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Avec Sarkozy, l'UE "ne sera plus comme avant"
NOUVELOBS.COM | 17.10.2008 | 18:20
Le président en exercice de l'UE, Nicolas Sarkozy, a "inventé un nouveau mode d'organisation, de décision et d'impulsion au niveau européen", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, pour qui "rien ne sera plus comme avant".
Publié le 05/11/2008 à 12:18 Reuters
La diplomatie de Sarkozy confortée par l'élection d'Obama
L'élection de Barack Obama conforte la stratégie de Nicolas Sarkozy de rapprochement avec les Etats-Unis, même si le nouveau président américain sera sans doute un partenaire moins facile que la France ne l'espère.
L'élection du candidat démocrate noir, qui a suscité une véritable "Obamania" en France, est une "bonne nouvelle" pour le président français, estime Dominique Moïsi, conseiller spécial de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
"Ça lui permet de conforter son rapprochement avec les Etats-Unis et la réintégration de la France dans l'Otan", a déclaré cet analyste à Reuters. "Le mouvement entamé hier ne peut qu'être légitimé et renforcé par l'élection d'Obama."
Sans attendre la fin du mandat de George Bush, Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse, depuis son arrivée à l'Elysée en mai 2007, de tourner la page du différend franco-américain de 2003 sur l'intervention militaire des Etats-Unis en Irak, qui a éclaté sous la présidence de son prédécesseur, Jacques Chirac.
Au point d'apparaître aux yeux d'observateurs de part et d'autre de l'Atlantique comme un candidat plausible à la place de "meilleur ami" des Américains en Europe, laissée vacante par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Cette démarche a attiré au président français les critiques de la gauche et suscité des grincements de dents jusque dans sa majorité, où l'on craint un enterrement de la stratégie d'autonomie du général de Gaulle par rapport à Washington.
OBAMA, UN "COPAIN" DE SARKOZY
Le chef de l'Etat l'a pour sa part justifiée par la volonté d'ancrer la France dans le camp occidental pour mieux assurer son influence sur la scène internationale.
C'était aussi une façon de préparer l'après-Bush en établissant avec Washington des relations amicales et de confiance, souligne l'Elysée : les relations entre la France et la future administration démocrate, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, pourront ainsi démarrer sur de bonnes bases.
Nicolas Sarkozy avait pris soin de ne pas afficher vraiment de préférence, même s'il avait qualifié Obama de "copain".
Il avait rencontré le démocrate et son adversaire républicain John McCain lors de voyages aux Etats-Unis et reçu les deux candidats à l'Elysée.
Si Barack Obama est plutôt classé au centre-gauche et Nicolas Sarkozy à droite, les deux hommes ont de nombreux points communs, dont leur relative jeunesse (47 ans pour le premier et 53 pour le second) et leur volonté affichée de rupture avec les politiques des administrations précédentes.
Le président français devrait trouver dans Barack Obama un interlocuteur plus attentif sur des dossiers qui lui tiennent à coeur comme la lutte contre le réchauffement climatique, le processus de paix au Proche-Orient, la recherche d'un règlement politique du conflit sur le nucléaire iranien, la réforme du système financier international ou le multilatéralisme.
L'entourage de Nicolas Sarkozy veut croire qu'avec Barack Obama l'Amérique redeviendra un "vecteur du changement".
"Il y a sans doute plus de possibilités de transgresser l'ordre établi avec Obama qu'avec McCain (son rival républicain battu)", estime un conseiller du président français.
NOUVEAU MONDE MULTILATÉRAL
L'élection de Barack Obama "va donner une force nouvelle à l'Amérique, qui sera sans doute plus à l'initiative", poursuit ce conseiller, pour qui il est préférable de "travailler avec des gens qui ont quatre ans devant eux, qui ont une légitimité, qui peuvent prendre des décisions.
"Quand on veut établir de nouvelles règles, il est préférable d'avoir une administration qui a les moyens de le faire, d'avoir un partenaire plus efficace même si c'est un partenaire plus difficile", ajoute-t-il.
Pour Dominique Moïsi, "un nouveau monde multilatéral, dans lequel la France joue un rôle et où l'Europe prend toute sa place s'accorde mieux avec une Amérique présidée par Obama."
Conseillers de Nicolas Sarkozy et analystes n'en sont pas moins unanimes à estimer que Barack Obama aura avant tout à coeur de défendre les intérêts américains et de sortir les Etats-Unis de leur crise économique actuelle.
Pour Dominique Moïsi, s'il ne faut pas sous-estimer le caractère révolutionnaire de l'élection d'Obama", il ne faut pas non plus "surestimer ses capacités d'actions".
"Bien sûr, on risque d'être déçus. Mais pour le moment, savourons notre joie", ajoute l'analyste de l'Ifri.
Nicolas Sarkozy, qui a bénéficié depuis six mois de la conjonction de l'effacement d'une administration américaine finissante et de la présidence française de l'Union européenne pour se porter en première ligne sur la scène internationale, va en outre devoir se réhabituer à partager la vedette avec un président américain aussi dynamique que lui et charismatique, avant tout soucieux des intérêts des Etats-Unis.
"Je pense que Nicolas Sarkozy le voit plus comme un allié que comme un rival", estime cependant Dominique Moïsi.