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Affaire Pérol : Fouquet explique que « personne n'y a rien compris »
Pérol est le "meilleur" '(Guaino)
AFP, 27/02/2009 | Mise à jour : 12:01, extrait
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy Henri Guaino a qualifié vendredi sur RTL de "complètement fou" le "débat" suscité par la nomination de François Pérol à la tête du groupe Caisse d'épargne/Banque populaire, qui était selon lui le "meilleur candidat".
M. Guaino a nié qu'il y ait eu refus de la part de M. Pérol de s'expliquer devant la commission de déontologie, indiquant que cette dernière "n'a pas été réunie" et donc que "le conseiller n'a pas eu à refuser".
PARIS (Reuters), 27.02.09, 12h50, extrait - Le président de la commission de déontologie affirme que sa position n'a pas varié et que la nomination de François Pérol à la tête de la future deuxième banque française est a priori légale.
Dans Le Monde, daté de samedi, Olivier Fouquet indique cependant qu'il "n'est pas trop tard" si François Pérol veut saisir la commission pour lever tout doute sur la régularité de son arrivée à la tête du groupe issu de la fusion Banques populaires-Ecureuil.
"Nous sommes prêts à recevoir sa demande aujourd'hui, demain, dans quinze jours," dit-il.
Affaire Pérol : Fouquet s'explique
AFP, 27/02/2009 | Mise à jour : 09:49, extrait
Dans l'affaire de la Banque populaire et de la Caisse d'Épargne, "M. Pérol est intervenu dans le dossier pour informer le président de la République comme l'a fait le directeur adjoint de cabinet de Matignon, monsieur (Antoine Gosset-) Grainville, pour informer le Premier ministre. S'ils ont travaillé normalement, on ne peut pas dire que M. Pérol soit intervenu autrement que comme un conseiller", ajoute-t-il.
La lettre envoyée à l'Elysée rappelait la jurisprudence de la commission en la matière, en réponse à une "demande d'informations de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée", explique M. Fouquet. "Je vois que personne n'y a rien compris. Ça, c'est la difficulté de la rédaction juridique".
"Là-dessus, le président de la République fait ce lapsus que je comprends très bien. La lettre est arrivée le mardi matin à l'Élysée alors que le Président, lui, rencontrait puis déjeunait avec Berlusconi à Rome. Je ne sais pas quel contact il a eu avec Guéant. Peut-être ont-ils parlé de la Commission de déontologie mais ça a dû être très très bref. Visiblement, le Président n'a pas tout compris et ses propos ont déclenché une tempête médiatique".
Economie
Publié le 26/02/2009 à 21:28 - Modifié le 27/02/2009 à 08:12 - Le Point.fr, extrait
INTERVIEW - Affaire Pérol : le président de la Commission de déontologie s'explique
L'administration téléphone tout le temps pour savoir si elle est dans un cas de saisine obligatoire ou facultative. On leur envoie alors de la jurisprudence. Par e-mail ou par téléphone pour la fonction publique d'État. Comme le rapporteur général de la Commission n'était pas là, je l'ai donc moi-même rédigée et transmise à l'Élysée. Je vois que personne n'y a rien compris. Ça, c'est la difficulté de la rédaction juridique. Là-dessus, le président de la République fait ce lapsus que je comprends très bien.
Guadeloupe : le préfet contredit le Medef
AFP, 27/02/2009 | Mise à jour : 07:18
Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, a déclaré jeudi qu'il "s'inscrivait en faux" contre les affirmations du Medef selon lesquelles son président, Willy Angèle, aurait été physiquement menacé par le leader du LKP, Elie Domota, durant les négociations de la veille.
"Je m'inscris en faux contre les affirmations de M. Angèle. A aucun moment, sa sécurité n'a été en cause" a affirmé le préfet.
"Lorsque M. Domota", le leader du LKP,"a eu un geste déplacé envers M. Angèle, trois policiers du RAID se sont interposés" a affirmé M. Desforges à l'AFP. "M. Angèle n'a pas été touché par M. Domota" a précisé le préfet.
"J'ai immédiatement provoqué une suspension de séance pour calmer les esprits" a-t-il précisé. "M. Angèle n'a pas été menacé physiquement", même si le président de la Fédération locale du Medef peut, selon le préfet, se plaindre "d'une attitude déplacée".
"Je déplore tous les effets de langage et j'appelle toutes les parties à un dialogue serein" a affirmé M. Desforges. Il a également dit que "la sécurité de l'ensemble des participants est assurée lors des réunions".
"J'appelle bien évidemment le Medef à retourner à la table des négociations en l'assurant que, comme par le passé, sa protection sera assurée", a conclu le préfet.
Le Medef et sept autres organisations patronales ont refusé de rejoindre jeudi la table des négociations en raison d'un "climat d'intimidation et de violences" entretenu par le collectif intersyndical.