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Le coup de sang d’un lycéen de Créteil
Val-de-Marne
Le coup de sang d’un lycéen de Créteil
Le Parisien | 02.02.2009, 07h00, extrait
Un élève du lycée Branly s’en est pris vendredi à l’équipe éducative, blessant et choquant plusieurs adultes. A l’origine de ce coup de sang : une simple remontrance.
« Un coup de folie », c’est l’expression utilisée par plusieurs témoins de l’agression qui a eu lieu vendredi midi au lycée technique Edouard-Branly à Créteil. Un élève de 17 ans a frappé au moins quatre membres de l’équipe enseignante. Les victimes, choquées, ont été légèrement blessées.
Certaines se sont même vu prescrire des jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Une personne, prise d’une crise d’angoisse après avoir assisté à la scène, a été conduite à l’hôpital. A l’origine de ce coup de sang : une remontrance. Vendredi à midi, la conseillère d’éducation rappelle à l’ordre le lycéen de 17 ans, dont la colère monte peu à peu.
Débat
Danièle Sallenave : "Les jeunes ne lisent pas ? Les adultes non plus..."
LE MONDE | 30.01.09 | 14h22 • Mis à jour le 30.01.09 | 18h54, extrait
Pourquoi avoir accepté de participer à cette opération consistant à envoyer des écrivains dans des collèges "ambition réussite" - manière politiquement correcte de désigner des établissements de quartiers défavorisés - pour susciter l'appétit de lecture des élèves ?
J'ai enseigné, j'ai derrière moi deux générations d'instituteurs, l'école me passionne. Lire, écrire, transmettre, c'est tout un pour moi. Je voulais rencontrer des élèves et trouver le moyen de les aider. D'aider les professeurs. Mais ce n'est pas forcément la rencontre avec des écrivains vivants qui donnera envie de lire aux élèves. D'ailleurs les écrivains morts ne sont pas dans leur tombe, ils sont dans leurs livres. Et les livres sont vivants. Ceux d'hier tout autant. Voilà ce qu'il faut dire aux élèves.
Vous êtes très dure envers ce que vous appelez "les délires démagogiques des années 1970" ou encore "le tsunami pédagogiste".
Il y a ici une étrange convergence entre la gauche et la droite. Pour une droite tentée par le poujadisme, les livres sont suspects. On parle bien de supprimer les épreuves de culture générale aux concours de la fonction publique. Pour être postier, il serait inutile d'avoir lu La Princesse de Clèves. Ou peut-être d'avoir lu, tout simplement....
De l'autre côté, on continue d'affirmer à gauche que transmettre la langue, les textes, c'est transmettre des valeurs bourgeoises. C'est un des effets peut-être pervers du livre de Pierre Bourdieu De la distinction. On en a uniquement gardé l'idée que distinguer entre les "grands textes" et les autres, ce serait une manière pour la classe dominante de se reconnaître et de perpétuer sa domination. C'est évacuer commodément la question essentielle : comment transmettre le meilleur au plus grand nombre ? Et surtout : comment faire que les hommes soient plus instruits, plus performants, mais surtout plus justes et plus humains ? On découvre soudain aux Etats-Unis que lire pourrait être bon pour de futurs médecins !
[...] Au fond y a-t-il vraiment une question scolaire, ou n'est-ce pas seulement une question sociale ?
Les deux. L'erreur est de faire porter à l'école toute la charge. A Toulon, dans le quartier où je suis allée, il y a d'un côté des villas pimpantes, d'un autre des barres d'immeubles.
Les enfants des villas sont tous dans des collèges privés, et les enfants des barres dans le collège public. Dans le collège privé, il y a une apparence d'ordre, d'autorité, de travail. Mais c'est une apparence. Car les deux écoles vivent au sein d'une société qui ne croit plus à la force de l'art, des mots, de la pensée dans les livres. Ce qu'on appelle "culture" aujourd'hui ? Le patrimoine, son exploitation commerciale et touristique.
Affaire Phelps: "Personne n'est parfait"
AFP, 02/02/2009 | Mise à jour : 08:17, extrait
La Fédération américaine de natation s'est déclarée "déçue" par le comportement de Michael Phelps, ajoutant toutefois que "personne n'est parfait", hier après la publication par un tabloïd britannique d'une photo montrant le nageur en train de fumer du cannabis.
"Nous sommes évidemment déçus par le comportement de Michael, a indiqué USA swimming dimanche dans un communiqué. Nos champions olympiques sont des modèles admirés par des personnes de tous âges, particulièrement les jeunes athlètes."
"Cela dit, nous réalisons que personne n'est parfait. Nous espérons que Michael pourra tirer les leçons de cet incident et avancer dans la bonne direction."