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NDLR : A surligner, si ce que rapporte le Figaro est correcte, Raffarin, l'humaniste, semble avoir enfin lâché Sarkozy... Je note La Vie ; je souhaitais déjà ramasser quelques hebdos du moment, avec Marianne et Paris Match.
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Raffarin admire Clemenceau et Chirac
AFP Publié le 28/04/2012 à 15:39
L'ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, cite, parmi les hommes politiques qu'il admire, Georges Clemenceau, Pierre Mendès-France mais aussi l'ancien président, Jacques Chirac, pour sa "gouvernance apaisée", dans un entretien à l'hebdomadaire catholique La Vie.
Interrogé sur les figures politiques qui l'inspirent et représentent "un idéal dans l'art de gouverner", l'ancien locataire de Matignon (2002-2005) répond : "Clemenceau, pour sa force de caractère; Mendès-France, pour la force de l'éthique et son désintéressement. Le courage, l'honnêteté, l'éthique, la vision sont les qualités qui m'intéressent chez un homme de pouvoir. Je reste fidèle à la gouvernance apaisée de Jacques Chirac".
Le vice-président UMP du Sénat "regrette" que, dans la campagne du président-candidat Nicolas Sarkozy, il n'y ait pas eu "d'ouverture plus large". "Dans une marche, il faut savoir s'arrêter. Il ne faut pas se contenter de bâtir un calcul, une stratégie, une architecture électorale", lâche-t-il. "Nicolas Sarkozy cannibalise complétement le projet: le projet c'est lui. Je m'intéresse à la destination, il s'intéresse au mouvement".
"Personnage hors du commun" à ses yeux, le chef de l'Etat a "des qualités exceptionnelles" et des "défauts donc pas banals".
S'il était réélu le 6 mai, il faudrait qu'il "fasse davantage confiance aux autres, qu'il partage plus les responsabilités et se concentre sur les priorités pour notre pays", met-il en garde. "Il a besoin d'un Premier ministre avec des vraies responsabilités de Premier ministre" et doit "revenir à une pratique plus traditionnelle et plus équilibrée de la Ve République".
Et si le candidat PS François Hollande l'emportait au second tour, "je lui dirais : regardez vite le monde (...) Je lui conseillerais d'aller passer 15 jours le plus vite possible en Asie et aller à la rencontre des jeunes Français heureux à l'étranger", ajoute M. Raffarin.