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21/03/2012 | Cyrille Mayoux et Jean-Baptiste Schroeder | Justice | Les Echos
La cour de cassation entre loyauté et vérité
LE CERCLE. (par Cyrille Mayoux et Jean-Baptiste Schroeder) - Commentaire des arrêts rendus le 31 janvier 2012 par la Chambre commerciale et par la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Ces deux formations distinctes de la Cour de cassation ont apporté deux réponses radicalement antagonistes à la question : "est-il possible de fonder une enquête étatique sur des documents obtenus de façon illicite ?"
Alors que la Chambre commerciale a refusé d’admettre la légalité de perquisitions réalisées par l’administration fiscale sur la base d’une liste de fichiers volés en Suisse au préjudice de la banque HSBC, la Chambre criminelle a, de son côté, accepté que soit versée au dossier pénal la transcription d’enregistrements téléphoniques clandestins réalisés par le maître d’hôtel de Liliane Bettencourt.
Pour la première, le seul fait que les pièces aient été obtenues de façon illicite viciait toute la procédure fiscale s’y référant, peu important que l’administration en ait eu connaissance par le biais du Parquet ou par une autre voie.
Pour la seconde, au contraire, les enregistrements constituaient des moyens de preuve susceptibles d’être retenus dès lors qu’ils étaient soumis au débat contradictoire des parties, en dépit de leur origine frauduleuse - les faits commis par le maître d’hôtel constituent tout à la fois une atteinte à la vie privée et une violation du secret des correspondances, délits passibles de poursuites pénales -.
La contrariété des deux décisions est encore plus flagrante si l’on se souvient que, dans un arrêt du 6 octobre dernier, la première Chambre civile de la Cour de cassation statuant dans le cadre du litige opposant Madame Bettencourt à deux périodiques, avait estimé que l'atteinte à l'intimité de la vie privée que constituait la publication des désormais fameuses transcriptions ne pouvait pas être justifiée par les nécessités de la légitime information du public.
Traduction concrète de cette confusion et ironie de l’histoire : le même juge d’instruction bordelais qui a mis en examen différentes personnes dont Monsieur Eric Woerth en se fondant précisément sur l’arrêt de la chambre criminelle du 31 janvier dernier en ce qu’il avait confirmé la possibilité d'utiliser les enregistrements dans le cadre d'un dossier pénal, s’apprête semble-t-il à poursuivre pour « atteinte à l'intimité de la vie privée » les périodiques qui publié des transcriptions de ces mêmes enregistrements.
Comment comprendre cette apparente opposition interne à la Cour de cassation ?
La question de l’admissibilité des preuves est régie par référence à deux modèles principaux : le modèle accusatoire qui prévaut dans le cadre de la procédure civile et le modèle inquisitoire qui inspire la procédure pénale.
Tandis que le principe de la légalité des preuves (article 9 du Code de procédure civile : « il incombe à chacun de prouver conformément à la loi ») s’impose au juge civil, les juridictions répressives admettent le système de la preuve morale où domine l’intime conviction du juge (article 427 du Code de procédure pénale : « les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d'après son intime conviction »).
Les fondements de ces deux régimes sont connus : tandis que le juge civil peut camper sur une position d’arbitre établissant une vérité judiciaire en fonction des éléments qui lui sont rapportés par les plaideurs et se montrer sourcilleux sur les moyens employés, le juge pénal doit tenir compte de la « demande sociale » qui lui impose tout à la fois de ne pas condamner des innocents et de réprimer les infractions portant atteinte à l’ordre public.
La nécessité « de rechercher la vérité » peut ainsi conduire ce dernier à être moins légaliste sur l’origine des moyens de preuve qui lui sont soumis.
Même obtenue de façon illicite ou déloyale - en réservant cependant l’hypothèse d’une provocation émanant d’un agent public dans le but de faire commettre une infraction à l’auteur -, une preuve ne peut, pour les juridictions répressives, être déclarée irrecevable et/ou fonder une nullité de procédure si elle a pu être discutée contradictoirement par les parties devant le juge pénal.
Le raisonnement du juge répressif aboutit toutefois à un paradoxe : plus le risque judiciaire sera important, plus les sanctions encourues seront lourdes - la privation de liberté, l’opprobre attachée à une condamnation infâmante - et moins le principe du procès équitable - incluant celui de loyauté de la preuve - serait respecté.
S’il est indispensable de tout mettre en œuvre pour éviter la condamnation des innocents, jusqu’à quel point peut-on accepter de condamner des coupables sur la base d’une procédure déloyale ?
Le débat juridico-procédural s’élargit et touche alors aux limites qu’il est nécessaire de fixer au souci de la vérité et de l’ordre public pour sauvegarder la liberté : jusqu’où la volonté de punir justifie t’elle le pouvoir de surveiller ?
Par ailleurs et en pratique, ne peut-on pas redouter par ailleurs que la porte laissée ouverte soit une incitation à des manœuvres de contournement : ne faut-il pas craindre de voir l’Administration fiscale, l’Autorité de la concurrence ou l’Autorité des Marchés Financiers recourir systématiquement à la voie pénale pour « blanchir » des preuves obtenues par des voies irrégulières ?
On se plaît donc à espérer une évolution future de la chambre criminelle de la Cour de cassation ; à l’instar de l’arrêt rendu le 7 janvier 2011 par l'Assemblée plénière de la Haute juridiction à propos, toujours, d'enregistrements clandestins produits par la partie plaignante, cette fois, devant l’ex-Conseil de la concurrence (désormais Autorité de la concurrence).
A l’occasion de cette décision, la Haute juridiction a décidé en effet que les règles de la procédure civile - et notamment le principe de la preuve légale - s’appliquaient en matière de concurrence. Sur ce fondement, la Cour de cassation a donc censuré les magistrats de la Cour d’appel de Paris lesquels avaient estimé que le caractère para-pénal de la procédure de concurrence, la logique répressive qui la sous-tend justifiaient d’appliquer la règle de liberté de la preuve édictée par la chambre criminelle.
Il n’est donc pas inimaginable de voir un jour la Chambre criminelle rallier les autres formations dans leur rejet des moyens de preuve illégaux comme fondement des enquêtes administratives ou judiciaires, la Cour de cassation se trouvant réunie sous la bannière de la Convention européenne des Droits de l'Homme et du principe du procès équitable.
13 commentaires
Le suspect aurait été arrêté en Afghanistan pour avoir posé des bombes
Par lefigaro.fr Mis à jour le 21/03/2012 à 14:14 | publié le 21/03/2012 à 12:28
Mohammed Merah, le suspect des tueries de Toulouse et Montauban, avait été arrêté en 2007 en Afghanistan après avoir posé des bombes dans la région de Kandahar mais s'est évadé quelques mois plus tard, a déclaré aujourd'hui à Reuters le directeur des prisons de cette ville du Sud afghan.
Arrêté en décembre 2007 et condamné à trois ans de prison, il s'est enfui à la faveur d'une intervention commando menée en juin 2008 par des talibans qui avait permis l'évasion d'un millier de détenus, a précisé Ghulam Faruq.
Le gouverneur de Kandahar, interrogé par des correspondants étrangers sur place, n'était pas en mesure de confirmer cette information, indiquant tout de même qu'un détenu du nom de "Mera" figurait dans les fichiers de la prison. Mais aucun "Mohammed Merah".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/21/97001-20120321FILWWW00459-le-suspect-aurait-ete-arrete-en-afghanistan-pour-avoir-pose-des-bombes.php
Le suspect "allait tuer encore" (Crif)
AFP Mis à jour le 21/03/2012 à 15:59 | publié le 21/03/2012 à 15:33
Le suspect au scooter "allait tuer encore (mercredi) matin à Toulouse", a déclaré la présidente du Crif en Midi-Pyrénées, Nicole Yardeni, qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec Nicolas Sarkozy.
Selon la représentante locale du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le chef de l'Etat a fait cette annonce lors d'un entretien avec les communautés religieuses à la caserne Pérignon, non loin de l'endroit où Mohamed Merah était toujours retranché mercredi en milieu d'après-midi. "Il avait déjà un plan pour tuer encore", "il était prévu pour lui de tuer ce matin".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/21/97001-20120321FILWWW00544-le-suspect-allait-tuer-encore.php
Certains internautes s'interrogent sur le risque d'envoyer un homme du RAID désarmé dans le cadre de possibles négociations et afin de donner des gages au suspect.
"Etant donné le profil du tueur, cela paraît effectivement très risqué. Cela explique le peu de marge de manœuvre des négociateurs", analyse Laurent Borredon, journaliste chargé des questions de sécurité au Monde.
mercredi 21 mars 2012 16h34
Le Monde.fr:
François Molins cite quelques chiffres pour souligner l'ampleur de l'enquête : 7 millions de données téléphoniques vérifiées, 700 connexions Internet réalisées, plus de 200 auditions, plus de 1000 PV.
mercredi 21 mars 2012 16h34
Le Monde.fr:
François Molins, procureur de la République de Paris : les résultats des vérifications des 570 connexions à une annonce sur le site du Bon Coin ont été connues samedi 17 mars
mercredi 21 mars 2012 16h36
Le Monde.fr:
Un nom a attiré l'attention des services de police, Mme Adiri, mère de deux garçons connus de services de police, dont Mohamed Merah, condamné à 15 reprises par le tribunal pour enfants de Toulouse et apparu comme ayant un "profil d'auto-radicalisation salafiste atypique".
mercredi 21 mars 2012 16h37
Le Monde.fr:
François Molins évoque deux séjours de Mohamed Merah en Afghanistan. Il avait été contrôlé inopinément par la police lors du premier séjour, et avait dû écourter le second, étant tombé malade (hépatite A).
mercredi 21 mars 2012 16h38
Le Monde.fr:
La piste des frères Merah connaît une accélération mardi, jour qui constitue un vrai tournant dans les investigations : analyse des vidéos et du profil de M. Merah, avec le signalement de troubles du comportements lorsqu'il était mineur.
mercredi 21 mars 2012 16h39
Le Monde.fr:
François Molins : le scooter noir utilisé dans les meurtres de militaires a été vraisemblablement repeint en blanc avant l'attaque de l'école juive de Toulouse.
mercredi 21 mars 2012 16h40
Le Monde.fr:
Troisième piste : l'enquête s'intéresse aux concessionaires Yamaha dans la région toulousaine. L'un d'eux révèle aux services de police qu'il a reçu la visite de l'un des frères Merah, qui lui a demandé comment désactiver un traqueur pour repeindre le scooter.
mercredi 21 mars 2012 16h41
Le Monde.fr:
François Molins : Mohamed Merah est localisé mardi dans la matinée, Abdelkader, son frère, dans l'après-midi.
A 23 h 30 est prise la décision d'interpeller la mère et les deux fils.
mercredi 21 mars 2012 16h41
Le Monde.fr:
A une première interpellation de la mère et des frères, suit une seconde interpellation de Mohamed Merah, qui "se passe mal" : lorsqu'ils ouvrent la porte, M. Merah tire, blessant deux soldats aux genoux. L'un est miraculé : les balles atterrissent dans le gilet pare-balles.
mercredi 21 mars 2012 16h43
Le Monde.fr:
François Molins : "On est depuis ces faits entré dans un processus de discussion-négociation habituel pour le RAID dans ce genre de phases, un négociateur est en contact avec Mohamed Merah. Celui-ci tient des propos spontanés, dans un contexte particulier, qui nécessiteront vérification."
mercredi 21 mars 2012 16h43
Le Monde.fr:
M. Merah dit qu'il a été formé dans le Warizistan, en Afgahnistan. Il n'a pas le profil d'un suicidaire, "il préfère tuer mais rester en vie". Par rapport à ses motivations, il évoque le sort des Palestiniens, les théâtre militaires de l'armée française, notamment en Afghanistan, et l'interdiction du port du voile intégral en France.
mercredi 21 mars 2012 16h45
Le Monde.fr:
François Molins : "Il souhaitait de nouveau passer à l'acte et abattre un militaire, déjà repréré. Il projetait également d'assassiner deux fonctionnaires de police, identifiés dans la ville de Toulouse."
mercredi 21 mars 2012 16h45
Le Monde.fr:
François Molins : "Mohamed Merah s'est vanté d'avoir mis 'la France à genoux'."
mercredi 21 mars 2012 16h45
Le Monde.fr:
La réaction d'Eva Joly donnée au Monde, après le discours de Nicolas Sarkozy à Montauban : "Le discours était formidablement digne. Je suis d'accord avec le président : il n'y a pas besoin de débat national, l'assassin était un fou."
mercredi 21 mars 2012 16h46
Le Monde.fr:
Il a indiqué qu'il allait probablement se rendre en fin de soirée.
mercredi 21 mars 2012 16h46
Le Monde.fr:
François Molins, procureur de la République à Paris : "Une caméra a été retrouvée par la police. Le suspect a dit avoir diffusé des images sur Internet, dont on n'a pas de traces pour l'heure."
mercredi 21 mars 2012 16h48
Le Monde.fr:
François Molins : "M. Merah n'habite pas toujours au même endroit. Il va falloir creuser son mode de vie, car il a peu de ressources, il était au RSA, or il a plusieurs points de chutes dans divers logements, et a pu louer des véhicules..."
mercredi 21 mars 2012 16h49
Le Monde.fr:
François Molins : " sa mère, son frère et l'amie de son frère ont été interpellés. Trois gardes à vue sont en cours, qui peuvent durer jusqu'à 6 jours dans le cadre d'une enquête anti-terroriste."
mercredi 21 mars 2012 16h49
Le Monde.fr:
Réaction de François Hollande à Montauban : "Il y a des moments où nous sommes tous unis dans la lutte contre la barbarie" (source : BFM TV)
mercredi 21 mars 2012 16h53
Le Monde.fr:
Une clio louée par M. Merah et contenant des armes est toujours recherchée.
mercredi 21 mars 2012 16h53
Le Monde.fr:
Précision sur l'interpellation : en fait, Mohamed Merah était en alerte derrière sa porte. Il a tiré sur les policiers à la kalachnikov lorsqu’ils ont posé la ventouse sur la porte pour rentrer.
mercredi 21 mars 2012 16h56
De source http://www.lemonde.fr/societe/live/2012/03/19/direct-la-fusillade-a-toulouse_1671851_3224.html
Marine Le Pen : « On n'imagine pas qu'il puisse sortir de prison dans 25 ans et qu'on puisse le croiser dans les rues »
Lors de son intervention sur iTélé ce matin, Marine Le Pen est revenu sur le drame de Toulouse, faisant trois morts devant une école juive, dont deux enfants âgés de 5 ans et 7 ans. Le principal suspect serait un djihadiste français âgé de 24 ans, se revendiquant d’al Qaida. « Je crois que le risque fondamentaliste a été sous-estimé dans notre pays » a affirmé Marine Le Pen lors de son intervention de ce matin. « Il faut maintenant mener cette guerre contre ces groupes politico religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants, nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs il y a deux jours. »
Comme solution, la candidate du front national propose « un référendum sur la question de la peine de mort et, ou, de la perpétuité réelle. Si cet homme est arrêté, on n’imagine pas qu’il puisse sortir dans 25 ans et qu’on puisse à nouveau le croiser dans les rues » a-t-elle ajouté.
Extrait de source http://www.marieclaire.fr/,marine-le-pen-peine-de-mort,20123,473636.asp
Le patron d'ikea, impressionné par leurs capacités
à meubler avec 1 rien, envisagerait d'investir dans 1
de nos chaines d'info
15:57 - 21 Mars 12 via web,
https://twitter.com/#!/TilltheCat/status/182480959139098624
Cynique ! ;) @marcvasseur: Ça fait presque 20 h de
négo avec un dingue, moins de 4 avaient été
consacrées au "sommet social"
19:00 - 21 Mars 12 via Twitter for iPhone,
https://twitter.com/#!/NoraHamadi/status/182527100534796288
Tiens, sur son compte Twitter, @MarieClaire_fr
regrette son débat sur la peine de mort ...
http://t.co/69oonZKk
19:36 - 21 Mars 12 via web,
https://twitter.com/#!/leLab_E1/status/182536102220013571
Tuerie Toulouse/Montauban : "Nous voulons l'avoir vivant pour le juger", déclare Gérard Longuet
"Nous voulons l'avoir vivant pour le juger" et "connaître ses motivations" a déclaré mercredi soir le ministre de la Défense, Gérard Longuet, évoquant le tueur au scooter, Mohamed Merah, soupçonné des sept meurtres de Toulouse et Montauban.
Interrogé sur BFMTV, sur le temps que peut encore durer l'opération de police en cours à Toulouse, il a estimé qu'elle pouvait durer la nuit. "Des jours, non. Il y a une fatigue physique, nerveuse" a-t-il souligné. "Ce que nous voulons, c'est l'avoir vivant pour le juger, connaître ses motivations et le cas échéant ses soutiens, ses supports, ses complices s'il en a" a ajouté le ministre de la Défense.
Le tueur présumé de sept personnes, dont trois enfants, depuis le 11 mars, est assiégé par les forces de police depuis mercredi matin dans un immeuble de Toulouse.
De source http://lci.tf1.fr/filnews/france/tuerie-toulouse-montauban-nous-voulons-l-avoir-vivant-pour-le-7082465.html
Merah revendique l'appel à France 24
AFP Publié le 21/03/2012 à 19:06
Mohamed Merah, soupçonné d'être le tueur au scooter qui a assassiné sept personnes depuis le 11 mars, s'est attribué auprès de la police l'appel de revendication de tels actes passé dans la nuit à France 24, a déclaré aujourd'hui le procureur de la République de Paris.
"Il revendique un appel fait à France 24 depuis une cabine téléphonique dans lequel, au cours d'une conversation qui a duré dix minutes avec une journaliste, il a revendiqué la paternité des actes qu'il avait commis", a dit François Molins.
"Certitude à 98%"
De source proche de l'enquête, on affirme "avoir la certitude à 98%" que Mohamed Merah est bien l'homme qui a parlé en réalité "un peu plus de 11 minutes" à la journaliste Ebba Kalondo. En particulier, il apparaît que l'appel a été passé à proximité de l'appartement toulousain où il était toujours retranché à 19h.
Ebba Kalondo a décrit son interlocuteur comme "très éloquent" et donnant "très calmement des détails assez spécifiques" sur les tueries, rectifiant notamment des informations données par la police sur le nombre de coups tirés à Montauban où il a tué deux parachutistes du 17e RGP. Il avait lui-même souligné, selon elle, que c'étaient des détails que seul le tueur ou la police pouvaient connaître.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/21/97001-20120321FILWWW00650-merah-revendique-l-appel-a-france-24.php
AFP Publié le 21/03/2012 à 21:29
Le procureur de Paris, François Molins, et le directeur de la police judiciaire (DCPJ), Christian Lothion, ont reconnu aujourd'hui à Toulouse que Mohamed Merah possédait bien un domicile à son nom, mais ont indiqué que des obstacles avaient retardé sa localisation "effective".
A la question "le domicile (où il est retranché, ndlr) était-il à son nom ?", Christian Lothion a répondu lors d'une conférence de presse: "Oui, c'était son domicile". Le procureur de la République de Paris, François Molins, a ensuite pris la parole pour rappeler que "on n'est pas face à quelqu'un qui habite toujours au même endroit, parce que les choses auraient été beaucoup plus simples, vous l'imaginez bien".
"C'est un profil d'une personne, dont il va falloir creuser effectivement le mode de vie, car il affichait des ressources qui sont plutôt modestes, qui sont au niveau du RSA, qui arrive à louer quand même des véhicules automobiles au mois, et qui visiblement a plusieurs points de chute en terme de logement", a déclaré M. Molins. "Ceci explique qu'on n'ait pu localiser sa présence effective dans un logement que mardi après-midi", alors que de fortes présomptions pesaient sur lui, a-t-il ajouté.
La surveillance des réseaux islamistes radicaux exercée par le renseignement français a été critiquée mercredi après la révélation que le présumé tueur à scooter suspecté de sept meurtres était suivi par ces services depuis plusieurs années et qu'il était apparu sur les radars de la police après les deux premières tueries.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/21/97001-20120321FILWWW00728-merah-avait-bien-un-domicile-a-son-nom.php
AFP Publié le 21/03/2012 à 20:55
Le tueur présumé au scooter, Mohamed Merah, "avait été convoqué en novembre 2011 par le service régional du renseignement intérieur" de Toulouse afin qu'il s'explique sur ses séjours en Afghanistan et au Pakistan, a indiqué le ministre Claude Guéant ce soir sur TF1.
"Il avait été convoqué en novembre 2011 par le service régional du renseignement intérieur afin qu'il explique de façon plus précise ce qu'il était allé faire en Afghanistan et au Pakistan. Il avait alors expliqué force photos à l'appui qu'il avait fait un voyage touristique", a déclaré Claude Guéant.
Interrogé sur le fait de savoir si Merah aurait pu être mis hors d'état de nuire plus tôt, le ministre de l'Intérieur a défendu ses services: "Le nom de sa mère est apparu parmi 576 adresses IP qui correspondaient à la petite annonce du soldat" tué d'une balle dans la tête le 11 mars.
A ce moment, "ce n'est qu'un axe de recherche parmi d'autre". "Ce n'est que lundi que le croisement de ces adresses IP" avec d'autres données d'enquête "a permis de faire tilt puisqu'apparaissaient le nom de la mère de M. Merah et les fils qui étaient connus des Renseignements intérieurs", a expliqué Claude Guéant.
Lors de sa conférence de presse, le procureur de Paris François Molins avait validé cette chronologie. Interrogé sur la surveillance à laquelle Merah était soumis en raison de son passé, le haut magistrat avait répondu: "Dans la mesure où les renseignements sont connus, les gens sont suivis. Et puis après ils sont traités par les services de renseignement. Je pense que c'est une question que le cas échéant vous devriez poser à la direction centrale du renseignement intérieur".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/21/97001-20120321FILWWW00711-tuerie-merah-avait-ete-entendu-en-2011.php
#Nantes: viol, actes de barbarie, assassinat sur
mineure de 15 ans fr.reuters.com/article/topNew...
éclipsé par #Toulouse #Lafauteauxsocialisssses
1:33 - 22 Mars 12 via web,
https://twitter.com/#!/Menilmuche/status/182626139804667904
Bruno Kant @bkant
@Menilmuche C'est un de ces cadavres qui ne
compte pas, dont la société s'en fout, l'ado devait
être aidée par l'ASE twitter.com/#!/bkant/statu...
Bruno Kant @bkant
Meurtre d'une ado et deux agressions à Nantes: le
suspect était recherché tinyurl.com/7t7f5fs via
@le_parisien_fr
23:38 - 20 Mars 12 via Twitter for Android,
https://twitter.com/#!/bkant/status/182630448785145856
Actualité > Nantes
Meurtre d'une ado et deux agressions à Nantes: le suspect était recherché
Publié le 20.03.2012, 16h48
Le suspect arrêté lundi dans l'enquête sur le meurtre d'une adolescente et l'agression de deux personnes âgées lundi dans l'agglomération nantaise était recherché par les forces de l'ordre depuis trois jours, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Ce suspect a été interpellé et placé en garde à vue lundi à 16H00 à la gendarmerie de Vertou (sud-est de l'agglomération nantaise) après avoir agressé coup sur coup deux hommes âgés, en blessant un grièvement au couteau.
Il avait dans sa poche le téléphone portable d'une adolescente de 14 ans et demi retrouvée morte, lacérée de coups de couteau, lundi à 7h30 dans des toilettes publiques à Bouguenais (sud-ouest de l'agglomération nantaise).
Agé de 25 ans, le suspect avait fait l'objet d'une condamnation à 8 mois de prison avec sursis en 2009 et à 5 mois de prison en 2010, et il portait un bracelet électronique depuis février 2011, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Il était connu pour des cambriolages et vols divers. Il avait arraché ce bracelet électronique et faisait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis le 16 mars 2011, soit trois jours avant les agressions et le meurtre.
La jeune victime, Marion, était en fugue, déclarée à la gendarmerie depuis deux semaines. Elle avait fait l'objet de plusieurs tentatives de mesures de suivi et d'aide éducative depuis près d'un an par l'Aide sociale à l'enfance (ASE, conseil général), mais celles-ci s'étaient toutes soldées par un échec, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Une nouvelle mesure de placement était sur le point d'être prise et aurait vraisemblablement motivé sa dernière fugue, a-t-on ajouté de mêmes sources.
AFP, de source http://www.leparisien.fr/nantes-44000/meurtre-d-une-ado-et-deux-agressions-a-nantes-le-suspect-etait-recherche-20-03-2012-1915277.php