Catégorie: Suicides
Suicide d'un prisonnier à la maison d'arrêt de Nanterre
Pour un membre de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP) de Nanterre, interrogé par l'AFP, "ce détenu au comportement étrange et imprévisible n'avait rien à faire en prison, il aurait dû être placé en centre spécialisé".
NANTERRE (AFP) - Un détenu de la maison d'arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine) a été retrouvé pendu dans sa cellule, jeudi au petit matin, a-t-on appris samedi de source pénitentiaire.
Agé de 23 ans, le détenu purgeait une peine pour vol depuis le début de l'année 2008.
"Il avait été placé au quartier disciplinaire depuis trois semaines. Il devait y rester 45 jours, suite à l'agression violente d'un surveillant, dans le cadre de la gestion quotidienne", a-t-on indiqué à la maison d'arrêt de Nanterre, confirmant une information révélée samedi dans le quotidien Le Parisien.
Le surveillant a porté plainte et l'affaire devait être examinée le 7 avril.
Pour un membre de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP) de Nanterre, interrogé par l'AFP, "ce détenu au comportement étrange et imprévisible n'avait rien à faire en prison, il aurait dû être placé en centre spécialisé".
Selon lui, le détenu avait rencontré la psychologue pénitentiaire deux jours plus tôt, et une procédure devait être mise en place pour l'interner.
"Beaucoup de détenus ont ce profil en prison, car il n'y a pas assez de places dans les centres spécialisés", a ajouté le syndicaliste, pour qui "il est nécessaire de coordonner tous les moyens pour créer des centres spéciaux afin d'accueillir ces détenus".
Le parquet de Nanterre est chargé de l'enquête.
Polémique après le suicide d'une institutrice
Selon le syndicat Snudi-Fo (syndicat national unifié des directeurs et instituteurs Force ouvrière), auquel adhérait l'institutrice, «la hiérarchie de l'Education nationale n'a pas assuré son rôle en ne soutenant pas l'enseignante contre l'entreprise de diffamation» opérée par des parents d'élèves.
PAUILLAC (AP) - La famille d'une institutrice de 39 ans vient de porter plainte pour harcèlement après le suicide de celle-ci, a-t-on appris vendredi auprès de son mari, Cyril Cruzin.
ENQUETE
Polémique après le suicide d'une institutrice
vendredi 28 mars 2008, 16h01 | AFP
Une institutrice de 39 ans de l'école maternelle de Pauillac (Gironde), enceinte, s'est suicidée début mars au terme de plusieurs mois de tensions avec l'équipe pédagogique, les services municipaux et des parents d'élèves, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Chantal Sébire s'est suicidée, selon le parquet
DIJON (AFP), extrait - Chantal Sébire, atteinte d'une tumeur incurable au visage et dont le corps a été retrouvé le 19 mars à son domicile, a absorbé une "dose mortelle" de barbiturique, selon le parquet de Dijon.
Toutefois l'interrogation demeure sur les conditions exactes du décès de Mme Sébire - suicide ou suicide assisté- et le procureur de Dijon Jean-Pierre Alacchi a annoncé l'ouverture d'une enquête pour savoir comment la malade avait pu se procurer un barbiturique très puissant qui "n'est pas disponible en pharmacie".
Il s'agit du Pentobarbital, "un barbiturique d'action rapide non utilisé ou d'une façon tout à fait marginale en milieu médical" et surtout "utilisé en milieu vétérinaire", a indiqué M. Alacchi lors d'un point de presse jeudi à propos des conclusions des analyses toxicologiques pratiquées sur le corps de Mme Sébire.
LYON (Reuters) - Chantal Sébire, décédée le 19 mars dernier à son domicile de Plombières-lès-Dijon (Côte-d'Or), s'est suicidée à l'aide de somnifères, a déclaré jeudi le procureur de la République de Dijon.
Suicide d'un « prestataire » du Technocentre de Renault
Nouveau suicide au Technocentre de Renault
LEMONDE.FR avec AFP | 12.03.08
Un salarié employé par un prestataire de services travaillant au Technocentre de Renault, à Guyancourt dans les Yvelines – déjà le théâtre de trois suicides entre fin 2006 et début 2007 –, s'est suicidé le mois dernier à son domicile, a-t-on appris, mardi 11 mars, auprès du constructeur automobile.
Ce salarié s'est donné la mort fin février, a indiqué une porte-parole de Renault, confirmant une information de La Tribune dans son édition à paraître mercredi. Il était employé depuis juillet à la conception de systèmes informatiques pour la société de prestations techniques Assystem et avait travaillé, auparavant, au Technocentre pour d'autres sociétés. Selon La Tribune, qui cite une source syndicale, le salarié était "surmené".
RENAULT SE DIT SUR "LA BONNE VOIE"
L'annonce de ce suicide intervient le jour où le directeur des ressources humaines du groupe Renault, Gérard Leclercq, a estimé, lors d'une conférence de presse, que l'entreprise était sur "la bonne voie" concernant les conditions de travail à Guyancourt. Le constrcteur a notamment restructuré, à Guyancourt et sur l'ensemble de ses sites, sa gestion des ressources humaines.
Le cas du salarié d'Assystem n'a pas été évoqué lors de cette rencontre avec les journalistes. "Il ne revient pas à Renault de commenter le décès d'une personne qui n'était pas salariée de l'entreprise", s'est défendu la porte-parole du constructeur, évoquant le respect de la vie privée de la famille et rappelant que le suicide était intervenu à son domicile.