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Au Synode, le rabbin Cohen évoque le poids du passé
PROCES
Prise illégale d'intérêts : Huchon reconnaît "une attitude de déni"
NOUVELOBS.COM | 08.10.2008 | 12:43
Le président socialiste de la région Ile-de-France, jugé en appel avec sa femme pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de plusieurs marchés publics, a avoué n'avoir "pas vu l'illégalité des faits" et s'être "blotti dans une attitude de déni" en première instance. [...] "Je regrette mon attitude de fermeture" et "j'avoue n'avoir pas vu l'illégalité" des faits, a déclaré mercredi le responsable politique devant la cour d'appel de Paris, assurant que son épouse avait "fait le travail, payé au tarif syndical" et qu'"il n'y avait eu aucun préjudice pour la collectivité, aucun favoritisme". A l'époque, "j'ai été l'objet d'une dénonciation anonyme très agressive", suivie "de perquisitions très médiatisées", a-t-il encore raconté aux magistrats de la 9e chambre.
07/10/2008 17:12, la-croix.com, extrait
Le fondamentalisme biblique ronge l’Afrique
Les pères synodaux ont écouté les témoignages provenant notamment du continent noir
« La prolifération cancéreuse des sectes en tout genre et aux motivations les plus douteuses a de quoi inquiéter les pasteurs de l’Église. » Mgr Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, s’est d’emblée attaqué à l’un des problèmes qui ronge le catholicisme en Afrique : le fondamentalisme des interprétations du texte biblique, alors que, a-t-il dit, une juste compréhension de la Parole de Dieu requiert des critères précis, qui doivent empêcher une lecture totalement subjective. L’Europe n’est d’ailleurs pas à l’abri, et pour la France, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque d’Albi, a rappelé que « la Bible y est parfois abordée de manière fondamentale », ou alors à la manière d’une chronique historique ou d’un traité de morale.
Un synode pour la parole de Dieu
Un dossier de la Croix
07/10/2008 19:40, la Croix, extrait
Au Synode, le rabbin Cohen évoque le poids du passé
Le grand rabbin de Haïfa, invité lundi 6 octobre à présenter la place de la Bible dans le judaïsme, a fait une allusion au silence de Pie XII
Un rabbin devant le Synode : une première. Lundi soir 6 octobre, devant Benoît XVI et les 253 pères synodaux, le grand rabbin de Haïfa, Shear-Yashuv Cohen, n’a pas mâché ses mots pour rappeler « la longue, dure et douloureuse histoire de la relation » entre l’Église et la Synagogue. « Nous ne pouvons pas oublier le fait douloureux que de nombreuses personnes, y compris des grands leaders religieux, ne se soient pas élevées pour sauver nos frères et qu’ils aient choisi de garder le silence », a-t-il déclaré, sortant de son texte. « Nous ne pouvons pas pardonner et oublier cela et j’espère que vous le comprenez. »
La mémoire de Pie XII défendue par le Vatican, célébrée jeudi par Benoît XVI
LEMONDE.FR avec AFP | 08.10.08 | 18h21, extrait
Le journal du Vatican a pris mercredi la défense de la mémoire du pape Pie XII dont l'attidue face à la Shoah reste un objet de controverses alors que Benoît XVI doit célébrer jeudi une messe pour le 50e anniversaire de sa mort.
08/10/2008 20:24, la Croix, extraits
La béatification de Pie XII suscite toujours des polémiques
Benoît XVI doit présider jeudi 9 octobre une messe pour les cinquante ans de la mort du pape Pacelli
Il y a cinquante ans, Golda Meir, alors ministre des affaires étrangères d’Israël, saluait la disparition de Pie XII comme celle d’« un des grands serviteurs de la paix ». Aujourd’hui, venu d’Israël, c’est un rabbin, Shear-Yashuv Cohen, qui, invité au Synode des évêques, critique durement le « silence » du pape Pacelli durant la Seconde Guerre mondiale et exprime son incompréhension face à la commémoration prévue à Rome jeudi 9 octobre.
En réalité, en célébrant jeudi le cinquantenaire de la mort de Pie XII, Benoît XVI ne fait qu’honorer logiquement un prédécesseur qui a indéniablement laissé un riche héritage. Mais l’événement vient percuter l’actualité d’une béatification possible de ce pape, qui continue de provoquer polémiques et déclarations passionnées.
[...] Ceux qui poussent à la béatification arguent que le fameux « silence » reproché à Pie XII a permis de sauver nombre de juifs. L’Osservatore Romano a récemment publié une série d’articles en ce sens. Dans son édition de mercredi 8 octobre encore figure un commentaire du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État, expliquant que « ce fut grâce à une approche prudente que Pie XII protégea les juifs et les réfugiés ».
Or, cette « prudence » est justement ce que lui reprochent ses détracteurs, estimant que le pape n’avait pas pris alors la mesure de l’ampleur du projet d’anéantissement du peuple juif par les nazis. De même, l’organisation d’un colloque, en septembre à Rome, par une association juive cherchant à réhabiliter la mémoire de Pie XII voulait montrer, aux yeux des partisans d’une béatification, que sur ce point l’opinion juive n’y était pas opposée de manière monolithique.
VATICAN-ISRAËL
Polémique autour du rôle de Pie XII dans la Shoah
NOUVELOBS.COM | 23.06.2008 | 04:09
Le représentant du Vatican en Israël refuse de participer aux commémorations de la Shoah à Jérusalem, en raison d'une représentation ambigüe du pape Pie XII au mémorial de Yad Vashem.
[...] Le communiqué - du mémorial - ajoute: "Yad Vashem se dédie à la recherche historique et le musée de l'Holocauste présente la vérité historique sur le Pape Pie XII telle qu'elle est connue par les chercheurs aujourd'hui. Yad Vashem a dit au représentant du Vatican qu'il était prêt à continuer d'examiner le sujet, en soulignant que si on lui y donne accès, il étudierait avec plaisir les archives de Pie XII, afin de prendre éventuellement connaissance d'informations nouvelles et différentes de celles qui sont connues aujourd'hui".
De nombreux historiens ont souligné la passivité et le silence fasse à la Shoah de Pie XII, qui fut pape de 1938 à 1958, tandis que le Vatican a toujours mis en avant les interventions en faveurs des juifs à cette période.
Discours alarmiste de Benoît XVI sur le déclin du christianisme
Le 05/10/08 à 16:45, sur L'Alsace.fr, extrait
Le pape Benoît XVI a ouvert aujourd'hui dimanche un synode des évêques du monde entier, le deuxième de son pontificat, par un discours alarmiste sur la perte d'influence du christianisme en Europe, évoquant même le «châtiment» de Dieu contre les peuples rebelles à son message.
Le chef de l'Eglise catholique, âgé de 81 ans et habituellement sévère à l'égard des sociétés sécularisées, a encore durci le ton durant la messe célébrée avec faste avec les 253 évêques et cardinaux, représentant 1,1 milliard de catholiques, réunis jusqu'au 26 octobre pour discuter de la diffusion de «la parole de Dieu».
Dans l'antique basilique romaine St-Paul-hors-les-murs, le pape allemand a déploré que «des nations un temps riches de leur foi et de vocations perdent désormais leur identité propre sous l'influence délétère et destructive d'une certaine culture moderne».
Benoît XVI s'est rendu du 12 au 15 septembre en France, autrefois surnommée «la fille aînée de l'Eglise» et devenue un bastion de la laïcité avec une pratique religieuse en chute libre.
La «mort de Dieu» proclamée par les sociétés sécularisées conduit à «l'arbitraire du pouvoir, aux intérêts égoïstes, à l'injustice, l'exploitation et la violence sous toutes ses formes», a-t-il déploré.
La leçon était aussi adressée aux catholiques de ces pays insuffisamment affermis dans leur foi, menacés selon lui par le sort de communautés chrétiennes «autrefois florissantes» mais aujourd'hui disparues. Face aux «chrétiens incohérents» tentés par la «rébellion», Dieu «a souvent dû recourir au châtiment», a-t-il averti.