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Sarkozy veut envoyer « les meilleurs » pour faire bouger l'Europe
La fanfare débridée des Tziganes du Kocani Orkestar
LE MONDE | 24.01.09 | 15h12 • Mis à jour le 24.01.09 | 15h12, extraits
L'escalier vécu comme un espace de liberté. Même quand ça grimpe dur, qu'un tuba c'est lourd et que souffler dans un instrument en escaladant des marches abruptes nécessite de l'effort. Quand ils commencent l'ascension de la salle, à la fin de leur concert, jeudi 22 janvier, au Théâtre de la Ville, à Paris, les musiciens tziganes du Kocani Orkestar, un brin trop retenus et timides sur scène, se débrident.
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Actuellement en tournée européenne, cet ensemble, créé à Kocani, une ville de Macédoine située près de la frontière bulgare, est une fanfare. Une fanfare tzigane avec accordéon et chanteur, certes, mais une fanfare tout de même. Héritières des ensembles créés au XIXe siècle dans le sillage des orchestres des janissaires turcs (le corps d'élite de l'armée ottomane), les fanfares tziganes, dans les Balkans, animent fêtes de village et mariages, où elles font boire et danser sans compter.
Et la référence aux noces est constante chez le Kocani Orkestar. ...
Une fanfare, par essence, est faite pour déambuler. Donc, à chacun de ses concerts, la petite bande du Kocani, comme ses consoeurs de Roumanie, Ciocarlia et le Mahala Raï Banda, qui fréquentent elles aussi les scènes du monde, s'offre systématiquement ce petit plaisir. ...
Tempête: Sarkozy dans le Sud-Ouest
AFP, 24/01/2009 | Mise à jour : 17:06
Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd'hui qu'il se rendrait demain dans le Sud-Ouest de la France, fortement touché par une tempête qui a fait deux morts selon un bilan provoisoire.
Scrutin européen: Sarkozy veut envoyer "les meilleurs" pour faire bouger l'Europe
AFP 24.01.09 | 17h52
Nicolas Sarkozy a lancé samedi la campagne de l'UMP pour les élections européennes de juin en estimant que ce scrutin constituait "un rendez-vous essentiel" et que la France devait "envoyer les meilleurs au Parlement européen" pour y être influente.
"Qu'est-ce que c'est que cette attitude qui consisterait à dire que l'Europe ce n'est pas ce qu'il y a de plus important pour l'avenir de notre continent?", a lancé le chef de l'Etat devant la convention nationale de l'UMP.
"Est-ce que vous croyez vraiment qu'on peut continuer à faire de la politique en ignorant l'Europe, en ignorant le Parlement européen? (...) voilà comment la France devient influente en Europe, en envoyant les meilleurs au Parlement européen et en s'abstenant de critiques démagogiques sur la Commission européenne!", a-t-il lancé sous les applaudissements.
Pendant la présidence française de l'Union européenne (UE), "nous avons montré que l'Europe pouvait changer, protéger, agir, vouloir. Votre rôle dans cette campagne, ce sera de porter ce message (...) il faut que vous continuiez à exiger que l'Europe change", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
Le président s'est réjoui que l'UMP ait désigné le tandem composé des ministres Michel Barnier (Agriculture) et Rachida Dati (Justice) pour conduire la liste de son parti dans la région Ile-de-France lors du scrutin de juin. "Ils vont faire avec Rachida le plus formidable tandem complémentaire que la vie politique française ait connu depuis longtemps".
Evoquant la "diversité", Nicolas Sarkozy a estimé que "la décision d'une formation politique de mettre à la tête de la première région de France par le nombre d'habitants Rachida et Michel (était) proprement historique". "Aucune formation politique n'a osé jusqu'à présent la faire", a-t-il insisté.
"La vie d'un gouvernement, c'est fait de départs et de retours", a-t-il dit à M. Barnier et Mme Dati, qui devraient quitter leurs responsabilités ministérielles. "Il m'est arrivé de partir, je veux le dire aux deux, dans des conditions moins amicales que celles qui vous sont réservées".
Critiquant ceux qui ont refusé de porter les couleurs de l'UMP aux européennes, comme la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, Nicolas Sarkozy a lancé qu'il avait "plus de respect, plus d'amitié, plus de reconnaissance pour ceux qui conduiront le combat que pour ceux qui suivent le combat que font les autres".
"Une famille politique, elle est faite de combattants et de combattantes, elle est faite de gens qui aiment le combat, qui aiment convaincre, qui aiment prendre des risques". "On a besoin de gagneurs, pas de suiveurs". "C'est peut-être ce qui fait la différence entre nous et une grande école qui forme les hauts fonctionnaires de la République", a-t-il ironisé en allusion à l'Ecole nationale d'administration (ENA).