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Education : Darcos exclut à nouveau tout retrait de ses réformes
PARIS (Reuters) - Après une grève globalement réussie jeudi dernier dans l'Education, le gouvernement est confronté à une nouvelle semaine tendue sur le front social, avec en point d'orgue une journée d'action jeudi dans le public et le privé pour la défense des retraites.
LA ROCHELLE (AFP) - Les pêcheurs de la côte atlantique, excédés par la hausse continue du prix du gazole, bloquaient dimanche l'accès à trois ports et aux dépôts de carburant de La Rochelle, dans l'attente d'une réunion mercredi avec le ministre de la Pêche, Michel Barnier.
Une quarantaine de pêcheurs ont bloqué dans la soirée l'accès aux trois dépôts de carburant du port de la Pallice à La Rochelle, qui alimentent les stations-service et les supermarchés du Centre Ouest, avec l'intention de maintenir ce blocage jusqu'à mercredi.
PARIS (AP) - Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a de nouveau exclu dimanche soir tout retrait de ses réformes du système scolaire, quelle que soit l'ampleur des manifestations contre la politique éducative du gouvernement.
M. Darcos s'exprimait trois jours après la grève unitaire des fonctionnaires et quelques heures après la manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers d'enseignants (20.000 selon la police, plus de 45.000 selon les organisateurs) à Paris contre les suppressions de postes et la généralisation du service minimum en cas de grève.
"Quelle que soit la dimension des manifestations et leur aspect rituel, quelle que soit leur importance même, jamais elles ne l'emporteront sur la légitimité démocratique de ce gouvernement qui a reçu mandat de réformer", a-t-il souligné au cours du Grand Rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Rappelant qu'"il y a quand même 1,2 million de personnes qui travaillent à l'Education nationale, il a souhaité "faire une distinction entre nos personnels, nos enseignants, nos professeurs, tous ceux qui au quotidien sont dans les classes, et l'appareil institutionnel syndical", qu'il a assuré toutefois ne pas "chercher à mépriser".