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Valérie Garbani déclare avoir retrouvé un équilibre
Neuchâtel: Valérie Garbani réélue
info.rsr.ch, 28 avril 2008
La présidente socialiste de la Ville de Neuchâtel, Valérie Garbani, conserve son siège à l'exécutif. Ses écarts de conduite, liés à des problèmes personnels, semblent avoir suscité davantage de sympathie que de méfiance.
NEUCHÂTEL - Interview
Valérie Garbani: «J'ai retrouvé un équilibre»
Le Matin Bleu, le 13 août 2008, extrait
Le procureur général Pierre Cornu a en effet condamné hier l'élue socialiste pour menaces et injures contre deux policiers venus la déloger de l'appartement d'un ami, des faits qui remontent au 13 avril dernier. Pour mémoire, Valérie Garbani - 1,9‰ d'alcool dans le sang ce soir-là - avait traité ces agents de «connards».
La politicienne «rock'n'roll» n'a pas contesté l'ordonnance pénale qui prévoit encore une amende de 4500 francs avec sursis pendant deux ans. Et son ami a retiré sa plainte pour violation de domicile.
Malgré la vive polémique que cet épisode avait suscitée, la socialiste a été réélue le 27 avril dernier, promettant de ne plus faire d'esclandre et de se soumettre à une thérapie. Une promesse tenue jusqu'ici.
Valérie Garbani écope d’une peine pécuniaire et d’une amende avec sursis
TDG, 13/8/2008
JUSTICE
La conseillère municipale de la Ville de Neuchâtel a été condamnée pour les insultes et les menaces qu’elle avait proférées contre des policiers alors qu’elle était ivre.
Valérie Garbani paye ses frasques du printemps dernier. La socialiste a été condamnée à une peine pécuniaire et à une amende de 400 francs pour avoir insulté et menacé deux agents de police au centre-ville de Neuchâtel en avril dernier. La municipale se trouvait alors en état avancé d’ébriété.
La peine de trente jours-amende à 150 francs par jour, soit un total de 4500 francs, est assortie d’un sursis de deux ans, a annoncé hier le Ministère public. Le jugement est entré en force, la conseillère communale n’ayant pas fait opposition dans les délais légaux. Par contre, aucune suite n’a été donnée aux accusations de violences domestiques et de violation de domicile, les plaintes ayant été retirées. Les conditions d’une poursuite d’office n’étaient pas remplies.
Brillamment réélue le 27 avril dernier à l’Exécutif de la Ville de Neuchâtel, Valérie Garbani a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois. A dix jours des élections, la socialiste avait en effet été conduite au poste de police alors qu’elle était complètement ivre. Elle avait alors copieusement insulté et menacé les agents de police. Elle avait justifié ses écarts par les violences domestiques qu’elle disait subir.
Dernier avertissement
En juin dernier, elle avait à nouveau attiré l’attention, en appelant à l’aide depuis une fenêtre de son domicile, au centre-ville. Elle disait avoir été frappée par son compagnon. La socialiste avait été avertie par l’Exécutif de Neuchâtel. Elle a en outre obtenu un dernier sursis de la part du comité du Parti socialiste de la Ville de Neuchâtel qui lui a réitéré sa confiance, à la condition qu’elle mette un terme définitif à ses manifestations publiques relevant de sa vie privée.
(lau/agences)
NEUCHÂTEL - VALÉRIE GARBANI
A quoi joue Valérie Garbani?
Samedi dernier, à 8 h du matin, Valérie Garbani a hurlé en petite tenue à sa fenêtre. La police parle de «tapage» alors que l'élue dit avoir appelé à l'aide à cause des violences domestiques dont elle est victime. Les deux versions ne collent pas...
Le Matin, le 16 juin 2008
«Je démissionnerai d'ici à la fin de l'année si je n'arrive pas à remettre de l'ordre dans ma vie privée.» Pourquoi Valérie Garbani en est-elle à nouveau arrivée là? Samedi dernier, à 8 heures du matin, elle a hurlé, en petite tenue, à la fenêtre de son appartement. Evidemment, après les frasques de la conseillère communale neuchâteloise, la nouvelle a vite fait le tour de la ville. Et, hier matin, L'Express relatait la dernière frasque en date de l'élue socialiste.
Pour la police cantonale, l'affaire est claire. Des passants de la rue piétonne ont appelé les agents. Qui, arrivés sur place, ont demandé à l'élue d'«arrêter de vociférer». En résumé: il s'agissait d'«un tapage, juste un incident mineur».
Le problème, c'est que la version de Valérie Garbani ne colle pas. La conseillère communale prétend avoir crié à l'aide par sa fenêtre. Elle était paniquée. Elle venait de se faire réveiller par les coups que son compagnon lui infligeait. Le même compagnon qu'elle avait déjà accusé de violences domestiques à son encontre avant sa réélection.
«Cessez de vociférer!» Est-il vraiment possible que la police réponde cela à une femme qui appelle à l'aide à sa fenêtre? Les forces de l'ordre ont-elles pu agir à tel point avec légèreté? Ou l'une des deux versions est-elle inexacte?
La police reste laconique
Hier, Valérie Garbani a fait savoir qu'elle ne répondrait à aucune question. Elle a enchaîné les séances de travail et une visite chez le médecin.
De son côté, la police est restée très laconique, même si Pascal Lüthi, le porte-parole de la police cantonale, précise: «Une fois sur place, nous n'avons dû mettre fin à aucune bagarre.» Cela veut-il dire que Valérie Garbani n'a pas été frappée? «Ces circonstances restent à être déterminées», répond le policier. Y aurait-il une enquête en cours? «Je n'ai pas à vous répondre», affirme Pascal Lüthi.
Mais, au fait, est-ce que Valérie Garbani criait vraiment à l'aide? Là encore, no comment. Selon nos sources, pour certains témoins, oui, pour d'autres, elle tenait des propos totalement incompréhensibles. A-t-elle subi un test d'alcoolémie? «Les actes d'enquête ont été effectués au domicile de Valérie Garbani et ne relèvent donc pas du domaine public mais de la sphère privée», répond la police.
Il reste cependant un point central: les violences conjugales sont poursuivies d'office. Autrement dit, la police n'aurait pas dû repartir sans embarquer le cogneur présumé avec elle. Ce d'autant plus que l'élue parle de ces violences depuis des mois dans les médias. A la place, les agents se sont contentés de faire refermer la fenêtre... Ce fameux samedi, aucune plainte n'a été enregistrée par les agents: ni pour tapage ni pour violence.
Avec ce nouveau scandale lié à ses problèmes personnels, Valérie Garbani se met en porte-à-faux avec ses engagements formulés peu avant les élections communales d'avril. Tout en admettant ses écarts de conduite, elle s'était déclarée alors en mesure de régler ses problèmes de couple et de changer de comportement. Depuis, elle n'est plus apparue avec un verre de vin ou de bière à la main. Même lors de la fête nationale portugaise, célébrée au bord du lac entre deux matches de l'Euro, elle n'a bu que de l'eau...
L'ACTUALITE EN CONTINU
Le Temps | Nouvelles suisses | Article
Valérie Garbani condamnée pour insultes et menaces
Le Temps, 13/8/2008, extrait
Cris à la fenêtre
Un autre rapport de police est parvenu au Ministère public après une intervention au domicile de Mme Garbani le samedi matin 14 juin, lorsqu'elle criait en petite tenue à sa fenêtre, victime de coups reçus de la part de son compagnon.
Lors de l'intervention, les agents n'ont pas enregistré de plainte. Personne n'a dénoncé le scandale public, pas plus que Valérie Garbani n'a porté plainte contre l'auteur des coups. Ce dernier est le compagnon dont la conseillère communale avait déjà évoqué le comportement violent.
Mme Garbani a fait diverses déclarations au sujet de violences domestiques, rappelle le Ministère public neuchâtelois. Le 19 juin, elle a indiqué au procureur général qu'elle renonçait à déposer plainte. De plus, la condition du ménage commun n'étant pas réunie, ces violences ne sont pas poursuivies d'office.
La condamnation de la conseillère communale concerne donc uniquement les faits survenus le 13 avril. Mme Garbani n'ayant pas fait recours contre l'ordonnance pénale, elle a valeur de jugement définitif.
Fuites
Les écarts de conduite de la conseillère communale avaient été rendus publics après des fuites dont s'est rendu coupable un policier municipal. Celui-ci a été identifié et suspendu. La procédure ouverte à son encontre pour violation du secret de fonction est toujours en cours.
Valérie Garbani condamnée pour insultes et menaces
13.08.2008, sur RFJ
La conseillère communale neuchâteloise Valérie Garbani a été condamnée pour ses insultes et ses menaces contre deux agents de police. Elle écope de 30 jours-amende à 150 francs avec sursis de deux ans, et devra s'acquitter de toute façon de 800 francs.Ces derniers correspondent à une amende ferme de 400 francs et aux frais de cause du même montant, a communiqué le Ministère public neuchâtelois. Le procureur général n'entamera en revanche pas de poursuite suite à d'éventuelles violences domestiques.