Mot(s) clef: vaches TGV
Une avocate marseillaise égorgée dans son étude
NDLR : Evidemment, un meurtre d'une avocate, c'est assez terrible, comme ceux de notables, en Corse. Mais dans l'information immédiate et « éphémère », « tout se perd et tout se vaut », nous a dit le collégien Darcos ; on doit juste être passif devant ces flux d'images et d'informations, on doit voir défiler les tweets, les coupons de presse ou voir passer les billets de blogs comme les vaches voient passer les TGV
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Une avocate marseillaise égorgée dans son étude
Créé le 30-11-2012 à 23h45 - Mis à jour à 23h45, NouvelObs
MARSEILLE (Reuters) - Une avocate a été retrouvée vendredi la gorge tranchée dans son étude du centre-ville de Marseille, a-t-on appris de source policière. Le corps de la victime a été découvert dans l'après-midi par son associé dans leur cabinet de la rue Saint-Ferréol, la principale artère piétonne de la ville. Me Raymonde Talbot, 65 ans, était spécialisée dans le droit des personnes, de l'immobilier et du commerce. Elle avait prêté serment en 1981. L'enquête a été confiée à la police judiciaire. "Il s'agit manifestement d'un acte criminel, d'un homicide", a affirmé à la presse le procureur de la République Jacques Dallest, qui s'est rendu sur les lieux. Le magistrat a précisé que la victime avait été atteinte de plusieurs de coups donnés à "l'aide d'un objet tranchant", vraisemblablement un couteau, à plusieurs endroits du corps. La victime présentait une plaie plus profonde au niveau de la gorge qui pourrait être, de source proche de l'enquête, à l'origine directe de la mort de l'avocate. Les enquêteurs, qui n'excluent aucune piste, ont saisi plusieurs bandes vidéo de caméras disposées dans cette rue très commerçante de Marseille.
Jean-François Rosnoblet, édité par Gérard Bon et Danielle Rouquié
Les familles d’accueil, autres #victimes de l’Arche de Zoé
NDLR : Voir également Ma vérité, le livre d'Eric Breteau et surtout Razzia... De quoi toutes ces familles d'accueil « bernées » par l'Arche de Zoé pourraient-elles avoir « honte » ? Contourner le droit, mentir, tricher, prélever ou rafler des enfants, dans leur intérêt supérieur, c'est assez courant et toléré, habituellement encouragé, même, non ?
Actualité > France
2/12/12 - 17H44 mis à jour le 2/12/12 - 17H58, la Croix, extraits
adoption | justice | procès
Les familles d’accueil, autres victimes de l’Arche de Zoé
Les responsables de l’Arche de Zoé, qui s’étaient lancés dans une croisade humanitaire au Tchad en 2007, comparaissent lundi 3 décembre devant la justice pour « escroquerie ». [...] Sur les 358 familles d’accueil « victimes » de l’escroquerie humanitaire, seule une quinzaine se sont constituées parties civiles. « Les autres éprouvent sans doute une certaine honte à s’être laissées ainsi berner et à avoir participé à un tel projet », explique Guillaume Le Maignan, avocat de l’association Enfance et famille d’adoption.
MARIE BOËTON
Fucked, mon compte Twitter
Il semblerait qu'après mes échanges avec des militants pro #MariagePourTous, avec des pros du droit, avec des journalistes, avec des militants pro Mediapart ou contre Jérome Cahuzac, etc, quelques twittos auront eu raison de mon compte, à force de me BL. Parmi ceux qui auront remporté la suspension de mon compte, là bas, sur Twitter, je suis sûr que beaucoup militent également en faveur de la liberté de pouvoir dire absolument n'importe quoi, sur Internet, dire n'importe quoi aussi via des journaux, à la télé, exprimer n'importe quoi dans Paris (mon blog y est hébergé, depuis toujours), au cours de colloques, de manifestations ou de rassemblements, ainsi qu'à la radio, pourvu que les discours leurs plaisent, abondent dans des sens bien particuliers...
Les « railleries » et les « critiques » seraient propres à la dynamique de Twitter, et c'est vrai, qu'est-ce qu'on en essuie parfois, sur la toile, plus globalement ! En consultant les archives Twitter, il est possible de constater que j'y échange avec des gens d'horizons et milieux divers, qu'on m'y répond parfois. J'ai souvent essuyé des BL aussi, et commencé à percevoir des problèmes plus sérieux, ce 5 décembre, alors qu'on nous annonçait l'arrivée imminente du pape... Le dernier tweet du soir, à mon attention ; je discutais avec CG, mais ce que je répondais pouvait irriter, et mon compte a donc fait #pschitt ; je ne pense pas que ce soit pur hasard, bien que juste avant, je « polluais » encore #cahuzac :
@bkant Vous ne discutez pas. Je vais choisir de ne plus vous écouter.
— CG. (@au4emeTop) Décembre 14, 2012
Quelques minutes avant cette suspension du jour, parlant du Code civil, CG m'y lançait « Ecoutez ceux qui veulent le changer aujourd'hui ». Devrais-je vraiment, moi-même, me contenter d'écouter, juste d'écouter, passivement et sans jamais réagir, « écouter » ou lire des tweets qui défilent, comme des vaches voient passer des TGV ?
@bkant Ecoutez ceux qui veulent le changer aujourd'hui.
— CG. (@au4emeTop) Décembre 14, 2012
Voyons ce que me répondra Twitter, car j'ai évidement écrit à leur support, pour obtenir le rétablissement de mon compte, près de 20 000 tweets. Ca pourrait prendre un peu de temps, « quelques jours » ; mais je m'en fous des délais, ça me fera des vacances, alors que je suis et reste de toute façon en grève.
Si nécessaire, en échangeant avec ce support, je rappellerais un extrait de l'arrêt CEDH Fressoz et Roire c. France, requête n° 29183/95, il est à mon avis toujours d'actualité : « La liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique. Sous réserve du paragraphe 2 de l’article 10, elle vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de « société démocratique » (arrêts Handyside c. Royaume-Uni du 7 décembre 1976, série A n° 24, p. 23, § 49, et Jersild c. Danemark du 23 septembre 1994, série A n° 298, p. 26, § 37). »
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Ca vous regarde #Outreau éthique et déontologie
Cette semaine, je me suis beaucoup interrogé sur les condamnés, quatre, et sur les victimes, douze. J'essayais de mieux comprendre quelles avaient pu être les relations entre ceux-ci, comment plus de quatre à six victimes avaient pu glisser entre les pattes des condamnés d'Outreau... J'aurais pu compulser les archives de #Outreau ; la presse, quelques livres dans mes étagères, mes notes ainsi que quelques rapports auraient pu m'éclairer.
Pour faire bref, n'y consacrer qu'un minimum d'énergie et de temps, j'ai téléphoné au Figaro, et j'ai discuté un peu avec Durand-Souffland. Il a manifestement remarqué quelques uns de mes tweets, ces jours-ci, et se demandait pourquoi ce sujet #Outreau m'intéressait tant ; je ne lui ai fait qu'une réponse sibylline. Ce que lui et moi avons échangé sur les douze victimes, ce gros abcès du dossier Outreau ? C'est du off, une conversation privée #HackInParis Ce que ou qui je suis ? Certains pourraient insister. Je suis juste spectateur, je vois passer tout ça comme les vaches voient passer les TGV...
Oui, je tweete, je publie, je me documente, je me suis souvent déplacé, et il m'arrive donc effectivement de téléphoner aussi, de temps en temps, comme le font/feraient/faisaient des journalistes... D'Outreau, je garde mes nombreuses notes, dont mes tweets. Dans l'actu, les faits du moment, je remarque que la psychologue Marie-Christine Gryson ainsi que d'autres, pas mal de militantEs, n'acceptent pas le verdict Outreau 3. Mais je retiens en premier ce débat pour LCP :
Ça Vous Regarde - Le débat : Outreau III : le... par LCP
Pour LCP, FO magistrats expliquait que le récent procès #Outreau devait être audiencé pour protéger des magistrats, leurs épargner des sanctions (sic) (vers 9'30"). Le syndicat, d'abord soucieux de la procédure et du droit, se plaint d'avoir été associé aux « révisionnistes » mais semble peut-être surtout s'indigner car « on va demander à des gens de se souvenir 15 ans plus tard » - coupable, une lenteur coupable, qui ne le savait pas déjà ?
Jean-yves Le Bouillonnec, député PS du Val-de-Marne et avocat, un ancien de la commission Outreau, contribue à ce débat, pour LPC. Il ne s'exprime pas sur le fond, intervient pour le législateur et parle de « dysfonctionnements de l'intégralité des institutions du corps social, sans exceptions » (journalistes aussi, 35'40"). « On n'a pas été capable de surmonter cet échec », lâche-t-il. « Ca bug ? », réagit la modération. « Ils disent tous : on nous écoutait pas ». A la fin des échanges, il me semble que le député conclue, qu'après Outreau 3, « il faut un rapport », « faisons un audit » !
Pour LCP, un simple citoyen retenu sur on ne sait trop quels critères explique qu'il n'a rien compris du film.
Crapouille a la parole... nous parle un peu, entre autres, d'un « zizi » précis. L'avocat de Duchochois est assez limpide pour qui a un peu approfondi le sujet d'Outreau et de ces procès aux assises, au pénal. Hélène Romano, militante, est sur le plateau, probablement la plus croustillante de tous, surtout lorsqu'elle nous sert une belle leçon d'éthique, de déontologie, attaquant les journalistes - dont Durand-Souffland. Cette dernière maitrise-t-elle seulement quelques bases et l'essentiel du droit de la presse ? Vers 45'00", Marie-Christine Gryson et sa « vérité abusée » entraient également en scène... Ce débat pour LCP est une perle rare, avec crapouille, plus tard douchée par l'Avocat général, et un modérateur qui alimentaient jusqu'aux théories les plus folles, telles que sur les protections et les réseaux pédo-criminels !
De l'actu du moment, je retiens également un beau papier cosigné par Durand-Souffland, sur le CV de Hélène Romano. C'est une feuille qui pourrait valoir son pesant de cacahouètes sur la baie. Sur #Outreau on lisait que l'article est à 100% à charge, ce que je contestais ; il n'est pas qu'à charge, il crible ! Pour qui a suivi le phénomène, il était possible de bien en rire, surtout en voyant le contenu du site web de « l'experte ad'hoc près les tribunaux » évoluer, vaciller.
Ca valait bien des cacahouètes aussi, ou un bon bol de pop corns. La bas, des contenus de pages changeaient, ou des pages devenaient inaccessibles. Récemment, on pouvait encore y lire « Travaux de recherche sur différentes thématiques liées à la question du traumatisme », dont sur « l'éthique et la déontologie [des intervenants auprès des victimes] »... Un truc me rassure, c'est une experte et elle est entourée d'experts du trauma, elle ne va donc pas trop plonger, pouvoir maitriser, aisément surmonter ce qui lui arrivait, ces jours passés
Hélène Romano : « Peu importe, je suis libre, insoumise et engagée »
Par Anne Jouan et Stéphane Durand-Souffland, le Figaro du 18 juin