Archives pour: Septembre 2019
Lyes Louffok maintenant sur une liste noire
Dans des threads et des tweets, avec peut-être à l'origine, une sorte de ligue du LOL, j'ai appris que Lyes est maintenant éducateur. Il lui resterait donc à poursuivre un peu ses études, pour des cours de droit...
Selon ces threads et tweets, Lyes pourrait avoir été black listé par quelques travailleurs sociaux et cadres ou directeurs. Rien d'anormal à cela, pour qui connait l'Histoire et ces sphères. Devoir de réserve, obligation de loyauté en entreprise, subordination résignée, déférence ou inféodation à la hiérarchie, etc... Lyes ayant beaucoup parlé pour des radios, des télés, des journalistes, beaucoup pour y dénoncer des établissements et des parcours d'enfants, il est assez probable qu'un grand nombre de portes lui resteront longtemps sinon définitivement fermées. Mais ce ne devrait pas être un grand problème pour Lyes, les professionnels curieux et les établissements glauques étant des plus rares, selon les travailleurs sociaux, il fera malgré tout vite et aisément carrière.
Je conserve une longueur d'avance sur tous ceux-là. Mes études de la protection de l'enfance ainsi que du droit sont derrière moi. Et je ne suis pas de leur monde, pas fonctionnaire du tout, ni d'ailleurs proche de gens de robe, eux également un peu soumis, à des obligations telles que de confraternité, de respect, de courtoisie, tout ça.
https://t.co/Z4ethfMK0S @LyesLouffok C'est tout à fait classique et historique. T'as dénoncé quelque chose à la radio ou ou via des journaux? T'es sur une liste noire. Mr Bontron l'exprime à sa façon.
— Bruno Kant (@bkant) September 29, 2019
Une catastrophe
Dans ce billet, je pourrais parler un peu de ce qui vient de se produire à Rouen, un incendie à l'usine Lubrizol, ainsi que de dispersions en ville et dans la nature, de la communication de l'Etat et même de celle des journalistes à ces sujets... Je ne ferais que réécrire l'un de mes billets d'octobre 2008, Ca me fait souvent penser à Tchernobyl...
Ca a changé. Reste juste le cache et l'URL, un peu étranges. Un comique à la rédac... https://t.co/bdaTP8fGmb PS: n'en dites surtout rien à Greta pic.twitter.com/UNs8JG6Rz2
— Bruno Kant (@bkant) September 27, 2019
Tandis que la vrai catastrophe du moment, je la perçois tout autre part. J'ai fouillé un peu dans tous les sens, et depuis juillet encore. Je n'ai pas repéré grand monde sur la toile qui critiquerait la DDASS et qui aurait suffisamment la tête sur les épaules. Qui existe-il, qui ne serait pas trop proches de courants intellectuellement faibles, déviants ou sectaires ?
Sceptique... avais-je ajouté, ici, récemment, après Appel à candidats ou à contributions, par des professionnels ayant un peu de bouteille ou un regard neuf et pertinent. Un appel auquel je ne croyais pas une seule seconde, chacun de ceux là pouvant préférer rester isolé dans son coin, pour leur sérénité ou simplement par défiance envers les autres, des légions... Beaucoup de légions de conspirationnistes et de fragiles en lutte contre « les réseaux » ou « les satanistes », des troupes qui partagent et s'abreuvent auprès de sources dites « alternatives ».
J'étais déjà très sceptique et même atterré lorsque je découvrais le casting des « associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants » de la mission d'information de Perrine Goulet, rapporteur. Sur ce vaste sujet de l’assistance éducative ou sur l’aide sociale à l’enfance, ACALPA ? Des gilets jaunes ou Rendez-nous nos enfants ? Et Violette justice ? N'y manquaient que des plus extrêmes, ceux qui accusent les extraterrestres, d'entretenir les malheurs de ce monde pour y puiser leur énergie (à ce sujet, revoir Disney/Pixar Monsters, Inc, une excellente caricature ou un bon docu-fiction, selon le camp). Puis ensuite, je fus également vite conforté lorsque j'ai pu lire la retranscription de ce huis-clos, à l'Assemblé nationale. Il n'existe pas grand monde parmi ceux qui crient aux abus massifs de l'ASE qui puissent nous démontrer l'ombre d'une première dérive ou anomalie.
« J’ouvre une brève parenthèse pour répondre à votre remarque sur le faible nombre de personnes présentes. ... » « Enfin, les instances judiciaires françaises, européennes et internationales sont suffisamment nombreuses pour que vous puissiez éventuellement déposer plainte si vous pensez que le système n’est pas adapté. » « D’autre part, si la CEDH n’a pas donné suite à vos mémoires, c’est peut-être faute d’éléments le permettant. Il est étonnant de vous entendre expliquer qu’autour de vous tout le monde a tort a priori, CEDH comprise. » « L’un des nœuds du problème est que, de manière presque systématique... » « Mesdames, monsieur, nous vous remercions. »
Mme Goulet pourrait même avoir répondu à ACALPA : « S’agissant de la rupture du lien, que vous présentez comme systématique, je me suis rendue dans plusieurs instances où j’ai pu constater que, même en cas de difficultés parentales, les parents ont accès à leurs enfants. » Il n'y a de problèmes nul part, il n'y en a jamais eu en aucun endroit ni d'ailleurs à la moindre époque, nous a-t-on redit. Il faut y croire, croire, et ne pas douter.
Je viens de relire Au colloque du Fil d'Ariane, des notes d'octobre 2008. A l'époque, on nous y martelait également que tout allait parfaitement bien. Les « pas contents » y étaient aussi invités à retourner ou à visiter les tribunaux...
"Table ronde, à huis-clos..." https://t.co/xGDIkkN45M pic.twitter.com/mjt03FGn2J
— Bruno Kant (@bkant) May 24, 2019
#Rouen : les précédents incidents de l'usine #Lubrizol pic.twitter.com/0eimW01E5r
— Ina.fr (@Inafr_officiel) September 26, 2019
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Je note
Je note que Greta Thunberg a pu me plagier. En réaction à une sortie de Trump, elle a modifié sa bio Twitter. « A very happy young girl looking forward to a bright and wonderful future. » Mais je crois que la mienne reste encore assez singulière. « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « So nice to see ! », ajoutait Trump.
Je note aussi que ce 24 septembre, à Bordeaux, une femme pouvait être jugée pour outrage, injures, tracts et/ou que sais-je encore. Juste des rumeurs, des bruits, sur Twitter... Me Michel Amas avait récemment bien prévenu, personne ne s'en doutait jusqu'à cet été, dire ou publier n'importe quoi peut exposer à des poursuites et à de la haine.
En cas de doutes à tous ces sujets, lire également Le Net, c'est du chinois...
Je note également que suite au « cacagate », « fait d’armes », notre Batman national compte aujourd'hui parmi les plus puissants du pays. Il faut probablement trembler. #PopCulture ajoutait cependant QG magazine.
Je note encore un tweet et lien de la CNIL. « Ce droit #DroitOubli permet à toute personne de demander à un moteur de recherche de supprimer certains résultats associés à ses noms et prénoms qui apparaissent à partir d’une requête faite sur son identité. Cette suppression ne signifie pas l’effacement de l’information sur le site internet source. »
Edit du 30 octobre 2019... « Contestant le placement de son fils, elle tient des propos outrageants pour la justice et les services socio-éducatifs » \o/ « 10000 euros d’amende dont 7000 avec sursis. La quadragénaire était jugée pour diffamation puisque sur Internet, par tract ou vidéo, et encore avant l’audience `'de rattrapage" devant le TGI avec un petit comité de soutien, elle a crié son sentiment d’injustice » • Sud-Ouest
Droit au #déréférencement | La CNIL prend acte des arrêts rendus par la @EUCourtPress en matière de droit au déréférencement. Lisez-le compte-rendu complet sur notre site 👉 https://t.co/FERq5RAwJQ
— CNIL (@CNIL) September 24, 2019
Sceptique
Les Parisiens n'ont pas bronché. Les journalistes de là bas non plus. Parmi ces derniers, il existe pourtant quelques experts en justice et en protection de l'enfance. Parmi ceux là, aussi des experts qui s'étaient totalement désintéressés de l'affaire Agnès Marin, un couac, ou de Matthieu, ce tout premier mineur condamné à la perpétuité à perpet...
Comme s'il n'était pas possible pour certaines voix et plumes ou Grands reporters de papoter de dérives et d'abus commis sinon encouragés et espérés par des magistrats. Je l'avais bien perçu à l'occasion d'un ping-pong avec Pascale Robert-Diard, alors du Monde. Il y a des choses dont on ne nous parlera jamais dans les journaux. #tabou
Me Michel Amas s'est donc un peu exprimé, sur le net #buzz puis avec le concours de ces journaux et d'une radio d'ailleurs, quelques médias du sud seulement. S'est exprimé soutenu par le barreau de Marseille, qui ne s'est lui même pas privé de piquer les « citadelles » - toute allusion à Paris ou ce linge noir là serait purement fortuite.
Je suis sceptique. Je n'y croyais que très peu et je n'y crois plus que de moins en moins, vu l'absence de réactions, de vraies réactions. Me Amas crie, mais il n'y a pas de relais (ce que je peux aisément m'expliquer). Me Amas envisagerait de proposer quelque chose avec Jean Lassalle. Deux individus qui me semblent être extrêmement isolés, peu soutenus ou suivis hors le sud de la france, même si beaucoup grouillent de partout sur les réseaux sociaux.
Bien voir un lapin, sortit d'un chapeau, ou le rapport. Hop, un avis, qui va emporter l'opinion du magistrat. L'enfant lui même choqué. Puis le juge, comme un père Noël, qui ferait plaisir aux #educspé à tous les coups. #avocats #ASE https://t.co/lMHoB27Ma6
— Bruno Kant (@bkant) September 22, 2019