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Rejet de la requête de dessaisissement présentée par Polanski
Des Chinois corrompus flambent 2 millions
AFP, 10/01/2009 | Mise à jour : 09:07
Des dizaines de responsables chinois de la province du Guangdong (sud) ont joué depuis 2003 plus de 20 millions de yuans (2,15 millions d'euros) de fonds publics à Hong Kong et Macao, ont rapporté les médias chinois.
Au total, 53 responsables de cette province proche de Hong Kong et Macao ont été déférés devant la justice et certains ont été condamnés à de la prison, a déclaré Zhao Zhenhua, secrétaire adjoint de la Commission de discipline du Parti communiste de la province, cité par le China Daily.
Chen Zhiqiang, un responsable communiste de la ville de Foshan, a été condamné à la prison à vie mercredi pour avoir flambé 13 millions de yuans de fonds publics entre 2005 et 2006, selon le quotidien Southern Metropolis News. Joueur invétéré, il se rendait parfois jusqu'à quatre fois par semaine à Macao pour jouer dans les casinos, selon le journal.
De son côté, Wu Xingkui, ancien numéro deux du Parti de la ville de Yunfu, a écopé de quatre ans de prison, pour avoir joué plus de deux millions de yuans sur une période de 18 mois. L'ironie de l'histoire est que M. Wu avait mené plusieurs opérations contre la pornographie, la drogue et les jeux d'argent.
Le numéro un chinois Hu Jintao a fait de la lutte contre les turpitudes des cadres un de ses chevaux de bataille, un thème populaire au sein de la population exaspérée par la montée des inégalités sociales.
LOS ANGELES (Reuters) - La requête du cinéaste Roman Polanski, visant à dessaisir un tribunal de Los Angeles en charge de la procédure engagée contre lui pour une relation sexuelle avec une mineure il y a 30 ans, a été rejetée.
Les avocats de Polanski avaient demandé cette semaine qu'un tribunal du comté de Los Angeles soit dessaisi et que le Conseil judiciaire de Californie désigne "un magistrat impartial, extérieur au comté."
Le juge Peter Espinoza de la Cour supérieure du comté a estimé vendredi que la motion présentée par la défense "ne fournissait aucun argument légal pour le dessaisissement".
Le mois dernier, les avocats du réalisateur français d'origine polonaise avaient déjà réclamé l'abandon des poursuites en invoquant "de nouveaux éléments extraordinaires" mettant en cause le comportement des magistrats.
Une audience consacrée à cette demande d'abandon des poursuites a été fixée au 21 janvier. Le parquet du district a fait savoir mardi qu'il s'opposait à la requête.
Polanski a fui les États-Unis en 1978 alors qu'il était sur le point d'être condamné après avoir plaidé coupable de relation sexuelle avec une mineure.
Les avocats de Polanski fondent leurs arguments sur des éléments révélés par le récent film documentaire "Polanski: Wanted and Desired".
Dans leur requête déposée lundi soir, les avocats ajoutaient que le tribunal avait encore fait preuve de préjugés à l'encontre de Polanski lorsque le porte-parole du tribunal avait déclaré en décembre au Los Angeles Times que le cinéaste devait assister en personne à l'audience du 21 janvier pour que sa demande d'abandon des poursuites soit examinée.
Polanski avait au départ fait l'objet de six chefs d'inculpation, et notamment de viol, pour avoir eu une relation sexuelle avec une jeune fille de 13 ans après lui avoir fait consommer du champagne et de la drogue. Il a rejeté l'accusation de viol mais a plaidé coupable de relation sexuelle avec une mineure, ce qui est passible de 20 ans de prison.
La jeune fille, Samantha Geimer, aujourd'hui quadragénaire et mère de trois enfants, s'est prononcée pour la clémence en affirmant que l'exclusion de Polanski de Hollywood pendant une aussi longue période constituait un châtiment suffisant et qu'il ne présentait plus de danger pour la société.
Steve Gorman, version française Nicole Dupont et Pierre Sérisier
Fait Divers
Roman Polanski : la justice US lui en veut encore
Livenet, le 08/01/2009 11:57
Roman Polanski de retour aux USA, c'est loin d'être gagné. Ses avocats ont récemment demandé à la justice américaine d'abandonner les poursuites contre le cinéaste arguant qu'en 1978, il y avait eu vice de forme dans la procédure pénale. Le parquet de Los Angeles vient de faire savoir qu'il demandait au juge de rejeter la requête du réalisateur du Pianiste. Le substitut du procureur fait valoir le fait que depuis 30 ans, Roman Polanski se conduit en fugitif, il ne devrait donc pas pouvoir bénéficier d'une audience dont il serait absent.
En 1978, il avait plaidé coupable de relation sexuelle illégale avec une jeune fille de 30 ans mais avait fui le pays avant que le verdict ne soit rendu. Depuis, la procédure ouverte contre lui est toujours en cours et Roman Polanski n'a plus jamais remis les pieds sur le sol américain, même pour recevoir l'Oscar du meilleur réalisateur en 2003 pour le Pianiste.