« Crash de l'Hudson : des plumes dans un moteur de l'airbus | La rentrée sans boussole de Sarkozy » |
Tarnac : le témoin à charge mythomane ?
Tarnac : le témoin à charge mythomane ?
lefigaro.fr, 22/01/2009 | Mise à jour : 15:28
Selon Mediapart.fr, "le témoin «sous X» de l'affaire des sabotages de TGV, qui a gravement mis en cause sur procès-verbal Julien Coupat – dernier suspect encore incarcéré –, ne serait pas crédible". D'après le site Internet, l'homme en question "est notamment sous le coup d'une condamnation pour «dénonciation de délits imaginaires»". "Embarrassés, les enquêteurs soulignent toutefois que le dossier ne repose en aucun cas sur ce seul témoignage", ajoute l'article.
Faits divers
Comment ses avocats organisent sa défense
Le Parisien | 22.01.2009, 07h00
Ils constituent la garde rapprochée du plus célèbre trader. Un quatuor d’avocats, tous bénévoles dans cette affaire, convaincus qu’« il n’y a pas d’affaire Kerviel, mais bien une affaire Société générale ». Bernard Benaïem, spécialiste du droit pénal des affaires, a constitué une équipe de choc autour de Caroline Wassermann, Francis Tissot et d’Eric Dupond-Moretti, ténor du barreau de Lille appelé pour sauver « le soldat Kerviel » si celui-ci était renvoyé devant un tribunal correctionnel.
Pour résumer par une formule imagée ce débat technique, Bernard Benaïem a l’habitude de dire que « Jérôme Kerviel est un repenti revenu de l’enfer ».
La banque aurait été alertée à de nombreuses reprises
Un « simple pion » dans un système financier devenu incontrôlable. Son client se serait fourvoyé comme d’autres traders dans un monde virtuel où se croisent des courbes sur des écrans d’ordinateurs. Les avocats de Kerviel ont relevé les soixante-dix alertes restées sans réponse, émises par les organes internes de la banque sur les opérations de leur client, mais aussi le mail d’un cadre de la banque française soulignant l’existence d’un trou de 94 millions en mars 2007 dans le service de Kerviel. Ils ont épluché le témoignage d’un responsable du bureau de surveillance d’un des marchés financiers allemands qui avertissait en octobre 2007 la Société générale sur les troublantes opérations d’un de ses employés, un certain Jérome Kerviel. « La Société générale ne pouvait pas ne pas savoir », ont insisté Bernard Benaïem et Caroline Wassermann tout au long de l’instruction. Des arguments qui n’ont pas convaincu, pour l’heure, les deux magistrats.
Dernière ligne droite pour l’enquête sur Jérôme Kerviel
France Info - 14:38, extrait
Mauvaise surprise ce matin au petit-déjeuner pour Jérôme Kerviel. La journée ne s’annonçait déjà pas facile pour l’ex-trader de la Société Générale, accusé de malversations ayant abouti à la perte de 4,9 milliards d’euros. Il est mis en examen pour “abus de confiance, faux et intrusion informatique”.
Il la passe en effet en compagnie des juges du pôle financier, chargés de l’instruction de son affaire. En l’occurrence Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset. Les magistrats espèrent bien qu’elle leur permettra de clore le dossier, alors que le trader déchu et ses avocats voudraient la voir durer.
C’est dire si la lecture du Parisien de ce matin a dû coincer. Jérôme Kerviel s’étale en pleine page sur la une du quotidien - façon Corto Maltese aux abois - avec un titre choc : “Kerviel parle”. Suivent trois pages, où l’on peut lire une compilation de propos du trader.
Problème : Jérôme Kerviel affirme ne pas avoir accordé d’interview au Parisien.