Catégorie: Psychologie, idéologies
La vie intellectuelle sous l'Occupation
NDLR : Pour ce qui pouvait se dire du corbeau, de Henri-Georges Clouzot.
Le 25ième numéro d'Apostrophes - 27/06/1975 - 01h05min10s
La vie intellectuelle sous l'Occupation
« Avec les bruits qui courent, on a beau savoir... »
So incredible !
NDLR : Je découvre et viens de passer commande. Avec le peu que j'en ai lu sur Internet, j'en ai déjà les larmes aux yeux. Je suis sûr qu'un tel ouvrage pourrait dérider un juge pour enfant voire même un substitut. « Si vous avez attrapé un éléphant par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise. »
So incredible ! : Toujours plus d'humour anglo-saxon
de Jean-Loup Chiflet
Chiflet & Cie, janvier 2006
Macht und Gerechtigkeit
Macht und Gerechtigkeit
Ein Streitgespräch zwischen Michel Foucault und Noam Chomsky
von Michel Foucault, Noam Chomsky, Fons Elders, Jürgen Reuß (Übersetzer)
Orange Press (April 2008)
De la nature humaine : Justice contre pouvoir
de Michel Foucault, Noam Chomsky, Fons Elders, Anne Rabinovitch (Traduction)
Herne (1 février 2007)
Présentation de l'éditeur. Michel Foucault, du Collège de France, et Noam Chomsky du Massachusetts Institute of Technology, ces deux philosophes ont des points de ressemblance et de divergence. Peut-être pourrait-on les comparer à deux ouvriers qui perceraient un tunnel sous une montagne, chacun de leur côté, avec des outils différents, sans même savoir qu'ils vont se rencontrer. Ils accomplissent leur tâche avec des idées nouvelles, ils creusent le plus loin possible en s'engageant également dans la philosophie et la politique...
Chomsky-Foucault : « Justice contre pouvoir » (1971)
Archives du Monde diplo, août 2007, extrait
Chomsky : (...) Je crois que finalement il serait très raisonnable, la plupart du temps, d’agir contre les institutions légales d’une société donnée, si cela permettait d’ébranler les sources du pouvoir et de l’oppression dans la société. Cependant, dans une très large mesure, la loi existante représente certaines valeurs humaines respectables ; et, correctement interprétée, cette loi permet de contourner les commandements de l’Etat. Je pense qu’il est important d’exploiter ce fait et d’exploiter les domaines de la loi qui sont correctement définis, et ensuite peut-être agir directement contre ceux qui ne font que ratifier un système de pouvoir. (...)
La durée semble être l'un des critères les plus sûrs de la qualité d'un régime. C'est encore pour Montesquieu la preuve suprême du caractère mauvais de la tyranie que seules les tyranies sont susceptibles d'être détruites de l'intérieur, d'engendrer leur propre déclin, quand tous les autres régimes ne sont détruits que par l'effet de circonstances extérieures. • Hannah Arendt, Le système totalitaire
Le dictionnaire des curieux
Dictionnaire des curieux
Complément pittoresque et original
par Ch. Ferrand, Besançon, 1880, à la BNF
Il était une fois, samedi 7 mars 2009, Le Temps, extrait
Nicolaï Kondratiev et la théorie des cycles
Chaque crise économique ressuscite les bonnes vieilles théories des cycles. Elles sont pratiques: se croire pris dans un cycle régulier – croissance, récession, croissance – évite d’avoir à chercher des responsables au moment des creux et supprime donc la tentation de couper des têtes par centaines. Suprême avantage, l’existence des cycles garde intact l’espoir que le beau temps reviendra après la pluie.
faismesdevoirs.com a déjà fermé
faismesdevoirs.com a déjà fermé
AFP, 06/03/2009 | Mise à jour : 20:13
Le site internet faismesdevoirs.com, qui proposait de faire les exercices scolaires à la place des lycéens et collégiens moyennant 5 à 30 euros, a annoncé vendredi sa fermeture, au lendemain de son lancement.
Les blogs : info ou influence ?
Voir également Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion, etc, etc.
Frêche, les blogueurs et les "cons"
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h12, extrait
En Languedoc-Roussillon, les propos de Georges Frêche ont récemment fait le bonheur de deux sites locaux, mi-blogs, mi-sites d'information. Le président de la région, habitué à se lancer dans de longs monologues, s'est fait piéger par un étudiant qui a enregistré avec son portable ses propos lors d'un cours donné en 2008. Propos qui se sont retrouvés assez rapidement sur un site tenu par un Perpignanais, Perpignan-toutvabien. Dans un premier temps, on a pu lire le discours, dans un deuxième temps, le site proposait même l'enregistrement audio.
Enquête
Les blogs : info ou influence ?
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h11, extrait
MONTPELLIER CORRESPONDANTE
Ils sortent des scoops, commentent l'actualité, tancent les grands de ce monde. Certains les appellent des "journalistes citoyens". D'autres les affublent du surnom moins flatteur de "journalistes en pyjama". Mais personne ne peut les ignorer. Les blogueurs et autres rédacteurs du Web se sont taillé une place au soleil dans le système de l'information. Les entreprises ont vite compris qu'elles ne pouvaient les ignorer.
"Nous sommes obligés d'en tenir compte, ne serait-ce que pour éviter un buzz négatif sur le Web, souligne Anne Shapiro-Niel, présidente de l'Association des professionnels des relations presse et de la communication. La difficulté, c'est que les règles ne sont pas les mêmes qu'avec les journalistes. Par exemple, nous ne sommes pas assurés d'obtenir un droit de réponse en cas d'erreur." "Les avis sont très partagés et les pratiques très différentes, avoue Sophie Cornet, de l'agence C'est dit, c'est écrit. Doit-on envoyer des produits, des livres aux blogueurs, les inviter aux voyages de presse, en sachant qu'il faudra tout payer, car ils ne sont pas défrayés ?"
Dans certains secteurs, les blogueurs jouent un rôle de prescripteurs décisifs. C'est le cas bien sûr pour les jeux vidéo, l'informatique et le high-tech, mais aussi l'alimentation, la cuisine, la décoration, la médecine, la musique, les loisirs au sens large. Les entreprises ont recours à des agences spécialisées de veille sur les blogs.
« Les enfants de la guerre » enfin reconnus par l'Allemagne
NDLR : Un billet et références que je dédie plus particulièrement aux professionnels de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France ainsi qu'à quelques magistrats professionnels qui ont siégé au TPE de Nanterre, entre 2003 et 2008. Voir également La France « virile » ainsi que Français, encore un effort !
"Les enfants de la guerre" enfin reconnus par l'Allemagne
Créé le 20/02/09 à 9h39, Europe 1
Après plus de 60 ans passés dans l'ombre, les "enfants de la guerre", nés d'une mère française et d'un père soldat allemand, vont se voir proposer la nationalité allemande.
"Bâtards de Boches", "parasites", "têtes au carré"... Ces insultes ont marqué la petite enfance de ceux qu'on a surnommés les "enfants de la guerre", ces enfants nés des amours de mères françaises avec les soldats "ennemis" allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale. L'innocence pervertie par un "crime" dont ils sont innocents.
Cette souffrance n'a jamais été reconnue, ni par la France, ni par l'Allemagne, un épais silence étouffant leur histoire des deux côtés du Rhin. Or jeudi, un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur a reconnu "le sort difficile des +enfants de guerre+ français".
Vacheries en toutes lettres
NDLR : Quoi faire d'un tel livre ?, Je prends le temps de la reflexion avant de passer commande. De nos jours, « casse toi », « salope » et « pauv'con », ça permet de prendre l'ascenseur ; traiter quelqu'un de « nain » suffit pour renvoyer l'ascenseur à la cave... 20 euro, ce sont plusieurs p'tits rouges au comptoir du coin. A entreposer pas loin du Petit musée des horreurs ? Voir aussi Grimm, le renard et le chat.
Une histoire des haines d'écrivains
de Boquel Anne, Kern Etienne
Flammarion, janvier 2009
Vacheries en toutes lettres
Article paru dans l'édition du Monde du 16.01.09, extrait
Entre eux, les écrivains pratiquent volontiers le renvoi d'ascenseur. Formule simple : A dit du bien de B, et B se répand en compliments sur A. Formule moins grossière : A dit du bien de B, qui se répand en compliments sur C, lequel n'arrête pas de s'extasier sur A... Cet échange de bons procédés n'a pas attendu l'invention de l'ascenseur : on le connaissait du temps où les gens de plume gravissaient encore à pied les chemins de la notoriété. Mais se pratiquait surtout l'envoi de vacheries en tout genre. Deux jeunes normaliens, Anne Boquel et Etienne Kern, enseignant respectivement à Paris-IV et à Paris-X, nous le racontent dans un livre délicieux, qui en dit long sur l'orgueil, la vanité et l'ego démesuré de nombreux littérateurs.
Chateaubriand ? C'est « un matamore de tragédie », selon Lamartine. Zola ? « Un incomestible pourceau », dit Léon Bloy. George Sand ? « Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde », assure Baudelaire, qui se demande « comment quelques hommes ont pu s'amouracher de cette latrine ».
Pourquoi tant de haine ? Parce que la haine « fait partie intégrant e de la condition de l'homme de lettres », affirment les auteurs. C'est, paraît-il, une loi intangible : « Les écrivains se construisent les uns contre les autres, et ce depuis que l'auteur de l'Odyssée, quel que soit son nom, a voulu faire mieux que celui de l'Iliade. » Appelez-la comme vous voulez : émulation, envie, jalousie... « La haine, quelque forme qu'elle revête, est au fondement de la création littéraire. Il n'est pas de confrère qui ne soit un adversaire potentiel. »
Attention, nous ne parlons pas d'aujourd'hui, où tout le monde s'aime...
Publié le 08/01/2009 - Modifié le 09/01/2009 - N°1895, Le Point, extrait
Je te hais, donc je suis...
Une édifiante histoire des médisances et de la cruauté en usage parmi les écrivains vient de paraître. De Hugo jusqu’à Proust-et au-delà...
C’est un principe paradoxal et infaillible : on ne hait bien, jusqu’à la fureur, que ce dont on se sent proche. C’est dire que les familles, les cénacles, les tribus sont meilleurs conducteurs de bile et de médisance que les ensembles disparates. Deux jeunes normaliens (50 ans à eux deux) viennent d’en administrer la preuve en déclinant cette hypothèse sur tous les registres du monde littéraire. Le résultat n’est pas triste : chez les écrivains-géniaux ou médiocres-, on se hait mieux qu’ailleurs. Et l’on y dispose à foison de l’éloquence, des théories, des lieux, des stratégies, des perfidies, qui aident-qui encouragent ?-les uns à vomir sur les autres.
23 juil. 2007, 7h00, Libé, extrait
Et si le gouvernement avait oublié de penser ?
Dans l'édition de lundi du journal «International Herald tribune», Bernard-Henry Lévy et Alain Finkielkraut raillent les propos de la ministre des Finances Christine Lagarde et les slogans du chef de l'Etat.
Campagne pour la Réunification Familiale
De source www.ccrweb.ca
Le problème du droit et des valeurs morales
Le problème du droit et des valeurs morales
de Kostas E. Beys
L'Harmattan, 2004, Col. Ouverture Philosophique
Présentation de l'éditeur, sur Amazon. L'auteur suit et, avec une approche critique, enregistre, dans le domaine de la philosophie morale et de la philosophie du droit, les inquiétudes des penseurs au cours d'un itinéraire de trois mille ans, c'est-à-dire depuis que les hommes ont pris conscience du mal qu'est l'injustice dans la vie en société. Le châtiment divin, la vengeance de la victime ou de ses proches, l'inéluctable nécessité naturelle du rétablissement du mal provoqué par l'injustice ainsi que, dans une autre dimension, le stigmate social de l'homme dénué de moralité, lorsqu'il transgresse les règles de la morale formelle sociale, sont les réflexes aussi bien primitifs qu'irraisonnables qui ont conditionné le comportement des hommes antérieurement mais aussi parallèlement à la grande conquête de la dialectique des règles de droit et de la dialectique du procès public devant des juges impartiaux.
L'essence de la justice, l'essence de l'équité, l'essence de la vertu et l'essence de la vertu pure sont les grandes questions philosophiques qui préoccupent ou devraient préoccuper, tout homme qui pense et tout citoyen digne de ce nom. Cette réflexion acquiert souvent les dimensions d'un conflit interne entre deux voix dans la même conscience : d'une part, la voix du possible dans le champ de la vie en société et, d'autre part, la voix du bien absolu, qui, lui, est en vigueur partout, ou devrait être en vigueur partout, comme le feu brûle en tout temps et en tout lieu.
Biographie de l'auteur. Kostas E. Beys est professeur émérite de Procédure civile à l'université d'Athènes, docteur en Droit (1966) et en Philosophie (1996).
P. 315
La charte France télévision
Préambule, de source http://charte.francetv.fr/
La liberté est le droit de faire
tout ce que les lois permettent.
Montesquieu
La liberté consiste à pouvoir faire
tout ce qui ne nuit pas à autrui.
Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen
Liberté et télévision publique
La loi relative à la liberté de communication dispose que « la communication audiovisuelle est libre ».
La loi sur la liberté de communication précise que « l’exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d’une part par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d’autrui, du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion et d’autre part par la sauvegarde de l’ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences du service public ». Principe fondamental de la réglementation de la communication audiovisuelle, la liberté trouve ses limites là où le législateur a jugé nécessaire de protéger des droits légitimes : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». La loi sur la liberté de la presse de 1881 a organisé la liberté d'expression en même temps qu'elle organisait les pouvoirs publics, l'enseignement, la citoyenneté. Elle reconnaît cette liberté comme nécessaire à la fondation et au fonctionnement d'une république démocratique.
Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
Le contradictoire en assistance éducative existe !
Extrait de la Lettre de Mélampous de juin 2001
Michel RISMANN, juge des Enfants à Lyon, délégué régional de l’AFMJF
Pour l'intégralité du texte, visiter www.afmjf.fr
[...] Les débats actuels sur le problème de l’accès des familles au dossier d’assistance éducative ont incontestablement le mérite de rappeler l’ambiguïté des dispositions actuelles de l’article 1187 du nouveau code de procédure civile, qui, tout en n’interdisant pas formellement la délivrance de copies aux avocats, ne le prévoit pas expressément pour autant.
On peut interroger aussi à juste titre les motifs juridiques invoqués par la Cour de cassation pour rejeter l’accès direct des parties à leur dossier : comment peut-on se prévaloir du fait que l’assistance d’un avocat qui peut consulter la procédure est une garantie suffisante du respect du contradictoire, alors que la présence du conseil n’est pas légalement obligatoire en cette matière.
[...] Pour certains, la procédure devant le juge des enfants opposerait les familles aux professionnels du travail social, engagés dans un véritable combat.
Dans ce type de scénario, l’égalité des armes est posée comme une exigence fondamentale, afin, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d’absolutisme social : sont là évoquées des pratiques inadmissibles de professionnels qui, non seulement refuseraient pour les familles une place identique à la leur, mais aussi les mépriseraient dans leurs écrits par des commentaires rapportés de façon approximative, hâtive, peu argumentée, avec un vocabulaire inapproprié ou inutilement blessant.
Cette présentation du travail social, délibérément provocatrice et dévalorisante pour les travailleurs sociaux ne reflète pourtant pas la pratique de terrain telle que nous la vivons dans nos cabinets.
Elle est surtout contraire aux principes organisant l’intervention des équipes éducatives dans le cadre judiciaire.
Tout d’abord, les professionnels du travail social ne sont pas, sauf le cas particulier du service gardien, désignés par la loi comme parties au procès.
Ils n’ont donc pas, effectivement, une place identique à celle des familles dans la procédure ; ils reçoivent de la loi en général et des magistrats en particulier, une mission spécifique (signaler une situation de danger, mener une investigation ou une action éducative en milieu ouvert ou dans le cadre d’un placement) qui leur donne une place particulière dans le dispositif : Acteurs certes, mais non parties. Ils n’ont donc pas le rôle “d’accusateurs publics”, qui revient de par la loi au ministère public, paradoxalement singulièrement absent des cabinets des juges des enfants. C’est en effet au procureur de la République qu’il appartient de demander, au nom de la société, des comptes aux parents sur la façon dont ils assument leurs responsabilités éducatives.
Une présence plus significative du parquet aurait pour conséquence une présence plus discrète, moins exposée des travailleurs sociaux, parfois perçus, à tort, comme les bras armés de l’ordre public familial.
[...] Autre idée en vogue, la procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyen-âgeuse.
Internet, koi kès ?
A visiter : http://www.internetsanscrainte.fr
L'enfant et son juge
L'enfant et son juge
la justice des mineurs au quotidien
Baranger, Thierry - Nicolau, Gilda
Hachette Littératures, Paris, collection Les docs, préface de Denis Salas
Parution : Avril 2008
Résumé sur www.laprocure.com. Le quotidien d'un juge pour enfants, composé de nombreuses histoires traversées par des rivalités de couples séparés, des secrets de famille étouffés, des croyances magiques dans le pouvoir des esprits... L'ouvrage évoque les audiences et les drames qui s'y révèlent et les blocages qui s'y dénouent, en insistant sur la nécessité d'une justice qui prend son temps, capable d'écoute comme d'autorité.
Le devoir de mémoire, nouvelle religion civile
28 janvier 2006 - Le Président de la République s’est enfin résigné à faire disparaître du droit français l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui enjoignait aux enseignants de faire état du rôle positif de la colonisation française.
Tribune
Le devoir de mémoire, nouvelle religion civile
Rue89 | Enseignant et chercheur | 18/02/2008 | 21H26, extrait
Nous voici donc arrivés au stade infantile du devoir de mémoire : comment peut-on refuser " ce cadeau de la mémoire" de milliers d’enfants morts dans la Shoah, s’offusque aujourd’hui Nicolas Sarkozy. Déjà, l’intention culpabilisante se fait jour. Le refus de satisfaire la demande de notre président ne peut qu’exprimer une belle et honteuse ingratitude.
Religion - Shoah : la proposition de Sarkozy fait débat
Les enseignants se disent choqués et les politiques partagés après l'idée du président de confier à chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant victime de la Shoah. Des syndicats soulignent, par exemple, le danger du "développement d'une certaine morbidité" chez certains enfants.
TF1-LCI - le 14/02/2008 - 19h13
Une démarche critiquée, une démarche saluée... La demande de Nicolas Sarkozy que chaque élève de CM2 perpétue la mémoire d'un des 11.000 enfants déportés de France et victimes de la Shoah a suscité jeudi de multiples réactions.
« L’INDUSTRIE DE L’HOLOCAUSTE », de Norman Finkelstein
Ambiguïtés
Archives — Avril 2001, Le Monde diplo, chapeau et conclusion
L’ART du pamphlet est ingrat. A écrire court, on risque la superficialité. La verve polémique pousse au dérapage verbal. Et, pris dans la logique d’une querelle, il arrive qu’on déraille sur le fond. Autant de caractéristiques auxquelles n’échappe pas, hélas, le petit livre ambigu de Norman Finkelstein.
[...] Nombre de chercheurs, et notamment en Allemagne, s’efforcent, archives en main, d’approfondir et de rénover l’approche du génocide nazi. Leurs travaux sont presque inconnus en France. Que Norman Finkelstein les ignore également a de quoi surprendre. Car à l’imposture des manipulateurs comme des négationnistes, il n’est en définitive qu’une réponse : l’histoire.
Communiqué de presse
Note No. 6061, 29 janvier 2007, www.un.org, extrait
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York
Note aux correspondants
L’ONU LANCE UN SITE INTERNET DE DOCUMENTATION SUR L’HOLOCAUSTE
À l’occasion de la deuxième commémoration annuelle de la Journée internationale en mémoire des victimes de l’Holocauste, qui se déroulera le 29 janvier, le Département de l’information des Nations Unies lance aujourd’hui un site Internet de documentation à l’intention des enseignants et des États Membres de l’ONU pour les aider dans l’organisation de programmes éducatifs sur la Shoah.