« Un mois de prison ferme pour la mère de Yasmine | Affaire Filippis : « la procédure est tout à fait régulière » » |
Affaire Filippis : la cour veut des explications
AFP 01.12.08 | 17h32, extrait
Le directeur de Libération, Laurent Joffrin, a jugé lundi que les explications de la ministre de la Justice concernant l'interpellation pour diffamation de l'ex-directeur de la publication du journal, Vittorio de Filippis, étaient "insuffisantes" et qu'elle se trompait.
"Je pense que Rachida Dati se trompe et qu'elle défend indûment une pratique judiciaire tout à fait hors norme. Nous maintenons que la procédure est irrégulière", a-t-il dit à l'AFP.
Sarkozy «comprend l'émoi» suscité par l'affaire Filippis
lefigaro.fr, 01/12/2008 | Mise à jour : 17:56, extrait
REACTIONS Après l'arrestation brutale de l'ex-directeur de publication de Libération, le président de la République a également annoncé une mission chargée de réfléchir à «une procédure pénale plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes».
Réagissant à l'interpellation musclée de l'ex-directeur de publication de Libération Vittorio de Filippis qui a suscité de nombreuses réactions indignées, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il comprenait «l'émoi» suscité par cette arrestation. Il annoncé une mission chargée de réfléchir à «une procédure pénale plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes».
Filippis: la cour veut des explications
AFP, 01/12/2008 | Mise à jour : 16:35
Le premier président de la cour d'appel de Paris, Jean-Claude Magendie, a demandé des explications sur les conditions dans lesquelles a été délivré et appliqué le mandat d'amener de l'ex-directeur de la publication de Libération, Vittorio de Filippis, selon une source judiciaire.
"Le premier président a demandé au coordinateur des chambres de l'instruction d'obtenir toute précision utile sur les conditions qui ont entouré la délivrance du mandat d'amener et sur ses modalités d'exécution", a-t-on affirmé à la première présidence. La chambre de l'instruction est une formation de la cour d'appel qui examine les recours contre les décisions rendues par le juge d'instruction et contrôle leur régularité.
Dans ce cas précis, il s'agit d'un acte administratif et non judiciaire qui vise à déterminer si M. de Filippis avait ou non répondu aux convocations du juge avant de se voir délivrer un mandat d'amener et si le principe de proportionnalité a été respecté, a précisé cette source.