« Les victimes du scandale Madoff mettent en cause les cabinets d'audit | En France, l’enfance n’est pas suffisamment protégée » |
Propos « anti-nordiste » : Beauvais se défend
La popularité de l'exécutif au plus bas
AFP, 09/02/2009 | Mise à jour : 17:59, extrait
La popularité du président Nicolas Sarkozy a chuté de 9 points en février à 36%, son plus bas score depuis son arrivée à l'Elysée, tandis que celle du Premier ministre François Fillon recule de 4 points à 42%, selon le baromètre Ipsos à paraître jeudi dans Le Point.
Propos anti-nordiste : Beauvais se défend
AFP, 09/02/2009 | Mise à jour : 18:41
Le haut magistrat Didier Beauvais s'est élevé aujourd'hui "contre la reproduction inexacte des propos" qu'il a tenus lors de l'audience disciplinaire de Fabrice Burgaud au sujet d'affaires judiciaires dans le Nord-Pas-de-Calais.
Plusieurs responsables politiques nordistes ont dénoncé des propos selon eux insultants contre les habitants de la région tenus par M. Beauvais, le 3 février devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), évoquant avoir eu connaissance dans des affaires judiciaires de pédophilie de "soirées bières" et de "jeu de l'oie" où le gagnant violait un enfant.
"Je ne peux que m'élever contre la reproduction inexacte des propos que j'ai tenus et qui, livrés de manière erronée, ont pu effectivement indigner les habitants du Nord-Pas-de-Calais, dont je fais d'ailleurs moi-même partie, et qu'à aucun moment je n'ai insultés", a écrit dans un communiqué M. Beauvais, ancien président de la chambre de l'instruction à Douai au moment où Fabrice Burgaud officiait dans l'affaire d'Outreau.
Aujourd'hui conseiller à la Cour de Cassation, Didier Beauvais a expliqué avoir parlé de "quelques procédures dans lesquelles des mineurs apparaissaient avoir été abusés sexuellement par des adultes faisant partie d'un cercle plus large que le cercle familial, au cours de soirées alcoolisées, après projection de films à caractère pornographique".
"A titre d'exemples, j'ai cité deux affaires, aujourd'hui définitivement jugées, dont l'une se situait dans le ressort du tribunal de grande instance d'Avesnes-sur-Helpe (jugement du 23 juin 2004, confirmé en appel le 9 février 2005, ndlr) et qui faisait apparaître que des enfants avaient été agressés sexuellement par plusieurs adultes au cours de jeux initiés par ces derniers, les scènes ayant été filmées", a ajouté M. Beauvais.