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L'affaire du Scooter : relaxe de Jean Sarkozy
Scooter: relaxe de Jean Sarkozy
Source : AFP
29/09/2008 | Mise à jour : 13:40 | Commentaires 3 .
Accusé d'avoir percuté un automobiliste alors qu'il roulait à scooter, le fils cadet du président de la République et conseiller général des Hauts-de-Seine (UMP), Jean Sarkozy, a été relaxé aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Paris.
PARIS (AP) - Le conseiller général UMP des Hauts-de-Seine, Jean Sarkozy, a été relaxé lundi par le tribunal correctionnel de Paris qui le jugeait pour "délit de fuite". En revanche, le plaignant a été condamné à verser 2.000 euros de dommages et intérêts au fils cadet du président de la République pour "procédure abusive".
"Je savais que la justice était inégale, mais de là à se faire condamner à 2.000 euros pour procédure abusive, c'est surréaliste!", a réagi M'Hamed Bellouti, très abattu. "Je savais qu'il était au-dessus des lois, Jean Sarkozy, mais à ce point... C'est inquiétant pour la Justice et pour la République", a-t-il ajouté, expliquant qu'il réfléchissait à faire appel.
"On n'a jamais fait dire autre chose que de dire que c'est un dossier vide", a souligné pour sa part Me Thierry Herzog, l'avocat de la famille Sarkozy. "La justice a fait ce qu'elle devait faire, la justice est la même pour tous", a-t-il ajouté en estimant qu'on "ne peut pas accuser de manière téméraire".
Le 10 octobre 2005, M. Bellouti se faisait emboutir sa voiture place de la Concorde par un scooter qui prenait la fuite. Il notait l'immatriculation du deux-roues, avant de contacter son assureur qui écrivait alors à son propriétaire en janvier 2006. Sans nouvelle de sa part un mois plus tard, il portait plainte, mais celle-ci sera égarée. M. Bellouti a dit n'avoir appris que par la suite l'identité du conducteur.
Au moment des faits, "j'étais vraisemblablement en train de suivre des cours", a expliqué Jean Sarkozy lors de son procès en juin. Il a toujours nié son implication dans cet accident. Le plaignant ne demandait que le remboursement des 260 euros de dégâts et 4.000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
Le parquet avait estimé que le délit n'était pas constitué et requis la relaxe de Jean Sarkozy, âgé de 22 ans.