Un bug ? » |
A l'attention du chef de l'Etat et de son Ministre de la Justice
Un petit ajout, du 31 octobre, pour la génèse de cette histoire, avec des extraits d'un autre arrêt rendu par Versailles, en 2006. La composition de la Cour n'était alors pas la même qu'en mai 2009.
L'issue de cette histoire aurait-elle pu être différente si j'avais su résister mieux à toutes ces ingérences, à toutes ces pressions, « contrariétés » ou interférences, notamment les pressions de la Dass, l'ASE des Hauts de Seine, avec les tantes maternelles de Justine, puis de la justice, le juge pour enfant de Nanterre ainsi que des professionnels de l'OSE France ? Après onze longs mois d'insistances ou de harcellement socio-judiciaire, « d'aide à l'enfance », et après « une faiblesse » momentanée qui sera « opportunément qualifiée de dépression », Justine a été placée à Taverny, dans la MECS de l'OSE France. La suite de l'histoire est connue.
Comme Justine ne pouvait surmonter seule un conflit de loyauté, toutes nos relations entre elle et nous, sa famille naturelle, ont donc finalement été purement et simplement interdites par le juge pour enfant de Nanterre, depuis début novembre 2005. Ca plaisait à la famille maternelle ainsi qu'aux travailleurs sociaux ; ils n'ont jamais ocntesté les mesures des juges, jamais fait appel ; le pasteur d'Uhrwiller n'avait même ensuite que très peu de disponibilités pour répondre présent lorsque la cour d'appel le convoquait... Aucune relation, pas même un banal point rencontre pour parent criminel ou pour parent incestueux, ni la moindre communication (téléphonique, électronique, pigeons voyageurs...). Cet interdit pour pestiféré a été maintenu de novembre 2005 à juillet 2009. Car après juin 2008, il y a bien eu un hiver, puis un printemps 2009, plus nuancés, et enfin, un été 2009, avec des vacances en famille.
Mais en juin 2008, le juge Xavier Serrier s'était lâché. Comme ce même magistrat s'était déjà mangé deux sommations de juger et qu'ils savait que la procédure de prise à partie allait suivre, je me demande s'il était crédible... de mes notes, de juillet 2008 : « Attendu que Justine confirmait que les relations avec son père s'étaient dégradées à l'arrivée de sa nouvelle compagne ; elle mentionnait à nouveau des violences et des brimades qui étaient réfutées par M.KANT ; elle reprochait à son père de l'avoir "déposée" en foyer et de ne pas lui avoir donné de nouvelles pendant cette période ; » une version et des motivations étranges qui semblaient alors à nouveau s'inspirer de calomnies voire de parjures, notamment de ceux produits par les travailleurs sociaux de l'OSE France. Le pasteur a-t-il placardé des jugements tel que celui de juin 2008 dans sa paroisse ou dans son village ? En a-t-il parlé à quelqu'un ?
En 2003, la Dass du 9-2, la brigade des mineurs puis l'OSE France ainsi que le proc' du même coin ont mis leur nez dans ces dossiers. Il n'y a pas eu la moindre suite, pas de correctionnelle, nada. C'est un peu comme ma fabuleuse « maison à Rambouillet », elle n'a jamais existée que dans l'imaginaire de Carole Bulow, la tata de la Dass, l'une des deux tantes maternelles de Justine. Le juge des tutelles d'antony a bien cherché, fouillé je pense, et n'a rien trouvé ; je n'ai jamais pu le faire valloir à Nanterre ou à Versailles. Cette tante m'avait « accusé », « dénoncé ». Je pense que des juges cherchent toujours cette magnifique maison... Un jour, il faudrait enseigner aux magistrats professionnels que dans ce pays, primerait la présomption d'innoncence ; ce dimanche 10 octobre 2010, à Blois, aux 13ième rendez-vous de l'Histoire, le procureur Varin nous a beaucoup bercé parlé de présomption d'innocence ; il insistait.
En juin 2008, des caméras me suivaient au tribunal, pour l'audience de Xavier Serrier et pour France 2, Faits divers, le mag. Du reportage diffusé par France 2, il y a plus de deux 2 ans déjà : « En 2003, Bruno est soupçonné par les services sociaux de maltraitance envers sa fille. Mais Bruno a-t-il vraiment maltraité Justine ? Pour le savoir, nous avons posé la question aux services sociaux et à la famille d'accueil de la jeune fille. Ils ont refusé de nous répondre. Le tribunal pour enfant saisit du dossier a refusé lui aussi de nous répondre. Personne ne nous a permis d'approcher Justine qui a aujourd'hui 15 ans. » Elle a maintenant quasi 18 ans. Il y a peu, j'écrivais qu'à mon avis, le ministère public va rester éternellement aphone, il n'a rien à répondre à ces caméras, et le pasteur ne dira rien non plus. Mais que dis-je, « ces caméras » ; les caméras se sont vaporisées
Me voilà donc encore une fois « soupçonné » ou même « accusé » et « présumé coupable » par des juges... mais juste à huis-clos, en catimini, dans le cadre d'une affaire « d'ordre privé » ? « Circulez, 'y a rien à voir », confirmera la chancellerie. « Allez voir les juges et à Versailles, si nous y sommes », me lancera sous peu le château, en réponse à ma dernière lettre ouverte ? Pour Petrella, et selon des rumeurs, le château semblait avoir fait l'effort.
Récemment, en décembre 2009, les juges de Versailles se demandaient ce qui avait pu se passer à la fin de l'été 2009. Justine avait alors à nouveau rejoint sa famille maternelle. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que Justine se remette à exprimer encore une fois « des récriminations à l'encontre de son père ». On me réserverait à présent les assises ou un quelconque jury populaire, dans un entresol, à la dérobée ? Je ne le pense pas, les juges de Versailles, des mythographes, ne se sont une fois encore emparés que de vent, de foutaises, de palabres. Depuis quelques temps, mes droits de visite dont mes filles auraient pu profiter, au delà de l'été 2009, sont donc à nouveau suspendus, aujourd'hui « réservés » pour être plus précis. Je n'insiste plus pour faire rétablir ces droits car la suite serait à nouveau beaucoup trop conflictuelle dans les prétoires ainsi qu'avec les travailleurs sociaux ; nous avons définitivement tourné cette page.
L'été 2009 s'est assez bien déroulé, en famille, banalement, comme ça peut se dérouler dans n'importe quelle famille, avec une ado de 16 ans et une plus petite, de 7 ans. Par le passé, je démontrais aussi régulièrement qu'auprès de nous, Justine pouvait trouver des conditions suffisantes à son épanouissement. Encore de ce même arrêt de 2006 :
Aujourd'hui, je crois qu'il n'y a plus lieu d'insister, je l'ai assez souvent fait par le passé, en vain. Chez nous, Justine aurait pu grandir et s'épanouir mais les juges n'ont jamais rien voulu entendre. Evidemment, Justine étant placée chez ses tantes maternelles, les travailleurs sociaux ont du travail. « Justine en profite ».
Si Justine était rentrée ou si elle était restée chez nous, à la maison, nous aurions certainement pu nous passer très vite d'éducateurs, de parasites du social, de relations parents-enfants. La petite soeur de Justine n'a d'ailleurs pas d'éducateur, elle n'en même a jamais eu... et s'est toujours très bien portée ; cette situation a, à elle seule, souvent pu vexer des juges et des travailleurs sociaux. Ici, à Bagneux, ça pousse bien, tandis qu'à l'OSE, puis en Alsace, avec l'ARSEA et le pasteur, tout est à chaque fois parti en vrille...
Evidemment, mes deux filles sont nées d'unions différentes. Ma cadette n'a pas les mêmes tantes maternelles.
Dans cet arrêt de 2006, on peut encore constater que pour motiver leurs choix ou décisions, Maître Roughol et les travailleurs sociaux de l'OSE se sont ici tout simplement emparés d'un concept abscon, mou, parfois parfaitement creux et souvent très fortement politisé (« c'est pas du tout politique », rabachera MAM... qu'elle aille donc écouter Marie-Thérèse, en bas de cette même page : « j'vous jure, j'ai jamais couché avec un garçon »), cet alibi généralisé qui permet, voire encourage toutes les pratiques... y compris les plus abjectes : « l'intérêt de l'enfant ».
En 2006, le ministère public avait requis la confirmation, comme d'habitude dans ces prétoires de Versailles. Et comme systématiquement, en 2006, Versailles a confirmé. Récemment, j'ai cependant perçu des changements. J'ai le sentiment que la cassation n'a jamais suivi le ministère public - en droit ; pour le fond, c'est évidemment à rediscuter à Versailles.
D'ici quelques temps, des juges vont vouloir ou devoir motiver mieux et, par exemple, caractériser au moins le danger qu'aurait encouru le « psychisme » de ma fille aînée, si elle avait eu plus de relations avec nous, sa famille naturelle ? Je ne crois pas au DIEU du pasteur d'Uhrwiller, je me contrefout de ses dogmes et diktats, c'est grave ? Mes discours et écrits pouvaient-ils vraiment à ce point nuire à l'adhésion ou compromettre l'endoctrinement de ma fille Justine dans la secte matrifocale et parricide d'Isabelle Clementz ?
Peu avant la cassation, en juin dernier, la deuxième chambre civile a elle aussi décidé de ne plus suivre le ministère public, voir « Avant dire droit », Versailles convie le pasteur d'Uhrwiller. En juillet 2009, pour ces fameuses vacances d'été en famille, le ministère public n'avait pas émis d'avis particulier. Dans le dossier du juge pour enfant, je n'avais alors lu que « vu ». En juillet 2009, le juge pour enfant de Nanterre ne suivait pas le pasteur et nous accordait donc ces vacances en famille. La décision de juillet 2009 nous accordait aussi des droits d'hébergement et de correspondance ; mais dès la rentrée scolaire 2009, la décison du juge pour enfant de Nanterre devenait donc inexécutable. J'en avais parlé, à la cour d'appel de Versailles, en décembre 2009 - voir L’exécution d’un jugement ou arrêt. En janvier 2010, la cour d'appel n'avait cependant à nouveau fait que confirmer encore le jugement de juillet 2009 ; ayant beaucoup mieux à faire dans la vie, j'ai fini par jeter l'éponge. Aujourd'hui, le pasteur Clementz et l'ARSEA n'en font plus qu'à leurs têtes.
7 commentaires
Xiaobao : "pas un sujet à aborder"
AFP, 04/11/2010 | Mise à jour : 19:25, extrait
La vice-ministre chinoise des Affaires étrangères, Fu Ying, a estimé aujourd'hui que le sort du dissident prix Nobel de la paix 2010 Liu Xiaobo, emprisonné depuis 2009, n'était "pas un sujet à aborder entre la Chine et la France", au premier jour de la visite du président chinois Hu Jintao.
"Ce n'est pas un sujet à aborder entre la Chine et la France. Liu a violé la loi et a été condamné", a estimé Mme Fu devant la presse, à l'issue des premiers entretiens entre Hu Jintao et Nicolas Sarkozy.
Courrier n° 1A04801983128 (Lettre recommandée AR) :
Distribué par NANTERRE (92000) le 02/11/2010.
Le courrier a été remis contre signature du destinataire (ou de son représentant dûment mandaté).
Monde
Publié le 04/11/2010 à 12:43, Le Point.fr
CLASSEMENT FORBES
Le président chinois Hu Jintao, personnalité la plus influente du monde
A lire sur http://www.lepoint.fr/monde/le-president-chinois-hu-jintao-personnalite-la-plus-influente-du-monde-04-11-2010-1258176_24.php
AFP, 05/11/2010 | Mise à jour : 19:39
Nicolas Sarkozy a affirmé à la presse avoir parlé des droits de l'homme avec son homologue chinois, ajoutant qu'il n'y avait "pas de tabous" sur cette question, aujourd'hui à Nice, au deuxième jour de la visite d'Etat de Hu Jintao en France.
L'Express juge l'intervention de Nicolas Sarkozy
Par LEXPRESS.fr, publié le 16/11/2010 à 23:40, extrait
[...] Le flop. Ou plutôt le lapsus :"Ma détermination n'a rien changé." Le président voulait probablement dire que sa détermination était intacte, mais son lapsus sonne comme un aveu inconscient d'échec.
De source http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-express-juge-l-intervention-de-nicolas-sarkozy_937348.html
Nicolas Sarkozy à la télévision : la route vers 2012 tracée en 90 minutes
mercredi 17.11.2010, 05:09 - La Voix du Nord, extraits
> La justice. Nicolas Sarkozy va demander au gouvernement de conduire une « réforme de la justice pour rapprocher la justice des citoyens », avec notamment la participation des citoyens, au côté du juge, aux décisions de libérations conditionnelles : « Il y a eu beaucoup d'incompréhension ces derniers temps. »
> Le lapsus. « La réforme des retraites a été adoptée il y a quinze jours, le Conseil constitutionnel l'a validée un jeudi (...), je suis ensuite parti en Corée pour le G20, je suis rentré samedi matin, le remuemaniement (sic) a été organisé dans le week-end et le gouvernement sera au travail lundi matin. »
De source http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2010/11/17/article_nicolas-sarkozy-a-la-television-la-route.shtml
AFP, 17/06/2011 | Mise à jour : 21:43
Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, affirme que Nicolas Sarkozy "a été un grand président de crise", et que "l'histoire lui rendra justice sur ce point", dans une interview au Nouvel Observateur, daté du 15 au 21 juin.
"Contrairement à ce qui s'est passé en 1995, et dont je garde une profonde déception, Nicolas Sarkozy a eu la détermination et le courage, dans des conditions dramatiques, de rompre avec le laisser-faire et le laisser-aller qui, depuis trente ans, minaient notre démocratie", affirme M. Guaino. Henri Guaino a été le concepteur de "la fracture sociale", dont Jacques Chirac, élu la première fois président en 1995, avait fait son credo.
Le conseiller spécial ajoute qu'il ne voit "personne d'autre ayant la même détermination et le même courage" que Sarkozy. "Donc, s'il est candidat" à la présidentielle de 2012, "je serai à ses côtés", ajoute-t-il.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/17/97001-20110617FILWWW00615-sarkozy-un-grand-president-de-crise.php