Catégorie: Le big bang
La protection de l'enfance « insuffisante », selon la Cour des comptes
La protection de l'enfance "insuffisante"
AFP, 01/10/2009 | Mise à jour : 12:57
Les jeunes en danger pâtissent d'une application "pas satisfaisante" de la loi sur la protection de l'enfance, a jugé aujourd'hui la Cour des comptes, estimant que les structures d'accueil sont trop peu contrôlées et les rôles mal répartis entre judiciaire et administratif.
"La situation n'est pas satisfaisante", a déclaré lors d'un point presse le premier président de la Cour des comptes Phillippe Séguin, en présentant un bilan de la loi réformant la protection de l'enfance en 2007.
"L'insuffisance" la plus "préoccupante" concerne l'exécution des décisions de justice, selon la Cour, qui a relevé des "délais très excessifs", comme pour les décisions de placement par exemple.
"Au final, on constate que le parcours des enfants protégés est souvent long et chaotique. Les enfants, déjà fragilisés, subissent donc les effets des défauts d'organisation de la prise en charge", a affirmé M. Séguin, rappelant que la protection de l'enfance représente environ 6 milliards d'euros par an.
Joggeuse: Hamon fustige l'UMP
AFP, 01/10/2009 | Mise à jour : 14:47
Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon a jugé "indécents" les propos de l'UMP Frédéric Lefebvre préconisant la "castration chimique" des délinquants sexuels, après le meurtre d'une jeune femme enlevée lundi en faisant son jogging à Milly-la-Forêt (Essonne). "Je trouve cela déplorable et je trouve ça même assez indécent", a déclaré M. Hamon sur RTL. "La droite s'est désengagée, elle a mis en place une politique irresponsable en matière de lutte contre l'insécurité, elle y répond par ce type de propositions, c'est symptomatique de ce qu'est aujourd'hui la dérive de ce pays et de ce gouvernement en matière sécuritaire", a-t-il ajouté.
Confidentiel : l'humour de Poisson
Confidentiel L'humour de Poisson
Le Figaro, 30/09/2009 | Mise à jour : 09:02
«J’ai été élu haut la main. Euh, enfin... d’une main !» Élu député dimanche dernier par cinq voix d’avance, Jean-Frédéric Poisson a fait sourire ses collègues mardi, lors de la réunion du groupe UMP à l’Assemblée. Le successeur de Christine Boutin dans la 10e circonscription des Yvelines les a, en revanche, fait nettement moins rire quand il a évoqué les raisons de son mauvais score dans ce fief de droite : de l’affaire Clearstream à la taxe carbone, en passant par l’ouverture à gauche pas toujours comprise à droite. Bref, un sacré coup de froid pour la majorité présidentielle. Poisson a, toutefois, été applaudi par l’assistance.
Le "néo-colonialisme" inquiète l'Afrique
AFP, 30/09/2009 | Mise à jour : 09:22, extrait
La percée de la Chine en Afrique ces dernières années, d'abord accueillie avec enthousiasme, commence à susciter des inquiétudes, certains experts évoquant même le risque d'un "néo-colonialisme à la chinoise". "Il ne faudrait pas que l'Afrique sorte d'un néocolonialisme pour aller tomber pieds et poings liés dans le néocolonialisme chinois", déclare René N'Guetta Kouassi, directeur du département des Affaires économiques de l'Union Africaine (UA).
Parlons Net reçoit Bernard-Henri Lévy
NDLR : On nous dit qu'il faut un « big bang », celui que tout le monde redoute depuis de très longs mois ? A mon avis, après la rupture, c'est tout autre chose qui va nous rattraper. Un bon schisme pour s'extirper de tous ces bourbiers, un violent refus, ce serait pas mal pour l'avenir ? Arf, BHL, ce qu'il peut penser ou dire de Bourdieu et de Chomsky, même du Monde diplo... il est inaudible, qu'il retourne à ses écritures et nous fiche la paix maintenant qu'une page est tournée, à l'Unesco ? Mais je peux me tromper, attendons de découvrir la suite.
Parlons Net reçoit Bernard-Henri Lévy
France Info - 25 septembre 2009, de l'audio et de la viséo, extrait de la présentation
Cette semaine Parlons Net reçoit le philosophe Bernard-Henri Lévy au terme d’une campagne médiatique intense contre l’élection de l’égyptien Farouk Hosni à la direction de l’UNESCO. Il nous raconte le "making of" de cette campagne qui s’est aussi jouée sur le web et intervient sur l’actualité de la semaine : G20, Jungle de Calais, combats sociaux, emploi, Afghanistan, mais aussi état de la gauche et du PS. Selon lui le Parti Socialiste, qu’il compare à la vieille SFIO, est mort. Il pense que Ségolène Royal sera candidate à la présidence de la république "avec des chances très sérieuses d’être élue". Selon lui le PS "doit se fondre dans un ensemble" plus large. Il faut donc "un big bang" pour la gauche.
A Prague, Benoît XVI fustige les ravages de "l'idéologie athée" et du communisme
LEMONDE.FR | 26.09.09 | 19h09 • Mis à jour le 26.09.09 | 22h46, extrait
Prague (envoyée spéciale)
Dès son arrivée en République tchèque, samedi 26 septembre, le pape Benoît XVI, a évoqué avec insistance les "blessures causées par l'idéologie athée " des régimes communistes et s'est réjoui de leur effondrement il y a tout juste vingt ans. "Je m'unis à vous et à vos voisins en rendant grâce pour votre libération de ces régimes oppressifs", a-t-il déclaré devant le président tchèque Vaclav Klaus, venu l'accueillir à l'aéroport de Prague. Néanmoins, pour le pape, le passé n'est visiblement pas soldé et la rechristianisation de la République tchèque est encore à venir.
Extrait de source Time
Rentrée studieuse pour Nicolas Sarkozy
NDLR : Notre chantre est en bonne santé et Franck Louvrier n'était jamais bien loin, parfait.
Rentrée studieuse pour Nicolas Sarkozy
Bruno Jeudy
Le Figaro, 23/08/2009 | Mise à jour : 22:16, extraits
Sevré de sport, le président a passé beaucoup de temps au téléphone avec ses ministres. Suivi des réformes, gestion des crises et préparation des régionales sont ses priorités de la rentrée. Nicolas Sarkozy rentre lundi à Paris après vingt-cinq jours de vacances. «Tout baigne», a-t-il répété ces derniers jours à ceux qui l'ont vu. Son malaise lipothymique, survenu en plein jogging le 28 juillet, ne serait plus qu'un mauvais souvenir. «Il a fait le plein d'essence grâce à un été tranquille», assure un de ses amis qui n'ose pas parler de convalescence. «Sa santé est parfaite. Il est en pleine forme et aucun autre examen médical n'est prévu», précise le service de communication de l'Élysée. [...] En contact quotidien avec son directeur de cabinet Christian Frémont et son conseiller en communication Franck Louvrier, Nicolas Sarkozy a même signé des décrets depuis Le Lavandou. Ce que son prédécesseur, Jacques Chirac, rechignait à faire. Ses vacances ont été occupées en partie par l'affaire Clotilde Reiss dont il a obtenu la libération conditionnelle après d'âpres négociations.
Mardi 25 Aout 2009, Sud Ouest, extrait
INTERNET. Après la censure partielle du Conseil constitutionnel, la loi contestée sur le téléchargement illégal va revenir au Parlement à la mi-septembre
Le retour d'Hadopi
Nouvel épisode d'un long feuilleton aux coups de théâtre nombreux, la loi Hadopi contre le téléchargement illégal revient devant le Parlement dès le début de sa session extraordinaire, à la mi-septembre. Les députés seront appelés - sans doute le mardi 15, au lendemain de leur rentrée - à voter solennellement Hadopi 2, cinq articles destinés à compléter le premier texte. Désormais surnommé Hadopi 1, celui-ci ambitionnait d'adapter le droit d'auteur à l'ère numérique, en détaillant les étapes de sanctions graduées contre les « pirates » (terme que réfutent les adversaires de ces dispositifs) partis à l'abordage de musique et d'images.
Lundi 24 Aout 2009, Sud Ouest, extrait
GOUVERNEMENT. De passage en Dordogne, Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, évoque ce dossier sensible, auquel s'attaquera le président dès la rentrée
Le big-bang annoncé des collectivités locales
Sarkozy donne le «la» de la rentrée
S.L. (lefigaro.fr) avec agences
25/08/2009 | Mise à jour : 20:58, extrait
Le premier Conseil des ministres de la rentrée a été l'occasion pour le chef de l'Etat de rappeler sa fermeté sur le sujet des primes dans le secteur bancaire. Le gouvernement a également adopté la réforme du découpage électoral. Cette fois, c'est bel et bien la rentrée pour le gouvernement, qui s'est retrouvé mardi à l'Elysée pour un premier Conseil des ministres, présidé par un Nicolas Sarkozy dont la rentrée était très chargée : le chef de l'Etat, à peine le Conseil terminé, a participé aux commémorations du 65e anniversaire de la Libération de Paris.
Suisse Libye, mercredi 26 août 2009, Le Temps, extrait
Les questions qui vont fâcher
Les événements se sont précipités: l’avion du Conseil fédéral était hier soir en Libye pour rapatrier les deux otages suisses encore dans la nuit ou aujourd’hui. Leur retour paraît imminent, sans qu’on ait d’information plus précise. Analyse. Tandis que les deux Suisses retenus en Libye depuis 400 jours voient le bout du tunnel, les questions se bousculent autour du déroulement de la crise, des conflits de compétences qu’elle a révélés entre la Confédération et Genève, et des leçons à tirer d’un incident qui a tourné à l’affaire d’Etat. Ceci dans un contexte tendu par la proche désignation d’un nouveau conseiller fédéral.
Les ministres doutent de la méthode Sarkozy
Militants et élus UMP doutent de l'ouverture
Le Figaro, 27/02/2009 | Mise à jour : 20:10
Politique
Réforme territoriale: levée de boucliers contre les propositions Balladur
AP | 25.02.2009 | 19:44
Les 11 membres du comité Balladur sur la réforme des collectivités territoriales ont adopté mercredi leurs propositions. Diminution du nombre de régions, rapprochement des élus régionaux et départementaux, constitution d'un "Grand Paris" provoquent une levée de boucliers des élus, qui a obligé le gouvernement à monter au créneau pour tenir des propos rassurants.
Le rapport ne sera remis que le 5 mars à Nicolas Sarkozy, a confirmé l'Elysée dans un communiqué saluant le "travail remarquable" du comité. Ses "propositions ambitieuses (...) ouvrent de nombreuses pistes pour la réflexion (...), qui va désormais se poursuivre avec l'ensemble des élus".
Mais son contenu, qui a "fuité" dans la presse, est explosif. C'est un véritable "Big bang" que l'ancien Premier ministre propose pour simplifier le millefeuille territorial, et favoriser les économies.
Les ministres doutent de la méthode Sarkozy
LE MONDE | 27.02.09 | 14h04 • Mis à jour le 27.02.09 | 19h48, extrait
"C'est off."
Une administration aussi sollicitée que malmenée
LE MONDE | 27.02.09 | 14h04, extrait
Longtemps ministre - à l'intérieur puis à l'économie -, Nicolas Sarkozy ne saurait ignorer les méandres des circuits de décision de l'Etat, dont il semble considérer qu'ils constituent autant d'obstacles à l'efficacité de son action.
Sitôt élu président de la République, il a tenté de s'affranchir du fonctionnement traditionnel pour mener, au pas de charge, sa politique de "rupture". Les lieux de pouvoir, de décision et d'arbitrage ont été concentrés à l'Elysée, entre les mains d'un cercle de conseillers auxquels les ministres doivent en permanence se référer.
Transformé en base avancée de commando, le palais présidentiel ne dispose toutefois d'aucune troupe, ni d'aucun service pour exécuter ses décisions. Le chef de l'Etat doit composer avec une organisation gouvernementale et administrative qui reste placée sous la responsabilité du premier ministre à Matignon. Le chef de l'Etat ne saurait s'exonérer des règles et de la durée nécessaire à l'élaboration des textes et des lois.
Après la crise financière, la guerre civile ?
Voir aussi Lire et écrire l'avenir
Jour après jour, l'avenir s'assombrit davantage
LE MONDE | 23.02.09 | 14h27, extrait
A chaque journée, sa litanie de mauvaises nouvelles. La banque coopérative japonaise Norinchukin a procédé, vendredi 20 février, à une énorme augmentation de capital de 1 380 milliards de yens (11,9 milliards d'euros). Bon. La gigantesque banque centrale des coopératives agricoles nippones avait annoncé la couleur dès novembre 2008.
Le même jour, le constructeur automobile Saab s'est déclaré en faillite. Soit. L'américain General Motors avait prévenu qu'il ne pourrait pas venir au secours de sa filiale suédoise. Non, vraiment, si l'on veut de vraies mauvaises nouvelles qui font froid dans le dos, il n'y a que l'embarras du choix.
Vendredi, on a vu l'indice mesurant l'activité des services dans la zone euro atteindre son plus bas historique.
Relance: "d’autres mesures" (Guaino)
lefigaro.fr, 27/02/2009 | Mise à jour : 08:00
Le conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, invité de RTL ce matin, a déclaré qu’il n’était "pas exclu, qu’à un moment donné" il faille prendre d’autres mesures de relance économique. Mais avant tout nouveau plan, il faut, selon lui, attendre que les effets du premier plan se fassent sentir.
Compte rendu
Après la crise financière, la guerre civile ? Préparez-vous à "quitter votre région"...
LE MONDE | 26.02.09 | 13h44 • Mis à jour le 26.02.09 | 21h12, extrait
La crise économique et financière va-t-elle dégénérer en violentes explosions sociales ? En Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, la guerre civile est-elle pour demain ? C'est le pronostic quelque peu affolant que dressent les experts du LEAP/Europe 2020, un groupe de réflexion européen, dans leur dernier bulletin daté de mi-février.
Logements neufs : -37,6% de ventes
Logements neufs : -37,6% de ventes
AFP, 24/02/2009 | Mise à jour : 08:46
Les ventes de logements neufs en France par les promoteurs ont chuté de 37,8% en 2008 par rapport à 2007, atteignant un peu moins de 79.400 unités, a annoncé ce matin le ministère de l'Ecologie.
Les États de nouveau au chevet des banques
F.C., Le Figaro, 24/02/2009 | Mise à jour : 09:32, extrait
Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les gouvernements se préparent à intervenir encore une fois.
Sauver les banques, coûte que coûte. Les gouvernements de plusieurs pays sont de nouveau face à l'urgence d'une nécessaire injection supplémentaire de liquidités pour maintenir les banques à flot. Aux États-Unis, le géant Citigroup a dévissé de 44% la semaine dernière en Bourse, par crainte d'un effondrement de l'établissement faute d'une nationalisation. Du coup, après avoir déjà investi 280 milliards de dollars (218 milliards d'euros), l'État américain va renouveler son soutien au secteur bancaire pour rassurer les investisseurs et limiter la chute des marchés financiers. Dès demain, de nouvelles modalités de recapitalisation des banques entreront en vigueur si le secteur privé ne peut répondre aux besoins en capital. Ce qui ouvre la voie à un débat politique sur cette nationalisation rampante des établissements financiers.
En Grande-Bretagne, ce pas est déjà largement franchi.
Bourses : c'est la grande déprime
Accueil » Actu » International
Publié le 22/02/2009 08:12 | La Dépêche, extrait
Bourses: c'est la grande déprime
Economie. Les marchés financiers au plus bas depuis six ans.
On n'avait pas vu ça depuis six ans. Vendredi soir, les marchés boursiers ont connu une journée éprouvante où tous les indices ont crevé le plancher. La Bourse de Paris, d'abord, a enregistré un recul de 4,25 % qui renvoie au mois d'avril noir de 2003. Le CAC 40, petit rappel, a chuté de 55 % depuis juillet 2007.
A Wall Street (New York), c'était également jour de déprime puisque le Dow Jones a plongé à son niveau le plus bas depuis six ans. Descente aux enfers aussi à la Bourse de Francfort (Allemagne), plombée par les mauvaises performances de Wall Street. ...
G20 : l'Europe veut renforcer le rôle du FMI
J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP, 22/02/2009 | Mise à jour : 18:57, extrait
Lors d'une réunion préparatoire au sommet de Londres, les principaux dirigeants européens ont plaidé pour une régulation et un contrôle des marchés financiers. Ils souhaitent aussi des sanctions à l'égard des paradis fiscaux.
Au terme d'une réunion préparatoire au sommet du G20, fixé le 2 avril prochain à Londres, la chancelière allemande Angela Merkel a souhaité dimanche à Berlin que la rencontre britannique débouche sur un «résultat ambitieux». Elle avait convié ses homologues européens et les ministres des Finances européens du G20 (Royaume-Uni, Italie, France), de même que l'Espagne et les Pays-Bas afin de définir une ligne commune sur la réforme de la finance internationale.
Angela Merkel a notamment prôné des «sanctions» contre les paradis fiscaux. Elle a souhaité que, «d'ici le 2 avril au plus tard» soit dressées «des listes» pour «montrer qui concrètement a refusé cette coopération internationale». Le président français Nicolas Sarkozy a également souligné la «nécessité de prévoir des sanctions à la clé de la nouvelle réglementation». Car «une nouvelle régulation sans sanctions, ça n'existerait pas». «Nous voulons en finir avec les paradis fiscaux», a martelé le président français.
Secret bancaire : la justice suisse se réveille trop tard
Affaire ubs, 12:37, Le Temps
Eugen Haltiner: «Pour nous, c’était noir ou blanc»
Emmanuel Garessus
Le président de la Finma se défend: il explique à la «Neue Zürcher Zeitung» que pratiquement aucune société n’a survécu à une plainte pénale du Département de justice américain. «Nous devions protéger le système financier», dit-il.
Eugen Haltiner, le président de la Finma, répond aux critiques dans une interview accordée à la Neue Zürcher Zeitung de samedi, avant la décision du Tribunal administratif fédéral. Eugen Haltiner déclare que les autorités américaines «perdaient patience» l’an dernier. Les pressions se sont à nouveau manifestées et accrues cet hiver. La question centrale était soit de livrer les données des clients, soit de risquer une plainte pénale du Département de justice américain. Or «selon notre expérience et nos observations, dans le passé pratiquement aucune entreprise n’a survécu à une plainte du Département de justice américain», déclare-t-il. La Finma n’avait pas le choix: «Pour nous, c’était seulement noir ou blanc », ajoute-t-il. « Nous avons choisi de protéger la banque et ainsi notre système financier», conclut-il. L’alternative? C’était de protéger les clients mais de prendre un risque considérable pour la banque. Les articles 25 et 26 de la loi forment une «base suffisante» pour justifier la livraison de données, dit-il.
Eugen Haltiner ne se prononce pas sur le nombre de clients concernés. Mais il précise qu’il s’est agi, «après discussion avec la banque et les autorités américaines» d’une catégorie de clients individuels, mais «de structures juridiques complexes permettant de contourner le fisc».
A son avis, la menace s’est considérablement réduite. La Finma aurait bien sùr volontiers signé un accord avec le fisc américain (IRS). «Mais le risque majeur, le Département de justice, ainsi que la SEC sont sous contrôle», dit-il. Eugen Haltiner reconnaît que les autorités américaines ont intérêt à maintenir leur pressions et leurs menaces.
La Finma observe que le droit suisse a aussi été violé et les défauts de contrôle corrigés. Mais il ne condamne pas Peter Kurer, président d’UBS. «En tant que chef juriste, dès qu’il a eu connaissance de déficiences, il a pris des mesures. Il a agi de façon responsable», selon la Finma. Cette dernière ne met pas en cause les réviseurs. «Cela aurait été le pur hasard de découvrir un cas lors d’un contrôle ordinaire», selon Eugen Haltiner. Car l’affaire concerne uniquement certains collaborateurs et pas l’ensemble de la banque avec ses 75 000 employés.
Le Blick de samedi indique par ailleurs que Christoph Blocher serait prêt à lancer une initiative pour démanteler la grande banque. De tels géants financiers constituent un trop grand risque. Les activités américaines devraient être entièrement indépendantes. Car la chute d’UBS paralyserait le pays, prévient-il.
Trop tard pour UBS ? Vu sur Le Temps
SECRET BANCAIRE
Secret bancaire: la justice suisse se réveille trop tard
Le Tribunal administratif fédéral a interdit hier soir la transmission des données de clients UBS à la justice américaine. Trop tard, elles ont déjà été transmises!
Le Matin - le 21 février 2009, 09h00, extrait
Drôles de rebondissements dans l'affaire UBS. Tout d'abord, tard dans la soirée d'hier, le Tribunal administratif fédéral envoie un fax à l'Autorité suisse de surveillance des marchés financiers (Finma). Il lui interdit de transmettre aux Etats-Unis - sous peine de poursuites pénales - les données bancaires de huit clients UBS (sur les 250 clients menacés) qui ont fait recours auprès de cette instance.
Une décision tout de suite saluée. «C'est l'Etat de droit qui se défend, clame Christophe Darbellay (PDC/VS). C'est sain.» L'avocat genevois Carlo Lombardini, spécialiste en droit bancaire, a du mal à se réjouir. «C'est bien que la Suisse résiste à la pression américaine. Mais c'est trop tard, c'est triste», lâche-t-il.
Crise : le choc est à venir, par Harald Welzer
Publié le 06/02/2009 à 15:27 - Modifié le 06/02/2009 à 16:32 Le Point.fr, extrait
REGARDEZ - Les régions les plus exposées à la crise
S'il est incontestable que la récession touchera en 2009 l'ensemble de l'Hexagone, l'impact de la crise devrait être différent selon les régions. Les zones les plus industrielles devraient encaisser le plus gros choc, selon les prévisions du cabinet d'études Asterès, qui pronostique que le PIB de la France devrait reculer sous l'effet de la crise de 1 % en 2009, une première depuis 1993 quand le PIB s'était contracté de 0,9 %.
Psychosociologue allemand, chercheur au Kulturwissenschaftlichen Institut d'Essen
Crise : le choc est à venir, par Harald Welzer
LE MONDE | 07.02.09 | 14h13 • Mis à jour le 07.02.09 | 14h13, extraits
Peu de temps avant la banqueroute de Lehman Brothers, Josef Ackermann, le président de la Deutsche Bank, avait laissé courir le bruit que le pire était passé. Dans les semaines fiévreuses qui se sont succédé depuis, les politiques et les spécialistes se sont surpassés dans la recherche de moyens destinés à doper la consommation, comme si le capitalisme était en mouvement perpétuel et qu'il suffisait de relancer son cycle de création continue.
L'idée que, cette fois, il s'agit peut-être de plus que d'une "crise", n'est apparemment venue à personne.
[...] Notons d'abord qu'un événement, considéré comme historique par la postérité, est rarement perçu comme tel en temps réel. Rétrospectivement on s'étonne qu'un Kafka, le jour où l'Allemagne déclara la guerre à la Russie, ait seulement consigné dans son journal de façon lapidaire : "l'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. - Après-midi : cours de natation". Les ondes de choc, qui parcourent nos sociétés modernes et complexes, partent d'un point d'impact catastrophique initial qui n'atteint les fonctions essentielles qu'à retardement. Il est donc plutôt exceptionnel qu'un bouleversement social soit reconnu pour ce qu'il est par ses contemporains. C'est aux historiens qu'il appartient d'en constater la réalité. Les écologistes déplorent parfois que les gens ne parviennent pas à intégrer l'idée que leur environnement se modifie.
[...] C'est bien connu : le savoir croît en même temps que l'ignorance ; mais jusqu'à présent nous avons, avec Karl Popper, donné à cette maxime un sens plutôt optimiste en l'interprétant comme une exigence de stabilité pour les sociétés de savoir. Or les crises qui sont en train de s'accumuler - le climat et l'environnement, l'énergie, les ressources et les finances - manifestent à l'évidence que nous devons nous battre sur de nombreux fronts dans une ignorance abyssale des conséquences de nos actes.
Villepin critique la "vision un peu courte" de Sarkozy sur la crise
LEMONDE.FR avec AFP | 07.02.09 | 16h41, extrait
Jugement sans appel signé Dominique de Villepin : "Sommes-nous aujourd'hui, dans la réponse que nous apportons à la crise, à la hauteur de la crise ? Ma réponse est claire, c'est non."
Interrogé au micro Europe 1 sur l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, samedi 7 février, l'ex-premier ministre a une nouvelle fois taclé son meilleur ennemi, le président de la République. "Je crains que nous ne restions à une vision de la crise un peu courte", une crise "sans précédent, d'une profondeur inouïe, qui va tout changer, en particulier la hiérarchie des Etats dans la nouvelle donne internationale", a dit M. de Villepin, selon qui "nous avons changé de monde".
M. de Villepin a rappelé que la présidentielle de 2007 s'était faite sur "la rupture" : "il s'agissait de rompre avec un certain modèle social français pour mettre en place un modèle – anglo-saxon – qui semblait avoir réussi", et "qui se trouve avoir complètement échoué dans la crise". "La rupture, elle est à inventer dans la crise."
A Munich, Joe Biden donne le ton de la nouvelle diplomatie américaine
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 07.02.09 | 14h17 • Mis à jour le 07.02.09 | 17h50, extrait
Pour la première intervention d'un haut responsable américain en Europe depuis l'investiture de Barack Obama, samedi 7 février, le vice président des Etats-Unis, Joe Biden, a lancé un message d'ouverture aux dirigeants de la planète. "Nous allons pratiquer le dialogue. Nous allons écouter. Nous allons consulter. L'Amérique a besoin du reste du monde tout comme, je crois, le reste du monde a besoin de l'Amérique", a lancé M. Biden à ses partenaires réunis à Munich pour la conférence sur la sécurité qui se tient chaque année dans la ville bavaroise.
29/01 : le gouvernement sera « à l'écoute »
29/01: le gouvernement sera "à l'écoute"
AFP, 25/01/2009 | Mise à jour : 14:55
Le ministre du Travail Brice Hortefeux a déclaré que le gouvernement serait "à l'écoute" de ceux qui se mobiliseront le 29 janvier à l'appel de l'ensemble des syndicats pour demander des mesures urgentes face à la crise. "Moi, ça ne me choque pas. Le fait qu'il y ait des manifestations, comment pourrait-on s'en étonner? Nous sommes dans une période très difficile", a-t-il dit, estimant que le gouvernement devait répondre à cette inquiétude par des propositions". "Naturellement, le gouvernement sera à l'écoute et moi je serai personnellement attentif aux messages qui seront développés", a-t-il poursuivi.
Le nouveau ministre du Travail a toutefois estimé qu'il était "indispensable de concilier l'exercice du droit de grève et du droit par exemple pour chacun d'utiliser le bus, le tramway, le métro, le train pour se rendre à son travail". Interrogé sur une éventuelle réforme du service minimum, il a rappelé que le gouvernement s'était engagé à proposer "dans un délai d'un mois" les "ajustements utiles" à la loi après une concertation avec les partenaires sociaux et les élus.
26 millions pour réparer le LHC
AFP, 25/01/2009 | Mise à jour : 18:17
De 20 à 26 millions d'euros seront nécessaires pour réparer l'accélérateur géant de particules LHC, tombé en panne quelques jours après son lancement en septembre, a annoncé le nouveau chef du CERN dans une interview publiée aujourd'hui.
Les voeux de M. Nicolas Sarkozy
Edito du Monde
L'an neuf de Sarkozy
LE MONDE | 01.01.09 | 13h39 • Mis à jour le 01.01.09 | 13h39, extrait
Nicolas Sarkozy a annoncé aux Français que "les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes". Pas de déclarations particulières. De la sueur et des larmes, et un appel à l'"effort" pour se préparer au "monde nouveau" qui va naître de la crise. Cette crise a une vertu pour le chef de l'Etat : elle fait passer au second plan les promesses intenables sur le pouvoir d'achat, le plein-emploi et la baisse des prélèvements obligatoires. Qui se souvient que le candidat Sarkozy avait proposé de "rendre" 68 milliards d'euros aux Français, quatre points du produit intérieur brut (PIB) ? Qui ose réclamer des hausses de salaires alors que le chômage s'envole de mois en mois ?
2009, le retour du politique
• L'an 2008 a vu la plus grande destruction de richesse de tous les temps. Quel est le sens de tout cela? Rencontre avec les néo-dada.
• Après le pouvoir des chiffres et de l'argent, celui des mots va reprendre son importance.
Mardi 30 décembre 2008, Le Temps, extrait
«Au revoir, et bonnes fêtes!» Jean-Pierre Roth boutonne son manteau et s'en va dans la Poststrasse de Zurich. A voir le président de la Banque nationale porter sa serviette, piéton anonyme sous les décorations de Noël, on se dit que rien de vraiment grave ne peut arriver à la Suisse. Oui, on se reverra le 12 mars 2009 pour la prochaine «appréciation de la situation économique et financière» helvétique. Elle sera peut-être meilleure que celle de ce 11 décembre, peut-être pas. L'important pour un banquier central est de conserver sa crédibilité en toutes circonstances, et celle du pompier BNS sort raffermie des incendies financiers de 2008.
Des difficultés, en 2009 ?
VŒUX
Sarkozy : "Les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes"
NOUVELOBS.COM | 31.12.2008 | 20:18, extrait
"Nous serons pragmatiques, attentifs, réactifs et s'il faut faire davantage, nous le ferons, mais en gardant notre sang froid", a-t-il affirmé lors de sa traditionnelle présentation de voeux de Nouvel an à la télévision.
Nicolas Sarkozy : "La crise nous oblige à changer plus vite et plus profondément"
LEMONDE.FR | 31.12.08 | 20h08 • Mis à jour le 31.12.08 | 20h11, extrait
Lors des traditionnels vœux télévisés du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a dressé mercredi 31 décembre le bilan d'une année "rude" et "difficile" marquée par la crise économique et financière mondiale. Il a appelé a poursuivre les réformes "qu'il n'est pas question d'arrêter car elles sont vitales pour notre avenir" et a jugé que la crise était également une occasion pour que "notre pays sorte plus fort de cette épreuve". "La crise nous oblige à changer plus vite et plus profondément", a-t-il dit. "Pour tous les Français, cette année à été difficile", a reconnu le président, qui a souhaité que l'Etat puisse protéger "ceux qui en ont besoin".
Crise : "personne ne sait" (Guéant)
Source : AFP
28/09/2008 | Mise à jour : 18:06 | Commentaires 4
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"Personne ne sait véritablement ce qui va se passer", a déclaré à la presse le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant à propos de la crise financière partie des Etats-Unis.
Obama déjà favori pour 2012
Obama déjà favori pour 2012
Source : AFP, 05/11/2008 | Mise à jour : 09:04
A peine élu à la présidence des Etats-Unis, Barack Obama est déjà donné favori à sa propre succession en 2012 par la maison de pari irlandaise Paddy Power, avec une cote de 4 contre 5.
La candidate républicaine à la vice-présidence, Sarah Palin, qui va reprendre à plein temps ses fonctions de gouverneur de l'Alaska après la défaite de John McCain, est quant à elle donnée favorite, à trois contre un, pour remporter l'investiture de son parti en 2012.
Les parieurs ne lui donnent toutefois qu'une chance sur sept de succéder à Obama dans quatre ans.
Crise financière : les mathématiciens se défendent
Crise financière : les mathématiciens se défendent
lefigaro.fr, 30/10/2008 | Mise à jour : 21:00
L'école française de mathématiques financières est reconnue dans le monde entier. Professeurs et chercheurs analysent les causes de la tourmente.
Les mathématiciens et leurs modèles ont-ils une responsabilité dans la tourmente actuelle ? Auraient-ils dû alerter l'opinion sur la faillite prévisible du subprime ? Les seuls à s'exprimer sur ces questions appartiennent au monde académique. En effet, les mathématiciens financiers qui travaillent dans l'«industrie bancaire», comme les «quants» ou les traders, ne souhaitent pas s'exprimer.
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