« Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur | L'accès aux toilettes, enjeu mondial de développement » |
A Reims : y avait-il une frite sur le sol?
A la une
La «frite de Quick» devant la justice
leparsien.fr | 28.10.2008, 09h44 | Mise à jour : 16h34, extrait
Y avait-il une frite sur le sol ? C'est la question à laquelle devra répondre le tribunal correctionnel de Reims (Marne) après avoir entendu Nicole Borgnon qui affirme avoir glissé sur une frite dans le fast-food Quick de la ville.
Point de vue
Le foot, opium du peuple
LE MONDE | 27.10.08 | 12h49 • Mis à jour le 27.10.08 | 17h10, extrait
Une nouvelle fois, un match "amical" de football opposant l'équipe de France à une équipe du Maghreb a été l'occasion d'une explosion de chauvinisme et de xénophobie. Gouvernement, responsables politiques et supporters se sont en effet livrés à une consternante surenchère d'expressions ethnico-identitaires, communautaristes, nationalistes, à la limite du racisme, que seul le football est capable d'engendrer, et in fine de légitimer ou de banaliser au nom d'une passion infantile qui confine à l'intoxication mentale. Pascal Boniface, qui pense que la Terre est ronde comme un ballon, soutenait il y a quelques mois encore, avec Lilian Thuram et le sociologue Michel Wieviorka, que "ce n'est pas le football qui crée le racisme. Il est même au contraire un puissant vecteur d'ouverture sur les autres et de fraternité".
Les très nombreuses insultes, provocations et violences racistes et antisémites que l'on constate sur tous les stades d'Europe depuis plusieurs années, avec l'extension des groupes d'extrême droite - ultras, fascistes, skins, néonazis -, attestent bien évidemment le contraire.
Relaxe d'une avocate accusée d'exhibition
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 16:23
Le tribunal correctionnel d'Epinal a relaxé aujourd'hui au bénéfice du doute une avocate du barreau de Nancy accusée d'exhibition sexuelle avec un détenu à la maison d'arrêt d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle).
Un gardien avait assuré avoir vu, en octobre 2007 dans un parloir, cette pénaliste de 57 ans assise face à son client de 24 ans, au pantalon baissé. "Au bout d'un moment, je n'ai plus entendu de bruit. Je me suis aperçu que l'avocate était en train de pratiquer une fellation", avait-il dit à la barre le 23 septembre.
Les deux partenaires présumés avaient nié. "Il ne s'est rien passé", avait affirmé le détenu, condamné à 16 ans de prison pour vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, également relaxé mardi pour les faits d'exhibition.
"Je conteste formellement les faits". "A la prison d'Ecrouves, l'envie et le souci de me briser sont constants", avait renchéri cette avocate, défenseur du droit des détenus au sein de l'Observatoire international des prisons (OIP).
L'affaire avait été classée sans suite, faute de preuve, par l'ex-bâtonnier de Nancy, Me Stéphane Massé.
Le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, arguant que "les gens de robe (devaient) garder leur robe propre", avait requis un mois d'emprisonnement avec sursis, 3.000 euros d'amende et trois mois d'interdiction d'exercer pour l'avocate, et un mois ferme pour le détenu.
"Il n'y avait aucune raison de dire que la parole d'un agent vaut plus que celle d'un avocat", s'est félicité Me François Saint-Pierre, avocat de la défense.
Exhibition sexuelle : l’avocate nancéienne relaxée
Est Républicain, 28/10/08, extrait
La relaxe conforte ainsi l’avocate, dont le conseil de l’ordre n’avait d’ailleurs pas estimé que les allégations portées contre elles justifiaient quelque sanction. A Epinal, le mois dernier, son défenseur lyonnais, Me François Saint-Pierre, avait d’ailleurs mis en garde les magistrats : " Ce procès pose une question essentielle : celle de la sécurité juridique d’un avocat dans une prison. Pourquoi un surveillant, après cette affaire, ne viendrait pas dire que ma cliente a apporté une puce de portable à un détenu ? Ou de la drogue ? Si vous la condamnez, tous les avocats seront en danger dès qu’ils passeront les portes d’une prison. Avec ce seul témoignage, l’exigence de preuve n’est pas satisfaite " Cet après - midi, il a obtenu gain de cause.