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En raison du mouvement social... le JDD du jour est en ligne
Pas de JDD en région parisienne
Source : AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 09:42
Les éditions Ile-de-France du Journal du Dimanche n'ont pas pu paraître en raison d'un mouvement "d'occupation", durant la nuit, de l'imprimerie qui alimente la région parisienne. [...] La direction du journal a décidé de rendre disponible "gratuitement" le JDD en PDF sur son site Internet (www.lejdd.fr).
Dimanche 26 Octobre 2008
Dati: "J'assume une politique ferme"
Propos recueillis par Claude ASKOLOVITCH et Marie-Christine TABET
Le Journal du Dimanche
Certains juges demandent son départ de la place Vendôme. Nicolas Sarkozy reçoit ses détracteurs au sein de l'Union syndicale des magistrats lundi. Paris bruit des rumeurs sur son affaiblissement, voire d'un départ après sa grossesse. En exclusivité pour le Journal du Dimanche, la garde des Sceaux, Rachida Dati, répond aux critiques et interrogations que suscite son action.
Un violeur récidiviste a été remis en liberté, à Paris, après une erreur de procédure. La ministre Rachida Dati se sent-elle responsable?
Je suis responsable de la protection des Français. La justice est là pour sanctionner les délinquants et garantir la même sécurité à tous les citoyens. C'est pourquoi j'ai donné instruction au parquet de déposer une requête en rectification de ce jugement. J'ai également demandé aux chefs de la cour d'appel de Paris de m'expliquer précisément ce qui s'est passé. Pour les victimes, aucun dysfonctionnement n'est acceptable.
Cette affaire va encore affaiblir la justice!
Ce qui affaiblit la justice, c'est le déni ou l'absence d'explications. Quand il y a un problème, il faut le dire, expliquer et réparer : prendre ses responsabilités.
Dimanche 26 Octobre 2008
Sarkozy va-t-il la sauver?
Par Claude ASKOLOVITCH et Marie-Christine TABET
Le Journal du Dimanche
Encore un week-end, et elle saura. Jamais, depuis son entrée au gouvernement, Rachida Dati n'avait connu une telle incertitude. En butte à l'hostilité des juges, au dénigrement des élus, victime des "conservateurs" et de ses propres défauts, la ministre de la Justice disposait d'un atout maître: le président de la République. Nicolas Sarkozy qui en avait fait sa ministre, à qui elle avait juré une fidélité sans faille, et qui ne la renierait pas. Désormais, on ne sait plus.