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Géorgie : une opération « sage et belle »
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a loué aujourd'hui la réaction "calme, sage et belle" de la Russie dans le conflit avec la Géorgie, en rencontrant à Sotchi son homologue russe Dmitri Medvedev.
M. Loukachenko a répété à plusieurs reprises ses compliments. M. Medvedev, a-t-il dit, a "manifesté de la sagesse face à l'agression".
"C'était une réaction discrète et calme. La paix a été instaurée pour très longtemps dans la région", a dit le président bélarusse.
"C'était calme, sage et beau", a-t-il poursuivi, estimant que les pays occidentaux n'en auraient pas été capables.
Géorgie : une opération "sage et belle"
Source : AFP, 19/08/2008
IGOÏETI (AFP) - Moscou et Tbilissi ont donné un signe de détente en échangeant mardi leurs prisonniers, mais l'incertitude demeure sur un retrait militaire russe de Georgie à laquelle l'Otan réunie d'urgence à Bruxelles devrait réaffirmer son soutien.
MINSK (AFP) - Le prisonnier politique bélarusse le plus connu, l'opposant Alexandre Kozouline, est sorti de prison samedi, a indiqué à l'AFP sa fille, alors qu'une agence de presse indiquait qu'il avait été gracié par le chef de l'Etat, une information qu'il n'a pas été possible de confirmer.
M. Kozouline a quitté la prison et doit rentrer chez lui, a déclaré sa fille Olga.
"Nous ne savons pas ce qui s'est passé ni dans quelles conditions il a été relâché, mais il rentre chez lui, c'est sûr, et j'espère qu'il y restera longtemps", a ajouté Olga Kozoulina.
L'opposant, ancien candidat de l'opposition à la présidence, doit assister lundi aux obsèques de son beau-père, puis donner une conférence de presse, a indiqué son service de presse.
L'agence Interfax a cité un fonctionnaire non identifié pour indiquer que M. Kozouline avait été gracié par le président Alexandre Loukachenko vendredi.
La présidence bélarusse s'est refusée à toute déclaration à ce sujet, tout comme la direction de la prison où l'opposant était détenu.
M. Kozouline avait été arrêté en 2006 après avoir organisé des manifestations de protestation contre la victoire électorale de M. Loukachenko, accusé par Washington d'être "le dernier dictateur d'Europe".
Sa libération a été imposée par l'Occident et notamment par les Etats-Unis qui a infligé des sanctions économiques au Bélarus, alors que M. Loukachenko cherche à améliorer son image avant les élections législatives prévues le 28 septembre prochain.