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Tirs de billes sur un bus RATP dans le 9-2, à Bagneux
Tirs de billes sur un bus RATP dans le 92
Source : AFP, 14/11/2008 | Mise à jour : 13:55
Un autobus de la RATP a été la cible de tirs de projectiles tard jeudi soir à la suite d'un différend de la circulation avec un scooter à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, a-t-on appris vendredi de sources policières et à la RATP.
Selon des sources policières, les deux personnes qui se trouvaient sur le scooter se sont volontairement mis en travers de la route, à un feu tricolore, pour forcer le chauffeur du bus à s'arrêter.
L'un des deux occupants a ensuite sorti deux armes et a tiré à plusieurs reprises sur le pare-brise, avant que le scooter ne redémarre.
Les armes utilisées ne semblent pas être des armes à feu, mais il pourrait s'agir de modèles "puissants de pistolets à billes", des armes "dangereuses mais rarement létales", a précisé une source policière.
Une dizaine d'impacts ont été relevés sur le pare-brise, qui n'a pas explosé, selon des sources policières.
De son côté, une porte-parole de la RATP a confirmé qu'"à la suite d'un différend de la circulation, on a constaté des tirs de projectiles contre un bus", tout en précisant qu'il n'y avait eu "aucun blessé".
L'incendie s'est produit sur la ligne 128, qui relie la porte d'Orléans (Paris) au Plessis-Robinson, dans le sud des Hauts-de-Seine.
L'enquête a été confiée au service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92).
Le "droit de mourir n'existe pas" (Vatican)
Source : AFP, 14/11/2008 | Mise à jour : 14:05
Le "ministre de la santé du Vatican", Mgr Javier Lozano Barragan, a souligné aujourd'hui que "le droit de mourir n'existe pas", condamnant fermement une décision de la justice italienne ouvrant la voie à l'arrêt de l'alimentation artificielle d'une femme dans le coma depuis 1992.
"Il n'existe pas de droit de mourir, la vie est sacrée", souligne le président du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé, dans un entretien au quotidien La Stampa.
"Arrêter de donner à manger et à boire à Eluana revient à commettre un meurtre, cela signifie la laisser mourir de faim et de soif, la condamner à une fin monstrueuse", poursuit le cardinal Barragan.
La Cour de cassation a levé jeudi le dernier obstacle juridique à l'arrêt de l'alimentation d'Eluana Englaro, 37 ans, dans le coma depuis un accident de voiture en 1992 et dont le père demande depuis des années qu'elle cesse d'être maintenue en vie artificiellement, assurant qu'elle ne l'aurait pas voulu.
"La première chose à laquelle j'ai pensé a été +Eluana, nous avons réussi+", a pour sa part réagi le père d'Eluana dans le quotidien La Repubblica.
"Je réclamais justice et les magistrats me l'ont accordée. Ils ont cherché à se mettre dans la peau d'Eluana, (à comprendre) ses idées, sa force, sa liberté et son état végétatif irréversible, un état qui n'existe pas dans la nature, alors que la médecine peut pousser à l'extrême l'alimentation forcée et la thérapie même quand elle ne sert plus à rien", a-t-il souligné.
Dans une autre interview à La Repubblica, le cardinal Barragan estime que "l'état végétatif est un terme qui convient aux plantes, pas aux êtres humains (...) et seule une plante peut être coupée, pas un être humain".