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Vers une pérénisation de l'existence de la Miviludes ?
La lutte anti-sectes est confiée à un partisan de la "ligne dure"
LE MONDE | 24.09.08 | Extrait
L'ancien député (UMP) du Rhône, Georges Fenech, a été nommé, mardi 23 septembre, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) par le premier ministre, François Fillon.
M. Fenech n'est pas un nouveau venu dans le monde organisé de la lutte anti-sectes en France. Il fait partie de la dizaine de députés de droite et de gauche spécialistes du sujet et tous tenants d'une ligne dure à l'égard des mouvements potentiellement sectaires. M. Fenech, qui prendra ses fonctions le 1er octobre, s'inscrit dans la continuité de son prédécesseur, Jean-Michel Roulet, dont il juge l'action "ferme et équilibrée", alors que certains chercheurs et experts de la lutte anti-sectes en ont contesté les méthodes.
Dans un rapport remis à M. Fillon, le nouveau président souhaite pérenniser par une loi l'existence de la Miviludes, dont la disparition a été parfois évoquée. Il entend "accroître ses moyens" pour le recueil d'informations et la formation des agents publics au risque sectaire. Il envisage également d'instaurer des cellules de spécialistes (psychologues, membres de la Miviludes et éventuellement chercheurs) afin d'aider les enquêteurs et de mieux entourer les victimes. En revanche, alors que M. Fillon avait demandé en février "une actualisation de la liste des organisations considérées comme sectaires", M. Fenech estime qu'une telle liste "n'est ni opportune ni efficace car le mouvement sectaire est diffus et mouvant".
CRIMINALITE.
Les braquages éclairs explosent dans la capitale
leparisien.fr | 24.09.2008, extrait
Les braquages de petits commerçants ont bondi de 76 % à Paris depuis janvier. Un phénomène aussi inquiétant que difficilement maîtrisable.
QUELQUES dizaines d’euros dérobés dans le tiroir-caisse d’une supérette, un pistolet pointé sur la tempe d’un buraliste pour une poignée de billets, un présentoir de bijoux vidé en quelques secondes sous les yeux d’un commerçant impuissant. On est loin, bien loin du casse du siècle, minutieusement préparé par des gangsters chevronnés. ...