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Fugue à Reims : Le père est soupçonné d'avoir organisé la disparition
Le père des jeunes fugitives de Reims soupçonné d'avoir organisé leur disparition
AP, extrait
"Il ne parle pas beaucoup, mais Renaldo Galtieri est directement impliqué dans la disparition de ses filles, Valérie et Sophie", a déclaré jeudi à l'Associated Press le procureur de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
La magistrate ne cache pas sa colère. Le père "a mené tout le monde en bateau et nous a bernés. C'est inadmissible, je ne ferai pas de cadeau. Il a fait travailler une cinquantaine de policiers. Il est en garde à vue de même qu'un frère et deux amis, tous des hommes de 35 à 40 ans". Le procureur ajoute que "d'autres personnes pourraient être inquiétées. La responsabilité de chacun sera étudiée".
Mme Simoncello précise que la piste familiale avait d'emblée été ciblée, en raison de "coïncidences troublantes, mais aucune piste n'a été négligée". Des écoutes téléphoniques et une surveillance discrète ont permis aux policiers de suivre le scénario. Grâce à "une organisation familiale", souligne le procureur, les deux soeurs ont été déplacées au fil des jours. Leur réapparition jeudi matin "survient après des descentes de police" dans la matinée, note-t-elle.
Les soeurs âgées de 11 et 13 ans ont en effet réapparu dans leur établissement scolaire, le collège Maryse-Bastié à Reims, cartable sur le dos, comme si elles n'avaient jamais disparu. Elles "donnaient l'impression de deux élèves qui venaient de rater le bus et qui avait un quart d'heure de retard, c'est tout", a témoigné sur RTL Dany Alary, le principal du collège.
Entendues par les policiers, elles ne se sont pas montrées bavardes mais leur retour est survenu alors qu'une vaste opération de police s'était déroulée dès 6h chez 19 membres de leur entourage familial et des proches à Reims, Epernay et dans la région.
Nord : 2 arrestations pour maltraitance
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 20:09
Deux jeunes hommes ont été mis en examen et écroués mercredi pour avoir maltraité à plusieurs reprises un garçonnet de deux ans dont ils avaient occasionnellement la garde, à Sin-le-Noble (Nord), près de Douai, a-t-on appris de sources judiciaire et policière.
Les deux suspects, âgés de 21 et 24 ans, ont été mis en examen à Douai pour "violences sur mineur en réunion" et écroués. L'enfant a été retiré à sa mère et placé dans un centre éducatif, le temps que le rôle de celle-ci soit précisé.
Le concubin de la mère et un de ses amis gardaient occasionnellement le garçonnet chez sa mère, âgée de 25 ans, depuis fin septembre, quand celle-ci partait travailler, et l'ont frappé plusieurs fois jusqu'à le projeter au sol et à lui casser une jambe le 9 octobre.
La mère avait emmené son fils à l'hôpital, où les médecins ont constaté des hématomes un peu partout sur le corps de l'enfant et fait un signalement au parquet de Douai.
La mère, placée en garde à vue, a d'abord présenté la jambe cassée de son enfant comme le résultat d'une chute accidentelle, avant de mettre en cause son compagnon et un de ses amis.
Selon une source policière, les suspects avaient instauré un jeu pervers dans lequel il montait des scénarios pour justifier les sévices physiques et psychologiques infligés à l'enfant: claques, coups de pied, douche froide, insultes, notamment.
Le préjudice physique causé au garçonnet est évalué à l'équivalent de six semaines d'incapacité totale de travail (ITT).