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Italie : « pas de SMS durant le carême »
Italie : "pas de SMS durant le carême"
AFP, 03/03/2009 | Mise à jour : 10:52, extrait
L'évêque de Modène, dans le nord de l'Italie, a invité les jeunes de son diocèse à "renoncer à l'envoi de messages SMS chaque vendredi de carême" pour leur permettre de "se désintoxiquer du monde virtuel et se retrouver soi-même", rapporte le quotidien La Repubblica. L'initiative de Mgr Benito Cocchi, lancée il y a quelques jours avec l'appui de l'Action catholique locale, a été immédiatement reprise par les évêques de Bari (sud) et de Pesaro (centre), indique le journal.
L'égalité homme-femme encore loin
AFP, 03/03/2009 | Mise à jour : 09:32
Les femmes sont encore loin d'être les égales des hommes au travail ou en politique, et l'exercice de leurs droits est "imparfait", selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui réclame un "ministre de plein exercice" pour les droits des femmes. "L'Etat lui-même doit être exemplaire", affirme le Conseil dans un rapport présenté aujourd'hui, préconisant "qu'un ministre de plein exercice soit à nouveau chargé à titre exclusif des questions de parité et d'égalité professionnelle".
Si les femmes constituent 47% de la population active, elles représentent 93% des travailleurs à temps partiel et 8% des dirigeants de grandes entreprises, souligne le rapport.
Le sujet de l'égalité salariale "demeure marginal dans les négociations collectives" : en 2006, 401 accords d'entreprises seulement sur 24.000 l'ont évoqué.
L'écart de rémunération se maintient à 19% depuis le milieu des années 1990, la discrimination étant encore plus sensible pour les cadres (23%).
Considérant le droit de participer à la vie politique, "seule la contrainte ouvre le chemin vers la parité", constate Pierrette Crosemarie, rapporteure au nom de la délégation aux droits des femmes : on ne compte que 18,5% de femmes à l'Assemblée nationale et 13% dans les conseils généraux. Le CESE propose d'instaurer un bonus financier pour les partis politiques prenant en compte le nombre de femmes élues et pas seulement candidates.
L'exercice du droit à la contraception et à l'IVG est "imparfait, faute d'une politique d'éducation sexuelle assortie de moyens budgétaires adaptés et d'une véritable prise en charge", estime le rapport, qui juge aussi la lutte contre les violences subies par les femmes souvent "inopérante".