».https://t.co/ANsl84wKUU pic.twitter.com/6rBs4atgR5— La Croix (@LaCroix) November 19, 2020
Regard sur l'info. Face aux attentats
Thomas Snégaroff, franceinfo, Radio France
Mis à jour le 25/10/2020 | 13:29
publié le 25/10/2020 | 13:29, extraits
Gérôme Truc : « Exactement comme en janvier 2015. Cela nous fait prendre conscience du fait que nous sommes profondément attachés à quoi ? À l'école, comme pilier de la République. Et de la même manière qu’en janvier 2015, on s’est découverts attachés à la liberté de presse. » [...] « Là, pour la première fois, on tue un enseignant pour un cours qu’il a donné. C’est du jamais-vu. Et donc, on se dit qu’il est important de protéger la liberté pédagogique, l’école. Notre pays est fondé là-dessus, l’école émancipe. Donc, cela nous touche. » [...] « C’est pour cela que ce sujet intéresse les sociologues. Mon idée consistant à travailler sur les attentats se concentre sur cette perspective-là : ce que cela révèle de nos sociétés qu’on dit profondément individualistes. En quoi consiste le lien social ? À quoi tient la cohésion de nos sociétés ? Ces moments de réactions aux attentats sont révélateurs. »
Prof décapité: Ce que l’on sait d’Abdoullakh Anzorov, l’assaillant de Samuel Paty
Par A.M. (Avec Afp) | Publié le 17/10/2020, mis à jour à 20h39, la Voix Du Nord, extrait
Son casier judiciaire était vierge, mais il était connu de la police pour « des affaires de dégradation de biens publics et de violences en réunion », a poursuivi le procureur. Les services de renseignement ne le connaissaient pas. Il n’avait plus de liens avec Moscou depuis 2008, a relevé samedi l’ambassade de Russie, citée par les agences russes. « Ce crime n’a rien à voir avec la Russie, étant donné que cet individu vivait en France depuis 12 ans et avait été accueilli par la partie française », a dit Sergueï Parinov, un porte-parole de la représentation russe à Paris à l’agence Tass.
Accueil, Société, Sécurité
Assassinat de Samuel Paty. La communauté tchétchène refuse tout amalgame
Ouest-France, Philippe MIRKOVIC
Modifié le 20/10/2020 à 19h01, publié le 20/10/2020 à 18h52, extraits
L’assassin de Samuel Paty était d’origine russe tchétchène, arrivé en France avec ses parents en 2008, à l’âge de 6 ans. La communauté "horrifiée" a aussitôt "condamné avec la plus grande fermeté" l’attentat. Comme "toute forme d’extrémisme religieux" et "tout acte de violence", précise Chamil Albakov, porte-parole de l’Assemblée des Tchétchènes d’Europe (ATE), rassemblant une vingtaine d’associations. Elle refuse aussi "tout amalgame", alors qu’elle a été pointée du doigt. Notamment par le chef des Insoumis. Jean-Luc Mélenchon a lancé dimanche, en relevant aussi des violences à Dijon en juin, qu’il y avait "un problème avec la communauté tchétchène en France". Et appelé à "expulser" ceux qui agissent sur le terrain de "l’islamisme politique". Reconnaissant toutefois ce mardi, par la voix du député LFI Adrien Quatennens une "erreur" en utilisant le terme "communauté".
France Nouvelles
Khadim Hussain Rizvi meurt au Pakistan, voulait une attaque nucléaire contre la France
20 novembre 2020, fr24news.com, extraits
Selon les rapports, Khadim Hussain Rizvi, 54 ans, l’un des religieux islamiques pakistanais influents, est décédé à l’hôpital de Lahore, dans l’est de la ville, après avoir «souffert de fièvre». Selon le porte-parole du parti, Hamza, le chef du TLP avait des difficultés à respirer et avait de la fièvre depuis lundi. Rizvi, qui est le fondateur de TLP, a été un fervent partisan des lois sur le blasphème au Pakistan et a maintes fois descendu dans la rue pour protester contre toute réforme des lois ultra-conservatrices du pays. Sous la direction de Rizvi, le TLP a organisé diverses manifestations, y compris des manifestations violentes qui ont éclaté dans le pays en 2018 après que la Cour suprême du Pakistan a acquitté une chrétienne, Asia Bibi, d’accusations de blasphème. [...] Attention aux Pays-Bas, Rizvi avait déclaré que si on lui donnait «la bombe atomique», il «effacerait la Hollande de la surface de cette terre» si elle autorisait un concours de dessins animés représentant le prophète Mahomet.
Il y a peu, le documentaire « choc » Hold-Up réalisé par Pierre Barnérias enflammait donc les réseaux sociaux, puis ensuite, tous nos journalistes. Conspirationniste pour les uns, absolument remarquable pour beaucoup d'autres. Le film de 2h40 cumulerait maintenant déjà 2,5 millions de vues ; après la cagnotte pour le réaliser, un jackpot, à raison de 4€99 la VOD ? Mais je crois qu'il a été à la vente, puis piraté, ensuite assez vite vertement critiqué et supprimé, censuré, et qu'il est maintenant en accès libre sur la toile... Dans un article sérieux d'investigation, je lisais que deux érudits, de pas trop bêtes, adhéraient à ces thèses malgré quelques « imperfections », de portions, de propos ou de certaines analyses, voire du fait de quelques intervenants plutôt suspects, ou même malgré des pans entiers sujets à cautions. Un ovni qui divise mais qui doit pouvoir toucher tout le monde, il est assez long pour cela, de nombreuses questions y restent ouvertes, chacun devrait pouvoir en retenir tout ce qui lui plaira et pour tweeter durant des mois et des années encore.
La Revue des médias
« Rien à foutre qu’on me traite de complotiste, je sais ce que je vaux »
On peut lire assidument la presse et apprécier Hold-up, retour sur un chaos. C’est le cas de Delphine et Serge. Nous les avons rencontrés sur Facebook, occupés à défendre le film contre « les attaques des médias ».
INA, par Mathieu Deslandes
Publié le 18 novembre 2020 — Mis à jour le 19 novembre 2020, extraits
[...] Ni l’un ni l’autre n’a lu les articles avant de commenter. Ni les vérifications de Sciences et Avenir (qui a relevé « 4 fake news majeures »), ni celles des Décodeurs du Monde (qui ont sélectionné 7 exemples d’assertions « approximatives, voire complètement fausses »), ni celles de l’équipe CheckNews de Libération (qui s’est attardée sur « dix contre-vérités »), ni celles de l’AFP (qui est revenue sur « une trentaine de fausses affirmations »). Ils ne voient pas l’intérêt.
Pour la Revue des médias, ils ont accepté d’en lire un. Serge a choisi celui du Monde. Après une première conversation téléphonique de 58 minutes, il a détaillé sa réaction dans une succession de 33 messages postés sur Messenger (avant de passer aux e-mails). Il en ressort qu’il pense qu’« on » a demandé aux journalistes du Monde de produire un texte « à charge ».
[...] Delphine, elle, s’est attaquée à l’AFP et à Libé. De l’AFP, elle n’attend pas grand chose : « Quand vous voyez tous les sbires de Macron qui sont au Conseil d’administration… L’info est nécessairement orientée. » Elle a malgré tout pris le temps de rédiger une note extrêmement détaillée pour répondre point par point à ces publications. Or — c’est vertigineux — les réfutations de Delphine sont fondées sur… les arguments du film. On n’en sort pas.
Ha non, celui là est particulier. Il pompe tous les codes graphique du documentaire télé et leur aspect manipulatrice - musique d'ambiance, montage, voix off, tout y es, on se croirait sur Enquête Exclusive, limite Envoyé Spécial.
— Fabrice Epelboin (@epelboin) November 12, 2020
Pour le débunker ils vont devoir expliquer comment ils manipulent eux aussi l'opinion publique. Echec et mat.
— Fabrice Epelboin (@epelboin) November 12, 2020
Why does France have a double standard when it comes to hate speech? pic.twitter.com/z9fOdXRxMl
— TRT World (@trtworld) November 11, 2020
Toutes ces thématiques #covid faisaient du bruit depuis de très longs mois déjà, chacune divisait... Sur Internet, nous apprenons que Maître Carlo Alberto Brusa, avocat des producteurs, pourrait prochainement faire engager des poursuites au motif de diffamations et d'injures. Nous n'avons pas fini d'en discuter ni d'ailleurs d'en ajouter encore, les uns refusant toujours de croire, le Parisien supposant que nous ne mangerons bientôt plus que sans fourchettes, les autres souhaitant imposer enfin le masque et le vaccin à tout le monde, ou encore, militant pour que les lieux de cultes, de convivialité, les bars, les restaurants soient enfin rouverts, s'il en subsiste. Des polémiques interminables, internes ou quasi à la France.
Communiqués des sections, Déontologie
Section SNJ Ile-de-France
Le Parisien-Aujourd'hui en France
Après l'édito du 18 novembre : message aux lecteurs et internautes
De source SNJ, Paris, le 18 Novembre 2020 extraits
Vous avez été très nombreux, ce matin, à vous émouvoir de la chute de l’édito de ce mercredi dans le Parisien/Aujourd’hui-en-France. Cet éditorial, en appui d’un dossier consacré aux difficultés économiques des restaurants, se concluait ainsi : « Il ne faudrait pas que le virus venu de Chine préfigure le règne des échoppes de cuisine chinoise à emporter. Demain, nous voulons encore manger avec des fourchettes, pas seulement avec des baguettes. » [...] L’ensemble des organisations syndicales et la SDJ tiennent à se désolidariser publiquement de ces propos, qui n’ont pas leur place dans le journal, et compromettent bien malgré eux les journalistes de cette rédaction.
Livres
Des intellectuels africains en colère
Publié le 28 février 2008 à 16h58 - Mis à jour le 26 mars 2009 à 11h45
Par Philippe Bernard, le Monde, extrait
Séculaire, l'histoire d'amour ambiguë que vivent la France et l'Afrique ne date pas de l'élection de Nicolas Sarkozy. Mais il a suffi d'un discours, prononcé à Dakar le 26 juillet 2007, pour que le nouveau président de la République réveille les pires accusations de condescendance et de néocolonialisme.
« [...] Et il se sentira enfin un homme comme tous les autres hommes de l'humanité. Je vous remercie. » Un discours de 50 minutes qui avait été écrit par sa plume, son conseiller, Henri Guaino. Après les gros bruits et les protestations avait donc suivi un livre, un collectif. On a souvent vu paraitre des collectifs, parfois d'épais, plus c'est épais, plus il devient difficile d'y répondre, ce qu'on a bien pu constater encore avec Hold-Up et un grand nombre de sommités qui intervenaient, ses extraits vus à la télé, entendus à la radio, imprimés dans des journaux, vaguement vus mais RT/partagés massivement sur le net. C'est du passé, on se passe à présent de ces grands ouvrages aux nombreux talents faisant autorité, nous avons maintenant Twitter, Insta, Facebook, les foules et la popularité ou l’impopularité des contenus et réactions. En France, nous connaissions les insoumis, les gilets jaunes, les Hollande puis Macron démission, j'en passe, nous découvrons maintenant les boikot demokrasi et autres coupeurs de tête du bout du monde et qui s'imposent juste par leur très grand nombre... On va nous couper gaz et pétrole ? On finirait content avec nos centrales nucléaires et des éoliennes.
En octobre et après des lectures de brèves, j’imaginais que Face aux attentats, ce tout nouveau bouquin, allait être un must have, contenant toutes les clefs pour bien comprendre et agir, écrit par des spécialistes du CNRS, de ceux qui approfondissent ces phénomènes depuis 2015 et plus. « Le siècle de l'hyperterrorisme », un article du Monde qui date, de 2006 ; « Le danger terroriste sera plus élevé dans dix ans qu'aujourd'hui, de la même façon qu'il est plus grand qu'il y a dix ans. La tendance lourde est à l'"hyperterrorisme", un mot inventé dans l'après-midi du 11-Septembre. » D’abord il est court, ce bouquin, à peine quelques 100 pages ; peut-être pour qu’il puisse être vite lu et assimilé puis restitué. « S’appuyant sur les recherches les plus récentes et rassemblant l’apport de sociologues, de politistes, de psychologues et de spécialistes des médias et du web, cet ouvrage offre un regard inédit sur la façon dont la société française a réagi… » Pas de contribution d’un médecin, tel que spécialisé en santé mentale ? Pas de contribution de bêtes noires tel que en droit, des sociologues et anthropologues ayant une expertise solide en droit et théologie comparé ? Pour Internet, un spécialiste ou référence est un de mes grands copains, Nicolas Vanderbiest, un coincé de la team Saper Vedere ?
Page 52 : « Les réseaux sociaux et la mise en forme de l’émotion collective, « Le chercheur en communication Nicolas Vanderbiest a ainsi caractérisé… » Page 56 : « Pluralité des réactions et conflits de valeurs. » Page 57 : « Internet et les réseaux sociaux constituent en outre des espaces où les publics peu représentés dans les médias traditionnels se réunissent pour échanger et produire des discours à rebours des récits médiatiques majoritaires. » Page 59 : « Pour autant, les arènes médiatiques ne fonctionnent pas en vase clos : de la même façon que sur les réseaux sociaux, ce sont les articles de presse et les extraits de journaux télévisés qui sont partagés ou débattus, les mouvements d’opinion en ligne sont relayés dans les médias et alimentent la controverse publique. [..] En ouvrant l’espace public et en permettant une `’libération des subjectivités’’, le web et les réseaux sociaux ont également encouragé la publication d’informations alternatives, dont les modes de production s’émancipent bien souvent des principes déontologiques traditionnels du journalisme. Cette ouverture se traduit, en période d’attentat, par la multiplication d’informations non vérifiées, de rumeurs, de théories complotistes ou d’infox en tous genres. » Mais après en avoir lu quelques passages, j’ai le sentiment que, assez conformément à sa quatrième, le bouquin reste socio-centré, sur « la société française », « de la rue aux réseaux sociaux, et des victimes aux dirigeants politiques. » Une société que nous redécouvrons en ce moment, très plurielle, traversée, ébranlée, et même très franchement attaquée par quantité d’autres groupes, sociétés ou cultures, d’ailleurs.
Film conspirationniste "Hold up" sur le Covid-19 :
"Une grande partie de nos concitoyens ne croient plus en la parole publique", dit une historienne
franceinfo
Radio France
Publié le 13/11/2020 15:57 Mis à jour le 13/11/2020 17:20, extrait
"Le fond du problème, c'est l'imaginaire de la défiance, c'est-à-dire qu'une grande partie de nos concitoyens ne croient plus en ce qui est perçu comme la parole publique", estime vendredi 13 novembre sur franceinfo Marie Peltier, historienne, spécialiste du complotisme, au sujet du succès du documentaire "Hold Up", diffusé sur internet et qui prétend rétablir la vérité sur l'épidémie mondiale de Covid-19. En réalité, les 2h45 alignent des rumeurs et des théories du complot sans preuve. "Et ça marche, parce que les gens sont en demande d'un récit alternatif", explique Marie Peltier.
« Il y avait autrefois, dans les villages, celui qu'on appelait l'idiot du village, abondait il y a peu Claude Malhuet, Aujourd'hui, les idiots du village global sont sur Internet. » Reste à les faire taire tous, mais ça risque d’être compliqué, d’abord parce qu’ils ne seront pas d’accord avec cette idée, leur muselage, d’autant moins s’ils ne sont pas Français, avec pour conséquence qu’il échapperont ainsi aisément à toutes les sanctions que nous souhaiterions leurs infliger… On voudrait repérer et punir vite au moins les Français ou quiconque sur le territoire et dont les propos ne nous plaisent pas trop ? Il n’y a qu’à lire les tweets autour de #Mila, ils pleuvent de partout, pas forcément envoyés par des « fous », sinon de dieu, et même s’il était possible de faire condamner jusqu’à sévèrement quelques uns d'ici, un grand nombre twitteront pendant longtemps encore, confortablement et bien en sécurité, depuis l'étranger. Il faudra juste faire très attention encore, à la façon dont on leurs répondra... car pour un tweet qui ne plaira pas, on finirait évincé, au pire, privé d'accès Internet.
Dans son edito du 18 novembre 2020, pour Charlie, Riss semble avoir visé beaucoup plus juste que le CNRS. « En cinquante ans, on est passé d’un extrême à un autre, d’une société frileuse où l’information était surveillée du coin de l’œil par le pouvoir à une société ultra-médiatique où n’importe qui peut dire n’importe quoi publiquement, sans aucune réserve ni la crainte d’aucune sanction. ». Ailleurs, nous apprenons que « Le blasphème monopolise la sphère politique » ; la suite s’annonce encore très houleuse, pour des années encore, notamment sur les réseaux sociaux :
Monde / Culture
Dans le monde musulman, cet inquiétant regain du blasphème
Krithika Varagur — Traduit par Antoine Bourguilleau — 30 mai 2017 à 8h12, Slate, extraits
[…] Si le blasphème en est venu à monopoliser les conversations politiques dans de nombreux pays à majorité musulmane, à commencer par l’Indonésie, troisième plus grande démocratie du monde, c’est clairement l’Islam qui en est la cause. Mais contrairement à ce que de nombreux intellectuels libéraux de ces pays peuvent penser, la réponse à ce problème dépasse de très loin le seul cadre religieux.
Selon un rapport de 2014 du Pew Research Center, environ 30 des 50 pays qui punissent actuellement le blasphème sont à majorité musulmane. Aux côtés des inévitables théocraties comme l’Arabie saoudite, on trouve aussi des pays aspirant à la démocratie et à la modernité comme la Turquie, la Malaisie, l’Égypte, le Pakistan et l’Indonésie, qui est officiellement un pays laïc mais dont la population est à 87% musulmane.
Les possibles condamnations vont du symbolique au terrifiant.
[…] L’Organisation de coopération islamique (OCI), basée en Arabie saoudite et qui regroupe 57 pays, fait depuis longtemps campagne pour l’établissement d’une loi internationale punissant le blasphème afin de se prémunir d’une «islamophobie» au sens large, parfois en complet désaccord avec les Nations Unies. «Nous protégerons la sainteté du Prophète à n’importe quel prix», dit ainsi un Pakistanais partisan de la ligne dure, qui demande l’exécution d’une femme catholique accusée par lui et d’autres de blasphème.
un tweet de l'Agence Anadolu #AKP
« Danger », nous dit Anadolu Agency avec #Amnesty, danger pour les ONG trop hors les clous ou qui soutiendraient des discours voire des attitudes trop en décalage d'avec les lois de la République... « Il faut changer ces lois ! », nous lancent et nous menacent les ONG, les plus extrémistes ainsi que Anadolu avec Amnesty International ? « WATCH », Muslim... « WATCH » foreign, se reprend Middle East Eye, « si tu enquiquines de trop le corps enseignant, un très prochain jour, ça pourrait mal finir pour toi » - et ce même si tu es catho et que tu venais faire chier un prof pour un cours tel que d'éducation sexuelle ou sur le genre, ou pour lui expliquer, mais très fermement, que dieu a tout crée il y a 6000 ans. « Deported », un choix de mot pour OQTF étrange également ; il n'y a plus de « camps » depuis très longtemps maintenant, en France ; on pourrait plutôt en trouver en Chine, de vastes, où sont entassés des Ouïghours pour y être « réformés »...
Mediapart avec Camille Polloni sont là, eux aussi, un peu curieux encore. La dissolution Administrative d'associations de faits ou déclarées comme le pratique Gérald est pourtant bien prévue par la loi, bordée par du droit, par des procédures claires ? Après quelques minutes de recherches, je n'ai pas trouvé beaucoup plus que ce qui suit dans leur canard. Mais il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, cette gauche doit être experte en ces matières, le droit Administratif et des étrangers.
France
Contre le CCIF et BarakaCity, Gérald Darmanin manie la menace de dissolution
19 octobre 2020, par Camille Polloni, Mediapart, extrait
Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l’intérieur met gravement en cause deux associations musulmanes. Et propose d’utiliser l’arme administrative plutôt que d’en débattre devant la justice.
Accueil particuliers > Étranger >
Éloignement d'un étranger (expulsion, OQTF...) > Expulsion d'un étranger hors de France
Vérifié le 22 octobre 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
De source www.service-public.fr, extrait
L'expulsion est une mesure administrative visant à éloigner un ressortissant étranger du territoire. Elle est prononcée dans des situations graves, liées à la protection de l'ordre public ou en cas d'atteinte à la sûreté de l’État. Elle est prise par le préfet ou par le ministre de l'Intérieur. L'étranger peut être renvoyé de force dans son pays d'origine ou dans un autre pays. La procédure est donc exceptionnelle, encadrée et doit être justifiée.
WATCH: French interior minister Gérald Darmanin says Muslim parents who complain about cartoons of the Prophet Muhammad being shown in their children's classrooms will be criminally prosecuted, and some could be deported pic.twitter.com/4Scl45WLJL
— Middle East Eye (@MiddleEastEye) November 20, 2020
supprimés, inexistants ou pas disponibles, après une heure environ...
« Ce Tweet a été supprimé par son auteur. » ?
WATCH: French interior minister Gérald Darmanin says foreign parents who pressure teachers about cartoons of the Prophet Muhammad being shown in their children's classrooms will be criminally prosecuted, and some could be deported pic.twitter.com/k86otEt0Ex
— Middle East Eye (@MiddleEastEye) November 20, 2020
CCIF: Gérald Darmanin a envoyé la notification de dissolutionhttps://t.co/AnclJni7ce
— Jean-Marie Guénois (@jmguenois) November 20, 2020
Au Journal de Saint-Denis, l'édito du directeur contre les crimes islamistes et "l’esprit munichois" de ceux qui les minimisent a énervé une partie de la rédaction qui a hurlé à "l’islamophobie". Un climat délétère qui a poussé le directeur à démissionner. https://t.co/11tQPNTs7R
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) November 18, 2020
Macron Alone: Where Are France’s Allies in the Fight Against Islamism?
"In recent weeks he has been left alone on one of the most dangerous and delicate ledges of our time: that of Islamic extremism."https://t.co/DDtI9oATBd pic.twitter.com/kJNp14apF3— Ex-Muslims of North America (@ExmuslimsOrg) November 18, 2020
« Hold-up ». L’une des intervenantes, « profileuse », condamnée pour escroquerie en 2014... #COVID19 https://t.co/OD34eVCXRv
— Le Doc (@Le___Doc) November 18, 2020
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France : le COJEP dénonce
Edit du 19 au soir... Nous apprenons le décès à Lahore, au Pakistan, de Khadim Hussain Rizvi, chef du TLP. Nous apprenons aussi que après la France, l'Autriche, l'Allemagne, les Pays-Bas travaillent également à la dissolution des « Loups gris ». Puis nous apprenons encore que, conformément à ce qui avait été annoncé il y a environ 3 semaines, l'Intérieur travaille à la dissolution du CCIF. Cependant, sur Facebook, nous lisons que le CCIF s'est auto dissout, s'étant ainsi privé de capacité juridique en France ainsi que du peu de crédit qu'il était possible de lui accorder.
Monde / Culture
Dans le monde musulman, cet inquiétant regain du blasphème
Krithika Varagur — Traduit par Antoine Bourguilleau — 30 mai 2017 à 8h12, Slate, extrait
Trois raisons expliquent la portée symbolique forte du blasphème dans les pays musulmans, dit Paul Marshall, chercheur au sein du Hudson Institute’s Center for Religious Freedom. «La première est le lien étroit entre l’Islam et l’État: les outrages à la religion s’apparentent donc à des offenses à l’État lui-même. La deuxième est la colère que ressentent de nombreux musulmans quand ils considèrent que leur Dieu ou leurs croyances ont été insultés –un élément religieux authentique et qui ne doit pas être écarté au motif qu’il ne s’agirait que d’un épiphénomène qui dissimulerait les “vraies” raisons, comme certains libéraux ont trop tendance à le penser. Et la troisième, c’est que cette colère fait l’objet de grandes manipulations, que les gouvernements et les partis exploitent à des fins politiques, souvent pour faire tomber leurs adversaires – comme Ahok en Indonésie ou Raif Badawi [un bloggeur dissident condamné au fouet] en Arabie saoudite.»
CEDH
La Turquie condamnée pour la détention provisoire de journalistes d'opposition
AFP / le 10 novembre 2020 à 11h20, L'Orient-Le Jour, extraits
Ils étaient notamment accusés de faire la propagande du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et du FETÖ, acronyme désignant le réseau du prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'avoir fomenté le coup d'Etat avorté de 2016. [...] La Cour estime aussi que cette "ingérence dans l'exercice du droit à la liberté d'expression" est contraire à la loi turque, dans la mesure où elle exige explicitement que des "éléments factuels permettant de soupçonner fortement une personne d'avoir commis une infraction" existent, "ce qui n'était pas le cas". En conséquence, la Turquie devra verser 16.000 euros pour dommage moral à chacun des huit journalistes, qui ont depuis tous quitté Cumhuriyet. "Je redis ce que j'ai dit devant la porte de la prison : je veux des excuses!", a tweeté de son côté Musa Kart, un caricaturiste réputé.
Puis ce qu'était ce billet, France : le COJEP dénonce :
Nous en conclurons très éventuellement que l'hôpital ou l'Agence Anadolu et ces sphères pointent du doigt la charité :
France : Le COJEP dénonce la stigmatisation turcophobe et islamophobe dans la presse française
Interrogé, le président du Conseil pour la Justice, l'Égalité et la Paix (COJEP), Ali Gedikoglu appelle les médias français à adopter une attitude responsable, sans discriminer les citoyens pour "leur origine ou de leur appartenance religieuse".
1 23 | 19.11.2020, AA, extrait
Ankara
AA / Paris / Ümit Dönmez
Le Président de l'organisation non-gouvernementale (ONG), Conseil pour la Justice, l'Égalité et la Paix (COJEP), Ali Gedikoglu a répondu mercredi aux questions de l'Agence Anadolu (AA).
AA : Monsieur Gedikoglu, vous êtes président de COJEP International, une ONG visant à promouvoir la diversité, le dialogue interculturel, l'amitié entre les peuples, mais également à lutter contre la xénophobie. Quelles sont vos observations et réactions au traitement médiatique français de votre association ?
En effet, notre volonté est de tisser des liens forts entre les peuples et les cultures de tous horizons. Nous sommes malheureusement stupéfaits par les approximations, les amalgames et les mensonges colportés à notre encontre, par une partie de la presse française, qui adopte trop souvent une attitude très à charge. Dans un contexte déjà difficile, il nous semble irresponsable d’ajouter de l’huile sur le feu, notamment en stigmatisant une communauté et ses représentants, qui font déjà l’objet de nombreuses attaques et discriminations en raison de leur origine ou de leur appartenance religieuse. Au moment où l'ONG Amnesty International alerte sur le danger de l’islamophobie en France, alimenter les amalgames sur le plan médiatique ne peut en aucun cas améliorer la situation.
Semer la zizanie, et toute critique en retour ne pourra être que de l'islamophobie et de la turcophobie
#Erdogan : l'#islamophobie et la #turcophobie portent le masque de la liberté et de la #laïcité en #Europe#France #Fransa pic.twitter.com/iUfvpCwPJ1
— Ak Parti Çınarcık 🇹🇷 (@akparticinarcik) October 25, 2020
Pakistan - Le blasphème et la mort
Monseigneur Robert Le Gall, archevêque de Toulouse,
se dit contre la liberté de blasphémer les religions
France Bleu Occitanie, 30 octobre 2020
CAGE et Dalloz affolent leurs troupes
Pompeo poursuivait donc son trip #freedom en Israël. Ses déplacements et discours ont été scrutés jusqu'ici, devraient commencer à affoler, jusqu'à Ankara et Islamabad. Erdogan et Imran Khan vont-t-ils sous peu conspuer l'Administration de Trump ? Chez Dalloz, on s'affole, mais pour un tout autre motif : « Le nombre de textes au Journal officiel du jour... »
Pakistan: le Premier ministre affirme avoir subi des "pressions" pour qu'Islamabad reconnaisse Israël
i24NEWS, 13 novembre 2020 à 16:06, dernière modification 14 novembre 2020 à 10:10, extraits
Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a affirmé avoir subi des "pressions" de certains pays pour que son gouvernement reconnaisse l'Etat d'Israël, a rapporté vendredi l'agence de presse turque Anadolu. [...] Le Premier ministre pakistanais a également estimé qu'Israël avait eu une "profonde influence" sur les Etats-Unis, et qu'elle avait été amplifiée avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
BDS: US to label Israel boycott movement as 'antisemitic' https://t.co/w9zduAvpGk
— CAGE (@UK_CAGE) November 19, 2020
Mais ça va pas, le Journal officiel ?
— Editions Dalloz (@Dalloz) November 19, 2020
Islam de France : le CFCM présente à l’Elysée un projet de « conseil des imams » https://t.co/NiAQxlzPiD
— Le Monde (@lemondefr) November 19, 2020
Le "ouin-ouin" qui insulte tout le monde, montre son vrai visage haineux de la #Police!
Il nous déteste à nous harceler sur les réseaux.#TahaBouhafs est contre la #SecuriteGlobale, car contre la #Police.
Bientôt ce sera fini avec la #PPLSécuritéGlobale!#AssembleeNationale pic.twitter.com/YnuqWUtegq— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) November 17, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | Le secrétaire d'État américain visite la #colonie israélienne de "#Psagot" dans le centre de la #Cisjordanie (Autorité de radiodiffusion d'Israël)
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 19, 2020
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« Who will draw the line ? »
#WION « Welcome to India’s first global news network. We present global stories with an Indian perspective. »
Un portrait plutôt moche de Erdogan et de ses acolytes. Et qui nous reparlait des Ouïghours... Ca pique :
#GravitasPlus with @palkisu | 2 beheadings in 2 weeks, 7 terror attacks
in 10 months, Islamic terrorism is haunting France once again. It has reignited the debate over free speech & blasphemy. Who will draw the line? pic.twitter.com/ARx3g6Ho5W— WION (@WIONews) October 31, 2020
Puis sur Twitter encore, des nouvelles fraiches de l'étranger, de voisins européens, elles étaient annoncées :
Les #Loupsgris, bras armé d’#Erdogan n’ont pas leur place en #Europe. Ni en #France, ni en #Allemagne, ni nul part ailleurs, car leur idéologie de haine raciste, leurs actions violentes &criminelles constituent un véritable danger pour la paix& la sécurité en🇪🇺.#StopAuxLoupsGris https://t.co/GRp2WV1CB9
— Sarah Tanzilli (@sarah_tanzilli) November 18, 2020
Türkische Ultranationalisten
Bundestag lässt Verbot der »Grauen Wölfe« prüfen
18.11.2020, 19.29 Uhr, Spiegel, Auszug
Die Bundesregierung soll gegen die rechtsextreme türkische Organisation »Graue Wölfe« vorgehen. Ein entsprechender Antrag bekam im Bundestag die Mehrheit.
Der Bundestag will die rechtsextreme türkische Organisation »Graue Wölfe« in Deutschland stoppen. Ein gemeinsamer Antrag von CDU/CSU, SPD, FDP und den Grünen, der am Mittwoch von der Parlamentsmehrheit gebilligt wurde, fordert die Bundesregierung auf, ein Verbot der Vereine der sogenannten Ülkücü-Bewegung zu prüfen. Sie sei rassistisch, antisemitisch und demokratiefeindlich und bedrohe die innere Sicherheit hierzulande, hieß es zur Begründung.
Politik
Familienministerin will Islamismus in Schulen bekämpfen
7. November 2020, 22:47 Uhr Quelle: ZEIT ONLINE, KNA, ale, Auszüge
Muslimische Eltern dürften Schülerinnen nicht verbieten, am Schwimmunterricht teilzunehmen, sagte Giffey. Auch müsse der Holocaust im Unterricht behandelt werden.
Bundesfamilienministerin Franziska Giffey (SPD) hat sich dafür ausgesprochen, entschlossen gegen den Islamismus vorzugehen – auch in Schulen. "Wir müssen unsere Werte, Regeln und Gesetze entschlossen durchsetzen und verteidigen", sagte sie der Welt am Sonntag. Zu viele muslimischen Eltern hielten ihre Töchter vom Schwimmunterricht fern, sagte die Ministerin.
[...] Dasselbe gelte für den Geschichtsunterricht. "Wenn im Lehrplan der Holocaust als Thema vorgesehen ist, dann darf es da keine Kompromisse geben. Da braucht es einen Grundkonsens in den Schulen." Lehrkräfte hatten zuletzt beklagt, dass der Druck durch muslimische Schülerinnen und Schüler zunehme, Themen wie Antisemitismus nicht im Unterricht zu behandeln.
Darauf haben viele in Deutschland lange gewartet: Der #Bundestag ringt sich endlich durch, gegen das Netzwerk des türk. Präsidenten #Erdogan vorzugehen & spricht sich für die Prüfung des Verbots der #GrauenWoelfe aus.
DIE LINKE fordert das schon lange. https://t.co/fBONjfspwL— Sevim Dağdelen, MdB (@SevimDagdelen) November 18, 2020
TRT : « Top US diplomat arrived in Istanbul for a controversial visit »
La pilule passe mal au pays d'Erdogan, candidat au Nobel de la paix ethnique et religieuse dans le monde.
US Secretary of State Mike Pompeo has arrived in Istanbul for a controversial visit to meet with religious leaders pic.twitter.com/9T3wg8clNI
— TRT World Now (@TRTWorldNow) November 17, 2020
L'agenda de Michael R. Pompeo, secrétaire d'Etat, avait été commenté, j'en avais pris des notes (non exhaustives). Il arrivait à Paris d'abord, où, selon son compte Twitter, il a commencé par rendre hommage aux victimes Françaises du terrorisme, ajoutant « The United States stands with France. We mourn the victims, pray for their families, and condemn in the strongest terms these senseless attacks against innocent French citizens. » Selon ses quelques tweets récents, les USA semblent rester nos alliés même si des sujets et débats courants divisent, comme on a pu le lire il y a peu encore, sur le New York Times. A moins que le monde n'aille déjà ou encore de l'avant malgré tout ce qui le fragmente...
Macron contre les médias américains
Nov. 15, 2020, The New York Times, by Ben Smith, extrait
Se battre avec les médias américains est aussi un sport de longue date en France, et il peut être difficile de savoir quand un débat sur les différences culturelles est authentique et quand il vise à cacher des réalités gênantes. Certains commentateurs français réactionnaires sont allés encore plus loin que M. Macron dans leurs attaques contre les médias américains, puisant leur énergie dans les guerres culturelles aux Etats-Unis. Un article incendiaire dans le magazine Marianne fustigeait la couverture médiatique américaine, et est ensuite paru en anglais dans Tablet avec l’ajout d’une touche américaine qui dénonçait “des effets de morale bien-pensante simpliste”.
Des morales de simplets et de décervelés, mais aussi de bricoleurs et de rabacheurs d'infox, j'adhère. « Après les attentats, Emmanuel Macron déplore une France isolée sur la scène internationale », publiait le Monde, ce 17 au matin. Je crois que c'est assez normal, la France étant unique au monde, très singulière, notamment du fait de ses Lumières et de sa conception de la laïcité, de la République, de sa conception des droits et des devoirs de chacun de ses citoyens.
Puis Pompeo a rencontré Jean-Yves Le Drian, « to reinvigorate our joint efforts toward global peace and security. There is no challenge we cannot conquer when the U.S.-France Transatlantic relationship is strong. » Il a également rencontré Macron. « Had productive conversations with @EmmanuelMacron and @JY_LeDrian, as we strengthened our bilateral relationship and discussed our efforts to promote global peace and security. »
Présidentielle américaine / Donald Trump
La visite de Mike Pompeo à Paris embarrasse l'Élysée
Mis à jour le 17/11/2020 | 12:35
publié le 17/11/2020 | 12:35, Anne Bourse, France Info, extraits
Pas de son, pas d’image du côté de l’Élysée. Les seules photos publiées sont l’œuvre de Mike Pompeo sur les réseaux sociaux. [...] L’entretien a duré une heure. Selon l’entourage du président français, Emmanuel Macron "a passé juste une tête à la fin de la réunion". [...] C’est une visite de travail qualifiée de courtoise. Cette rencontre, à la demande de Mike Pompeo, embarrasse Paris. C’est un fidèle de Donald Trump... [...] L’Élysée ne fait pas de commentaires. La France travaille déjà avec les équipes de Joe Biden.
En Turquie, l'agenda ainsi que le message de Pompeo ont été plutôt mal perçus par certains ? « This visit was to promote Washington strong stance on religion freedom », le gouvernement Turque n'a pas apprécié cette allégation, selon TRT, rappelant à Pompeo que : « religious freedom is protected in Turkey ». C'est la police, l'inspecteur ou peut-être le bureau des normes et des doléances de la planète, ce secrétaire d'Etat Américain ? Pompeo y a rencontré le patriache Bartholomée, chrétien orthodoxe, a visité une petite mais très ancienne et belle mosquée d'Istanbul, puis il y a rencontré également l'archevêque Paul Fitzpatrick Russell. Après quoi il a repris l'avion, pour la Georgie, se poser à Tbilisi. « The United States and Georgia have a strong relationship built upon our shared commitment to freedom and independence. We are committed to helping Georgia deepen its Euro-Atlantic ties and strengthen its democratic institutions. »
La Turquie commémore le 76e anniversaire de la déportation des Turcs Meskhètes
14.11.2020 ~ 17.11.2020, TRT
Bonjour l'Europe
La minorité orthodoxe turque, symbole des tensions entre la Turquie et la Grèce
Publié le : 12/12/2017 – 10:47, RFI
La Turquie réitère son appel à la Grèce pour un dialogue sans préconditions
02.11.2020 ~ 18.11.2020, TRT
La Turquie envisage d'envoyer ses militaires en Azerbaïdjan, Moscou réagit
3:33 16.11.2020(mis à jour 18:38 16.11.2020), Sputnik
Turquie : L'Assemblée nationale adopte le décret qui prévoit l'envoi de troupes en Azerbaïdjan
17.11.2020, AA
La CEDH valide définitivement la déchéance de nationalité de 5 hommes condamnés pour terrorisme
Le Monde avec AFP, publié ce 17, à 21h27, extraits
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait déjà estimé en première instance, en juin, que la France n’avait pas violé les droits fondamentaux de cinq hommes binationaux, quatre Franco-Marocains et un Franco-Turc, quand elle les avait déchus de leur nationalité. La Grande Chambre de la CEDH a annoncé, mardi 17 novembre, le rejet définitif de la requête déposée par ces cinq hommes déchus de leur nationalité française après leur condamnation dans un dossier terroriste. [...] Ils étaient notamment jugés pour leurs liens avec le Groupe islamique combattant marocain (GICM), responsable des attentats de Casablanca (Maroc) du 16 mai 2003, qui avaient fait 45 morts, dont trois Français, et une centaine de blessés. [...] L’avocat des requérants, William Bourdon, a souligné que les cinq hommes étaient selon lui « des modèles d’intégration ».
Accueil, Religion
Action en justice des orthodoxes pour éviter de transformer Sainte-Sophie en mosquée
La Croix, Claire Lesegretain, le 13/11/2020 à 06:23, Modifié le 13/11/2020 à 15:38, extrait
Selon « Orthodox Times », organe de presse du Patriarcat œcuménique de Constantinople, un groupe d’orthodoxes en Turquie engage une action en justice devant le Conseil d’État contre la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, considérant que celle-ci viole la Convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel.
We urge the Government of Turkey to continue to maintain the Hagia Sophia as a museum, as an exemplar of its commitment to respect Turkey’s diverse faith traditions and history, and to ensure it remains accessible to all.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) July 1, 2020
Quoi qu'on lise et où qu'on regarde dans ce secteur, la Turquie, la région, ses voisins, il semble y avoir eu très souvent le bordel avec des minorités sinon avec de grands nombres, jusqu'à récemment encore, avec Erdogan qui se prétendra garant de tout et tous, d'un avenir meilleur également. Avec pour pompon, donc, la façon dont la Turquie d'Erdogan s'est emparée du prophète ﷺ pour mieux vendre ses fromages, puis plus de fromage ainsi que des armes, et que sais-je encore. En tous cas, des façons surprenantes de garantir la stabilité, la tranquillité publique et planétaire, la paix pour les minorités, la sérénité des croyants ainsi que celle des athées, ou encore, celle des civils comme des déplacés.
Europe
L'Otan avertit qu'un retrait américain précipité d’Afghanistan aurait «un prix très élévé»
Publié le : 17/11/2020 - 19:57Modifié le : 17/11/2020 - 22:05, RFI, extrait
L’Otan « s’est engagée » à soutenir les forces afghanes « jusqu’en 2024 », souligne Jens Stoltenberg, et si elle part de manière précoce ou non coordonnée, « l’Afghanistan risque de redevenir une base pour les terroristes internationaux » et le groupe « État islamique pourrait reconstruire en Afghanistan le califat de terreur qu'il a perdu en Syrie et en Irak ».
Dans le monde parallèle, Sputnik a fait son travail de réinformation. Ce 17, ils publiaient que « Erdogan n'a pas trouvé de temps pour rencontrer Pompeo », qu'un haut responsable de la diplomatie américaine aurait, au cours d'un point de presse donné à Istanbul, « reconnu l'existence de désaccords entre Washington et Ankara », aurait aussi « insisté sur le fait que rien ne pouvait contrarier M.Erdogan et que le seul problème était son emploi du temps. »
Dans cette même presse alternative et avec un article du 28 octobre, nous apprenons que « Le Pakistan rappelle son ambassadeur en France, lequel n’y est plus depuis trois mois ». Un article de ce 17 courant et de l'Agence Anadolu, nous informe que suite à plusieurs manifestations de membres du parti « Tehreek-e-Labbaik Pakistan » (TLP) et leur détermination, « Islamabad prévoit d’expulser l'ambassadeur français d'ici deux ou trois mois et qu'elle ne compte pas désigner un titulaire pour le poste d'ambassadeur pakistanais à Paris. » Les caricatures de Charlie sont devenues « les déclarations d'Emmanuel Macron insultant l'Islam et le prophète Mohamed »... Il devrait suivre prochainement une décision parlementaire suite à un « accord signé entre le ministre de l'Intérieur, Ijaz Ahmed Shah et le ministre des Affaires religieuses et de l’Harmonie interconfessionnelle, Pir Nour-ul Haq Qadri Khadim. » L'accord puis les débats Pakistanais viseront à finir de rompre les relations diplomatiques entre le Pakistan et la France, à faire boycotter des produits Français par l'Etat Pakistanais ainsi que à faire libérer des membres du TLP qui ont été retenus en « garde à vue ».
It was a pleasure to meet Archbishop Paul Fitzpatrick Russell, the Apostolic Nuncio to Turkey, Turkmenistan, and Azerbaijan, to discuss how the United States can support interfaith peace efforts in this region. pic.twitter.com/jInbSSeDFs
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
Moved by the breathtaking beauty of the Rustem Pasha Mosque. America’s commitment to religious freedom will not waver; all people must be permitted to practice their faith openly and freely, in places of worship like this. pic.twitter.com/eaGusNRqEP
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
Honored to meet with His All-Holiness, Ecumenical Patriarch Bartholomew I, and to visit the Patriarchal Church of St. George today. As leader of the Orthodox world, the Ecumenical Patriarchate is a key partner as we continue to champion religious freedom around the globe. pic.twitter.com/1u96nPZwgV
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
A somber moment as I laid a wreath for France’s victims of terrorism. The United States stands with France. We mourn the victims, pray for their families, and condemn in the strongest terms these senseless attacks against innocent French citizens. pic.twitter.com/8crcrsnMUY
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 16, 2020
Twenty-two years ago, inspired by the vision of America’s founders, the U.S. enacted the International Religious Freedom Act, expanding our foreign policy toolset to advance religious freedom globally. Today, our commitment to defending this right has never been stronger. #IRFDay pic.twitter.com/TAojiXxRuG
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) October 27, 2020
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Eric Mettout, aujourd'hui cueilleur d'olives, découvre
On dirait qu'il découvre, que Amnesty International est rangé aux côtés de Erdogan et de l'AK Parti...
« ex-directeur adjoint de la rédaction @LExpress, cueilleur d'olives »
Gérald Darmanin proposera la dissolution du CCIF dans deux semaines
Par Le Parisien
Le 27 octobre 2020 à 10h21
Société
Menacé de dissolution en France, le Collectif contre l'islamophobie en France veut «s’internationaliser»
Par Le Parisien avec AFP
Le 26 octobre 2020 à 17h54
Nouvelles
France
Droits économiques, sociaux et culturels
La France n'est pas la championne de la liberté d'expression qu'elle affirme être
12 novembre 2020, 12:34 UTC, Amnesty, extraits
L'assassinat effroyable de Samuel Paty, enseignant français qui avait montré des caricatures du prophète Mahomet dans un cours sur la liberté d'expression, a provoqué une onde de choc partout en France. Il a aussi déclenché un débat difficile sur la liberté d'expression et sur qui a le droit de l'exercer.
[...] Il est inquiétant de voir que, comme si l'histoire se répétait, le gouvernement français s'engage actuellement dans des procédures de dissolution d'associations et de fermeture de mosquées, sur la base de la notion ambiguë de « radicalisation ». Pendant toute la durée de l'état d'urgence, le terme « radicalisation » a souvent été appliqué à de simples musulmans fervents.
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a aussi annoncé son intention de dissoudre le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), une organisation qui combat la discrimination à l'égard des musulmans. Il a qualifié cette association d'« ennemie de la République » et d'« officine de l’islamisme », sans fournir aucune preuve permettant d'étayer ses accusations.
[...] Le discours des autorités françaises sur la liberté d'expression ne suffit pas à masquer leur hypocrisie éhontée. La liberté d'expression n'a pas de sens si elle ne s'applique pas à tout le monde.
« China Plague : Another Vaccine just announced »
Paris
Racisme anti-asiatique : un appel à "agresser chaque Chinois" circule sur les réseaux sociaux
Publié le 02/11/2020 à 19h02 • Mis à jour le 02/11/2020 à 19h17, France 3 région, extrait.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « provocation publique à commettre une atteinte à l’intégrité physique d’une personne à caractère raciste ». Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Depuis plusieurs jours, des messages haineux à l'encontre de la communauté asiatique ont refait surface sur les réseaux sociaux. Des incitations à l'agression, et aux insultes. Une nouvelle fois la communauté asiatique, et en particulier chinoise, en Ile-de-France est menacée.
On nous gonfle avec le prophète ﷺ et les religions en nous taxant d'islamophobes et de racistes, l'AKP et toute la gauche de France se marrent, leurs théories fumeuses trouvent toujours autant d'adeptes, de soutiens. « Respectez la minorité ! » Tandis que le Président - bientôt ex - des USA pointait encore du doigt la Chine ou les Chinois
Un tweet de @realDonaldTrump
Les USA, mi figue, mi raisin
De source www.whitehouse.gov : The First Amendment provides that Congress make no law respecting an establishment of religion or prohibiting its free exercise. It protects freedom of speech, the press, assembly, and the right to petition the Government for a redress of grievances.
Technology
Alex Jones and Infowars Content Is Removed From Apple, Facebook and YouTube
New York Times, by Jack Nicas, Aug. 6, 2018, excerpt
Top technology companies erased most of the posts and videos on their services from Alex Jones, the internet’s notorious conspiracy theorist, thrusting themselves into a fraught debate over their role in regulating what can be said online. Apple, Google, Facebook and Spotify severely restricted the reach of Mr. Jones and Infowars, his right-wing site that has been a leading peddler of false information online. Mr. Jones and Infowars have used social media for years to spread dark and bizarre theories, such as that the Sandy Hook school shooting was a hoax and that Democrats run a global child-sex ring. Apple made its move on Sunday and the others followed on Monday.
Health and Science
NY attorney general orders InfoWars’ Alex Jones to stop selling coronavirus ‘treatment’ products
Published Thu, Mar 12 20206:36 PM EDTUpdated Fri, Mar 13 20206:09 PM EDT
By Noah Higgins-Dunn, CNBC, excerpt, the key points
Key points. New York Attorney General Letitia James said Thursday that her office has ordered InfoWars’ Alex Jones to immediately stop selling and marketing products as a “cure” or “treatment” for the coronavirus. Jones has been selling toothpaste, creams and several other products that claim to treat or prevent and cure the coronavirus COVID-19. There are currently no FDA-approved vaccines or drugs to treat or prevent COVID-19.
Voilà maintenant @SecPompeo avec @StateDept tout contre les Talibans et les Pakistanais, les BarakaCity, Erdogan, les Malaisiens, les Indonésiens, et sous peu, à s'exprimer de ces mêmes bords et pour critiquer à leur tour la France ?
Ce matin, sur le Monde et avec AFP, nous lisons que, Emmanuel Macron, « Le président de la République fustige dans plusieurs journaux le manque de soutien international après l’assassinat de Samuel Paty. » « Dans un entretien publié par la revue en ligne Le Grand Continent, le chef de l’Etat relève que, `'il y a cinq ans, quand on a tué ceux qui faisaient des caricatures [dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo], le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits". »
Si on commence à changer le droit pour satisfaire tout ce monde, la planète, ça n'arrêtera plus, la laïcité à la Française heurte, le blasphème est insupportable pour quelques uns, puis la France dérangera encore, car l'IVG choque, le Mariage Pour Tous choque, l'homosexualité choque... même l'athéisme et l'apostasie choquent. De tels grands projets ou réclamations pour nous faire changer le droit en France étaient connus, depuis 2017 et 2015 au moins.
Entretiens - Politique
La doctrine Macron : une conversation avec le Président français
Le Grand Continent, 16 novembre 2020, extrait
Mais nous sommes aussi un pays où les droits de la République doivent être parfaitement respectés, parce qu’on est d’abord citoyen, et qu’on a un projet commun et une représentation commune du monde : nous ne sommes pas multiculturalistes, nous n’additionnons pas les façons de représenter le monde côte-à-côte, mais nous essayons d’en construire une ensemble, quelles que soient après les convictions qu’on porte dans ce qui est l’intime et le spirituel.
Forts de cela, nous avons des droits : la liberté d’expression, de caricature, qui a fait tant couler d’encre. Il y a cinq ans, quand on a tué ceux qui faisaient des caricatures, le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits. Là, nous avons eu un professeur égorgé, plusieurs personnes égorgées. Beaucoup de condoléances ont été pudiques et on a eu, de manière structurée, des dirigeants politiques et religieux d’une partie du monde musulman – qui a toutefois intimidé l’autre, je suis obligé de le reconnaitre – disant : « il n’ont qu’à changer leur droit ». Ceci me choque et en tant que dirigeant, je ne veux choquer personne, je suis pour le respect des cultures, des civilisations, mais je ne vais pas changer mon droit parce qu’il choque ailleurs. Et c’est précisément parce que la haine est interdite dans nos valeurs européennes, que la dignité de la personne humaine prévaut sur le reste, que je peux vous choquer, parce que vous pouvez me choquer en retour, nous pouvons en débattre et nous disputer parce que nous n’en viendrons jamais aux mains puisque c’est interdit et que la dignité humaine est supérieure à tout. Et nous sommes en train d’accepter que des dirigeants, des chefs religieux, mettent un système d’équivalence entre ce qui choque et une représentation, et la mort d’un homme et le fait terroriste – ils l’ont fait –, et que nous soyons suffisamment intimidés pour ne pas oser condamner cela.
Ceci pour moi dit une chose. Le combat de notre génération en Europe, ce sera un combat pour nos libertés. Parce qu’elles sont en train de basculer. Et donc, ce ne sera pas la réinvention des Lumières, mais il va falloir défendre les Lumières face à l’obscurantisme. Cela est sûr. Et ne nous laissons pas enfermer dans le camp de ceux qui ne respecteraient pas les différences. C’est un faux procès et une manipulation de l’histoire. Il n’y a de respect possible que si la dignité humaine se place au-dessus de tout, mais le respect ne doit pas se faire aux dépens de la liberté d’expression. Sinon, ce n’est pas du vrai respect, c’est l’abandon, au fond, de la discussion, de la conflictualité qu’il peut y avoir dans la discussion et le débat. C’est ce qu’ils veulent. Là, l’Europe a une responsabilité, donc pour moi le deuxième combat à mener, c’est ce combat pour nos valeurs. Ce mot paraît générique, mais c’est le combat pour les Lumières.
Michael R. Pompeo : « If we don’t defend religious freedom, no one else will » ?