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Quand les adultes croient au Père Noël
Quand les adultes croient au Père Noël
LE MONDE | 24.12.08 | 14h58 • Mis à jour le 24.12.08 | 14h58
Point de vue
Noël dans la crise : un rendez-vous pour l'espérance
LE MONDE | 23.12.08 | 14h10 • Mis à jour le 24.12.08 | 08h25, extrait
Au moment où le monde entier se trouve engagé dans une crise économique qui frappera en priorité les plus démunis, et dont personne ne peut mesurer la durée et la gravité, Noël demeure une espérance.
La naissance du Christ parmi les plus pauvres, autant dire presque dans la rue, mais aussi de nombreux textes bibliques et écrits sociaux des Eglises chrétiennes, nous renvoient à des références éthiques essentielles pour affronter la crise. La pensée sociale chrétienne qui s'appuie sur ces références n'est pas une alternative à un quelconque système économique, mais un socle de réflexion qui a vocation à inspirer tout mode d'organisation durable de la société.
Ce socle repose sur deux priorités : celle de l'homme sur l'économie, l'économie est au service de l'homme et non l'inverse, et celle des pauvres sur les privilégiés, l'équité condamne une trop grande inégalité entre les revenus. Ces deux priorités définissent les six piliers fondateurs de la pensée sociale chrétienne : la destination universelle des biens (la propriété privée est légitime si son détenteur en communique aussi les bienfaits à ceux qui en ont besoin), l'option préférentielle pour les pauvres, le combat pour la justice et la dignité, le devoir de solidarité, le bien commun et le principe de subsidiarité (faire confiance à ceux qui se trouvent au plus près du terrain pour résoudre ensemble leurs difficultés).
Et, en leur temps, les Pères de l'Eglise n'y allaient pas par quatre chemins. Avec saint Ambroise, par exemple, qui affirmait : "Quand tu fais l'aumône à un pauvre, tu ne fais que lui rendre ce à quoi il a droit, car voici que ce qui était destiné à l'usage de tous, tu te l'es arrogé pour toi tout seul."
La Fondation Elie-Wiesel avait confié tout son argent à Bernard Madoff
LEMONDE.FR avec AFP | 24.12.08 | 18h59 • Mis à jour le 24.12.08 | 20h19, extrait
La liste des victimes du scandale Madoff ne cesse de s'allonger. La Fondation Elie-Wiesel pour l'humanité, qui figurait parmi les victimes potentielles de l'escroquerie, a confirmé, mercredi 24 décembre sur son site Internet, qu'elle avait donné en gestion "la quasi-totalité de ses avoirs", soit 15,2 millions de dollars, au financier déchu. Vouée à l'entretien de la mémoire de la Shoah, la Fondation mène notamment des programmes de sensibilisation à l'antisémitisme auprès des jeunes, en organisant concours et conférences internationaux.
"Nous sommes profondément attristés et désolés d'être, comme de nombreux autres, les victimes de ce qui pourrait être la plus grande escroquerie aux placements de l'histoire", écrit l'organisation, créée en 1986 par le Prix Nobel de la paix et sa femme Marion. Malgré ses problèmes actuels, elle promet "de poursuivre sa mission pour combattre l'indifférence, l'intolérance et l'injustice dans le monde". Des dizaines d'associations caritatives juives créées par de riches mécènes ont été emportées par la vague Madoff.